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 LA SEMENCE CORRUPTIBLE ET LA SEMENCE INCORRUPTIBLE

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MessageSujet: LA SEMENCE CORRUPTIBLE ET LA SEMENCE INCORRUPTIBLE   LA SEMENCE CORRUPTIBLE ET LA SEMENCE INCORRUPTIBLE Icon_minitimeMer 30 Mar 2011 - 23:37

LA SEMENCE CORRUPTIBLE ET LA SEMENCE INCORRUPTIBLE







Maintenant donc que ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance et l’amour, mais la plus grande des trois, c’est l’amour ”.

Sans doute aurez-vous réfléchi à ces paroles et essayé de découvrir, en vous analysant, où vous en étiez quant à ces trois marches. Et nous redisons : la phase de la foi est celle de l’attouchement gnostique fondamental; votre réaction juste, dévouée, à cet attouchement vous conduit à la phase de l’espérance, celle du premier rayon du Saint-Esprit. La phase de l’amour est celle du second attouchement du Saint-Esprit, la naissance de la lumière divine.

Par le premier attouchement du Saint-Esprit, un pouvoir se développe dans l’élève; par l’action du second rayon, le fluide magnétique du champ de force entre, via l’hypophyse, au sommet du sanctuaire de la tête et par ce courant de force tout le système cérébro-spinal est embrasé.

Dès que ce second courant du Saint-Esprit se fait valoir dans l’élève, la lumière paraît: le candidat célèbre la naissance de la lumière. C’est une expérience d’importance. Imaginez que vous vous trouviez dans un endroit obscur, où vous ne vous êtes jamais trouvé auparavant; donc, pour vous, dans une situation toute nouvelle. Vous êtes pourtant informé de ce qui va arriver de sorte qu’il ne s’agit pas de surprise. Vous savez que vous y êtes et vous vous savez en possession d’un pouvoir. C’est à peu près l’état de beaucoup d’élèves de l’Ecole Spirituelle. Ils se trouvent dans l’espace, encore obscur pour eux, du nouveau champ de vie, du corps magnétique de l’Ecole et y sont venus en possédant un pouvoir qui leur permet de se mouvoir librement dans ce nouveau champ de vie. Mais dans l’obscurité où ils se trouvent, ils ne peuvent l’utiliser encore de la juste manière. Tout au plus expérimentalement. C’est là toujours un très grand danger. Ils peuvent tomber, se bousculer, se heurter ou se blesser. C’est pourquoi il faut attendre le jour. Et dès que la lumière est là, vous pouvez voir les lieux, scruter l’horizon, déterminer votre propre place au milieu de tout ce qui vous entoure et passer à une nouvelle activité.

Il n’est pas besoin d’autres images pour comprendre combien sont d’importance la lumière et le monde lumineux que nous verrons bientôt. Nous savons, en tant que frères et soeurs rassemblés dans le nouveau corps magnétique de l’Ecole, que cet autre monde de lumière existe, que ce monde de lumière gnostique nous tient embrassés. Nous y croyons avec une certitude intime; nous y avons fondé notre espoir, pleins du désir du salut qui a éveillé en nous l’impulsion de la lumière. Et de temps à autre un éclair de la vraie réalité fulgure en notre être. Mais par ailleurs nous n’éprouvons le plus souvent que l’obscurité; et c’est cette obscurité fondamentale qui nous empêche de goûter la pleine félicité de tout ce qui nous est offert.

Nous ne sommes certes pas tout à fait impuissants car notre raison s’accorde entièrement à ce que la foi et l’espérance nous font éprouver comme étant vérité absolue. Mais s’il y a une raison, c’est encore une raison obscure. Voir, contempler par la raison la lumière de la sagesse universelle, est toujours abstrait. Voir réellement est concret. Voir par la raison, c’est attendre l’avenir, voir réellement, c’est goûter le présent.

Aussi longtemps que la lumière de Dieu n’est pas née en nous, nous existons encore dans l’être de la nature ordinaire, dans l’ordre spatio-temporel. Mais le désir de la lumière est inné, et l’effort pour l’obtenir est aussi vieux que le désir même. Ce désir habite aussi en nous.

Mais nous avons le devoir de vous dire que derrière ce désir vers la naissance de la lumière divine, un grand danger nous guette, celui d’un développement occulte négatif ou positif et comme résultat, une naissance de lumière dans la sphère réflectrice.

Le danger d’un développement occulte est très aggravé dans les temps qui viennent, pour ceux qui y ont une certaine prédisposition, alors qu’en fait une naissance de lumière dans la sphère réflectrice n’a rien à voir avec la naissance de la lumière divine dans l’âme.

Nous n’avons aucun plaisir à vous expliquer les méthodes occultes, et il suffira de vous démontrer que même ces méthodes sont en rapport avec les activités de la pituitaire et celles de la pinéale.

Vous pourriez croire, parce que nous parlons fréquemment, nous aussi, de la pinéale et de l’hypophyse, que la Gnose suit les mêmes voies que l’occultisme et qu’en ceci, seul le but serait déterminant de ce qui est blanc ou de ce qui est noir. Ainsi pourrait-on dire que le transfigurisme serait quelque chose comme de la magie blanche. Il n’en est certainement pas ainsi. L’on peut constater immédiatement si un homme suit les méthodes occultes ou les chemins du transfigurisme; il n’y suffit qu’un coup d’oeil, un instant d’observation concernant la façon d’agir de l’intéressé pour le confirmer.

La pituitaire ou hypophyse est située juste au-dessus du bulbe rachidien. La chambre de la tour se trouve donc au sommet du feu du serpent. La pituitaire, encore appelée “ la cloche dans la chambre de la tour ”, a une grande affinité avec le feu du serpent et tous les organes annexes.

On peut dire que la pituitaire est le principal organe à sécrétion interne de tout le système corporel. Il n’y a, pour autant que nous le sachions, aucun organe qui n’ait quelque chose à voir avec la pituitaire. Les multiples espèces d’hormones qu’elle produit jouent un rôle énorme dans tout le système corporel et ses organes, et il est logique qu’il y ait également interaction. De même que la pituitaire est en liaison avec tous les organes du corps, de même ceux-ci influent sur la pituitaire. Pensez par exemple aux organes sexuels. Ceux-ci sont tout spécialement reliés à la glande pituitaire. Ils sont directement en rapport avec le chakra du sacrum, dans le système du feu du
serpent. Et, via ce chakra, ils sont reliés directement à la chambre de la tour, au quatrième chandelier, centre par excellence de l’âme.

La chambre de la tour, la pituitaire, le sommet du bulbe rachidien, le quatrième chandelier, forment le centre par excellence de l’âme. Ce centre-âme, notre noyau de conscience, est relié directement, par le feu du serpent et le chakra du sacrum, aux organes sexuels.

Ces organes ne sont donc pas simplement des organes de la procréation au sens ordinaire, animal, mais procréent littéralement tout ce que nous pensons, voulons, et convoitons.

Les organes secuels ont une sécrétion interne parfaite et au point de vue éthérique ont un rayon d’action étendu. Des manifestations telles que la jalousie, la haine, l’esprit de chicane et analogues, ne se voient pas seulement sur le miroir du front, mais sont aussi en grande mesure érotiques. Elles sont, pour une grande part, sexuelles et répandent la force créatrice. De même la loquacité, ce bavardage, ce papotage perpétuel qui fait jacasser des heures durant certaines personnes, est en relation directe avec les organes sexuels.

Nous vous montrons ici l’état érotique continuel de l’être humain, état qui dure du matin au soir. Ces activités érotiques répandent sans arrêt de la semence éthérique qui guette ceux qui y sont sensibles. C’est une sorte d’assouvissement personnel et il s’agit toujours d’un acte créateur dans lequel chacun, l’homme aussi bien que la femme, est bisexuel, hermaphrodite.

Pensez aux deux lobes de la pituitaire. Le premier est polarisé positivement, l’autre négativement. Le premier est mental, l’autre mystique. Le lobe antérieur est masculin, le lobe postérieur féminin; chaque lobe a lui-même aussi deux pôles. Le noyau-âme n’est donc ni masculin ni féminin. On ne peut parler d’âme masculine et d’âme féminine, mais plus justement d’une âme humaine neutre. Il y a bien deux types d’âmes qui se distinguent par la polarisation opposée. C’est cette polarisation contraire des noyaux-âmes qui provoque la différence de forme entre le corps masculin et le corps féminin.

Quand le moi dialectique ordinaire siégeant dans la pituitaire émet des convoitises, des directives, des désirs, ce courant suit toujours un chemin très connu. Chaque désir du moi développe toujours un processus sexuel, qui fait naître un acte créateur. Ce désir provoque un double courant de conséquences : l’un se dirige vers l’extérieur, l’autre vers l’intérieur. Ceci est également valable lorsque c’est le désir de la libération qui remplit le moi. Le moi manifeste un désir de libération. Ce désir descend par le feu du serpent, se déverse à l’aide du chakra du sacrum dans le sanctuaire du bassin et y touche les organes sexuels, la semence humaine. Ce courant transforme la semence, libérant par là une force. Une partie de cette force rayonne à l’extérieur, une autre répond au désir du moi et, s’élevant, retourne vers la pituitaire. Dès que cette réponse du sanctuaire du bassin redescend et est réabsorbée par le chakra du sacrum, celui-ci envoie un courant descendant vers le plexus sacré où est situé le serpent enroulé de la kundalini et l’autre partie remonte de nouveau vers la pituitaire. D’autre part le courant de la semence transformée qui se dirige vers l’extérieur choisit comme voie le sang, les organes de la lymphe, les sens (surtout les yeux), le larynx, ainsi que le corps éthérique de l’homme.

En suivant cette sobre explication, vous pouvez vous rendre compte exactement de la différence entre le développement occulte et le transfigurisme.

Le chemin occulte donne l’image suivante: le moi de la nature veut la naissance de la lumière, la libération dans la vie nouvelle. Par cette orientation accordée au désir de lumière, orientation que beaucoup d’écoles occultes étayent par certains exercices, un courant de force est émis du centre de l’âme, de la quatrième cavité cérabrale. Une partie de ce courant est chassée vers le haut et remplit le sommet du sanctuaire de la tête, mettant en mouvement le penser, la volonté, par suite de quoi la pinéale aspire à la nourriture magnétique. L’autre partie de ce courant est chassée vers le bas, via le feu du serpent et le chakra du sacrum, dans le sanctuaire du bassin. Là, la semence humaine se transforme de la façon décrite et ainsi il ne peut manquer que le système corporel tout entier, la personnalité tout entière, s’accorde sur le désir. On dit parfois de quelqu’un qu’il est dévoré de désir. Ce racornissement, qui rend malade et vieillit, n’est rien d’autre que la conséquence érotique du développement occulte.

Lorsque l’homme persévère dans son effort, restant dirigé vers le désir de lumière du moi en appliquant certaines méthodes enseignées à l’élève occulte, le serpent enroulé de la kundalini commence à un moment donné à se dérouler. Par ces exercices occultes, érotiques, continus, la force qui repose dans le plexus sacré à la base du feu du serpent, se libère et se fraie un passage vers le haut. Et vous comprenez que ce courant du passé, de tout ce karma entassé, envahit alors l’être entier.

Le serpent qui porte en lui tout le passé du microcosme, ce courant de la kundalini, éveillé par l’acte créateur continu, au sens où nous le décrivons, finira par monter dans le feu du serpent, devenu de plus en plus conducteur par ces actes créateurs répétés, atteindra à un moment donné le centre de l’âme dans la chambre de la tour et percera jusqu'à la pinéale.

À ce moment, le sanctuaire de la tête adopte la même vibration que celle du serpent de la kundalini et c’est ainsi que naît la conscience dite des “ domaines supérieurs ” de la sphère réflectrice, avec la clairvoyance, la clairaudience, etc...

Plus d’une fois, au cours des années, nous avons pu constater que bien des élèves et surtout des travailleurs de l’Ecole prétendaient vouloir devenir des transfiguristes mais démontraient néanmoins en tout leur désir égocentrique. Beaucoup d’amis de l’Ecole ont été perdus ainsi pour le corps magnétique.

Nous n’avons pas l’intention d’entrer dans le mauvais goût qui caractérise le chemin occulte. Toutefois, nous devons dire avec grande insistance que la renaissance gnostique, la renaissance évangélique, la transfiguration de l’âme qui se manifeste dans la naissance de la lumière de Dieu n’a pas lieu de cette manière.

Le chemin de la Gnose n’est pas érotique, n’a rien à voir avec la semence humaine sur laquelle s’appuie tout développement occulte.

La semence humaine entassée dans la réserve du sanctuaire du bassin est un produit créateur dialectique. Votre état dialectique, en tant que personnalité, n’est rien d’autre qu’une machinerie dont le produit final est la semence humaine, le produit créateur par excellence de l’être dialectique. La semence humaine renferme donc le moyen le plus puissant de la nature terrestre. C’est par conséquent nettement le noyau de péché, du moins lorsque nous voulons l’utiliser à l’élargissement de la conscience.

L’homme qui suit le chemin occulte travaille donc absolument à sa déchéance. Il ouvre, avec la substance où s’exprime le principe de la dialectique, la semence humaine, le germe du péché.

Aussi, du point de vue de l’apprentissage gnostique, le seul usage légitime de la semence humaine est-il la conservation de l’espèce humaine. Seul cet emploi de la semence humaine est envisagé dans l’ordre de secours où nous vivons. Et la pureté de l’âme, la pureté de l’être tout entier, et tout ce que dit la Bible à ce sujet, n’ont rien à voir avec cette semence humaine.

Les règles de pureté des écoles occultes et le célibat que certaines églises imposent à certains groupes de leurs serviteurs n’ont, consciemment ou inconsciemment, d’autre but que de servir les desseins de la sphère réflectrice, de servir le Moloch.

Dans I Jean 3, verset 9, nous lisons : “ Quiconque est né de Dieu ne fait pas le péché, parce que sa semence demeure en lui ”. Et dans I Pierre 1, versets 22 et 23, il est dit : “ Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité pour avoir un amour fraternel sincère, aimez-vous ardemment les uns les autres, de tout votre coeur puisque vous êtes régénérés non par une semence corruptible mais par une semence incorruptible ”.

La semence appelée “ incorruptible ”, la semence qui doit être employée à la naissance de la lumière de Dieu, c’est la semence de la rose du coeur. Une tout autre forme d’érotisme ! C’est l’Eros de Platon. Platon n’avait pas en vue les relations sociales humaines de la nature dialectique, mais la naissance de la lumière divine.
La semence qui peut être employée à cette naissance est celle de la rose du coeur. Rien de la nature ne l’explique. Il est impossible que la semence de la nature puisse servir à faire naître la lumière divine.

La semence de la rose ne peut pas éveiller le serpent de la kundalini. Quand ce serpent vous parle, c’en est fait de votre possibilité de délivrance, puisque ce serpent porte en lui tout le passé de votre développement dialectique. C’est avec une autre force que la Gnose opère, une force créatrice pure que, sur le chemin du retour, nous pouvons, nous devons même, libérer le potentiel créateur de la rose du coeur.

Le noyau âme demeurant dans le quatrième chandelier du sanctuaire de la tête ne peut donc
suivre que deux voies :
- ou la voie de la Gnose avec la semence incorruptible et la transfiguration dans la naissance de Dieu,
- ou celle de l’occultisme avec la semence du péché, la conscience dans la sphère réflectrice, “ la naissance dans la lumière de Lucifer ” comme l’appelle Jacob Boehme.



Le chemin à la naissance de la lumière de Dieu

Tout ce que nous avons expliqué dans le chapitre précédent n’est nullement nouveau, mais concerne une connaissance fondamentale que possèdent toutes les écoles spirituelles transfiguristiques. Il y est notoire qu’il s’agit de deux sortes de semence, celle de la nature et celle de la rose. Et chaque effort entrepris par un homme doit faire appel à la force nucléaire de l’être humain. Toute activité ayant besoin d’une force, il est évident que le développement du moi et son maintien doivent reposer sur la force de la nature, sur la semence naturelle, sur la force sexuelle.

De même il est question de deux sortes de pureté. Dans l’occultisme positif, c’est la pureté biologique ordinaire afin d’employer cette force à des desseins occultes. Pour réaliser une telle sublimation, l’occultiste doit être très sûr de lui, car c’est un chemin extrêmement dangereux. On peut assurer qu’un candidat sur dix mille, tout au plus, y parvient. Le reste retombe dans un état occulte presque négativement négatif, qui amène toutes sortes de perversités.

Essayons maintenant d’analyser le processus de la naissance de la lumière de Dieu.

Le noyau physique habitant la quatrième cavité cérébrale doit faire un choix définitif entre les deux chemins désignés, dans le Sermon sur la Montagne, comme le chemin large et le chemin étroit, le chemin de Lucifer et celui de la naissance de Dieu.

Le Christ nous conduit vers le Royaume Immuable en nous faisant entrer immédiatement dans l’état d’âme immortel. Lucifer nous conduit dans la sphère réflectrice, sans aucune issue, avec tout au plus un ajournement de la mort totale de l’âme, au prix d’innombrables souffrances humaines. Le choix ne nous semble pas difficile ; il ne l’est que pour les innombrables victimes de l’imposture et de l’illusion. C’est pourquoi il est urgent que notre travail extérieur dans la dispersion, notre ministère évangélique, puisse témoigner de la vie nouvelle, dans une mesure toujours plus intense et plus étendue.

Notre noyau psychique, situé dans la quatrième cavité cérébrale et son instrument, la pituitaire, ne doivent donc pas se diriger égocentriquement vers l’accomplissement d’un nouvel état de vie personnel, vers la libération de soi-même. C’est là un point de vue absolument erroné, qui développe le processus décrit dans le chapitre précédent.

Il semble toujours difficile à un élève débutant de discerner un état égocentrique de l’orientation de vie non égocentrique, de sorte qu’il se demande toujours s’il est, comme élève, dans le bon chemin. Pourtant, rien n’est plus facile. Quand vous placez votre moi derrière quelque chose, c’est non seulement votre penser mais aussi votre volonté et avec elle le courant de la convoitise, qui s’y trouvent.

Quand vous pourchassez quoi que ce soit avec le moi, vous mettez en mouvement tout l’instrument de la personnalité dialectique. Alors votre moi ne se concentre pas de convoiter mais il réfléchit à son projet, et ce projet est voulu. Ce triple aspect : désirer, vouloir et penser, exerce une pression inévitable et irrésistible sur le fluide hormonal de la pituitaire, déclenchant en tout ou en partie le processus. Dans de nombreux cas, c’est un processus semi-occulte et le développement négatif désigné plus haut se déroule.

Le non vouloir forcé, si bien connu, le rejet volontaire du processus de la volonté a, par nature, les mêmes conséquences. Ceux qui sont victimes d’un obombrement négatif en ont le plus souvent une peur intense et, pour se défendre, appliquent le non-vouloir intentionnel.

Il faut toujours chercher le commencement du non-moi dans le troisième pouvoir de la conscience, dans le pouvoir de neutralisation, qui fait se désintéresser des choses de ce monde et nous met à même de rester indifférents, impassibles, en soustrayant notre attention aux objets qui nous angoissent. C’est donc ce pouvoir que l’élève doit apprendre à exercer. Un autre accessoire indéniable que l’élève doit apprendre est une compréhension intérieure suffisante. C’est ce qui fait souvent défaut au débutant ; confirmant en conséquence que, comme la Bible l’exprime : “ beaucoup se perdent parce qu’ils n’ont pas de connaissance ”. C’est pourquoi l’Ecole ne cesse de se tourner vers vous pour vous transmettre la connaissance fondamentale.

À cette compréhension appartient la notion que le moi ne peut rien conquérir du nouvel état de vie gnostique. Supposez que vous soyez devant un cours d’eau qu’il vous faut traverser. Il est trop large pour que vous puissiez sauter par-dessus; trop profond pour le passer à gué ; trop puissant pour le traverser à la nage et vous n’avez aucun autre moyen à votre disposition. Dans cette situation, toute votre force dialectique est impuissante. C’est précisément la situation du moi en face de la Gnose. Le moi est totalement impuissant. Aussi doit-il reconnaître la vérité de la parole biblique : “ La chair et le sang ne peuvent hériter du Royaume de Dieu ”.

Si vous êtes parvenu à cette compréhension intérieure, un état d’acceptation, de résignation, une sorte d’équilibre, vous seront donnés. Pourtant vous ne devrez pas en rester là, puisque votre âme aspire à la libération. Il ne vous reste plus que l’attitude que le Psalmiste décrit ainsi : “ regarder vers les montagnes d’où viendra le secours ”. Vous n’avez pas à aller chercher ce secours car le moi n’est pas en état de le faire. L’âme doit en ceci ne rien vouloir, ne rien inventer, ne rien faire, ne rien convoiter qui vienne du moi, sachant d’avance que tous ces efforts seront vains.

L’âme doit lever les yeux vers la montagne du salut. Vous pourriez comprendre cela comme une sorte d’occupation mystique, une résignation et une acceptation passives, dans la pensée : “ Je n’y peux rien ”. Mais ce n’est pas du tout l’intention du Psalmiste. Ce qu’il envisage par “ regarder vers le montagnes d’où viendra le secours ”, c’est un état de la pituitaire. Celle-ci, vous le savez, a deux lobes principaux, le lobe antérieur qui est relié aux processus du sanctuaire de la tête et l’autre qui est dirigé vers ceux du sanctuaire du coeur.

Dans la notion qu’a le moi de son impuissance en face du salut : “ Je ne peux rien puisque la chair et le sang ne peuvent hériter du Royaume de Dieu ”, état où toute activité du moi et tout effort de la volonté s’apaisent, l’âme arrive à un équilibre, à un calme parfait, grâce auquel les vibrations des deux lobes de la pituitaire s’équilibrent aussi, s’accordent totalement l’une à l’autre. C’est ainsi que se réalise l’unification des sanctuaires de la tête et du coeur.

Peut-être avez-vous appris dans la littérature occulte que, au cours de l’évolution, le coeur fut tiré obliquement, mais que le temps viendra où l’axe du coeur sera redressé. C’est une allusion voilée à l’état d’être que nous vous expliquons ici. Là où l’occultisme est dans l’impasse, le transfigurisme commence: l’élève doit réaliser une unité parfaite du coeur et de la tête. L’allusion à l’axe du coeur n’a rien à voir avec l’organe lui-même mais concerne l’orientation intérieure juste, la haute vocation du coeur.

Coeur et tête doivent parvenir à une unité parfaite. Ils doivent être le reflet l’un de l’autre comme le sont les deux lobes de la pituitaire.

Dès que, grâce à une compréhension totale, l’élève parvient à un équilibre intérieur, arrêtant les désirs du moi, qu’il lève les yeux vers les montagnes du salut, en d’autres termes qu’il attend l’afflux du courant gnostique apportant le salut, alors, en conséquence de cet état intérieur, l’égalité de fréquence se réalise dans les deux lobes de la pituitaire: à l’instant même, l’unité tête-coeur est devenue un fait, le coeur est pour ainsi dire “ redressé ”.

La vibration de la pituitaire ainsi réalisée éveille en même temps une contemplation intérieure dans l’abstrait, dans l’amorphe gnostique qui apporte à l’élève un calme parfait. Il dit : “ C’est en Dieu que mon âme se confie, de lui me vient le salut ”. Cette vibration paisible s’exprime invariablement par le miroir du front. Et par le bulbe rachidien une vibration psychique descend, non plus cette fois par l’intermédiaire du feu du serpent et du chakra du sacrum, dans le sanctuaire du bassin, mais cette vibration ira, grâce à l’unification tête-coeur, vers le sanctuaire du coeur et à travers les organes sexuels qui s’y trouvent (car le sanctuaire du coeur a, lui aussi, des organes sexuels (il suffit de penser aux vaisseaux chylifères situés derrière le sternum) et cet appel au secours de l’âme rayonnera au dehors par le sternum.

Un tout autre processus de développement aura lieu. C’est maintenant la rose du coeur qui capte l’appel de l’âme, la voix venant du clocher, et qui en rayonne l’écho au dehors par le sternum. Et la réponse vient promptement, la réponse des montagnes du salut. La rose, en tant que semence de l’incorruptibilité, prend maintenant l’initiative dans la vie intérieure de l’élève. Et si l’âme persiste dans son calme, il est clair que la rose et l’âme se trouveront mutuellement, et qu’un lien solide sera noué entre la tête et le coeur, entre la rose du coeur et la chambre de la tour. Voilà la rose attachée à la croix. C’est alors que Jésus le Seigneur est né dans l’âme, dans la double unité organique du coeur et de la tête. L’élève est véritablement devenu un Rose-Croix. Et la rose ouverte est le signe de la semence incorruptible par laquelle l’élève va travailler désormais. C’est pourquoi un Rose-Croix ne sera jamais un occultiste. Il est un transfiguristique !

Ainsi relié à la Gnose, l’élève voit “ l’ombre à sa main droite ”, qui veillera fidèlement sur l’état de son âme, sur le nouveau processus en développement, du début jusqu’à son entrée dans le nouvel état de vie, de ce moment jusque dans l’éternité.

Quand le quatrième chandelier du sanctuaire de la tête a pu être allumé ainsi par le grain de semence Jésus, par l’atome-étincelle d’esprit, ceci engendre une nouvelle activité de la pituitaire, une accumulation des hormones qui n’a rien de commun avec le feu du serpent et ses chakras, ni avec le serpent de la kundalini dans le plexus sacré, rien donc à faire avec les glandes de la procréation. Cette activité désigne un pouvoir nouveau car toute activité hormonale a une action dans le système. D’abord le sang est changé, ou fortement influencé, ainsi que le fluide nerveux du système automatique. Mais nous voyons surtout se développer le processus concernant les deux cordons du sympathique.

Dès que l’unité tête-coeur est établie, que le feu gnostique peut entrer et allumer le quatrième chandelier, et que la nouvelle activité de la pituitaire fonctionne puissamment dans le système, nous constations que les vibrations de la pituitaire ne descendent plus dans le feu du serpent (qui, à ce moment, est encore impie) mais descendent de la chambre de la tour, le long du cordon droit du sympathique.

Ce courant gnostique rencontre sur ce chemin de descente divers chakras, respectivement: à hauteur de la gorge, à hauteur du coeur, près du plexus solaire, puis le chakra correspondant au sacrum. Et finalement ce courant gnostique arrive au plexus sacré où se trouve également un chakra, donc en tout cinq.

Il existe aussi un chakra qui correspond au quatrième chandelier; il est situé dans la cavité frontale, entre les deux sourcils, derrière l’os frontal. Il se rapporte directement au processus de purification qu’éveille dans le quatrième chandelier l’attouchement du feu gnostique.

Le second chakra, le chakra de la gorge, correspond à la thyroïde et au larynx. Si le feu gnostique peut passer ce point, une nouvelle purification a lieu, qui concerne les fonctions thyroïdiennes, les fonctions du métabolisme et, surtout, le langage humain.


Ceci confirme la parole évangélique : “ Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme, mais ce qui en sort ”. Le processus de renouvellement de l’âme apportera, dans sa progression, un nouveau son, un nouveau langage, une nouvelle manifestation psychique.

Vous ne pouvez, en qualité d’élève, parler toujours la même langue (et nous l’envisageons au sens le plus large), celle que vous toujours parlée, même si elle est très civile, bienveillante, amicale et correcte. Non, il faut parler une autre langue; dès la descente du Saint-Esprit, les apôtres se mettent à parler en “ d’autres langues ”. Non plus, certes, comme la nature les fait parler, mais comme l’Esprit le fait.

Le troisième point correspond au sanctuaire du coeur. Ce chakra est situé dans le feu du serpent et rayonne au dehors, vers le coeur. Si ce point est passé, cette pureté du coeur dont nous avons déjà parlé se réalisera et, en conséquence, le courant gnostique affluera, toujours plus puissamment, par le sternum.

Le quatrième point influence le système foie-rate, le pancréas et l’organisme qui produit le sang et stimule la vie.

Le cinquième point influence, avons-nous dit, la sécrétion interne des organes sexuels.

Quand le courant gnostique, le long du cordon droit du sympathique, atteint le point le plus bas, il arrive au sixième point, au grand serpent de la kundalini, au pôle sud du système du feu du serpent, il entre dans le fondement même de ce système. C’est là que se livre la grande lutte contre le karma rassemblé, de l’homme lui-même, de ses ancêtres, de l’humanité en général, du microcosme, des éons de la nature, etc…

Tout ce que représente Lucifer, tout ce que sont les éons de la nature, prend corps dans le serpent de la kundalini, dans le plexus sacré. C’est contre ce serpent que la force-lumière gnostique doit maintenant engager la lutte.

Celle-ci a trois aspects que la Bible dépeint dans le récit de la tentation dans le désert. Tout d’abord, le serpent tente un dernier essai pour stimuler le moi de la nature et lui redonner la direction du système. Si cet effort échoue, il s’adresse au nouveau moi pour l’inciter, par ses flatteries, à se mettre au service du moloch de la nature. Et si ces louanges sont vaines, suit franchement l’injonction de coopérer au processus naturel. Tous les récits symboliques de ce genre, ainsi que les légendes se rapportant au “ gardien du seuil ”, ont trait au serpent de la kundalini.

C’est ainsi que l’ultime lutte est livrée, non par le moi de la nature, ni dans la crainte et le tremblement, car l’élève ne pourrait réussir. Non; il doit laisser agir l’ombre gnostique à sa main droite. Sous cette protection, il est en sûreté; dans cette force, la victoire est assurée.

Ainsi donc, sur le chemin de l’élève à la naissance de la lumière de Dieu tous les liens avec le passé sont brisés pour lui dans le sixième chakra; les liens karmiques avec le moi, les liens avec tous ceux qui appartiennent à la grande famille, les liens avec le passé karmique des premiers temps du monde. La rupture avec la dialectique est complète. En même temps, tous les péchés sont effacés, l’âme est libérée du passé et de ses influences.

Car le pôle magnétique nord du microcosme attire sans cesse des forces en harmonie avec la stabilisation du pôle magnétique sud; et vous savez que c’est le système magnétique cérébral qui est le pôle magnétique nord de l’axe du feu du serpent. Si donc le pôle sud microcosmique a rompu avec le passé primordial de la nature, le pôle magnétique nord doit suivre la même impulsion.

Lorsque le serpent de la kundalini est annihilé, le courant gnostique remonte du point le plus profond du plexus sacré; la porte est ouverte, le courant s’élève via le cordon de gauche du sympathique, rencontrant de nouveau sur son chemin tous les chakras indiqués plus haut.

Le courant gnostique revient donc au point de départ, à savoir dans la quatrième cavité cérébrale. Tout le système est conquis par la Gnose, à l’exception du système magnétique du cerveau, la région de la pinéale. Une fois la victoire remportée là, nous voyons flamber très haut la lumière du noyau psychique dans le quatrième chandelier; le feu rayonne de la cavité frontale. Alors suit la percée vers le septième chakra, situé dans la partie du cerveau régie par la pinéale.

Cette victoire, l’Evangile la décrit comme étant “ la glorification sur la montagne ”. Vous verrez la réalité de ce que décrit cette image extérieure si vous la débarrassez des franges qui l’entourent.

À ce moment, le circuit gnostique à travers les deux cordons du sympathique étant achevé, la percée vers la pinéale s’effectue. Le septième chakra , le seul offrant encore une résistance, et le pôle nord du système magnétique de la nature, sont livrés à la Gnose.

Vous comprendrez que, durant cette procédure, le comportement de l’élève est de grande importance. Le comportement préconisé par le Sermon sur la Montagne, dont le rend capable “ l’ombre à la main droite ”, doit l’emporter. Il doit travailler sur la base du pouvoir que lui a apporté le premier rayon du Saint-Esprit, et dont nous avons analysé l’activité dans ses divers aspect.

Grâce à la percée vers le septième chakra - transmettant le système magnétique du cerveau au champ christique, au champ de force-lumière gnostique - les radiations gnostiques peuvent pénétrer directement par ce système magnétique, alors qu’auparavant elles ne pouvaient entrer que par le sternum, par le sanctuaire du coeur.

Ceci fait, l’unité du système tête-coeur est pour toujours en sûreté, en Dieu. Ce qui, du système cérébro-spinal, n’est pas encore soumis à la Gnose, tout le système sensoriel et ses annexes, la radiation gnostique finit par s’en emparer également.

Une fois arrivée à ce point, l’âme est renée; elle entre dans la phase de la contemplation. Elle s’éveille sensoriellement dans le nouveau champ de lumière du corps magnétique de l’Ecole Spirituelle.

Un candidat à l’occultisme qui s’éveillerait à la naissance de la lumière de Lucifer se verrait dans un champ de la sphère réflectrice entièrement organisé et cultivé, le pays de l’au-delà. Il verrait par exemple de beaux châteaux, un fourmillement de monts Salvat tous plus beaux les uns que les autres, et des légions d’hommes prestigieux, maîtres, adeptes et d’imposantes cathédrales, etc…

Quelle différence, cependant, avec un candidat gnostique qui s’éveille à la naissance de la lumière de Dieu. Pour lui, tout n’est que lumière, lumière merveilleuse, universelle. C’est le champ de lumière du second rayon du Saint-Esprit, pour autant qu’il s’est manifesté dans le corps magnétique de l’Ecole Spirituelle.

Quand l’élève naît dans cette lumière, son âme baigne dans une paix infinie, dans l’enchantement du calme intérieur, dans une sainte joie et une force merveilleuse : calme, force et extase qui ne le quitteront plus.




source:
zen http://sinouhe.over-blog.com/article-les-cristaux-de-la-glande-pineale-68611379.html
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LA SEMENCE CORRUPTIBLE ET LA SEMENCE INCORRUPTIBLE
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