ÉLECTIONS - NOS HOMMES ET FEMMES POLITIQUES

Le Président français François Hollande a été protégé par des membres de l’agence de sécurité Cobra que dirige Aleksandar Avramov, ancien garde du corps de Ljubiša Buha "Čuma". Ce dernier est un ancien pilier du clan de Surčin, l’une des plus redoutables familles mafieuses serbes.


Selon le tabloïd serbe Kurir, Aleksandar Avramov, 36 ans, a été le garde du corps de Ljubiša Buha "Čuma", le chef présumé du clan mafieux de Surčin, une banlieue de Belgrade. Il a bénéficié du statut de "témoin protégé" lors du procès de Milorad Ulemek "Legija", le cerveau présumé de l’assassinat du Premier ministre serbe Zoran Đinđić en 2003.

Il est à présent à la tête de l’entreprise de sécurité Cobra. Ses services pour la protection de François Hollande ont été requis avant que celui-ci ne soit élu Président de la République.

Lors de sa campagne électorale, François Hollande n’a eu d’abord que deux gardes du corps puis, après un incident en février, sa sécurité a été renforcée et assurée par une quinzaine de personnes.

« Les membres de sa sécurité sont pour la plupart français, mais certains viennent d’autres pays, dont les Balkans », a indiqué une source de Kurir, ajoutant que les "anges gardiens" de François Hollande étaient désormais au nombre de 80, dont deux membres de Cobra. Ces derniers sont spécialisés dans la protection contre les tireurs isolés.

L’agence Cobra a été créée en 2011 et réunit un personnel venu de Serbie, de Macédoine, du Monténégro, de Grèce, d’Italie, de Bulgarie, de Hongrie, de Croatie, de République Serbe, de Bosnie, de Slovénie et d’Albanie. Elle compte environ 500 membres, qui ont protégé des célébrités internationales comme Daniel Radcliffe ou James Cameron.




source:
http://balkans.courriers.info/article19936.html

Une chose m’étonne prodigieusement, c’est qu’à l’heure scientifique où j’écris, après les innombrables expériences, après les scandales journaliers, il puisse exister encore dans notre chère France un seul électeur, cet animal irrationnel, qui consente à se déranger de ses affaires ou de ses plaisirs, pour voter en faveur de quelqu’un ou de quelque chose.

(...) Ô bon électeur, inexprimable imbécile, pauvre hère, si, au lieu de te laisser prendre aux rengaines absurdes que te débitent chaque matin, pour un sou, les journaux grands ou petits, bleus ou noirs, blancs ou rouges, et qui sont payés pour avoir ta peau; si, au lieu de croire aux chimériques flatteries dont on caresse ta vanité, dont on entoure ta lamentable souveraineté en guenilles, si, au lieu de t’arrêter, éternel badaud, devant les lourdes duperies des programmes, si tu lisais parfois, au coin du feu, Schopenhauer et Max Nordau, deux philosophes qui en savent long sur tes maîtres et sur toi, peut-être apprendrais-tu des choses étonnantes et utiles.

Peut-être aussi, après les avoir lus, serais-tu moins empressé à revêtir ton air grave et ta belle redingote, à courir ensuite vers les urnes homicides où, quelque nom que tu mettes, tu mets d’avance le nom de ton plus mortel ennemi. Ils te diraient, en connaisseurs d’humanité, que la politique est un abominable mensonge, que tout y est à l’envers du bon sens, de la justice et du droit, et que tu n’as rien à y voir, toi dont le compte est réglé au grand livre des destinées humaines.

Rêve après cela, si tu veux, des paradis de lumières et de parfums, des fraternités impossibles, des bonheurs irréels. C’est bon de rêver, et cela calme la souffrance. Mais ne mêle jamais l’homme à ton rêve, car là où est l’homme, là est la douleur, la haine et le meurtre.

Surtout, souviens-toi que l’homme qui sollicite tes suffrages est, de ce fait, un malhonnête homme, parce qu’en échange de la situation et de la fortune où tu le pousses, il te promet un tas de choses merveilleuses qu’il ne te donnera pas et qu’il n’est pas d’ailleurs, en son pouvoir de te donner. L’homme que tu élèves ne représente ni ta misère, ni tes aspirations, ni rien de toi; il ne représente que ses propres passions et ses propres intérêts, lesquels sont contraires aux tiens.

Pour te réconforter et ranimer des espérances qui seraient vite déçues, ne va pas t’imaginer que le spectacle navrant auquel tu assistes aujourd’hui est particulier à une époque ou à un régime, et que cela passera. Toutes les époques se valent, et aussi tous les régimes, c’est-à-dire qu’ils ne valent rien. Donc, rentre chez toi, bonhomme, et fais la grève du suffrage universel. Tu n’as rien à y perdre, je t’en réponds; et cela pourra t’amuser quelque temps. Sur le seuil de ta porte, fermée aux quémandeurs d’aumônes politiques, tu regarderas défiler la bagarre, en fumant silencieusement ta pipe.

Et s’il existe, en un endroit ignoré, un honnête homme capable de te gouverner et de t’aimer, ne le regrette pas. Il serait trop jaloux de sa dignité pour se mêler à la lutte fangeuse des partis, trop fier pour tenir de toi un mandat que tu n’accordes jamais qu’à l’audace cynique, à l’insulte et au mensonge.

Je te l’ai dit, bonhomme, rentre chez toi et fais la grève.


Extrait de Octave Mirbeau - Le Figaro, 28 novembre 1888





Ceci dit, je vote quand-même, sans illusions, pour les petits partis, et je ne rate pas les législatives qui font moins l'objet de filtrage.
Pourquoi les petits partis ? Parce qu'ils ne sont pas forcément tous pourris, déjà: on a quand même eu la possibilité de voter pour le parti créé par Pierre Rabhi ! Mais presque personne n'a rien vu, à l'époque... Ensuite, parce que ces petits partis, s'ils ne sont pas remboursés de leurs frais de campagne, ils ne peuvent pas se représenter une deuxième fois car ils n'en ont pas les moyens. Enfin, plus de pourcentage de voix pour les petits partis = moins pour les gros; ce qui diminue d'autant le montant qui leur est reversé au prorata du nombre de voix qu'ils ont recuillies. Et vu que ces versments viennent de nos poches, c'est trop râlant d'engraisser ces menteurs de l'UMP, du PS, des Verts ou du FN.