TÉLÉPHONE PORTABLE ET CONTRÔLE COMPORTEMENTAL Quiconque aurait affirmé en 1940 pouvoir modifier le comportement humain avec des molécules chimiques se serait heurté à l’incrédulité de ses contemporains.
En 1970, c’est pourtant chose faite avec le développement des médicaments psychotropes.
Leur consommation massive atteste, aujourd’hui encore, de la réalité de cette modification iatrogène (produite par un agent extérieur) du fonctionnement cérébral,généralement inductrice de dépendance.
En biochimie, l’effet varie selon la molécule et la dose administrée : anti-dépresseur, anxiolytique, neuroleptique.
Des modifications iatrogènes du comportement peuvent aussi être obtenues via l’application de certaines ondes électromagnétiques de Fréquence Extrêmement Basse (Extremely Low Frequency, désignées par convention ELF -prononcer E.L.F., et que nous appellerons pour simplifier " basses fréquences ").
En biophysique, l’effet varie selon la fréquence et la puissance d’exposition.
Difficile à croire ?
Et pourtant. La dépendance qui s’installe chez les détenteurs de portable n’est pas sans rappeler d’autres formes de dépendances médicamenteuse, tabagique ou alcoolique.
Il suffit de regarder autour de soi pour se rendre compte que la téléphonie mobile a désormais plus d’adeptes que les médicaments psychotropes et le tabac réunis. Dix ans ont suffi pour qu’un être humain sur six prenne possession de son émetteur-récepteur personnel de micro-ondes : on compte déjà un milliard de téléphones portables dans le monde, dont 40 millions en France.
La preuve scientifique de l’innocuité des portables n’a pas été officiellement établie et quelques mises en gardes se glissent entre les lignes du discours officiel rassurant :
"
Il n’existe pas de données scientifiques qui permettent d’établir qu’il existe, chez les adultes ou les enfants, des risques du fait d’une exposition sur une longue période, mais cela ne peut être exclu en l’état actuel des connaissances."
[1] Amiante, vache folle, irradiation radioactive consécutive à l’accident du réacteur nucléaire de Tchernobyl : depuis près de vingt ans, en France, la révélation des mensonges scientifiques et politiques est toujours arrivée après coup, une fois commis d’irréversibles dommages sanitaires et environnementaux. Pourquoi et comment autant de "téléphoneurs mobiles" invétérés ou occasionnels acceptent-ils, une nouvelle fois, de prendre un risque dont ils ne mesurent ni la nature, ni la portée ?
Nos ondes cérébrales : des fréquences extrêmement basses
Depuis le premier électroencéphalogramme (EEG) réalisé en 1924, les ondes cérébrales et leurs états émotionnels associés ont livré bien des secrets
[2],
[3].
La majeure partie du temps, ces ondes ont un aspect irrégulier et aucune morphologie générale ne peut être observée sur l’EEG.
Cependant, à d’autres moments, une figure distincte apparaît.
Les rythmes alpha et bêta sont les deux seuls rythmes normaux de l’adulte au repos.
Le rythme Alpha, entre 8 et 13 Hertz (Hz),
apparaît au repos ou lors de la fermeture des yeux.
La plupart des gens ont un alpha à 10 Hz, ralenti de 1 à 2 Hz en cas de fatigue ou par le vieillissement chez les centenaires. Cette constatation conduit à considérer comme sortant du cadre de la normalité tous les sujets dont la fréquence alpha est inférieure à 9 Hz
[4].
Un alpha à 8 Hz a été fréquemment mesuré dans des cas de céphalées, de bourdonnements d’oreille.
Il a été constaté en grandes proportions chez des sujets incarcérés et en faible proportion chez des patients psychiatriques (psychoses, névroses).
Il est parfois associé à un rythme thêta (voir plus loin).
Il apparaît également à la fin d’un effort intellectuel (alpha de détente) ou lorsque le sujet fait un effort sur lui-même pour ne pas livrer son émotion (alpha de contrôle).
Le rythme Bêta, entre 15 et 20 Hz (18 Hz dans la majorité des cas) correspond à une situation d’attention ou de mouvement. Des fréquences plus élevées (jusqu’à 25 et plus rarement 50 Hz), sont enregistrées pendant un état de tension. Les rythmes rapides,de 16 à 25 Hz, traduisent en général de l’anxiété.
Ils sont fréquents chez les schizophrènes et apparaissent également après consommation de barbituriques.
Le rythme Thêta, de 4 à 7 Hz, est présent chez les enfants et les adultes caractériels ou impulsifs, chez des malades porteurs de lésions cérébrales diverses (céphalées, épilepsies, irritation corticale).
Chez l’adulte, ce rythme correspond à des manifestations émotionnelles lors des moments désagréables (forte contrariété, frustration). Un rythme thêta hypersynchrone à 6 Hz est lié à des affections particulières : encéphalites et méningo-encéphalites. Le rythme Delta, inférieur à 3 Hz, traduit toujours chez l’adulte vigile une souffrance cérébrale grave : hypertension intracrânienne, maladie d’Alzheimer, paralysie générale.
Il apparaît pendant le coma et l’anesthésie générale.
D’autres variétés d’ondes lentes existent : les ondes lentes de l’hypoglycémie, celles du sommeil très profond (les seules qui soient physiologiques, c’est-à-dire normales et ne présentant pas un caractère pathologique) et les ondes lentes occipitales,remarquées avec une très grande abondance
chez les sujets impulsifs qui ont une tendance à " prendre des risques " ou à se laisser entraîner sans réflexion (sujets " ductiles ", soumis).
Modification de l’électro-encéphalogramme
Richard Gautier , Docteur en Pharmacie et co-auteur de "
Votre GSM, votre Santé : On vous ment. 100 pages pour rétablir la vérité"
[5], a répertorié pas moins de trente-deux expériences publiées entre 1995 et 2003 montrant une modification notable de l’EEG de sujets humains exposés pendant une courte durée (de quelques minutes à une nuit) à des micro-ondes pulsées en extrêmement basses fréquences.
"
Une expérimentation de longue durée est actuellement en cours à l’échelle planétaire, dont nous sommes tous les cobayes. Ses conclusions scientifiques ne seront tirées que dans plusieurs dizaines d’années ", commente-t-il.
Non seulement nous en sommes les cobayes, mais en plus, nous la finançons en achetant des téléphones, des abonnements, des cartes...
En laboratoire, des études portant sur des expositions chroniques ont été effectuées sur l’animal. Une publication soviétique de 1986, antérieure au déploiement de la téléphonie mobile et portant sur des chats exposés à 2.375 mégahertz (MHz), mettait en évidence une synchronisation de l’activité bioélectrique cérébrale à 6-10 Hz et 12-16 Hz, à la puissance de 500 microwatts par centimètres carrés (µW/cm2)
[6].
En clair, l’EEG des chats se calquait sur les fréquences auxquelles ils étaient exposés.
De quoi donner des frissons quand on sait quelles basses fréquences sont émises par les portables GSM européens (voir plus loin).
De quoi donner encore plus de frissons quand on sait que les puissances limites fixées en 1998 par la recommandation internationale
[7], cinq ans après le lancement des premiers portables en France, sont deux fois supérieures pour le 1.800 MHz (900 µW/cm2)et à peine inférieures en 900 MHz (450 µW/cm2).
Tous les portables sont désormais bi-bandes et peuvent utiliser ces deux fréquences.
Parmi les autres effets comportementaux préoccupants rapportés chez le rat,citons la diminution d’activité locomotrice et l’amoindrissement des réflexes de défense après quatre mois d’exposition à raison de douze heures par jour (fréquences combinées 9.375 et 1.765 MHz, puissance 375 µW/cm2)
[8].
L’augmentation de l’enzyme qui dégrade l’acétylcholine (un neurotransmetteur cérébral impliqué dans la mémoire, l’attention, la vigilance et le potentiel d’action, c’est-à-dire le mouvement) a été rapportée en 1994 sous l’effet d’ondes pulsés à 16 Hz
[9].
Cette augmentation entraîne la diminution de l’acétylcholine disponible dans l’espace inter-synaptique (entre les neurones).
Pour comprendre la signification concrète de cet effet biologique,il faut savoir qu’un déficit en acétylcholine a été constaté par autopsie chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer
[10], une pathologie dont les signes cliniques sont désormais bien connus : confusion mentale avec perte progressive et irréversible de toutes les facultés cérébrales : mémoire, apprentissage, orientation spatiale, etc.).
Modification du comportement
On sait depuis longtemps que la modification de l’EEG altère le comportement.
Il y a près de quarante ans que le neurophysiologiste espagnol José M. R. Delgado a découvert comment modifier significativement le comportement, voire la personnalité de sujets humains, à l’aide de stimulations électriques.
Par exemple, des jeunes filles convenables et réservées étaient rendues sexuellement agressives par la stimulation électrique de certaines zones cérébrales.
Le chercheur a identifié les zones précises dans lesquelles une stimulation électrique produit la peur, l’anxiété, le plaisir, l’euphorie ou la rage chez des sujets humains.
Au cours d’expériences réalisées avec des patients psychiatriques,ces derniers rapportaient que leur modification de comportement ne provenait pas de leur propre volonté mais de leur incapacité à contrer la puissance du signal électrique.
Delgado a également effectué des recherches sur les animaux.
Sa démonstration la plus célèbre, la vidéo d’un taureau arrêté en pleine charge par un signal radio émis à distance vers des récepteurs implantés dans la tête de l’animal, a fait le tour du monde. Mais le livre dans lequel il relate ses expériences,
"Physical Control of the mind :Toward a psychocivilized society" (1969), n’a jamais été publié en français
[11].
Autre découverte majeure des années 60, l’invention du Neurophone.
Cet appareil capable de transformer des sons (mots et musique) en impulsions électriques, permet de les faire entendre en courtcircuitant l’appareil auditif.
Après six ans de tentatives infructueuses, son inventeur, l’américain Patrick Flanagan, a réussi à obtenir un brevet après avoir fait entendre un employé du service des brevets atteint de surdité. Cette découverte a été classée ’confidentiel défense’ par l’armée américaine après qu’il l’ait perfectionnée en développant un système sonore holographique en 3-D dans lequel les ’sons’ pouvaient provenir de n’importe où dans l’espace, alors que la première version nécessitait un contact physique.
Le trop génial inventeur s’est alors vu interdire de continuer ses travaux et même d’en parler pendant quatre années consécutives
[12].
Des basses fréquences permanentes dans nos téléphones portables
La téléphonie mobile combine les technologies du radar, de la radio et du téléphone.
Pour recevoir les appels,un téléphone portable en veille signale sa position en permanence.
Un mobile fonctionnant avec le standard GSM européen émet des micro-ondes (hyperfréquences).
Une loi de physique stipule que les ondes sont absorbées au maximum dans les organes dont la taille correspond à la longueur de l’onde ou à l’un de ses multiples.
A 900 MHz, la longueur d’onde est de 33 cm.
A 1.800 MHz, elle est de 16,5 cm, soit la taille d’un cerveau humain adulte.
La boîte crânienne se transforme alors en caisse de résonance, l’absorption des ondes est maximale. (A titre de comparaison, la fréquence de 2.450 Mhz à laquelle fonctionnent les fours à micro-onde, les radars et Blue Tooth,un système de liaison radio entre le téléphone portable et l’oreillette,est la plus efficace pour échauffer les molécules d’eau, dont notre corps est composé à 70 % ; sa longueur d’onde est de 12 cm).
Selon une autre loi de physique, toute fréquence émet des harmoniques qui sont des fréquences multiples de la fréquence originelle.
Un téléphone portable en veille émet aussi des basses fréquences à 2 Hz, 4,34 Hz et 8 Hz, avec entre autres,des harmoniques à 16 Hz
[13]. Tzz-Tzz, Tzz-Tzz, il est même possible d’entendre certaines harmoniques de ces basses fréquences
(perceptibles par l’oreille humaine à partir de 20 à 30 Hz) en approchant le téléphone de certains haut-parleurs amplifiés
(transistor, radio-réveil, autoradio,...).
La réunion d’éléments issus de la physique et de la biologie,deux domaines habituellement séparés, constitue une spécialité peu connue :la biophysique, à la lumière de laquelle il apparaît clairement que le GSM européen a été conçu spécifiquement pour avoir une action délétère sur le système nerveux central humain.
L’hyperfréquence, dite " fréquence porteuse ", sert de véhicule pour faire pénétrer en profondeur les basses fréquences responsables d’une modification pathologique de l’EEG inductrice de modification de comportement (2 Hz : soumission,
prise de risques inconsidérée ; 4 ;34 Hertz : frustration, irritabilité ; 8 Hertz : fatigue, céphalée, 16 Hertz et au-delà : anxiété et diminution de l’acétylcholine.
Des valeurs limites d’exposition élevées maximisent ces effets.
Aux Etats-Unis, le standard actuellement le plus répandu est le CDMA (Code Division Multiple Access), qui ne contient pas de basses fréquences susceptibles de modifier l’EEG. Et le GSM aux USA opère à des fréquences différentes (800 et 1.900 MHz, au lieu de 900 et 1.800 MHz en Europe), dont les longueurs d’onde ne correspondent pas à la taille du cerveau adulte moyen, et sont donc moins susceptibles d’induire des effets neurologiques. En biophysique, l’effet varie selon la fréquence...
Autre différence importante : à peine un américain sur deux est muni d’un portable,contre 80 % de la population européenne.
Les conséquences sanitaires et comportementales de l’exposition aux micro-ondes seront mathématiquement plus importantes sur le Vieux continent.
Ce que l’on sait peu, c’est que même lorsqu’ils sont éteints, les téléphones portables émettent pour assurer une fonction de repérage qui a été confirmée par plusieurs sources : militaire, judiciaire, pompiers. Pour la petite histoire, les virtuoses du plastiquage de l’Ile de Beauté sont désormais au courant : ils laissent leur portable chez eux lorsqu’ils se rendent à certaines " réunions ".
Ce que l’on sait encore moins, c’est que la gigantesque installation militaire américaine HAARP
[14] en Alaska, co-gérée par l’US Navy et l’US Air Force, qui envoie depuis 2001 en direction de l’ionosphère des ondes soupçonnées d’avoir une action sur le climat, émet aussi des Fréquences Extrêmement Basses (ELF). Nick Begich et Jeane Manning, auteurs de Les anges ne jouent pas de cette HAARP qui enquêtent sur ce dispositif depuis plus de sept ans, affirment ceci (chapitre 22) :
"
D’après les fiches techniques, lorsqu’il fonctionne à pleine puissance, HAARP peut envoyer des ELF à des niveaux d’énergie suffisants pour affecter les populations de régions entières. "
Ils rapportent les propos de Patrick Flanagan, l’inventeur du Neurophone, qu’ils ont interviewé à ce sujet : "
Le projet HAARP pourrait être non seulement le plus grand "radiateur ionosphérique" du monde, mais aussi le plus colossal instrument de contrôle cérébral jamais conçu."
Lors d’un entretien en juillet 2003, un spécialiste des armes à hyperfréquence à qui je demandais pourquoi il n’avait pas de téléphone portable m’a répondu :
"
Je pense que les téléphones portables sont le support d’un système de contrôle cérébral mis en place par les américains. "
Motorola aux commandes
Comment vérifier une telle information ?
En remontant à la source. Motorola est le seul constructeur américain à avoir investi dans le développement du GSM européen.
Alors que les industriels du Vieux continent se sont groupés par trois ou quatre, pour réaliser les développements nécessaires à la mise au point de la technologie GSM, Motorola est resté seul.
[15] Le dépôt de marque qu’il a effectué en France le 4 août 1987
[16] inclut les produits suivants : "générateurs électriques de tonalité basse fréquence" et "amplificateurs basses fréquences", qui sont absolument injustifiés car les télécommunications sont véhiculées en hyperfréquences pulsées TDMA (Time Division Multiple Access, lequel génère déjà des basses fréquences).
On trouve également dans cette liste des "amplificateurs électroniques pour sourds" qui ne sont pas sans rappeler le Neurophone de Patrick Flanagan et des "condensateurs" permettant aux appareils éteints d’émettrent des micro-ondes.
Un examen attentif des marques déposées par ses concurrents montre que Motorola est le seul constructeur à mentionner ce type de produits.
Des "modules intégrés dans des dispositifs informatiques et de communication pour la commande et le contrôle à distance" et des "applications logicielles personnalisées pour le pistage d’informations vocales et de données sur des réseaux zonaux personnels" figurent dans un autre dépôt
[17] et complètent cette panoplie originale.
Permet-elle d’agir à distance sur les téléphones portables,y compris ceux des autres constructeurs via le contrôle à distance ?
Permet-elle de transformer chaque téléphone, même éteint, en réémetteur des basses fréquences émises par HAARP ?
Permet-elle de modifier de façon ciblée l’EEG des utilisateurs ?
Il est permis de se poser ces questions.
Un détenteur de portable sur six est client de Motorola dans le monde. Mais la multinationale américaine ne vend pas que des téléphones portables :
il y a des composants Motorola dans tous les équipements électroniques : télévisions, ordinateurs, chaînes HI-FI, caisses enregistreuses, jouets pour enfants, etc.
Guerre électromagnétique
Depuis le 3 avril 1984, la directive n° 138, prise par Georges Bush père autorise l’utilisation d’ondes électromagnétiques
comme arme sur des citoyens américains et étrangers
[18].
Le magazine militaire américain Defense News du 24 août 1987 cite les propos de John Rosado, du laboratoire Harry Diamonds à Adephi : " La nature de la guerre sera complètement modifiée par l’utilisation d’armes radiofréquences "
[19].
Serions-nous déjà entrés, à notre insu, dans un nouveau type de guerre déclarée contre nos facultés cérébrales ?
On peut se le demander en observant les troubles dont sont atteints des pionniers du portable. Exemple : Joseph, 42 ans, qui a gardé le même téléphone depuis 10 ans :
"
Si je prends un rendez-vous avec mon portable, après avoir raccroché je ne me souviens plus de ce qui vient d’être dit. Et j’ai mal au-dessus de l’oreille à chaque utilisation ", raconte-t-il.
Le plus incompréhensible pour un observateur extérieur, c’est que malgré les symptômes sérieux directement liés à l’utilisation de son portable, douleur persistante et troubles récurrents de la mémorisation, Joseph n’envisage pas de se soustraire à son exposition.
Même chose chez Marguerite, 50 ans. Elle n’a pas de téléphone portable mais a acheté depuis deux ans un banal téléphone sans fil d’intérieur numérique DECT, une technologie qui émet des micro-ondes à 1.900 MHz.
Elle a des douleurs auriculaires à chaque utilisation prolongée.
Convaincue par l’Appel de Fribourg émanant de médecins qui établissent un lien entre ce type de douleurs et l’utilisation de la téléphonie DECT
[20], elle ne trouve pas le temps de remplacer ce qu’elle pense être la cause de ses maux par un autre appareil avec fil et muni d’une rallonge pour pouvoir se déplacer.
Cette incapacité à mettre en place des actions protectrices n’est pas sans rappeler deux expériences menées avec des rats exposés à des puissances de micro-ondes potentiellement mortelles (60 milliwatts par gramme à 918 MHz, micro-ondes non pulsées, 25 expositions de deux minutes d’affilée, cinq fois par jour).
Contrairement aux chocs électriques (80 microampères/mètre) ou lumineux (350 lux), les animaux exposés aux micro-ondes ne développaient aucun comportement de fuite ou d’évitement, malgré une élévation de leur température corporelle à 41 °C.
Les auteurs concluent que les organismes sont dépourvus de feedback sensoriels susceptibles de motiver une réaction d’évitement acquis, la sensation de chaleur ne décroissant que lentement après l’exposition.
[21] Les modifications de comportement, Joseph en a constaté dans d’autres domaines.
" J’ai perdu ma capacité à planifier, à organiser ", confie-t-il en reconnaissant aussi avoir peu à peu cessé de classer ses papiers et de faire ses comptes.
Plutôt inquiétant, surtout pour un chef d’entreprise.
Il constate aussi une irritabilité latente entraînant souvent une réaction colérique disproportionnée par rapport aux incidents qui en sont la cause.
Faut-il voir dans ces "syndromes comportementaux" le reflet de la baisse de l’acétylcholine correspondant à la baisse d’activité spontanée observée chez les animaux exposés de façon chronique en laboratoire et les conséquences d’une modification de son EEG sous l’effet des basses fréquences émises par son portable ?
Avouez que Joseph est mal parti s’il attend une réponse des experts gouvernementaux, de la communauté scientifique ou médicale pour changer ses habitudes.
En 1992, Paul Wolfowitz, l’un des stratèges de George Bush père et fils, déclarait : "
Depuis la chute de l’empire soviétique, notre but est de faire en sorte qu’aucune autre puissance étrangère ne puisse essayer de rivaliser avec les Etats-Unis. "
[22] En ayant réussi à mettre des téléphones portables entre toutes les mains, les maîtres du monde sont peut-être en passe de gagner une guerre secrète contre notre cerveau, une guerre contre laquelle ils se sont eux-mêmes protégés.
S’agissant de contrôle et de surveillance, le gouvernement britannique n’est pas en reste.
Il finance depuis plus d’un an le développement de "Celldar"’, une technologie utilisant les antennes de téléphonie mobile pour détecter en temps réel les véhicules et les individus en mouvement dans la zone de couverture par le réseau.
Des prototypes sont déjà opérationnels jusqu’à 50- 100 mètres(The Observer du 13 octobre 2002)
[23].
Parmi les utilisateurs qui affirment, la bouche en cœur,
"Je ne peux pas m’en passer" et parmi ceux qui prétendent, les lèvres pincées,
"De toutes façons, je l’utilise très peu", combien, une fois confrontés à l’évidence, seront comme Joseph incapables de renoncer complètement à cette arme non conventionnelle dont ils sont la première victime ?
Silencieuses, inodores et invisibles, les micro-ondes sont incomparables pour décimer à petit feu des populations entières et déstabiliser sournoisement des pays.
Pour qui sait en identifier les causes, les dégâts ont déjà commencé.
Face à cette guerre d’un nouveau genre, il est urgent que ceux qui veulent garder intacts leurs facultés cérébrales et leur libre-arbitre organisent la résistance.
Annie Lobé -
NEXUS n° 30 de janvier-février 2005Références :
[1] Rapport d’experts Les téléphones mobiles, leurs stations de base et la santé, dit "rapport Zmirou", La Documentation Française 2001, ISBN 2-11-004958-8, p 290.
[2] Encyclopédie Médico-Chirurchicale. Neurologie Volume 2 : Système nerveux, séméiologie - Electroencéphalographie 17031A30 pp 2-10 - 07-1957.
[3] Neurosciences (Neuroanatomie et Neurophysiologie), A. C. Guyton, Ed Piccin 1996, ISBN 88-299-1402-9
[4] Maladie d’Alzheimer et autres démences, JL Signoret, Ed. Médecine-Sciences Flammarion 1991, ISBN 2-257-15520-5
[5] Votre GSM, Votre Santé : on vous ment. 100 pages pour rétablir la vérité. R Gautier, P Le Ruz, D Oberhausen, R Santini. Ed. Marco Pietteur Déc 2003, p 25-28. ISBN 2-87434-015-4.
Commande en ligne sur le site http://www.csif-cem.org
[6] Radiobiologiia 1986, mai-juin, 26(3) : 365-371 : Systemic effects of the interaction of an organisme and microwaves, Suvorov NB, Vasilevskii NN, Ur’iash VV.
[7] ICNIRP Guidelines, april 1998, Health Physics Society, Vol 74, n° 4, p 494-522. Recommandation internationale transcrite en droit français par le décret n° 2002-775 du 3 mai 2002.
[8] Gig. Sanit. 1991 Aug (8) : 52-53 : Behavioral effects of the combined chronic action of 9.375 and 1.765 MHz microwaves. Navakatikian MA, Nikitina NG, Zotov SV.
[9] Response of brain receptor systems to microwave energy exposure in " On the Nature of Electromagnetic Field Interactions with Biological Systems ", 1994, Frey Ed. Landes Co, pp 194-206. Kolomitkin O, Kusnetsov V, Yurinska, M, Zharikov S, Zharikova A.
[10] Lire à ce sujet : Votre GSM, Votre Santé : on vous ment. Op.cit. p 44-51.
[11]" Le contrôle physique de l’esprit : vers une société psychocivilisée ". Cité par Cross Currents de R Becker, Ed. Jeremy P. Tarcher 1990, p 221-222 (un autre livre n’ayant pas non plus été traduit en français).
[12] Les anges ne jouent pas de cette HAARP, J Manning, N Begich, Ed. Louise Courteau, chapitre 22.
[13] Entretien avec Jean-Claude Guiguet, Président de l ’Agence Nationale des Fréquences, le 11 décembre 2003
[14] Voir Nexus n° 28 (sept. Oct. 2003), Le programme américain HAARP, une menace pour le climat et l’environnement vibratoire de la planète, date, page.
[15] Radio Cellulaire Numérique, G Calhoun, Ed. Lavoisier Tec et Doc, 1992. ISBN 2-85206-669-6
[16] Dépôt n° 1422860 effectué le 14.08.1987 (BOPI 1988-04)
[17] Dépôt n° EM 1446897 effectué le 03.01.2000 (CTMB 78 page 660, 2 octobre 2000)
[18] Les armes de l’ombre, M Filterman, Ed. Carnot 2001 p 21. ISBN 2-912362-58-X
[19] Microwave News, May-June 1988, cité par Les Anges ne jouent pas de cette HAARP, chap 24.
[20] http://www.teslabel.be/appel_jmd.htm
[21] Bioelectromagnetics 1982, 3 (1) : 105-116 : Photic cuing of escape by rats from an intense microwave field. Levinson DM, Grove AM, Clarke RL, Justesen DR et Bioelectromagnetics 1980, 1(2) : 101-115 : Failure of rats to escape from a potentially lethal microwave field. Carroll DR, Levinson DM, Justesen DR, Clarke RL.
[22] Le Figaro Magazine, 18 avril 2003.
[23] http://www.guardian.co.uk/mobile/article/0,2763,811034,00.htmlsource:
http://www.next-up.org/Newsoftheworld/ControleComportementalBehavioralControl.php#1