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 ILLUMINATI ET TRAFIC DE DROGUE

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Localisation : Tarn

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MessageSujet: ILLUMINATI ET TRAFIC DE DROGUE   ILLUMINATI ET TRAFIC DE DROGUE Icon_minitimeSam 4 Déc 2010 - 17:15

COKE EN STOCK





I - Le Boeing du désert




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Dans l’actualité, de plus en plus souvent, tout tourne désormais sur la façon de présenter les choses. L’actualité récente en Afrique nous offre la possibilité de vérifier cette assertion communément acquise. Trois événements assez extraordinaires ce sont produits, qui n’ont pas eu l’honneur de la presse française, à peine un entrefilet pour le premier.

Ces trois événements sont liés à des avions: l’un est un crash, dans un endroit assez inattendu, l’autre est une saisie gouvernementale d’un appareil, le dernier l’atterrissage à répétition de petits avions contenant de la drogue, ayant traversé l’Atlantique on se demande encore comment. À propos de ces événements, dans les quelques articles disponibles sur le sujet, une propagande incroyable va se mettre tout de suite en marche, accusant un Etat, le Venezuela d’Hugo Chavez, pour ne pas le nommer, et une organisation terroriste, Al Qaida; mais ça, vous l’auriez deviné tout seul, je suppose.

Des accusations émanent notamment de chez l’agence Reuters, avec l’article signé Tim Gaynor et Tiemoko Diallo, intitulé «Al Qaeda linked to rogue aviation network» que l’on va retrouver partout, en quelque jours seulement, dans des proportions rarement vues sur le net (coupez-coller l’intitulé et faites une recherche, vous allez voir ! Sidérant !).

Des accusations qui ne seront en rien vérifiées par la presse, qui leur servira amplement de tambour de résonance, sans aucun discernement et sans aucun recul. L’article de Gaynor sera repris partout tel quel ! Les trois événements, en fait, sont liés au trafic de cocaïne mondial, qui ne seraient que le prolongement de ce que je vous avais décrit ici-même il y a quelques mois, à savoir avant tout celui d’un système mafieux, soutenu par des services secrets de tous bords, ou aidés par divers gouvernements. Rien de terroriste là-dedans: du trafic de drogue, mais avec de nouveaux moyens.

Les trafiquants on toujours innové, vous le savez. À l’époque, je vous avais trouvé des sous-marins en haut des montagnes; aujourd’hui, nous allons commencer, si vous le voulez bien, par un Boeing qui a atterri en plein désert… les histoires de drogue sont souvent ahurissantes, mais celle-là semble de loin se détacher du lot.

Le 19 mars dernier, Antonio Maria Costa, le directeur de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) en rajoutait une couche sur l’implication d’Al-Qaida, en parlant cette fois de «taxe» prélevée et non plus «d’organisation»; bel aveu, déjà, à peine deux mois après ! « La drogue est haram (illicite) pour les djihadistes, mais rien n’interdit à al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) de tirer profit des nouvelles routes africaines de la cocaïne pour diversifier ses revenus » affirme-t-on désormais: Al-Qaida n’est bel et bien PAS à l’origine du trafic, contrairement à ce qu’avait laissé entendre Tim Gaynor et Tiemoko Diallo !! Dans un sens, c’est bien un désaveu de la thèse développée en premier; Al-Qaida agît là-bas en opportuniste, sans plus.

Le problème, selon L’ONUDC, a été résolu par Al-Qaida de cette façon (nous y reviendrons plus tard si vous le voulez bien: « Les suspects ont déclaré dans leurs aveux qu’un débat sur la drogue s’est ouvert dans les campements clandestins d’al-Qaida. Il s’agissait de savoir s’il fallait s’opposer ou non au trafic dans les zones d’influence de l’organisation. » Des oulémas auraient tranché la question en proposant de prélever un impôt sur ce transit de marchandises destinées aux « impies des pays apostats ». Al-Quaida se greffe simplement sur un réseau sur lequel elle n’a aucun contrôle à l’origine !



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La révélation du crash, en tout cas, est en effet fracassante, et démarre par une image d’avion calciné. En plein désert malien, un vieux Boeing 727 modèle cargo, crashé et incendié gît, abandonné. Étonnantes images d’un aussi gros appareil s’étant posé on ne sait comment au Mali, au lieu dit du Sinkrebaka (le «bélier aux cornes tordues», en touareg). On est en effet en plein désert, à Almoustras, dans la région de Bourem, aux confins du Tilemsi, à 200 km au nord de Gao.

La localité la plus proche s’appelle Tarkint. Tout le monde se demande ce qu’il fait là, et comment il a réussir à atterrir à cet endroit, le 5 novembre 2009 (du moins c’est ce que l’on pense comme date). Car, visiblement, il avait réussi à se poser intact, et c’est après son atterrissage qu’il aurait tenté de redécoller, a raté son coup, s’est écrasé, et qu’on l’a incendié pour tenter d’en effacer les traces de sa présence ou celles de ses commanditaires.

C’est du moins ce que l’on croît au départ, c’est l’explication que l’on donne en premier, ce qui est loin d’être sûr, en fait; nous le verrons plus loin. C’est en tout cas plutôt une superbe prouesse de pilotage, en premier, et en second seulement, un mémorable crash d’avion ! Evidemment, tout de suite, on sent le coup fourré d’un trafic qui ne peut être quelconque mais d’ampleur, vu les moyens ahurissants mis en œuvre. Ce n’est pas un avion charter égaré, il n’y a pas eu de morts: c’est un avion cargo, atterri là par la seule volonté de trafiquants de drogue.



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À côté de l’appareil, des traces de pneus indiquent que les pilotes étaient attendus. Avec leur marchandise: de la cocaïne, énormément de cocaïne, dont on ne retrouvera pas de traces visibles; pourtant, l’appareil, un 727-200 cargo, peut en effet en transporter jusqu’à 10 tonnes.

Il est aussi un des rares avions à réaction de cette taille à pouvoir se poser sur des pistes en gravier malgré ses 95 tonnes de poids en charge. Seuls les immenses Ilyiushin 18 à turbopropulseurs ont osé le faire, avec des fortunes diverses, comme ici à Cabinda, en Angola, au bout d’une piste en dur, freins "cramés":