SCANDALE D'ABUS D'ENFANTS À JERSEY
Mètre par mètre, les enquêteurs poursuivent leurs découvertes macabres. Patiemment, depuis presque une semaine, ils déterrent dans un ancien foyer pour enfants de l'île de Jersey les preuves d'un des plus importants scandales britanniques de violences et d'abus sexuels contre des mineurs, qui remonte aux années 1970 et 1980.
L'affaire a éclaté samedi dernier, quand la police a découvert les restes partiels d'un cadavre d'enfant sous une dalle de béton à Haut de la Garenne, un ancien centre de placement pour jeunes - fermé en 1986 et converti depuis peu en auberge de jeunesse. Le nom de l'enfant et la date de sa mort sont pour l'instant inconnus.
Mais ce n'est probablement qu'un début. Les chiens policiers ont détecté six autres endroits intéressants dans le centre d'accueil, laissant penser que d'autres cadavres pourraient être découverts.
Hier, la police a réussi à pénétrer dans une cave dont l'entrée était bouchée et qui avait fait "fortement réagir" les chiens. À l'intérieur, des "objets significatifs" ont été trouvés. Sans en décrire la nature, les policiers affirment
qu'ils sont identiques à ceux décrits par certaines victimes. Une deuxième pièce, située à l'arrière de la cave, pourrait contenir une découverte plus sordide. Elle n'a pas encore été atteinte par les policiers, qui avancent lentement pour éviter de détruire de potentielles pièces à conviction.
L'ampleur exacte des abus n'est pas connue pour l'instant. Les plaintes concernent des jeunes de 11 à 15 ans entre les années 1960 et 1980, et elles comprennent des violences physiques - coups de canne, coups sur la tête -, des périodes d'emprisonnement solitaire et des viols.
Mais les recherches n'ont vraiment débuté qu'en 2006, de longues années après les exactions. Cette année-là, suite à des plaintes de plusieurs anciens jeunes qui auraient été victimes d'abus, la police ouvre une large enquête. Après avoir mené l'investigation en secret, elle a décidé de faire appel au public en novembre dernier, ouvrant une ligne de téléphone dédiée à l'affaire. Dans les semaines qui ont suivi, elle a reçu 140 appels, la plupart désignant le centre d'accueil de Haut de la Garenne. C'est ainsi que le cadavre d'enfant a été retrouvé samedi dernier.
Depuis, la couverture médiatique a poussé des victimes à s'exprimer. Peter Hannaford, aujourd'hui âgé de 59 ans, affirme dans un journal local que lui et plusieurs autres enfants ont été violés quotidiennement pendant plusieurs années pendant leur séjour à Haut de la Garenne. «
J'avais peur toutes les nuits. J'ai fini par m'enfuir avec deux autres garçons plus âgés. » Cyril Turner, 49 ans, raconte quant à lui des violences physiques régulières. «
Vous alliez au lit et soudain, ils vous attrapaient », raconte-il dans une interview à l'agence Associated Press. Il se rappelle avoir été frappé avec des oreillers remplis de bottes et de chaussures pendant les quelques semaines qu'il a passées dans le foyer. En 1971, tentant de s'échapper dans une voiture, il a eu un grave accident. Mais il pense que l'année passée à s'en remettre à l'hôpital était nettement préférable à un séjour prolongé à Haut de la Garenne.
Face à ces accusations, l'île de Jersey est sous le choc. Ce petit bout de rocher, situé à proximité de la France, rassemble moins de 90000 habitants,
pour la plupart riches à cause des avantages fiscaux qu'elle offre. Mais derrière l'image idyllique, se cache un lourd secret. Stuart Syvret, ministre de la Santé jusqu'à l'an dernier, accuse les autorités de Jersey d'avoir enterré l'affaire. «
Il règne une culture de la dissimulation, accuse-t-il.
La volonté de couvrir le problème va jusqu'au sommet de la société de Jersey. » Stuart Syvret décrit une atmosphère étouffante, dans ce lieu clos où presque tout le monde se connaît.
Furieux, Frank Walker, le "ministre en chef" (sorte de premier ministre), réplique que le problème est "historique" et «
qu'aucun enfant n'est actuellement à risque » dans les foyers de Jersey. Il accuse Stuart Syvret de politiser la situation, après avoir été démis de ses fonctions l'année dernière. L'atmosphère semble aux règlements de comptes.
source:
http://forums.france2.fr/france2/onnapastoutdit/decouvertes-macabres-jersey-sujet_33713_1.htm
TÉMOIGNAGE PARTICULIÈREMENT ÉLOQUENT Petit à petit, la maison des horreurs révèle ses secrets. Entre 1960 et 1986, le Haut-de-la-Garenne, cet ancien orphelinat, a été le lieu de toutes les atrocités. Après la découverte samedi d'un crâne enterré dans le sol du bâtiment, plus de 160 anciens pensionnaires ont affirmé à la police avoir été victimes de graves violences sexuelles et physiques.
Les enquêteurs, qui ne se pressent pas puisqu'il n'existe pas de prescription en Angleterre dans ce genre d'affaires, possèdent une liste de 40 suspects. Un seul a été interrogé puis relâché.
Trois pièces - deux sous le bâtiment et une souterraine dans le jardin -, d'environ 12 m2 et aujourd'hui murées, ont servi pour ces agressions. Les policiers ont eu accès à la première, où ils ont commencé leurs recherches. Ils ont déjà trouvé deux objets, qui pourraient être une baignoire et des menottes. Peter Hannaford, 59 ans, ancien pensionnaire, est une des victimes. Il est resté douze ans à la Garenne après la mort de ses parents. Nous sommes parvenus à le joindre par téléphone.
Que s'est-il passé au Haut-de-la-Garenne? Les garçons et les filles y étaient régulièrement abusés par des membres du personnel et parfois par d'autres personnes que nous ne connaissions pas. Ce n'étaient pas toujours des hommes. Il y avait aussi des femmes qui s'acharnaient sur nous. Cela allait du viol aux attouchements sexuels, en passant par la torture et les coups. Toute l'île a toujours su ce qui s'y passait. Ces agressions étaient-elles fréquentes ? Chaque nuit, ils venaient dans les dortoirs, "se servaient" en nous agrippant les bras, et les enfants qui étaient emmenés ne revenaient qu'au matin. Nous avions tous peur d'aller au lit parce que nous savions ce qui allait se passer. Ils nous emmenaient dans le donjon, cette pièce au sous-sol que la police vient de découvrir. Pourquoi n'avoir rien dit plus tôt? Ils nous menaçaient pour que l'on ne raconte rien à personne. Nous étions terrorisés. Si nous avions parlé de cela à quelqu'un, cela aurait été terrible pour nous. Quelles séquelles avez-vous gardées de votre passage là-bas? Ce qui m'est arrivé à la Garenne m'a traumatisé à jamais et a affecté toute ma vie. J'en ai fait des cauchemars jusqu'à récemment. Je ne pourrais jamais oublier cette période noire. Pensez-vous que le gouvernement de Jersey a étouffé ces affaires? Je suis convaincu que le gouvernement local a fermé les yeux sur ces affaires, qui ont duré pendant des dizaines d'années. Toute l'île a toujours su ce qui s'y passait mais personne n'a jamais rien dit. Simplement parce que cela aurait terni l'image de l'île. C'est honteux. Que souhaitez-vous aujourd'hui? Il faut démolir le bâtiment pour aider les victimes à faire le deuil de la Garenne. Et que les monstres qui ont fait cela aillent en prison.source:
http://forums.france2.fr/france2/onnapastoutdit/decouvertes-macabres-jersey-sujet_33713_1.htm
JERSEY PUE ZANDVOORT CELLULES DE TORTURE & CRÂNE D'ENFANT DANS LA CHAPE DE CIMENT D'UN HOME À JERSEY: l'enquête préliminaire du Werkgroep Morkhoven montre 90% de possibilités que la section "Aviemore" ait été le premier studio Zandvoort de photos noir et blanc de viols de bébés. 160 anciens pensionnaires ont témoigné d'abus à Haut de la Garenne. Tout porte à croire que certains pourront être identifiés dans le fichier Zandvoort, qui comporte les photos de 90.081 victimes, dont 70% sont clairement criminelles. L'École Industrielle a été ouverte en 1867, dans une bâtisse victorienne de trois étages, rue de la Pouclée-et-des-Quatre-Chemins à St Martin, un petit port de Jersey. Elle visait à accueillir 100 pensionnaires en provenance de toute l'île, qui n'a pas plus de 18 kilomètres carrés. Le projet était d'avant-garde: les garçons de Jersey y suivraient l'école primaire jusqu'à leurs 13 ans, pour devenir de bons ouvriers de ferme ou d'usine.
L'école a été renommée "Maison pour Garçons" en 1900 et proposait à ses élèves de continuer leur formation dans une école navale voisine. L'éducation était stricte. Les mères amenaient volontiers leurs fils pour deux jours dans l'aile correctionnelle, en punition pour avoir volé un penny.
Durant la deuxième guerre mondiale, l'armée allemande occupa l'école en tant que station de signalisation. Le niveau de la terre fut élevé autour du bâtiment, de manière à obturer les fenêtres du rez-de-chaussée, qui devint le secteur des caves, la bâtisse amputée d'un étage. Des plaintes pour abus ont été enregistrées, mais n'ont pas été prises au sérieux et les insulaires ont préféré faire confiance à leurs écoles locales.
Mais St Martin n'avait qu'environ 3000 mille habitants, et tous ses enfants, additionnés des tous les orphelins de Jersey, n’en laissait que 60 pour remplir son pensionnat. L'école locale des filles et la seule crèche de l'île furent fermées, les filles et les bébés abandonnés emmenées à l'école des garçons, qui fut rebaptisée "Haut de la Garenne".
Le home était divisé en quatre sections: "Aviemore" pour les bébés, "Claymore" pour les jeunes enfants, "Dunluce" pour les aînés et "Baintree" le secteur des caves, où vivaient les "mauvais enfants". C'était le bas de la garenne, qui fait apparaître Marc Dutroux comme un amateur.
Plus de 160 anciens pensionnaires se sont plaints de sévices sur une période de 40 ans, jusqu'à la fermeture de l'école en 1986. Le personnel trouvait n'importe quelle excuse pour enfermer les enfants nus, dans l'obscurité complète d'une "cellule de punition", pour des heures, parfois des jours. Ils étaient ensuite emmenés se laver, devant baisser la tête pour passer une petite porte qui ressemblait à celle d'un placard, mais menait à un bain commun. Ils étaient plongés dans de l’eau glacée, parfois à vingt. Ils étaient alors menottés et emmenés dans une des trois salles de tortures conjointes, où les invités du personnel, parfois des étrangers, les attendaient.
Bain commun avant torture - «
Les choses qui se sont produites là sont indescriptibles - les actes les plus cruels, les plus sadiques et diaboliques que vous puissiez imaginer », dit une ancienne élève.
- «
L'abus était tout, du viol à la torture. C'étaient des hommes et des femmes qui abusaient de nous. Cela se passait tous les soirs et c'est arrivé à tous. », a dit un autre.
Un ancien pensionnaire, arrivé à l'âge de 12 ans, dit qu’un gardien le réveillait la nuit en lui disant: «
Il y a quelqu'un pour te voir ». Il l'emmenait au sénateur Krichefski et le présentait en ces mots: «
Voici un garçon pour vous, monsieur ».
Le sénateur Krichefski a été à la tête de plusieurs comités du gouvernement de Jersey, directeur fondateur de la chaîne de télévision ITV et fondateur du Parti Progressiste de Jersey dont les successeurs gouvernent toujours l'île. Les enfants l'appelaient le Gros et il est allé à "Haut de la Garenne" jusqu'à sa mort, en 1974. Il se présentait à ses victimes en disant: «
Je vais t'apprendre à être un bon garçon. Tu as été méchant et personne ne veut de toi. Tes parents ne veulent plus de toi, et c'est pourquoi tu es ici. »
Patricia Thornton, âgée de 85 ans et retraitée en 1973, a dit: «
C'est terrible si c'est vrai, mais je n'ai vu aucune preuve quand j'étais là. Je trouve juste difficile de croire que toutes ces choses horribles se passaient et que je n'ai rien su. »
Tous les anciens élèves de Haut de la Garenne parlent d'enfants qui disparaissaient après avoir été pris de leur lit, de fugueurs qui auraient émigré, ce qui n'eut été possible qu'à la nage, ou à l'aide d'un trafiquant d'enfants. Tous parlent aussi de suicides en séries susceptibles d’être des meurtres, ce qui en tout état de cause, laisse des cadavres pour preuve. Ils racontent avoir entendu les coups et les hurlements d'une pièce où était enfermé un enfant avec un adulte. Le lendemain, l'enfant était retrouvé pendu à la branche d’un arbre. Ils croient à des suicides, mais il est peu vraisemblable qu’un enfant ait la force, après une nuit de torture, de trouver une corde, de grimper à un arbre et, sans trembler, faire le noeud coulissant nécessaire pour se pendre.
Dans le sens de l'aiguille d'une montre, à partir d'en haut à gauche: Phil Mourant,
John Rodhouse, John Le Marquand, Charles Smith, Reg Jeune, Jim Thompson.
Hauts fonctionnaires qui n'ont jamais vu rien d'anormal à Haut de la Garenne. Huit hauts fonctionnaires ont été du personnel au home, mais aucun n'y a vu quelque chose d'anormal. En 1974, l'un d'eux, Charles Smith disait: «
L'aile correctionnelle de Haut de la Garenne est le seul endroit, autre que la prison, pour les délinquants juvéniles. Le home n'a que deux salles de détention et on ne peut pas simplement enfermer des enfants pendant de longues périodes. »
En 1981, le home employait 17 personnes, dont 2 à mi-temps, pour 40 enfants et a été jugé "peu économique". En 1986, il n'y avait plus que 30 enfants, ce qui suppose 2 par sadique. La petite porte des chambres de tortures fut murée et l'école fut fermée.
Le combat pour obtenir une enquête a pris 60 ans et n’a abouti que grâce au sénateur Stuart Syvret (44 ans), alors ministre de la santé et des affaires sociales, qui ne fut avisé des pratiques à Haut de la Garenne qu’en 2006.
L'officier Lenny Harper avait travaillé à Belfast, à Glasgow et à Londres, avant d'arriver sur l'île. Il ne prenait qu'un risque relativement limité, sa retraite étant prévue en septembre 2008. Il débuta une enquête discrète en avril 2006, étudiant toutes les plaintes d'abus d'enfants liées aux établissements de Jersey, qui comportent des fautes de procédure. Trois monstruosités sont apparues.
- La bâtisse Victorienne avait été abandonnée, ne servant qu’à représenter le "Bureau des étrangers" de la série télévisée Bergerac. Elle allait être transformée en hôtel de jeunesse qui sera ouvert en 2004. Les hommes qui travaillaient au chantier ont trouvé de lourdes menottes, montées sur un bloc en bois. Ils ne pouvaient pas avoir été les seuls à être horrifiés, dans un si petit port. Toutefois, les autorités ont omis de relever qu’il ne s’agissait pas d’une fourniture scolaire normale et l’affaire fut classée.
- En parallèle, une personnalité, que la presse n'a pas nommée, avait poursuivi un ancien pensionnaire de Haut de la Garenne pour chantage, pour avoir été menacé d'être exposé pour l'avoir régulièrement violé au home d'enfants. La présumée victime a été condamnée en 2003, et le présumé violeur a été traité en victime, sans avoir à répondre à la moindre question. Ce qui frappe dans ce cynisme, c’est qu’il n'a pas été inventé par Jersey, mais par le réseau de Zandvoort. Le premier cas connu était 1982, quand Michel Krief avait dénoncé une des branches Françaises. Le deuxième cas connu fut en 1992, quand le leader du Werkgroep Morkhoven était sur les traces des branches belges, hollandaises et portugaises.
- La troisième affaire scandaleuse de Jersey s'était déroulée à l'école Navale Victoria, à laquelle Haut de la Garenne fournissait des jeunes recrues. Le professeur de maths, Andrew Jervis-Dykes, fut emprisonné en 1999 pour les agressions sexuelles sur six élèves qu'il avait saoulés puis abusés dans leurs lits, lors d'un exercice de navigation de plaisance. Il avait plaidé coupable et été condamné à quatre ans de prison, en tant que prédateur isolé, comme le sont tous les membres du réseau de Zandvoort, et ce Marc Dutroux compris.
Mais à Jersey, Stephen Sharp, un ancien fonctionnaire en chef de l'éducation, avait rédigé un rapport, prouvant que Jack Hydes, directeur de l'école navale, avait instruit son personnel de ne pas parler des allégations d'agressions sexuelles d'enfants par le professeur de maths, qui étaient survenues en 1992, puis en 1994, et n'en avait pas informé la police. Si la procédure correcte avait été suivie, Jervis-Dykes aurait été suspendu et peut-être arrêté en 1992. Cela aurait épargné à six jeunes d'être violés en 1999.
En juin 2007, le sénateur Syvret a demandé au gouvernement de Jersey pourquoi un tel rapport avait été maintenu secret. Le Sénateur Verbert, ministre de l'éducation, a répondu le directeur et son adjoint avaient été puni par renvoi. La décision de ne pas publier le rapport a été prise pour «
protéger ces enfants ».
Le Sénateur Stuart Syvret: le Ministre
qui a perdu son job pour la justice à ces enfants Le sénateur Syvret ne fut pas satisfait de la réponse et a exposé ce rapport, qui avait été promis d'être rendu public. Le gouvernement l'éjecta le 11 septembre 2007, par un vote de "aucune confiance", trahissant l'exaspération de tous les hauts fonctionnaires qui deviennent sourds, aveugles et muets face à l'exploitation sexuelle d'enfants.
Deux mois plus tard, l'officier Harper lançait une campagne internationale, demandant aux anciens élèves de Haut de la Garenne s'ils avaient noté quelque chose d'anormal. La réponse fut massive.
Lenny Harper, le policier. Eddy, le plus célèbre chien pisteur britannique, qui repère l'odeur de la mort à travers le béton, est arrivé. Il a repéré le crâne d'un enfant, qui a été sorti d’une chape de ciment le 23 février 2008. Il a également senti la mort à travers la porte murée, qui cachait le bain commun, les chambres de torture et encore des menottes.
Le sénateur Walker, ministre en chef, accuse le sénateur Syvret d'incompétence, assurant il n'avait «
produit aucune preuve », comme si le rapport n'avait pas suffit à démontrer l'étouffement d'un scandale par de hauts fonctionnaires.
Il y a 90% de possibilités que Scotland Yard identifiera d'anciens élèves de Haut de la Garenne parmi les 90.081 victimes de la pornographie infantile et d'actes de barbarie dans le fichier Zandvoort. Tout concorde avec les pires images, dont les quarante ans durant lesquels les crimes ont été commis, ce qui expliquerait les photos noir et blanc aussi bien qu'en couleur. La perversité décrite du personnel permet de supposer que "Aviemore" pourrait avoir été un "studio de photos de Zandvoort", du fait que les lieux en mesure de fournir autant de photos en noir et blanc de viols de bébés nordiques sont rares.
L’officier Harper enquêtera certainement sur la possibilité de rencontre entre les sénateurs Krichefski et Brongersma, membre hollandais du réseau de Zandvoort, qui achetait des images de ce genre de crimes. Les deux sénateurs étaient de la même génération et de la même classe sociale. Ils avaient aménagé le même système d'exploitation sexuelle d'enfants dans des instituts de l'état et obtenu les mêmes dysfonctionnements judiciaires, comme partout où le réseau passe.
Le Jersey est idéal pour ce genre d'industrie. Il s'agit d'une île anglo-normande, régie par une oligarchie, qui n’est ni membre du Royaume Uni, ni de l'Union Européenne, ce qui lui permet d’échapper à beaucoup de contrôles. C'est un paradis fiscal qui offre une destination de vacances privilégiée, discrète et inaccessible sans un solide compte en banque. St Martin est un port, comme deux autres ports impliqués dans le réseau: Zandvoort et Madère. Ceux-ci facilitent "l’émigration" d’enfants qui fuguent.
source:
http://www.droitfondamental.eu/001-Jersey_stinks_zandvoort-FR.htm
LIENS ENTRE L'AFFAIRE DE JERSEY ET CELLE D'ISLINGTON The award-winning journalist who exposed terrible abuse in Islington children's homes now reveals horrifying links to sinister discoveries at Jersey's Haut de la Garenne.I met the frightened policeman at an isolated country restaurant, many miles from his home and station. Detective Constable Peter Cook had finally despaired, and decided to blow the whistle to a reporter.
He was risking his career, so made me scribble my notes into a tiny pad beneath the tablecloth.
He had uncovered a vicious child sex ring, with victims in both Britain and the Channel Islands, and he wanted me to get his information to police abuse specialists in London.
Tragic truthEileen Fairweather's tenacious investigations of abuse revealed links to Jersey
Incredibly, he claimed that his superiors had barred him from alerting them.
He feared a cover-up: many ring members were powerful and wealthy. But I did not think him paranoid: I specialised in exposing child abuse scandals and knew, from separate sources, of men apparently linked to this ring.
They included an aristocrat, clerics and a social services chief. Their friends included senior police officers.
Repeatedly, inquiries by junior detectives were closed down, so I, a journalist, was asked to convey confidential information from one police officer to others. It seemed surreal.
House of HorrorForensic experts search the area of the Haut de la Garenne home, where a child's remains were found.
I duly met trusted contacts at the National Criminal-Intelligence Squad. That was more than 12 years ago, and little happened - until now.
Last weekend, a child's remains were found at a former children's home on Jersey amid claims of a paedophile ring.
More than 200 children who lived at Haut de la Garenne have described horrific sexual and physical torture dating back to the Sixties.
When I heard the news, my eyes filled with tears. I felt heartbroken, not least at my own powerlessness. I have known for more than 15 years about Channel Islands paedophiles victimising children in the British care system.
I was relieved that the truth was finally emerging. But I felt devastated. Children had probably been murdered. I had so not wanted to be right.
I stood outside the forbidding Victorian building of Haut de la Garenne this week and watched grim-faced police in blue plastic forensic suits hunt its bricked-up secret basements for children's bones.
Outside, a large cross commemorates the 35 former residents who died fighting for their country: "Their names liveth forever." Oh yes?
What are the names of the children whose bodies may now be dug up - and why did no one miss and search for them earlier? Jersey's residents and political class must ask these questions.
Disturbing allegations about the murder of children in care have characterised other scandals I investigated in Britain, but today I can reveal for the first time the links between the abuse I uncovered at care homes in Islington, North London, and the horrifying discoveries on Jersey.
I have never before written that 14-year-old Jason Swift, killed in 1985 by a paedophile gang, is believed to have lived in Islington council's Conewood Street home.
Two sources claimed this when I investigated Islington's 12 care homes for The Mail on Sunday's sister paper, the London Evening Standard, in the early Nineties.
But hundreds of children's files mysteriously disappeared in Islington and, without documentation, this was not evidence enough.
We did, however, prove that every home included staff who were paedophiles, child pornographers or pimps. Concerned police secretly confirmed that several Islington workers were believed "networkers", major operators in the supply of children for abuse and pornography.
Some of these were from the Channel Islands or regularly took Islington children there on unofficial visits. In light of the grisly discoveries at Haut de la Garenne, the link now seems significant, but at the time we were so overwhelmed by abuse allegations nearer home that this connection never emerged.
What we did report prompted the sort of vehement official denials that have come to characterise child abuse claims. Margaret Hodge, then council leader, denounced us as Right-wing "gutter journalists" who supposedly bribed children to lie.
Our findings were eventually vindicated by Government-ordered inquiries, and two British Press Awards. Yet I knew we had only scraped the surface of Islington's corruption.
Now Jersey police under deputy chief Lenny Harper - a 'new broom' outsider - have been secretly investigating a paedophile ring linked to the island's care homes for months, I have been struck by common factors with the British abuse scandals: innocent-sounding sailing trips, where children can be isolated and abused, away from prying eyes, then delivered to other abusers; the familiar smearing of whistle-blowers; and the suppression of damning reports.
Jersey social worker Simon Bellwood was sacked early last year after speaking out, and popular health minister Stuart Syvret, 42, was fired in November after publicising the suppressed Sharp Report into abuse allegations.
«
The smears on me are water off a duck's back » this brave man told me yesterday in a St Helier cafe. But his hands shook.
I have never assumed that the officials, politicians and police who cover up abuse scandals are all paedophiles, nor does Syvret.
«
They just want a quiet life and their competency unquestioned. I'm angrier with them than the abusers, and want several prosecuted for obstructing the course of justice. The police are considering charges », he added.
Traditionally, police fear paedophile ring inquiries as expensive and unproductive. Traumatised witnesses can be hazy and collapse under cross-examination.
Convictions are rare. Police therefore raid suspected abusers for paedophile pornography, which more easily yields convictions.
Well - in theory. In June 1991, police in Cambridgeshire raided the home of Neil Hocquart who abused children in Britain and Guernsey and, with a social worker from Jersey, supplied child pornography for a huge sex ring.
It should have been a major breakthrough. But, as DC Cook told me, it went horribly wrong.
A handful of child sex-ring victims become "recruiters". They are not beaten but rewarded with gifts, money and "love". In return, their job is to procure other victims. Such a man, my whistle-blower believed, was Neil Frederick Hocquart.
Hocquart, original surname Foster, was abused while in care in Norfolk and was eventually "befriended" by an older man, merchant seaman Captain H. Hocquart of Vale, in Guernsey, whose surname he adopted.
Captain Hocquart was not the only Channel Islands man with an interest in children in care. Satan worshipper Edward Paisnel, "The Beast of Jersey", was given a 30-year sentence in 1971 on 13 counts of raping girls and boys. The building contractor fostered children and played Father Christmas at Haut de la Garenne in the Sixties.
Cambridgeshire police, in a joint operation with Scotland Yard's Obscene Publications Squad (now the Paedophile Unit), raided Neil Hocquart's Swaffham Manor home in June 1991.
They found more than 100 child-sex videos and 300 photographs of children. At nearby Ely they found his friend, Walter Clack, trying to dispose of a sick home video of a middle-aged man abusing a boy.
Who were the children in these films and photos? Police needed properly to question these men. But they never got the chance.
Hocquart secretly took an overdose of anti-depressant dothiepin and died at Addenbrooke's Hospital soon after his arrest. Was his suicide a last act of loyalty?
DC Cook told me incredulously that a senior officer broke with normal procedure and informed Clack, before he was questioned, that the other suspect was dead. Clack then blamed the dead man for everything, and escaped with a £5,000 fine - and inherited one third of Hocquart's wealth, at his bequest.
Wills featured strongly in the fortunesof the Islington and Channel Islands paedophiles. Police discovered that Neil Hocquart inherited his wealth from the Guernsey sea captain.
But Captain Hocquart possibly paid dearly for befriending orphans: he died soon after making out his will in the younger man's favour.
Scotland Yard detectives told me they found at least "two or three" wills of older men who died of apparent heart attacks shortly after leaving everything to Neil Hocquart.
The officers cheerfully called him a "murderer". These deaths were never investigated: the suspect, after all, was now also dead.
Hocquart wasn't the only person in his circle to become rich this way. A Jersey-born friend of Hocquart's, who started his childcare career on the island before becoming a key supplier of children from Islington's care homes to paedophile rings, similarly inherited a fortune.
Nicholas John Rabet was for many years deputy superintendent of Islington council's home at 114 Grosvenor Avenue.
He and a colleague, another single man later barred from social work by the Department of Health, both took children on unauthorised trips to Jersey. Allegations mounted but nothing was done.
Rabet's opportunities to obtain victims massively increased after he befriended the widow of an American oil millionaire. She died after rewriting her will in his favour.
He inherited her manor house at Cross in Hand near Heathfield, Sussex, where he opened a children's activity centre, and regularly invited children in Islington's care to stay.
Hocquart spent £13,000 on quad bikes for the centre, called The Stables, and he and Walter Clack became "volunteers" there.
Hocquart befriended one young boy and took him on a sailing trip, where there would be little risk of being spotted. Police found disturbing film from the trip of men spraying the naked child with water.
But Hocquart left the boy another third of his money, and he denied abuse when questioned.
Police also found at Hocquart's home naked photos of a boy of about ten, whom they learned was in the care of Islington social services. I shall call him Shane.
Sussex police raided Rabet's children's centre. But he had plenty of warning and, they believed, emptied it of child pornography. However officers still found a "shrine to boys", with suggestive photographs everywhere, including pictures of Shane.
They approached Shane, at his Islington children's home. He tearfully confirmed months of abuse. But their attempts to investigate further were thwarted by Islington Council.
Many professionals had, for years, expressed grave fears about Rabet, and put their concerns in writing. But Islington falsely told Sussex officers it had no file material on Rabet or his alleged victim.
Staff had in fact been ordered to find the complaints and deliver them to the office of Lyn Cusack, Islington's assistant director of social services - but they were handed over to Sussex police only when I revealed their existence.
Islington's appalling mishandling of vital records was highlighted by the independent White inquiry into the abuse in Islington children's homes, which found that «
at assistant director level . . . many confidential files were destroyed by mistake, although there is no evidence of conspiracy. »
During the investigation into Rabet, Islington also refused to interview any other children in care, or, scandalously, help Sussex police identify other children in Rabet's photos.
With only Shane's evidence to rely on, police decided not to prosecute.
I traced Shane. He was furious that Rabet was never prosecuted, but not surprised. "This goes right to the top," he said, «
You have no idea how big this is. »
He showed me photos of another victim, a young Turkish boy with a sweet shy smile whom Rabet also regularly took from the Islington home to spend weekends at his manor house.
Shane didn't know where the boy was now, he just disappeared. I was never able to find the boy, either. Many children in care are missed by no one.
I retraced Shane two years ago to tell him that justice had finally caught up with Rabet. Third World police had succeeded where Britain's finest in Cambridgeshire, Sussex, London and Jersey had failed.
Rabet fled to Thailand's notorious child sex resort of Pattaya after the White inquiry. He was arrested there in spring 2006 and charged with abusing 30 boys, some as young as six.
Thai police believed he had abused at least 300. But he was never tried: on May 12, 2006, Rabet died of an overdose at the age of 57.
Two other Jersey-born social workers, who for legal reasons I cannot name, also worked in Islington and later with young offenders.
One arranged more of those mysterious sailing trips to Guernsey, the other sent children to Rabet's centre. Both were accused of abuse.
In 1995, we reinvestigated Rabet and met DC Cook at the restaurant. He had gone through Hocquart's papers, investigated other members of the paedophile ring and met their victims. He was horrified at what he discovered.
One man, for example, married a single mother purely so he could abuse her two young sons.
«
He told these poor children to keep quiet, that their mother had been lonely so long they would ruin her life if they said anything », the officer told me.
The vicar who married them knew the groom was a paedophile but did not care: he was one too, and got his victims from a British care home.
DC Cook travelled to Guernsey, which Hocquart regularly visited. There local CID officers drove him round, and he met two brothers whom Hocquart abused, then delivered them to a high-ranking, respected local man to rape.
DC Cook traced another distraught victim in England who provided invaluable information about the man, based in Wales, who copied the ring's child pornography for distribution.
This man clearly needed his door kicked in by police, as did Hocquart's other contacts in Britain and the Channel Islands. But no action was taken.
Then word came from on high to drop his inquiries. DC Cook accepted that there might be an innocent explanation - that his local force might not want the financial burden of a national investigation.
But he became deeply troubled when told not to forward his vital intelligence to specialist officers elsewhere.
Britain's new National Criminal Intelligence Squad (NCIS) had the job of disseminating intelligence on paedophiles across the country. Would I, asked the troubled officer, take his information to the squad's Paedophile Unit for him?
And so we pretended to share a meal while I secretly scribbled down the names, addresses, dates of birth and believed victims of dozens of suspects.
My diary records that I met NCIS on January 4, 1996, at 10.30am, and I also channelled the intelligence to Scotland Yard. Neither, unfortunately, had the power to make local forces take action, so I was not optimistic.
This was not the first time I had acted as a go-between. In 1994, another police officer was barred from investigating a paedophile ring, which included an Islington social worker of Channel Islands origin.
We alerted Scotland Yard. This man was, I learned, involved with five overlapping paedophile rings - but he has never been convicted.
Peter Cook has now retired and agreed to go on the record. He told me the partner of Hocquart's video producer was eventually imprisoned for abusing his own sons. "
But we could have stopped so much else, so much earlier », he said.
«
The news from Jersey is horrifying. I've thought of Rabet all week. The hierarchy does not like these inquiries, they're expensive and produce embarrassment, so people shove it all under the carpet, they don't want to know even when children are dying. »
«
There will be people now crawling out claiming they were always worried. What cowards, what bastards! »
Jersey police confirmed this week it was aware of Nick Rabet and keen to learn more about his friends. Peter Cook told me: « I will help all I can. »
Michael Hames, the former head of Scotland Yard's Obscene Publications Squad, once told me that he never doubted paedophiles were killing children in care.
But the climate of disbelief was fierce, and he asked sadly: «
What police chief will dare risk his career by hiring JCBs [to search for the bodies]? »
Courageous Ulsterman Lenny Harper has. Deposed Jersey health minister Stuart Syvret told me: «
My family has lived here since William the Conqueror. But if an indigenous police officer were in charge, this investigation would never have happened. Jersey is an oligarchy, where the elite look after each other. »
When I flew home late last night, in time for Mother's Day, I felt utter relief.
This tiny island with its high-hedged lanes looked so pretty when the police series Bergerac was filmed here, but to me said just one thing: that there is no escape from here for a terrified child.
If witnesses who want, finally, to help these tragically un-mothered children, now is the time to speak out.
Eileen Fairweathersource:
http://www.dailymail.co.uk/news/article-523706/I-known-Jersey-paedophiles-15-years-says-award-winning-journalist.html
Que pensez-vous qu'il advînt ?
Wikipédia nous le raconte:
«
La presse se jette sur le sujet et, dans une ambiance d'hystérie comparable à l'affaire d'Outreau en France, des surenchères dans l'horreur faisant état d'" au moins six meurtres d'enfants " sont évoquées. »
Voilà, le ton est donné: le "bouclier Outreau" est brandi une fois de plus pour discréditer les articles de Presse, les témoignages,... Sauf, qu'Outreau, ce n'est pas ce qu'on a voulu nous faire croire.«
Le crâne qui déchaina des spéculations se révéla être un morceau de noix de coco ! »
Donc, les policiers, spécialistes en enquêtes criminelles, qui ont été envoyés sur les lieux seraient incapables de faire la différence entre un crâne humain et la coquille d'une noix de coco ! Mieux, les chiens qui ont permis cette découverte, dressés spécialement pour retrouver des restes humains, auraient été attirés par cette même coquille dont ils auraient confondu l'odœur avec celle d'un os humain ! Même les miens ne confondraient pas un os avec une noix de coco.
Voici l'image qu'ils proposent pour illustrer leurs mensonges:
Vous confondriez ça avec un morceau de crâne humain ?
«
Les ossements découverts n'étaient pas humains ou dataient de plusieurs siècles et la fiabilité des chiens est remise en cause. »
Ce n'est pas de la fiabilité d'UN chien, qui est remise en cause, là, mais celle de PLUSIEURS chiens. On peut demander pourquoi les policiers se servent autant d'eux, s'ils sont aussi peu fiables.«
Des "menottes" évoquées se révélèrent en réalité de la ferraille sans importance. »
Donc, les policiers, qui quand même bien placés pour savoir ce que sont des menottes, auraient confondu avec un morceau de ferraille venant d'un lit à ressort... Et de nous montrer cette image pour justifier cette "confusion":
Mais où sont donc les chaînes décrites
par les policiers au moment de leur découverte ?
« Une grande baignoire en béton dans laquelle, selon certains témoignages recueillis depuis le début de l'enquête, des enfants auraient été plongés dans l'eau gelée avant de subir diverses maltraitances, n'a pas pu être utilisée depuis les années 1920 quand un pilier fut construit à l'intérieur. »
Il y a plusieurs témoignages concordants, mais ils sont pures inventions, n'est ce pas ? Pourtant, la cuve décrite par eux existe bel et bien et a été retrouvée exactement là où les témoins l'ont indiqué. En plus, je ne vois pas en quoi la construction d'un pilier dans une cuve en béton pourrait constituer un obstacle au remplissage de celle-ci.
« La police réfuta l'existence de "caves" secrètes. »
Quelle police ? Car si l'article donné en lien avec cette affirmation a disparu, on peut y lire son origine et la date à laquelle elle a été faite: http://www.jersey.police.uk/news/2008/november/121108.html
Il s'agit donc d'une déclaration de la police de Jersey faite en novembre 2008. Et, en août 2008, le policier David Warcup avait repris l'enquête, après le départ à la retraite de Lenny Harper, le policier à l'origine des investigations. Ça m'étonnerait qu'ils ait mis un type de sa trempe à la place et la campagne de dénigrement qu'a subi Harper rappelle les méthodes employées pendant les affaires Dutroux et Alègre contre les enquêteurs intègres qui voulaient faire courageusement leur travail de policiers.
Donc, ce ne sont pas des caves secrètes, mais "des vides sanitaires", selon eux. Ça change tout, n'est-ce pas ? Pas vraiment, si ces espaces étaient utilisés en secret pour les activités pédocriminelles décrites par les témoins.
En conclusion: « aucune preuve des crimes et tortures évoqués n'a été trouvée. »
Pas vraiment étonnant, quand on sait à qui on a affaire; mais il y a quand même plus de 160 témoins dont les témoignages concordent.
Comme les autres îles Anglo-Normandes, Jersey :
- est une dépendance de la Couronne britannique représentée par un lieutenant gouverneur. Les souverains britanniques y règnent en tant que ducs de Normandie.
- ne fait pas partie du Royaume-Uni mais en dépend pour ses affaires extérieures (défense et représentation diplomatique - cependant, le gouvernement de Jersey maintient une représentation permanente à Caen).
- ne fait pas partie de l’Union européenne mais y est associée.
Système féodal
Sans aucun pouvoir politique ni judiciaire depuis plusieurs décennies, le système féodal de Jersey s'est maintenu jusqu'à nos jours. Il existe en effet plus d'une centaine de fiefs, à la tête desquels se trouve un « seigneur », ou une « dame ». La Couronne britannique en la personne du duc de Normandie, la reine Élisabeth II, possède quelques uns de ces fiefs, ayant appartenu à des abbayes ou à des prieurés bas-normands, avant le XVIe siècle. Il existe ensuite cinq principaux fiefs que sont le fief de Saint-Ouen, le fief de Rosel, le fief de Samarès, le fief de la Trinité et celui des Mélêches, qui d'ancienneté ont le droit de voter dans les assemblées paroissiales. Ils appartiennent à de très anciens lignages locaux ayant donné de nombreux officiers, baillis, jurés-justiciers. Ces quelques familles réunissent dans leurs mains, à la suite de mariages endogames, plusieurs des petits fiefs ruraux, issus des partages effectués au cours de l'histoire, selon les préceptes du droit coutumier normand, toujours en vigueur.
Comme en Angleterre et selon un système multiséculaire, les fiefs peuvent être vendus par les seigneurs à d'autres particuliers. Chaque seigneur est tenu, selon la coutume, d'en faire la foi et l'hommage au duc ou à son représentant. Cet hommage est parfois mis en scène lors des visites d'État de la reine, dans les Iles anglo-normandes. La dernière visite du "duc" eut lieu dans le Howard Park le 13 juillet 2001. Une stèle y fut inaugurée pour en rappeler le souvenir.
Contrairement au seigneur de Sercq, les seigneurs jersiais n'ont conservés que les seuls droits féodaux, mais ont perdu tous leurs droits proprement seigneuriaux depuis le XIXe siècle et dans le suivant. Les seigneurs jouèrent un rôle social jusque dans la première moitié du XXe siècle.
Une situation similaire existe à Guernesey.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jersey