ORGONITE EN SUCRE
Notre contribution au monde de l'OrgonomieCe document est une présentation en bonne et due forme de l'Orgonite en sucre. Il arrive un peu tardivement (printemps 2006), puisqu'il avait d'abord été décidé (fin 2003) de ne pas rédiger un tel texte. Le bon sens et le bouche-à-oreille au sein de la communauté francophone d'Orgonomes avaient été préférés pour disperser le message, ce qui a d'ailleurs somme toute bien fonctionné.
Nous avons toutefois finalement décidé de rédiger ce résumé.
Il veut entre autre clarifier certains points, fournir des mises à jour, et expliquer les motivations qui ont poussé notre recherche. Nous avons également tenté de répondre aux plus grand nombre possible d'interrogations ayant été soulevées au cours des précédentes années d'utilisation.
Le texte s'adresse aux travailleurs de l'Orgonite principalement, mais aussi à ceux qui seraient intéressés à débuter dans ce domaine. Il peut être préférable, pour bien comprendre toutes les comparaisons que nous évoquons entre la production d'Orgonite en sucre et celle en résine de polymères, d'avoir une certaine base de connaissances en Orgonomie, ce que vous pouvez acquérir par des recherches et expériences appropriées.
Par contre, notre projet d'alternative à la résine étant dans un but "d'accessibilité" à l'Orgonite, il ne faudrait pas se limiter non plus par l'apparente complexité des choses. L'Orgonite, de toute nature, est très simple à assembler et à utiliser, et si vous n'en avez jamais fabriqué, la matrice à base de sucre est une manière intéressante et raisonnable de commencer à en produire. Et comme il y a toujours un début à tout, la composition du document a été effectué sans trop de termes techniques, et reste dans l'aspect pratique
Sur ce…
Présentation de l'Orgonite en sucre
L'Orgonite à matrice de sucre est une découverte relativement importante dans l'avancement et le développement de l'Orgonite moderne.
Depuis la transformation des accumulateurs d'Orgone, tels que définis par Wilhelm Reich, en de véritables filtres énergétiques (principalement) par le travail de Don Croft, l'Orgonite se compose maintenant de 3 éléments principaux :
- la matrice organique : un polymère à base de carbone à chaînes longues,
- la matrice inorganique : des métaux, et
- l'élément central : les cristaux (et autres ajouts).
La matrice inorganique (types de métaux) et les cristaux (types de pierres) peuvent varier en nature selon différents critères, mais jusqu'en 2003, la matrice organique avait toujours été constituée de résine de polymères à base de pétrole faute d'autres alternatives.
Plusieurs matériaux de remplacement avaient été envisagés au départ, mais jusqu'à aujourd'hui, seule la matrice de sucre, finalement mise au point à la mi 2003 par les gens d'Évolution Québec, s'est avérée de même nature, et conséquemment aussi efficace sur le terrain, que la résine pétrolifère.
Nous ne revendiquons pas par la présente être les "propriétaires" de l'Orgonite en Sucre. L'idée d'une alternative pour l'Orgonite était présente depuis un moment, et n'eue été de nous, quelqu'un d'autre aurait sûrement fini par mettre le doigt dessus.
Caractéristiques et motivations derrière l'Orgonite en sucre
L'Orgonite en sucre a été conçue comme une ALTERNATIVE à l'Orgonite en résine. Elle ne vise donc pas à la remplacer.
Les deux types d'appareils ont des particularités très différentes, avec chacun leurs inconvénients et leurs avantages. En ce qui concerne la "Guerre Éthérique" et la construction d'Orgonite, tout ce qui importe est que le plus de gens possible soient en mesure de déployer le plus grand nombre possible d'appareils.
Puisque le sucre permet, il l'a maintenant été maintes fois démontré par des activistes sérieux et le réseau les supportant, de fabriquer une Orgonite aussi efficace énergétiquement que la résine pétrolifère, il est donc dans l'ordre des choses que la matrice de sucre soit envisagée comme une option supplémentaire de construction d'Orgonite.
C'était notre perspective de départ dans la recherche d'une alternative viable, et c'est toujours notre perspective actuelle sur l'utilisation de l'Orgonite en sucre. Pas en "opposition", mais en "complément" avec l'Orgonite en résine.
Précisons d'abord qu'il n'est pas exactement question que de sucre. Il serait plus exact de parler de matrice en BONBON. Il s'agit en fait de sucre cuit; un bonbon dur communément appelé "Sucre d'Orge".
Évidemment, l'Orgonite en sucre ne peut être disposé dans l'environnement tel quel, comme on le ferait avec la résine. Les appareils doivent être adéquatement scellés ou encore fabriqués directement dans des contenants de verres. On pourrait parler ici de la principale différence ou "défaut" de l'Orgonite en sucre.
Le second désavantage est le temps requis pour la préparation, qui excède généralement celui requis pour la fabrication d'Orgonite en résine pétrolifère. C'est le temps de cuisson du sucre, qui peut varier de 20 à 40 minutes selon divers facteurs et la quantité préparée, qui rallonge le processus.
Il faut également prévoir un temps de refroidissement une fois le mélange versé, qui est un peu plus long, et surtout moins instantané que le temps de durcissement requis pour la résine. Il y a aussi un certain temps de nettoyage à prévoir après la préparation. Notons que la résine n'est pas le plus propre des matériaux non plus, à la différence qu'on travaille le plus souvent avec la résine dans un atelier ou à l'extérieur, alors qu'on doit généralement travailler dans la cuisine pour faire de l'Orgonite en sucre, compte tenu de la nécessité d'utiliser une cuisinière.
Voici une brève liste comparative la plus honnête possible des avantages et inconvénients de la matrice de sucre.
Avantages :
- Production industrialisée de la substance moins polluante
- Prix d'achat moindre
- Disponibilité plus grande
- Substance moins nocive à travailler
- Substance sans odeur incommodante
- Incorporation d'eau chargée plus simple
- Possibilité avec du sucre non-commercial ou artisanal
- Possibilité avec d'autres types de sucre
- Possibilité de défaire l'appareil avant le scellage si le résultat est insatisfaisant
Désavantages :
- Produit fini devant être "scellé"
- Contenants de scellage empêche souvent l'effet "ondes de formes"
- Préparation et assemblage plus long
- Manipulation de hautes températures
- Produit fini plus sensible aux fluctuations de températures
- Poids du produit fini passablement plus important
- Plus grande fragilité du produit fini
L'argument de départ pour la recherche d'une alternative à la résine était écologique. La production de résine à base de pétrole est une opération industrielle hautement polluante, et le poids et la nature liquide de la substance (avant préparation) représentent beaucoup de perte énergétique en termes de transport et d'emballage. D'autres facteurs s'ajoutent.
La production du sucre ne provient pas du secteur le plus propre et éthique de l'économie non plus, mais, pour la plupart des critères, les implications sont moins graves qu'avec ce qui est produit par l'industrie pétrochimique. Aussi, le prix de revient au poids du sucre étant beaucoup plus bas que celui de la résine de polymères, il se pourrait bien que son utilisation finance (un peu) moins notre esclavage.
Ce qui amène le facteur économique. La matrice de sucre revient beaucoup moins cher à la quantité que la résine. Il faut prévoir des coûts/opérations supplémentaires pour le contenant et/ou revêtement, mais ces derniers sont minimes, et parfois nuls lorsque le recyclage ou la réutilisation sont mis de l'avant.
De façon plus secondaire, mais non négligeable, un des buts recherchés était d'en arriver à pouvoir se "fabriquer" soi-même la matrice. Dans une certaine mesure, l'Orgonite en sucre atteint cet objectif. Puisque la matrice organique n'est composée que d'eau, de sucre et de vinaigre, il est donc possible, bien que des tests plus approfondis restent à êtres menés, qu'une fabrication toute naturelle à base de produits non commerciaux puisse être envisagée. Il s'agit d'un argument très positif, surtout lorsqu'on pense aux régions du globe dites "sous-développées", où certaines marchandises sont moins accessibles.
Petit historique de l'Orgonite en sucre
Nos tests ont débuté en juillet 2003, en même temps qu'a commencé notre implication dans le réseau francophone d'Orgonomes. Nous avons fait différents essais avant d'avoir la lucidité de tenter le coup avec du bonbon dur. La recette que nous avons utilisée provient d'un chef apparaissant à la télévision et dans des magasines québécois, qui n'a absolument pas la moindre idée de ce qu'il nous a aidé à accomplir…
Après avoir finalement réussi à fabriquer une Orgonite qui était, selon nous, viable, nous avons mené nos tests à l'échelle locale. L'effet était présent.
En octobre 2003, nous avons donc laissé connaître notre recette et méthode de fabrication à la communauté Orgonique francophone, (au forums.quebecorgone.com) pour leur soumettre la chose, connaître leurs impressions, et savoir ce qu'ils en pensaient. Les réactions furent positives, et leurs premiers essais concluants.
En décembre2003-janvier 2004, après quelques mois à raffiner la technique de travail et à s'adapter aux désavantages, un plus gros déploiement a été planifié. Réparti à Montréal grâce à Steve, à Trois-Rivières grâce à Michael, et dans les Laurentides, le matériel préparé a fait ses preuves à plus grande échelle.
C'est aussi à cette période que Don et Carol Croft se sont penchés sur la question du sucre. Quelques autres Orgonomes du réseau anglophone se sont joints à eux, et tous furent unanimes: le sucre offrait de bonnes possibilités. Un mementum fut ainsi créé, et non seulement avions-nous trouvé une alternative qui était bel et bien viable, mais nous avons également permis aux Orgonomes anglophones de poursuivre leurs recherches avec nos informations, et de découvrir la propriété requise pour une matrice organique efficace, le point commun du sucre cuit et de la résine de polymères: les longues chaînes de polymères à base de carbone.
Le sucre a ensuite fait son chemin et taillé sa place au sein de la communauté francophone, surtout comme solution de départ, ou comme production supplémentaire.
En avril 2005, la question redevient d'actualité au sein de la communauté anglophone, grâce aux développements de certains Orgonomes s'y étant intéressés, et surtout grâce à la détermination de Mary à défendre le bien fondé de l'Orgonite en sucre car certaines personnes doutent encore de la nécessité d'une telle alternative. Une nouvelle recette de sucre qui diffère de la nôtre est également proposée.
À la fin de 2005, l'Orgonite en sucre est finalement largement acceptée, devant le nombre de témoignages, de par le monde, de personnes obtenant les mêmes résultats avec le sucre qu'avec la résine. Les gens adaptent la production, et la plupart font de véritables chef-d'œuvres.
En Mars 2006, nous produisons ce document, pour bien expliquer notre démarche, avant de passer à autre chose…
Méthode de fabrication de l'Orgonite en sucre
Matériel Nécessaire : - Eau, sucre blanc raffiné, et vinaigre blanc
- Thermomètre à bonbon (alimentaire)
- Casserole (assez haute de préférence (et si possible assez étroite) pour éviter les éclaboussures)
- Cuisinière
- Cuillères de bois et/ou spatules ou bâtonnets
- Entonnoir (facultatif, mais pratique pour manipuler le métal ou le mélange)
- Pots de verres ou moules pour couler le mélange
- Toutes les autres composantes habituelles d'appareils Orgoniques (cristaux, métaux, spirales, etc.)
Choisissez des chaudrons en acier inoxydable ou autre métal "plein", et non en émail (peinturés), qui sont déconseillés pour la cuisson de ce genre de caramélisations.
Prévoir également de quoi manipuler le chaudron et les récipients chauds, comme des mitaines à four, ou des linges, de même que des sous-plats ou une surface très résistante à la chaleur si vous prévoyez fabriquer votre Orgonite sur votre comptoir ou table de cuisine.
Vous pouvez charger votre eau ou vos cristaux, ou les deux, avant de commencer. Surtout pour les cristaux, qui peuvent êtres chargés par exemple au soleil ou mieux encore dans un vortex (comme au sommet d'un Cloud-Buster), il faudrait s'y prendre quelques jours à l'avance, mais ne les retirer si possible de leur "charge" qu'au dernier moment avant de les intégrer à l'Orgonite.
Tout comme lors de la préparation d'Orgonite en résine, préparez toutes vos fournitures d'avance, puisque vous aurez de fortes restrictions de temps une fois la production entamée…
Sources d'approvisionnement des matériaux : Un thermomètre peut être trouvé dans les boutiques d'articles de cuisine, au supermarché dans l'étalage des petits ustensiles, mais au meilleur prix dans des quincailleries ou magasins généraux (genre Canadian Tire, Home Hardware, etc.)
Les cuillères de bois sont au meilleur prix dans des magasins style tout à 1$, mais peuvent être trouvées partout.
Comme bâtonnets de bois pour mélanger dans les pots, les bâtons style "pop-sicles" sont le meilleur choix, quoiqu'un peu court pour les gros appareils, pour lesquels les bâtonnets à café un peu plus longs sont parfaits. Tous deux disponibles en supermarché et dans les magasins généraux. Utilisez-en deux collés si un seul n'est pas suffisamment résistant pour mélanger le métal. Le manche des cuillères de bois est aussi très efficace et plus facilement nettoyable et réutilisable.
Les entonnoirs peuvent êtres trouvés en paquets de différentes grandeurs dans les départements automobiles des magasins généraux, pour un prix très bas.
Tentez de vous trouver des chaudrons usagés (ventes de garage, comptoir d'entraide, etc.), ou utilisez vos propres chaudrons pour commencer, mais si vous devez en acheter un neuf, choisissez-en un de bonne taille, dans le rayon cuisine des magasins généraux. Les grosses marmites en acier inoxydable (de genre d'extérieur "d'épluchettes de blé d'inde") sont l'idéal, pour un rapport qualité/prix très raisonnable.
Vous avez probablement les 3 ingrédients de la matrice de sucre en quantité suffisante dans votre maison à l'heure actuelle.
L'eau du robinet convient parfaitement. Encore mieux si elle est chargée par votre intention, mais un minimum est une orgonisation de l'eau, par des appareils simples que vous installez autour de votre entrée d'eau. Vous n'en avez pas? Faites-en un en sucre pour utiliser dès maintenant.
Le vinaigre blanc et le sucre blanc raffiné se trouvent évidemment en épicerie, mais vous pouvez en obtenir de plus gros formats (4 litres de vinaigre, 20 kilos de sucre) chez des grossistes, et obtenir ainsi des coûts par appareils totalement risibles.
Même chose pour tous les ustensiles mentionnés plus haut, si vous planifiez l'achat de bonne quantité de matériel, vous pouvez obtenir des articles de plus grande qualité et plus grande capacité chez des grossistes de fournitures de restaurant, par exemple.
Pour les pots de verres, la source la plus accessible est votre propre recyclage. Si vous en manquez, demandez à vos proches de conserver pour vous tous les pots refermables qu'ils enverraient autrement au recyclage. En un rien de temps vous en aurez plus qu'il ne vous en faut. Pots de confitures, sauces, épices, condiments, aliments pour bébés, marinades, etc., tant qu'ils sont faits de verre épais résistant à la chaleur.
Pour de grosses productions uniformes, certains besoins particuliers, ou pour des appareils personnalisés pour l'intérieur, on peut également acheter des contenants en magasins. Notre principal choix a toujours été le petit pot cylindrique style "à épices" parfait pour les TB (très résistant), qu'on peut trouver dans les magasins tout à 1$. Il y en a pour tous les goûts dans ce genre de commerces mais attention, certains contenant ne supportent pas la température du sucre. Vous pouvez également acheter de plus gros pots, soit en épicerie (pots à conserve style "masson"), ou en boutique (pots stylisés).
Si vous utilisez des moules au lieu de pots, la récupération peut être aussi un bonne source d'approvisionnement, tant et aussi longtemps que le récipient supporte la chaleur. Le classique moule à muffin en métal des magasin à 1$ utilisé pour les TB en résine fonctionne aussi toujours.
Les quincailleries et magasins généraux peuvent combler tous vos besoins en scellant. Il y a parfois certains produits du genre dans les commerces à 1$, mais dans ce cas particulier, il est peut être plus rentable d'acheter en gros des produits d'une qualité un peu supérieure dans les Home Dépôt, Rona, et autres.
Pour se procurer du métal, il y a deux options principales. Les sources en gros, et les sources altrenatives.
Les sources alternatives sont tout ce que vous avez sous la main qui est en métal. Il s'agit généralement de la meilleure solution pour débuter, mais vous voudrez probablement rapidement une source plus abondante. Des boulons, vis, ou clous, des cannettes de métal découpées en morceaux, des bouts de papier d'aluminium, des éponges à récurer en métal, des restes de ferraille dans votre garage, des bouts de filage, des billes de roulement à billes, etc. Le recyclage est encore une fois à prioriser.
Pour du métal en gros, il vous faudra vous déplacer ou faire des appels. Sortez l'annuaire téléphonique. Vous devez savoir qu'un marché parallèle des métaux recyclés existe, et qu'il est donc possible que vous deviez débourser jusqu'à quelques dollars par kilo. Les centres de recyclage de métaux sont les meilleurs endroits pour avoir de tout, en toutes grosseurs, surtout si vous habitez les grands centres. Tous les ateliers d'usinage sont de possibles sources, comme la plupart des garages de réparation de véhicules lourds. Vous présenter en personne est toujours plus efficace dans ce genre d'endroit que de téléphoner.
Pour les cristaux, la façon de se procurer les meilleurs au meilleur prix est d'avoir accès à des grossistes, ou d'assister à des conventions ou "salons" des minéraux. Ce n'est toutefois pas donné à tous, il faut connaître des gens, assister à des évènements, investir un peu plus, etc. La façon la plus accessible est d'aller dans une boutique de type nouvel-âge qui vend des cristaux. Les prix en valent toutefois rarement la peine, tout est surévalué. Vous pouvez regarder de gauche à droite dans les marchés aux puces et ventes de garage, il s'y trouve parfois de petits trésors pour quelques dollars, mais pas toujours.
Pour la plupart des Orgonomes, la meilleure option est de transiger sur internet. Comme on y trouve toutefois de nombreuses pierres hors de prix, des compagnies plus ou moins recommandables, des méthodes transactionnelles douteuses, et beaucoup de cristaux taillés (ce qui n'est généralement pas nécessaire pour l'Orgonite), la solution est de transiger avec des commerçants Orgonomes. Vous êtes alors certain que les minéraux que vous achetez sont destinés à construire de l'Orgonite. De plus votre argent finance probablement la construction d'encore plus d'Orgonite, et ces gens sont très enclins à vous accommoder si vous débutez, ou désirez payer selon certaines méthodes particulières. Nous vous recommandons Orgone-Art (www.orgone-art.com), basé au Québec, qui expédie dans toute la francophonie à de très bons prix. C'est de là que nous commandons les nôtres.
Recette de la matrice à cuire : - 4 tasses (1 litre) de sucre (blanc raffiné pour nos tests)
- 2 tasses (500 ml) d'eau (chargée de préférence)
- 45 ml de vinaigre (blanc commercial)
Méthode de préparation et de cuisson de la matrice : Mélanger les 3 ingrédients dans le chaudron.
Porter à ébullition, et avec un thermomètre vérifier la température du sirop, qui doit atteindre 320 oF, ou 160 oC. Faites attention de ne pas dépasser cette température sinon le mélange brûlera.
Il faut absolument éviter de brasser le mélange durant toute la période où il chauffe.
La température monte lentement au début, mais passé un certain stade, c'est beaucoup plus rapide. Soyez attentifs. Le tout peut prendre entre 20 et 40 minutes, dépendamment de différents facteurs, mais ce sont surtout les dernières 5 minutes qui nécessitent toute votre attention.
Soyez prudent à ce que le bout du thermomètre ne touche pas le fond du chaudron, ce qui peut fausser les lectures de température. Le suspendre à une paroi du chaudron, par exemple par une poignée, est une solution.
Retirez du feu immédiatement lorsque vous atteignez la température recherchée. La recette officielle du "bonbon" recommande 300 oC, mais une température un peu plus élevée garanti un fini plus sec, avec une limite aux alentours des 320-325oF. A 330oF, le mélange devient beaucoup trop foncé et commence à sentir le brûlé. Ne pas se rendre jusqu'à 300 oF donnera un fini mou et collant.
Laissez le mélange reposer une ou deux minutes, et à ce moment-ci, vous êtes prêts à couler la matrice en sucre au même titre que la matrice en résine.
Méthode de fabrication d'Orgonite et de coulage de la matrice de sucre : La méthode de fabrication d'Orgonite en sucre est très semblable à celle de l'Orgonite à base de polymères pétrolifères, à la différence principale que vous devez garder à l'esprit en tout temps que vous travaillez avec un produit bouillant, qui brûle de façon extrêmement désagréable. Soyez averti, en échapper sur vous est douloureux.
Vous devez avoir décidé à ce stade de quelle façon vous incorporerez le métal. Lorsque vous le ferez, le mélange de sucre chauffera le métal, et il est possible que cela dégage des odeurs. Si votre métal est sale, qu'il contient de l'huile par exemple, l'odeur pourrait être plus forte, et il pourrait y avoir certaines petites réactions lors du mélange avec le sucre, tout comme si votre métal est mouillé. Il se peut également que la texture soit légèrement affectée par la présence de trop de saleté ou d'eau. Rien d'important ni d'inquiétant, mais vous désirerez probablement mettre en marche la ventilation au dessus de la cuisinière.
Il y a deux façons principales d'ajouter le métal. La première est de l'incorporer dans le chaudron, avant de verser le mélange. Après les deux minutes de refroidissement, ajoutez simplement le métal par poignées, remuez (pas trop), et lorsque vous atteignez 50-50% de concentration métal/sucre, vous versez. Ce choix permet de travailler un peu plus rapidement, et d'avoir un mélange uniforme. Il accommode aussi la construction dans de petits pots, où il est plus difficile de bien mélanger les composantes. Toutefois, il ne convient pas aux particules de métal trop grosses (mais accommode parfaitement les trop petites), et implique une disposition des cristaux dans les appareils à la fin du procédé, une fois le refroidissement commencé. L'idée est surtout beaucoup moins écologique, puisqu'une partie des métaux restera collée aux parois du chaudron avec le sucre, et qu'inévitablement celle-ci sera renvoyée par votre drain lorsque vous le nettoierez, et ensuite dispersée dans l'environnement. Raclez bien votre chaudron si vous devez utiliser cette méthode.
Le deuxième choix est de mélanger le métal et le sucre dans les moules ou contenants. Si les particules de métal sont passablement grosses, on peut verser le sucre dans un récipient déjà préparé et rempli du métal et des pierres, exactement comme pour la résine, et le mélange se faufilera entre les particules pour remplir l'espace.
Si toutefois les particules sont fines, alors il faudra commencer par verser le sucre au fond, rajouter le métal ensuite à petites doses jusqu'à une proportion de 50-50%, et remuer directement dans le contenant, à l'aide de bâtonnets de bois ou autre chose. Encore une fois il faudra disposer les ajouts énergétiques une fois le durcissement commencé. C'est possiblement la méthode la plus adaptée à la production d'Orgonite en sucre, puisque le sucre tend à épaissir, et si l'espace entre vos particules de métal n'est pas suffisante, alors il faudra nécessairement mélanger pour avoir une Orgonite uniforme et efficace.
En ce qui concerne le moule ou contenant, la méthode la plus adaptée est définitivement le pot de verre. Il résiste à la chaleur, et assure l'étanchéité de l'appareil puisqu'on n'en démoule pas la pièce. On scelle finalement le couvercle du pot une fois refroidi. Il faut toujours prendre soin de choisir des contenants alimentaires, qu'ils soient récupérés ou neufs. Les contenants alimentaires supportent la stérilisation, donc une température très élevée. Certains contenants de verres "décoratifs" pourraient ne pas résister à la chaleur du mélange de sucre.
Il est aussi possible de fabriquer l'Orgonite de sucre en moule comme avec la résine, mais il y a certains inconvénients qui nécessitent des efforts supplémentaires. Comme le sucre d'orge se délaye dans l'eau, et qu'il a tendance à ramollir à l'air libre, il est donc nécessaire d'appliquer un scellage approprié sur l'appareil. Le démoulage est aussi plus compliqué, puisque le sucre est plus fragile sans scellant que la résine, et l'application d'huile ou de lubrifiant dans les moules peut affecter le produit fini, le laissant collant. Il y a toutefois de nombreuses possibilités envisageables, et si cette avenue vous intéresse, faites vos expériences. Pensez évidemment à des moules résistants à la chaleur.
Vers la fin de l'opération de versage, le mélange durcit et refroidi en fonction de la quantité restante dans le chaudron. Le principe est le même dans les pots : la masse conserve la chaleur, et par conséquent la malléabilité. Plus la quantité de mélange est grande, plus il prend de temps à refroidir, et à durcir. Donc lorsqu'il reste peu de substance, il faut se dépêcher davantage.
Si vous désirez fabriquer des appareils complexes, qui nécessitent un alignement très particulier des pierres (HHG, Baguettes, créations personnelles) alors il vous faudra apprendre à identifier le bon moment de durcissement du mélange pour incorporer les éléments, afin qu'ils restent bien en place. Il faut admettre que ce processus est un peu plus fastidieux qu'avec la résine, et que le coulage en pots de verre restreint certaines options de construction. La malléabilité au refroidissement du sucre permet en revanche plus de possibilités.
Une fois tous vos ajouts complétés, laissez refroidir complètement pendant quelques heures.
Nettoyez ensuite les pots, où du sucre a possiblement coulé le long des parois. Grossièrement si c'est pour disperser dans l'environnement, ou plus minutieusement si c'est pour un appareil personnel. Refermez ensuite le pot avec son couvercle d'origine.
Comme lorsque l'on travaille avec la résine ordinaire, il faut faire attention à la température et l'humidité ambiante. S'ils sont (vraiment) trop élevés pendant le coulage ou le durcissement du sucre, on peut obtenir un fini pas tout à fait sec.
Si vous utilisez des contenants de types commerciaux que vous récupérez, ou encore des contenant des verres neufs fabriqués en série, il y a fort probablement des inscriptions. Sur le couvercle et l'étiquette bien sûr, mais aussi possiblement de gravées dans le verre, de par le moule. Nous avons toujours été pointilleux sur ce point, nous retirons toujours toutes les inscriptions possibles de sur les pots. Vous faites ce que vous voulez en cette matière, mais personnellement nous craignons la mauvaise influence de la présence de certains logos commerciaux sur nos appareils. Nous décollons toutes les étiquettes, et sablons les écritures sur les couvercles. Pour les inscriptions intégrées dans le verre, nous les raturons avec un gros marqueur permanent, et toute notre intention positive.
Finalement il faut sceller le couvercle pour assurer une résistance dans l'environnement. La colle chaude fait l'affaire, comme le silicone style "salle de bain", le teflon, etc., ou simplement du ruban adhésif industriel ("duct tape") autour du couvercle. Notez toutefois que ces options ne sont pas toutes soit écologiques, soit économiques. Il est aussi possible d'utiliser des cires et autres solutions plus naturelles. Si toutefois les appareils sont pour l'intérieur, il n'y a aucun besoin de prendre une mesure autre que de bien refermer le couvercle.
Le déploiement sur le terrain (gifting) avec le sucre
Déployer des appareils en sucre sur le terrain mérite un plus grand soin, évidemment dû aux contenants de verre dans lesquels ils sont généralement fabriqués.
Spécifions d'abord que lors de l'élaboration de l'Orgonite en sucre comme alternative, il avait été prévu d'enterrer les appareils, et de les assembler à l'envers dans les pots (la pointe des appareils vers le fond du pot, pour que l'appareil soit disposé sur le terrain le couvercle en dessous, le fond sur le dessus). Aucune de ses deux caractéristiques n'est toutefois absolument nécessaire pour que l'Orgonite soit efficace sur le terrain.
Enterrer les appareils est une méthode parfois utilisée pour l'Orgonite en résine. Elle permet de dissimuler les appareils. Certains appareils particuliers comme les Earth Pipes ont d'ailleurs besoin d'être enterrées. Pour l'Orgonite en sucre, puisque le pot de verre est plus fragile, et dans une certaine mesure plus "visible", que l'appareil ordinaire, les enterrer devient une préférence. Il est certain qu'il n'est pas toujours possible d'utiliser une pelle portative ou d'autres moyens et de creuser un trou dans le sol, mais partout où c'est possible, c'est de loin préférable. En d'autres endroits, il faut user d'astuces pour dissimuler les pots.
Le fait d'assembler les appareils à l'envers nous semblait procurer une plus grande durabilité potentielle aux appareils. Lorsque enterrés, les appareils sont exposées au ruissellement. Le couvercle, souvent en métal, risque moins de laisser infiltrer l'eau si il est en dessous, puisque le ruissellement est vertical vers le bas. Idem avec la pluie lorsque l'appareil n'est pas enterré. La surface en verre lisse du fond du pot sera toujours plus étanche que le couvercle, peu importe comment vous le scellez (à condition que la surface de verre reste bien intacte).
Il est pratiquement impossible de déployer de l'Orgonite de sucre coulée en pots en la lançant lorsqu'il s'agit d'appareils de type HHG, ou de d'autre gros appareils. Même rescellés par diverses méthodes, ils risquent de trop s'abîmer, et de plus ils sont très pesants. De plus petits appareils, comme des TB, se lancent par contre très bien lorsqu'ils sont coulés dans des pots d'une résistance appropriée, comme des pots à épices, qui sont en verre plus épais, et parfois fabriqués d'alliages résistants qui ne sont pas de verre pur. Faites vos propres tests d' "atterrissage" en environnement contrôlé si vous désirez savoir davantage à quoi vous en tenir.
Pour les déploiements dans l'eau, un bon scellage intérieur et extérieur est nécessaire pour les couvercles. Il est préférable d'utiliser des contenants à couvercles de plastique plutôt que de métal. Soyez attentionné lorsque vous laissez tomber l'appareil, pour éviter les trop gros chocs.
Pour les déploiements en zone très urbaine, ou à l'intérieur de bâtiments, il faut user d'astuces pour déployer l'Orgonite en sucre, et le faire délicatement et subtilement. Utiliser les bacs à fleurs et les jardins, les luminaires et néons suspendus, les réservoirs de toilettes (où se trouve la chasse), les bouches d'aération, les rebords et recoins situés en hauteur, la plupart des endroits inaccessibles, etc.
Pour palier au manque de résistance des pots aux chocs, il est possible d'utiliser différentes méthodes pour sceller non pas seulement le couvercle, mais aussi tout l'appareil. Appliquer quelques épaisseurs de ruban adhésif tout autour de l'appareil par exemple peut garantir que le verre n'éclatera pas même s'il est fortement cogné. Chaque utilisateur connaît ses besoins et sait dans quelle situation il peut avoir besoin de tels choix. Il y a bien sur un impact écologique et économique néfaste, a être évalué par chacun…
Si vous utilisez une autre méthode que les pots de verre pour sceller votre Orgonite en sucre, il se peut que vous ayez moins de restrictions lors des déploiements. Par contre certaines autres méthodes de scellage comportent aussi des particularités de fragilité.
Tout comme pour le déploiement d'Orgonite en résine, la priorité est la dissimulation, pour assurer la présence la plus longue possible de l'appareil sur le terrain. Mais avec l'Orgonite en sucre, il est également nécessaire en quelque sorte de s'adapter davantage à l'environnement. Les caractéristiques climatiques et environnementales doivent êtres prises en compte.
Mises en bloc, toutes ces recommandations peuvent sembler complexes et limitatives, mais avec un peu d'expérience, il devient facile de se trouver une méthode de fonctionnement et de repérage qui rend le travail sur le terrain aussi efficace qu'avec la résine. Aucun de nos commentaires ne vaudra vos expériences sur le terrain.
L'Orgonite, l'Orgonite en sucre, et les autres développements…
un travail collectif qui nos mènera beaucoup plus loin
Depuis que nous avons commencé à travailler avec le sucre, les méthodes et particularités n'ont pas cesser d'évoluer. Au départ en partageant avec quelques autres Orgonomes, puis ensuite en diffusant les informations au large, nous avons provoqué des tas de commentaires, idées, suggestions, propositions, qui ont permis d'améliorer la production d'Orgonite en Sucre. C'est d'ailleurs ce qui fait que ce document fait autant de pages.
Et comme dans le cas de l'Orgonite en résine, les développements sont loin d'être terminés, alors que le savoir-faire des Orgonomes de partout sert la cause commune.
Voici donc diverses informations que nous avons compilées pour que vous puissiez continuer à pousser les recherches, et que vous puissiez augmenter votre productivité.
Idées développées : Il est à toute fin pratique possible de réaliser n'importe quel type d'appareils Orgoniques en sucre, du moment que la chose est bien réfléchie, et que vous prévoyez bien vos étapes de construction. Il ne s'agit pas que de TB et de HHG, de gros Cloud-Buster et des Baguettes ont été réalisées en sucre ave succès. Faites vos essais.
Il est possible d'augmenter de beaucoup la production en multipliant les opérations, et en aménageant un espace de travail adéquat.
Premièrement vous pouvez multiplier la recette comme vous le voulez. 2 ou 3 fois la quantité de base est tout à fait raisonnable. Plus la quantité est grande, plus le temps d'ébullition est long, alors à 5 mélanges ou plus par chaudron, le rapport temps/quantité n'est pas nécessairement avantageux. Évidemment cela peut dépendre de votre chaudron et de votre cuisinière.
Vous pouvez ensuite travailler avec plusieurs chaudrons, dont la cuisson est démarrée à intervalle pour prévoir le temps de versage. Sur une cuisinière à 4 ronds, il devient possible de travailler presque en continu, et de ne jamais attendre après les délais de cuisson.
Travailler en équipe est tellement plus efficace.
Vous pouvez également transporter les chaudrons dans votre atelier, et ne faire que la cuisson dans votre cuisine. Encore mieux, si votre atelier (ou garage) possède une prise de courrant de 220 volts, vous pouvez vous trouver une vielle cuisinière (qui n'a pas besoin d'être propre ou d'avoir un four qui fonctionne) dans un bazar ou une vente de garage, et y faire votre sucre sans salir votre cuisine.
Avec différentes adaptations, il devient possible de fabriquer de l'Orgonite en sucre en série de façon aussi productive qu'avec la résine
Pour que la cuisson soit plus rapide, une solution simple est de laisser tremper le mélange d'ingrédients non chauffés pendant plusieurs heures avant de commencer la cuisson. Par exemple, remplir les chaudrons la veille de la journée de construction peut diminuer le temps de cuisson de plus de la moitié. Vous pouvez également fonctionner avec un gros récipient hermétique où du mélange est continuellement en trempage entre vos corvées d'Orgonite.
Il est possible d'utiliser des substituts commerciaux au sucre blanc. La cassonade (sucre brun raffiné) et le sirop de mais semblent tous deux bien fonctionner. Il n'y a aucun avantage, et généralement des coûts plus élevés, mais si c'est tout ce que vous avez sous la main, ça fera l'affaire. Il serait aussi probablement possible de mélanger deux types de sucre ou plus.
Certaines recettes de Sucre d'Orge comptent comme ingrédient le crème de tartre. Il est possible d'en utiliser dans l'Orgonite en sucre, mais les tests en ce sens que nous avons fait n'ont apporté aucune différence du mélange. C'est une option comme une autre.
Nous avons tenté de faire cuire la recette sans vinaigre dans le but de la simplifier davantage. Le résultat n'est pas le même, la texture est granuleuse et opaque, et le mélange ne forme pas de longues chaînes de polymères à base de carbone. Inefficace.
Si vous avez des métaux disparates, des grosses et des petites particules, vous pouvez utiliser une passoire pour séparer les dimensions. Utiliser toujours des gants lorsque vous manipulez du métal, et si possible un masque ou un linge sur la figure lorsque vous en déplacez/versez de grosses quantités.
Pour assurer une disponibilité du métal, la meilleure solution, bien qu'un peu dispendieuse, serait l'achat de tours et de machines à usiner les métaux. Certains de ces appareils qui ont actuellement un certain âge cherchent preneurs dans de vieux atelier, et bien qu'une certaine expertise soit nécessaire pour les faire fonctionner, rien ne vaudrait un investissement de groupe pour s'en procurer une et ensuite produire des particules de métal à partir de vieux morceaux recyclés selon nos besoins. A envisager éventuellement.
Pour éviter certains désagréments, il est envisageable de nettoyer le métal. On parle évidemment de quelque chose de rapide, fait disons avec le boyau d'arrosage du jardin, ou un évier d'atelier. On peut faire chauffer de l'eau au chaudron pour bien diluer les graisses. Un peu fastidieux, mais parfois nécessaire si vous êtes limités dans la qualité de vos métaux.
Il est aussi possible de chauffer le métal. Certains Orgonomes l'apprécient, puisque cela peut diminuer la réaction lors de l'incorporation du métal dans le mélange de sucre. Il peut également s'agir d'une solution si votre métal est humide, par exemple après l'avoir lavé. La meilleure option est un four de cuisinière, mais nous ne vous recommandons pas d'utiliser celle avec laquelle vous préparez vos repas. Sinon des lampes rapprochées peuvent faire l'affaire. En ce qui nous concerne, ce n'est pas nécessaire.
Si vous devez mélanger du métal à de l'eau, que ce soit en nettoyant votre espace de travail, en devant mélanger le sucre ou métal dans le chaudron, ou encore en déconstruisant des appareils en les laissant tremper, ne rejetez pas le métal dans l'environnement! Utilisez des moustiquaires, des linges, ou des tamis pour recueillir les métaux. Vous pourrez en plus les réutiliser plus tard.
Pendant l'opération de versage, si le mélange restant dans votre chaudron durcit trop rapidement, il est possible de le réchauffer de nouveau sur la cuisinière, mais le mélange brunira rapidement. Il est préférable, dans la mesure du possible, d'éviter de réchauffer le sucre de la sorte.
Certains plastiques peuvent supporter de très hautes températures. Il est possible de travailler avec eux commes moules, spatules, etc. Les articles de cuisine et autres en silicone, de plus en plus populaires, sont également une option. Il serait préférable toutefois de ne pas utiliser de récipients en plastiques pour couler l'Orgonite, puisque le plastique pourrait en affecter un peu l'efficacité.
Après le versage, laissez les pots refroidir tranquillement à l'air libre. Les tremper dans l'eau de façon trop rapide pour les tempérer peut faire éclater le verre chaud. Attendez le temps qu'il faut.
Dans l'environnement, certaines interrogations se posent sur le comportement des appareils lors du gel/dégel. A très basse température, la matrice de sucre peut se rétracter et se fissurer à l'intérieur des pots de vitres. Ceci n'affecte pas l'efficacité des appareils. Lors du rétablissement de la température, la matrice reprends son apparence, en restant toutefois un peu plus collante. Puisque les températures dans l'environnement ne varient pas de façon drastique, il n'est à notre connaissance jamais arrivé que des pots éclatent à cause du gel/dégel. Certains prennent des précautions en ce sens. Faites vos propres constatations en période hivernale. Le seul endroit où les risques sont élevés sont lors du déploiement d'Orgonite dans de faibles quantités ou cours d'eau, là où de la glace peut se former autour du pot.
Une autre recette de matrice en sucre bien différente de la nôtre a été proposée en 2005 par des Orgonomes Anglophones. En voici la traduction :
Pour chaque kilo de sucre, vous avez besoin de 100 ml d'eau, et 40 ml de vinaigre.
1. Utilisez un chaudron large, et allumez la plaque de cuisson à environ 1400oC/2552oF
2. Mettez 300 ml d'eau dans le chaudron.
3. Mettez 120 ml de vinaigre dans le chaudron.
4. Incorporez 3 kilos de sucre ans le chaudron.
5. Après 5 à 10 minutes vous commencerez à voir beaucoup de bulles au fond du chaudron. Le sucre commence à réagir à cause de la chaleur et de l'acide. A partir du sucre/sucrose, vous obtiendrez du glucose et du fructose.
Remuer le mélange constament.
6. Après environ une demi-heure le mélange a atteint la température de durcissement qui est d'environ 130oC/260oF. Si vous n'avez pas de thermomètre à bonbon, laissez tomber quelques gouttes dans l'eau froide et vérifiez si vous entendez un bruit de craquement, et si le morceau devient dur. Si c'est le cas, le mélange est prêt.
7. Versez le mélange dans le moule et ajoutez les retailles de cuivre/aluminium. Préférablement du métal préchauffé, parce qu'il ne cause pas de poches d'air dans l'Orgonite.
8. Utilisez des chandelles, de la cire, ou de la peinture pour rendre votre Orgonite étanche à l'eau. Ne pas être imperméable est le seul désavantage de ce matériel.
Idées pour sceller : Le scellage des appareils en sucre non coulés dans des récipients de verre est une des avenues les plus large. Nombreux sont ceux qui préfèrent ne pas s'y aventurer, mais des Orgonomes ont réussi à avoir d'excellents résultats avec certaines méthodes. D'autres substances sont par contre plus ou moins efficaces, et certaines restent à êtres mises à l'épreuve.
Il est d'abord possible de sceller l'Orgonite de sucre avec de l'Orgonite en résine, ou simplement une mince couche de résine. Évidemment, si vous utilisez le sucre dans le but de ne pas utiliser de résine, ce n'est pas l'idéal. Mais il s'agit d'un choix qui permet ensuite de profiter de toutes les caractéristiques de durabilité de l'Orgonite en résine. Pour les gens intéressés aux côtés économiques du sucre pour la fabrication de gros appareils, l'option est loin d'être inintéressante, dans le cas de Cloud-Buster par exemple.
Il faut par contre prendre en compte que l'opération n'est pas toujours simple. Les Orgonomes ayant utilisé cette méthode avec succès ont procédé en plusieurs étapes, soit en coulant un mince fond qu'ils laissaient durcir dans un moule plus grand, ou ils disposaient au centre l'appareil de sucre, pour être ensuite complètement recouvert dans un deuxième temps. Le procédé peut entraîner des pertes si une erreur survient
Il pourrait être possible de "peindre" avec un pinceau quelques couches de résine sur un appareil. Mais à chaque couche, il faudrait jeter le pinceau qui deviendrait inutilisable. Il y a peut-être des options dans cette direction.
Un bon scellant pour le sucre est le vernis à l'uréthane type Varathane, parce qu'il se rétracte peu en séchant. Plusieurs minces couches vont faire l'affaire pour sceller complètement l'appareil, mais il se pourrait qu'il ne soit pas suffisamment résistant pour être lancé sur de grandes distances par exemple.
La peinture a été suggérée, mais nous ne sommes pas certain que ce soit une alternative véritablement durable.
Le vernis en aérosol pour artisanat n'a pas donné le résultat escompté.
La cire est utilisée par plusieurs, mais elle est fragile. Il faut en mettre une bonne épaisseur. Il n'est pas certain que, comme le plastique, la cire n'ait pas un certain effet limitatif sur l'Orgonite. A vérifier.
La cire d'abeille est similaire. Il faudrait plus de tests.
D'autres vernis ou substances pourraient aussi faire l'affaire. Pour s'assurer de la fiabilité d'un scellant, faites des tests dans des récipients sur des périodes suffisamment longues, puis des tests de résistance aux impacts..
Pour les plus gros appareils, comme les Cloud-Buster, le scellage peut être plus complexe. On peut alors dans ce cas laisser l'appareil dans le moule (seau de métal), et n'ajouter qu'un couvercle, en le scellant de résine ou d'une autre substance, ou avec du matériel imperméable.
Idées de certains tests et essais restant à faire : Voici certains tests qui pourraient être menés, et les résultats ensuite partagés, pour faire avancer la cause de l'Orgonite en sucre.
- Des tests comparatifs entre les différentes méthodes de scellants
- Des tests de longévité des scellants dans l'eau sur une longue période
- Des tests comparatifs entre appareils à l'eau distillée et à l'eau ordinaire
- Des tests de production avec du vinaigre naturel, ou non industriel
- Des tests de production avec des sucres naturels (canne à sucre - sucre de fruits)
- Des tests de production avec des sirops (sirop de blé - sirop d'orge)
- Des tests de production avec du sirop d'érable (possibilité d'acidité qui remplacerait aussi le vinaigre?)
- Des tests de production avec des équipements commerciaux, comme dans les cabanes à sucre, ou dans les restaurants
- Des tests de fabrication avec du verre soufflé artisanalement (possibilité d'inclure l'orgonite chaude dans le verre quand il est encore chaud lui aussi?)
- Bien d'autre chose…
Idées d'autres alternatives à la résine : La cire et la cire d'abeille ont déjà été mises à l'épreuve, et ne constituent pas une option.
La résine végétale de conifères avait été jugée inefficace, et trop difficile à se procurer en grande quantité. Il semble toutefois dernièrement que certains Orgonomes aient réussis à faire de bonnes choses avec elle, et qu'il est possible de s'en procurer en récipient comme pour la résine de pétrole. Aucune information à savoir si cette solution forme bien de longues chaînes de polymères à base de carbone. Plus de tests sont requis.
Un autre type de résine végétale avait été envisagée, mais son utilisation n'aurait pas été légale…Il n'est pas certain qu'il s'agit d'une option efficace non plus.
Il y a sûrement d'autres possibilités.
Conseil de recherche : Sachez en terminant que les développements et la recherche en Orgonomie ne sont pas à prendre à la légère… Ce n'est pas que tous ne peuvent pas réussir de grandes choses, c'est davantage que tous ne peuvent pas véritablement vérifier et comprendre les effets de leurs modifications dans les débuts du travail d'Orgonomie.
Pour avancer de façon efficace lors de recherches et découvertes, il faut y aller avec les faits, bien observer, s'écouter soi même, etc, mais surtout posséder une base qui ne s'apprend pas en lecture, mais par l'expérience. Faites beaucoup, beaucoup d'Orgonite avant de vous lancer en recherche/modifications.
L'Orgonite en sucre offre de nombreuses options et possibilités de construction, en fonction de nos valeurs et priorités personnelles, et c'est véritablement la beauté de la chose : de voir qu'il y a autant de manières d'en fabriquer que de gens qui en fabriquent.
Conclusion
L'Orgonite en sucre est une solution efficace pour que tous puissent en fabriquer. Elle ne fournit pas à ceux qui en fabriquent déjà beaucoup une méthode plus rapide ou plus efficace d'en produire. L'Objectif est de fournir à tous une méthode accessible de produire à peu de frais et sans installations particulières, sa propre Orgonite personnelle.
Ce document est en quelques sorte un résumé de nos expériences et connaissances en la matière, mais rien de toutes nos explications ne vaudra votre expérience, alors à vos chaudrons si vous êtes intéressés.
Nous désirons en terminant remercier tous les gens ayant supporté le développement et la percée de l'Orgonite en sucre, particulièrement :
Le réseau ROT-TOM, www.rot-tom.com
Steve, de QuébecOrgone, www.quebecorgone.com , forums.quebecorgone.com
Alex, de Orgone-Art, www.orgone-art.com
Mary, de Femme-Medecine, www.femme-medecine.ch
Dennis, alias "Sensei", de WarriorMatrix, www.warriormatrix.com
Le groupe de départ du mouvement Orgonique au Québec; Denis, Philippe, Michael, Marie, les autres, ceux que nous ne connaissons même pas, vous savez qui vous êtes…
Et de façon plus générale, tous les Orgonomes de par le monde.
Merci de votre attention.
Les Fondateurs d'Évolution Québecsource:
http://www.evolutionquebec.com/site/outils/sucre.html