LA VILAINE LULU : BD D'INITIATION SATANIQUE ?
En 1967, le styliste Yves Saint Laurent publie chez l’éditeur Claude Tchou
La Vilaine Lulu, un album de bandes dessinées, ou "Contes pour enfants sadiques ou avancés". Selon le site de la Fondation Pierre Bergé, ce serait Françoise Sagan qui aurait encouragé St Laurent à publier cette bande dessinée commencée en 1955.
Dans cette BD, Yves Saint Laurent décrit tout simplement - sous couvert d'humour !? - la réalité des réseaux pédophiles lucifériens/sataniques. Il semble y faire l'apologie de la pédophilie, du satanisme, de la pornographie infantile, du rapt des enfants, des sacrifices humains, ... bref, tout ce que l'on peut imaginer de pire des cercles élitistes illuminati, tels que décrits par Svali et de nombreuses autres victimes de ce réseau pédocriminel. Ce livre a été également vendu en tirage limité à 500 exemplaires numérotés, au prix de 550,00€, avec, en bonus, la signature de l'auteur. Il est donc facile de conclure que non seulement cette BD n'était pas destinée aux seuls enfants, mais aussi à de riches initiés fortunés prêts à débourser une telle somme pour ce livre exposant les pratiques de leur groupe.
Pour ceux qui douteraient encore de la réalité de ces crimes, cet album porte en introduction la mention «
En outre, toute ressemblance avec des personnes qui existent ou qui ont existé est parfaitement voulue. Toutes ces aventures ont été tirées de faits réels. »
Si les vidéos exposant les similitudes entre les scènes dessinées dans cet ouvrage et celles décrites par de nombreux témoins/victimes du réseau pédocriminel satanique sont régulièrement censurées, cette BD, elle, est toujours en vente libre et on peut se demander comment ce livre destiné à la jeunesse a pu paraître, sans autre forme de censure.
À popos de censure, on peut lire, sur plusieurs sites, l'article de Wikipedia consacré à
La Vilaine Lulu, dont le paragraphe suivant:
Analyses
Cette œuvre, présentée comme une critique grinçante de la société contemporaine, met en scène un grand nombre de maltraitances sur enfants dont l'enlèvement ou le sacrifice humain, des rites sataniques et idéalise la pédophilie en libertinage sexuel des enfants. On y trouve une référence au catharisme et des scènes de violence anticatholiques.
Or, quand on se rend sur l'article de Wikipedia, ce chapitre n'apparaît plus. Ce n'est qu'en remontant l'historique qu'on peut le retrouver, et constater qu'il a été supprimé le 14 mai 2013:
http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=La_Vilaine_Lulu&oldid=93012350 (12/05/13)
http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=La_Vilaine_Lulu&oldid=93076564 (14/05/13)Pourquoi cette suppression, puisque les faits décrits sont réels, comme vous pourrez le constater dans le suite de cet article ?
QUELQUES EXTRAITS DE LA VILAINE LULU
Repérage et enlèvement d'enfants:
Abus sexuels sur enfants, pédophilie et traite d'enfants pour esclavage sexuel:
Tortures et meurtres:
Jusqu'aux sacrifices d'enfants et de bébés dans des rituels de magie noire:
Nous avons donc clairement là une bande dessinée qui se prétend humoristique mais qui décrit bien les diverses activités criminelles du réseau occulte satanique qui dirige notre planète.
BD D'INITIATION SATANIQUE ?
De nombreux sites conspirationnistes qui dénoncent les horreurs contenues dans cet ouvrage et le fait qu'elles ne font que décrire les pratiques tout à fait réelles du réseau pédocriminel satanique, parlent de "BD d'initiation au satanisme", de "propagande satanique",... comme si c'était l'objectif de cet ouvrage.
Personnellement, j'ai des doutes qu'Yves St Laurent ait voulu promouvoir le satanisme en publiant ce livre, et je pense que c'est bien plus complexe que ça.
Que l'auteur ait été parfaitement au courant de ces pratiques, et qu'il les ait "volontairement" décrites dans
La Vilaine Lulu, est une évidence:
- les pratiques qu'il décrit sont réelles, mais connues de très peu de gens.
- il dit lui-même, en introduction, que « toute ressemblance avec des personnes qui existent ou qui ont existé est parfaitement voulue » , et que « ces aventures ont été tirées de faits réels ». Il ne pouvait être plus explicite.
- le nom de l'héroïne, "Lulu", est probablement un diminutif de "Lucifer".
- et, enfin, ce dessin de Lulu déguisée en démon, où l'on peut voir le nombre de la Bête 666, confirme que YSL avait parfaitement conscience qu'il décrivait des pratiques lucifériennes/sataniques:
Il est même très problable qu'il ait lui-même assisté à certains de ces crimes et fréquenté un grand nombre d'individus appartenant à ce réseau.
Pourtant, je ne crois pas que cet album ait eu pour objectif la promotion du satanisme.
Déjà, cet album a mis 12 ans à voir le jour, puisque les premiers dessins ont été faits en 1955, ce qui me semble incompatible avec le fait qu'il ait eu une mission précise quelconque. Ensuite, bien que son auteur ait été un homme de goût, les dessins sont absolument grossiers et laids, comme s'ils avaient été faits sans soin, ce qui correspond également peu à la création d'une oeuvre de promotion, qui est censée être attirante. De plus, si le site de la Fondation Pierre Bergé dit vrai - et je ne vois pas l'intérêt d'un tel mensonge - ce serait Françoise Sagan qui aurait encouragé St Laurent à publier cette bande dessinée, ce qui montre que son auteur n'avait nullement l'intention, au départ, de la rendre publique, ce qui rend peu crédible le fait qu'il l'ait créée dans le but promouvoir quoique ce soit. Il y a aussi le fait qu'il y ait 40 ans d'écart entre la première publication de cet ouvrage et sa réédition; pour un outil de promotion, c'est quand même surprenant. Enfin, il y a cette introduction tout à fait étrange, comme une sorte d'avertissement, qui viendrait comme un cheveu sur la soupe, dans un ouvrage destiné à promouvoir ce qu'il décrit.
C'est justement cette introduction qui a conduit certains commentateurs à penser que Yves St Laurent avait eu pour objectif de dénoncer ces pratiques, tout en utilisant une forme satirique et enfantine afin de rester discret. Encore une fois, je ne suis pas d'accord. Là encore, le fait que cet album ait mis 12 ans à voir le jour, entre les premiers dessins et la publication, et que ce soit un tiers qui l'ait poussé à le publier montre que l'auteur n'avait aucun objectif particulier durant toutes ces années qu'a duré sa création. Par contre, ce qui est possible, c'est qu'une fois qu'il a pris la décision de le faire publier, il ait rajouté cette introduction en guise d'avertissement, un peu comme on jette une bouteille à la mer.