LES PARTOUZES TRÈS SPÉCIALES "DES PERSONNES QUI DIRIGENT LE PAYS"
LA RETRANSCRIPTION INTÉGRALE JUDICIAIRE D'UN ENREGISTREMENT SONORE DU DOSSIER PINON,
GARDÉ COMME UN SECRET D'ÉTAT DEPUIS 1981!
Le dossier Pinon… Une odeur sulfureuse, un sentiment de malaise… Non pas à cause de celui dont le dossier porte le nom, mais bel et bien à cause des découvertes réalisées par ce mari trompé. Un dossier tellement explosif qu'il a été enfermé une fois pour toutes dans le coffre fort du Procureur du Roi de Nivelles, Jean Deprêtre. Un dossier de plus de mille pages, dont l'une des pièces maîtresses est cet enregistrement sonore sans équivoque, dont nous publions aujourd'hui, en guise de mise en bouche, la transcription judiciaire. Et on comprendra pourquoi ce dossier ne doit plus jamais réapparaître ! N'oublions pas : il reste mille pages tout aussi compromettantes et aux pistes aussi multiples que variées. Que l'équipe de " L'investigateur " a soigneusement planqué auprès de confrères étrangers, documents sonores compris. Nous analyserons une autre fois l'implication de ce dossier et ses incidences sur le pourrissement des mœurs et de la vie politique belges, mais un extrait du dossier, symptomatique pour le dossier complet, permet de comprendre l'explosivité d'un amoncellement de documents qui risquent, à tout moment, de faire sauter le régime belge en place.
Il s'agit d'un enregistrement sonore réalisé à l'insu d'un témoin qui parle face au docteur Pinon et au journaliste Garot du journal " Pour " (dont les bureaux seront ravagés par un incendie peu après l'enregistrement de cette cassette, dont les propos sont confirmés par d'autres témoins). Voici la transcription des propos échangés autour de la table de salle à manger, la cassette originale étant également, tout comme toutes les pièces du dossier, en possession de notre journal. Procès-verbal numéro 16.885 qui fait suite au p.v. numéro 15.917 du 30 juillet 1981, rédigé par l'officier de police judiciaire Georges Heris, commissaire principal de 1ère classe aux délégations judiciaires et transmis au juge d'instruction de Biseau d'Hauteville le 17 août 1981. Concerne : audition de l'inspecteur judiciaire Sabourin Serge, qui nous rapporte :
" Le 13.8.81 à 10 heures, j'ai effectué la transcription dactylographiée du contenu de la cassette enregistrée , remise par le nommé Garot Jean-Claude à nos services; cet enregistrement ayant été réalisé en date du 18.6.81, au domicile de la nommée Beresovsky Danièle, les nommés Pinon André et Garot Jean-Claude. Interviennent dans l'enregistrement effectué à l'insu de Doret grâce à un appareil du type dictaphone miniature, Doret, Garot et Pinon, ainsi que tout à la fin Beresovsky. Lesquels seront identifiés, au cours de la présente retranscription par les initiales, " D ", " G " et " P ", respectivement pour Doret, Garot et Pinon.
[Bruits de fond... interruption] D: Il faut dire que, bon, euh,... il y trois endroits où, euh, il y a des partouzes qui s'y déroulent.
G: Oui et alors...
D: Bon...
P:
[intervention inaudible] D: Mais non, mais bon, il y en a certains, quand même, qui sont là dedans, qui sont
[bruits de fond] - comme VAN DEN BOYENANTS et le Prince ALBERT -
[inintelligible], mais hein, bon...
G:
[intervention - inintelligible] D: Je ne rigole pas, mais c'est comme çà, je les ai vus; je connais la femme qui est morte dans sa voiture entre-temps, mais ce n'est pas un accident, c'est un meurtre, cette voiture etait trafiquée.
G: On dit cela après, pour euh...
D: Ecoute, je regrette, lui est autant au courant que moi.
[Propos inintelligibles échangés entre les trois intervenants] G: Ce n'est pas que je te crois pas, tu comprends, mais ....
D: ...mais parce que ... mais parce qu'il n'a jamais vécu ce truc là, n'a jamais été dans ce genre de milieu, que tu connais pas ce milieu-là...
G: Non, pas du tout
D: Au Bercuit
[phonétique] ....
[inintelligible] si tu vas au Bercuit, tu comprendras.
G: Bon, alors, explique moi
[inintelligible], tu m'as raconté deux ou trois trucs.
[les trois intervenants parlent ensemble - inintelligible] G: Mais non, ce truc là, c'est que, bon euh
[inintelligible] [D et G parlent en même temps] D: Il y en a qui sont même morts, c'est quand même vrai !
G: Des majeurs ?
D: Des mineurs.
G: Je ne comprends pas qu'est ce que cela a à voir des mineurs? Avec le fait que, euh…
D: Mais parce qu'ils ont aidé ces mineurs.
G: Mais qui a aidé quoi, je ne comprends pas ... Quand vous parlez, autant dire que je ne comprends rien.
D: Mais qu'est ce que tu veux ?
G: Quand lui parle c'est comme une bouffée de colère
D:
[inintelligible] C'est un groupe.
G: Ouais...
D: Ce sont des personnes qui dirigent notre pays, bon, qui se réunissent…
D: Et ils font de la politique… Il y en a qui font de la politique et il y en d'autres qui sont à la tête...
G: De l'économie, du business…
(A SUIVRE)
L'enregistrement dure encore une demi heure!
D: Et il y en a d'autres qui sont là, euh… alors tu as là dedans des femmes qui sont invitées par l'un ou par l'autre et qui ne sont pas leurs femmes légitimes, entre autre la femme d'André.
P: Qu'on appelle comment ?
D: Hein ?
P: On la surnomme comment ?
D: Anne la Folle.
G: Pourquoi on dit la folle ? Elle n'est pas folle
D: Parce que, bon, enfin...
G:
[inintelligible]D: Enfin, ce sont les gens..
G: Bon, d'accord, mais pourquoi ils disent la folle ?
D: Parce qu'elle a une façon de se conduire, il vaut mieux se garer; elle couche (ou accroche) n'importe quel type et les types couchent là, là et là et tous en même temps
[inintelligible] de l'extérieur, je ne suis pas d'accord… Alors, à ce moment là, les gens qui sont un peu "bon chic", qui ont quelque chose dans la cervelle, tout le monde s'en va
[inintelligible].
P: Qui est son petit ami ?
D: Mais je te l'ai dit !
P: Il ne veut pas me croire.
D: Il a changé, depuis.
D: C'est un grand, noir…
P: Tu m'as parlé d'AGNESSENS.
[inintelligible] D: Oui.
G: Ben ouais, si elle a eu des tas de types, c'est çà
[inintelligible] G: Ce n'est plus la tienne non plus.
D: Si, c'est encore la sienne. Je regrette. Ici, nous sommes deux femmes en instance de divorce, toi, çà fait trois ans.
P: Ouais.
D: Je veux mes enfants et j'aime mes enfants. Michou, elle a ses enfants, parce qu'on l'a prévenue, sinon elle aurait donné bien gentiment ses enfants à son mari. Cela serait passé en référé, puis on aurait dit: ah, les enfants sont chez le père, ils resteront chez le père. Mais il a fait la gaffe
[PINON], il n'a pas eu la poigne et il a laissé partir ses gosses… donc, c'est sa femme qui…
G: Comme ça, je suis d'accord !
D: Il a dit d'accord, bon.
P: Ce qu'il y a, c'est que je suis d'accord de ne pas avoir la garde des gosses, que bon, il faut payer une pension alimentaire; pour ça je suis d'accord.
G: Je suis d'accord, mais il faut faire la part des choses; ce n'est parce qu'il est malheureux parce qu'il n' a pas les gosses, qu'il est allé en première instance, puis en appel, condamné pour la garde des gosses et pour paiement, c'est pas pour cela qu'il faut…
D: Mais oui, mais il y a une seconde affaire qui se tient, puisque sa femme est au courant de ces mineurs qui se sont suicidés ...
G: Mais pourquoi ils se sont suicidés… Qu'est ce que ça a à voir avec …
D: Ils se sont suicidés par ce qu'ils ont été pris dans l'engrenage, si tu veux, sont tombés amoureux.
P: Mais? par qui ils ont été amenés ?
D: Par, euh… allez, je n'arrive jamais à retrouver son nom, par euh, AGNESSENS
P: Agnessens ?
G: Le juge Agnessens ? Ah !
D: Oui.
G: Le Juge des enfants de Nivelles.
D: C'est ça… il y en a un de Nivelles qui s'est tiré une balle dans la tête.
G: Pourquoi , mais pourquoi ?
D: Il s'est tiré une balle dans la tête car il était amoureux d'une jeune fille.
G: Il avait quel âge ?
D: Quel âge il avait… Il avait 15 ans.
G: Il était amoureux comment ? D'une femme qui venait à ces partouzes ?
D: Oui.
G: On lui dit maintenant: mon vieux cela ne va plus .... Cela allait assez loin avec la femme ?
[propos inaudibles] D: Bon, c'est terminé, tu ne peux plus la voir; et il s'est tiré une balle. Il avait trouvé une stabilité, puis on la lui enlève; bon...
G: Ouais
D: AGNESSENS n' avait pas à emmener un mineur là.
G: Mais comment il se fait qu'il a amené un mineur là ?
P: Pourquoi il amène ce mineur ? , . . .
[inaudible] G: Quoi ? Il en a amené plusieurs ?
D: Oui: il y a un second qui s'est pendu.
G: Pourquoi il s'est pendu ?
D: La même chose. Ces gars trouvent une stabilité à rencontrer des gens qui ont vécu, ils sont bien dans leur peau, des femmes mariées qui sont divorcées…
D: [propos décousus sur le thème: des enfants lâchés par leurs parents sont dans le home, ils y sont malheureux, puis on les amène dans une partouze…]
G: Amenés par qui ? Par le juge ?
D: Agnessens ! Et puis de là, ils prennent confiance, dans une femme, et le lendemain, paf, il a été trop loin, terminé !
G: Qui décide que ça été trop loin ?
D: AGNESSENS.
G: Pourquoi il dit cela ?
D: Parce qu'il trouve que cela a été trop loin, qu'il prend sa place.
G: AGENSSENS prend la place du jeune auprès de la femme ?
D: C'est çà.
G: Donc, le jeune gars est initié sexuellement, il tombe amoureux, fait l'amour avec la femme,... Mais la femme a quand même quelque chose à dire, c'est quand même pas un objet.
D: C'est pas un objet, mais si le type ne vient plus, elle ne demande pas où il est; bon, c'est un jeu.
P: Est-ce qu'il a beaucoup de monde ?
D: Environ une trentaine.
P: Et tout le monde fait l'amour, là dedans ?
D: Mais non; il y en a qui partent et qui reviennent deux heures après, c'est très vague.
G: Je ne comprends bas bien; comment ça se fait que les gens sont invités ?
D: C'est un club privé...
[inaudible] G: Le Prince ALBERT...
[inaudible] D: Oui, si tu connais un type de la bande, tu entres là et Intervention de
P: Puisque tu connais les noms, dis les.
D: Bon
[inaudible - rires] G: Revenons, je n'ai plus rien compris maintenant. C'est le Prince Albert qui invite ?
D: Qui invite sans Paola. Elle n'est jamais là.
G: Sans Paola ?
[rires] elle est belle, c'est dommage
[rires]D: Elle est pas tellement jolie, en fait.
G: Ah bon... Et alors? C'est le Prince Albert qui invite ? Où çà ?
D: Au Bercuit à Waterloo, chez Monsieur
[hésitations] DE TYLE
[phonétique].
P: Ah oui ! Tu m' as déjà parlé de cet endroit.
D: Toutes les idylles se sont passées chez le docteur
[inaudible] jusqu'au Bercuit.
G: Ah, le Bercuit ! C'est quoi cela, un hôtel, un restaurant ?
D: C'est un refuge; ça a commencé par ROLIN
[phonétique] et puis repris par… et cela appartient maintenant à l'Etat.
G: Alors, comment cela se passe ?
D: Là dedans, il y un golf, un restaurant, une grande salle où se donnent des banquets…
G: Alors, il y a des chambres ?
D:
[cris inaudibles] ils ne le font même pas là.
G: Ah bon, ç'est juste un endroit de rencontres mais cela ne se passe pas là…
[interruption de la bande]D: Moi, je connais le père…
G: Blaton ?
D: Ouais.
G: C'est comment, son prénom ?
D: Ado.
G: C'est Ado, le père.
D: Oui. Je connaissais les deux filles. L'une a épousé ICKX, je connais très bien la fille de BLATON, je connais la fille...
[inaudible] bon car d'ici 15 jours, il y a Le Mans, les 24 Heures; l'autre fille a épousé... un gars beaucoup moins intéressant, d'ailleurs
[interruption de la bande] G: Il t'a emmenée ?
D: Non, mais il m'a diT: si tu veux t'amuser le soir, tu restes, quoi. puis voilà, quoi...
[inaudible] tu sais moi, j'ai fait comme ça, hein.
G: Mais les gens sont tous égaux...
[inaudible] D: La dernière fois que je suis allée,... écoutez si vous avez quelque chose à dire, dites le carrément...
[inaudible]non identifié: tu ne te rends pas compte.
[interruption de la bande]D: La fois où je suis allée, c'était déjà tard. Je l'ai très bien pensé: entre VDB, MATHO, il y avait, tu sais, un genre de conversation où je gênais, je le sentais très bien. D'ailleurs, ta femme n'était plus là. C'était devenu très différent, de la conversation perçait l'inquiétude; on sentait bien qu'ils avaient quelque chose à cacher qu'ils ne voulaient pas qu'on connaisse.
G: C'est quoi ?
D: L'histoire du meurtre et l'histoire des 2 suicides
G: Mais le meurtre, je ne comprends pas…
D: C'est cette femme...
[inaudible]P: CROCKAERT ?
D: Crockaert, c'est ça.
G: Comment elle s'est tuée ? Pourquoi ?
D: Parce qu'elle en savait de trop.
G: Cela s'est passé quand ?
[silence] [inaudible]D: En septembre 1980...
[inaudible] hippodrome...
[inaudible]G: Je voudrais faire la part des choses; qu'est ce que ça peut foutre que VDB aille faire la…
[inaudible] … amour
D: On s'en fout, de ça
[bruits confus - propos inaudibles] G: La femme, comment elle est morte ? Comment c'est arrivé, qu'elle a eu cet accident ?
D: On avait trafiqué sa voiture; en plus elle avait bu, on l'avait fait boire.
G: Et alors ?
D: Je ne sais pas.
G: La voiture, elle avait quoi? C'était quoi le trafiquage ?
D:
[inaudible] je sais qu'elle a été trafiquée.
G: Comment tu sais qu'elle a été trafiquée ?
D: On me l'a dit.
G: Qui te l'a dit ?
D:
[silence] ... [inaudible] P:
[inaudible - cris]- quelle réunion ?
[cris] D: Un type.
G: Quel type ?
D:
[inaudible] cela je ne le dirai pas.
P: Un ami à toi ?
D: Des gens que je connais.
G: Ah bon... qui vient encore là ? C'est qui, ces gens ?
D: Il y a les mêmes qui viennent toujours.
G: Pourquoi la Gendarmerie, ou la Police, n'est pas au courant?
D: Parce que le Prince ALBERT est dans l'histoire, il est au courant de tout
[chuchotements] et il demande que tout le monde se taise. Il a dit à AGNESSENS "je te couvre".
G: Comment tu sais qu'il dit que... euh...
D: Dans une conversation, comme cela.
G: Devant toi ?
D: Non, j'ai entendu cela comme ça. A un moment donné, AGNESSENS lui a dit: "je suis quand même ennuyé"
[inaudible] il lui a répondu: "tu sais bien que tu es couvert". Moi, j' étais à un bout du bar et eux à un autre
[inaudible].
G: AGNESSENS parlait de quoi, quant il disait qu'il était ennuyé ?
D: D'avoir tué la bonne femme.
G: Qu'est ce qu' AGNESSENS a à voir avec ça ? C'est lui qui a saboté la voiture ?
D: Lui avec d'autres , il parait
[chuchoté] [long silence] [bruits de fond]D: Si lui est visé, c'est parce que sa femme est ...
[propos confus et inaudibles] G: La dernière fois, c'était quand ?
D: Au mois d'avril, quand je suis rentrée de la mer à Pâques. On buvait un pot tous les vendredi au Bercuit.
G: Tous les vendredis ?
D: Oui
G: Et ils sont tous là, chaque fois ?
D: Non pas tous euh , la majorité... Cela change, parfois.
G: Et c'est sur recommandation... comment on rentre ?
D: Ah... des cartes.
G: Des cartes de quoi ?
D: Des cartes de membres.
G: Membres de quel club ?
D: Du Bercuit.
G: Parce que c'est le club du Bercuit ?
D: Évidemment !
G: Et combien cela coûte d'être membre ?
D: 360 frs
G: Je m'amène, je paie 360 frs, je peux rentrer ?
D: Ça, je n'en sais rien.
G: Comment tu es rentrée, toi ?
D: On me connaissait, je jouais au golf.
[fin de l'enregistrement] [inaudible] [bruit de moteur électrique] Saisissons et déposons au greffe correctionnel de ce siège, suivant inventaire ci-annexé, la micro-cassette de marque SONY type MC-60 remise par le nommé GAROT à nos services, ainsi que la cassette de marque BASF type 60, contenant copie de l'enregistrement , contenu sur la micro-cassette dont question. Précisons que cette copie avait été effectuée par les services spécialisés du Commissariat Général aux Délégations Judiciaires. Dont acte.
Nous rappelons qu'il s'agit ici d'une pièce officielle d'un dossier judiciaire tenu secret et représentant un témoignage parmi des dizaines d'autres et que l'enquête n'a jamais été effectuée pour vérifier tous ces propos. LE DOSSIER PINON FAIT SES PREMIERS RAVAGES
Depuis la publication sur ce site de courts extraits des quelque 1 000 pages du dossier Pinon, ce fameux document judiciaire mettant en cause des personnages élevés de l'Etat belge dans des affaires de pédophilie et ne s'arrêtant dans le cadre de l'enquête qu'aux marches du Palais Royal belge, des remous sérieux se sont fait jour dans des comités de victimes et auprès de citoyens responsables et actifs. Nous avons déjà realté la plainte déposée sur base de certains procès-verbaux du dossier Pinon contre un haut magistrat de Mons, en charge du Tribunal de la Jeunesse. Le 23 février, dans un acte d'opposition signifié par huissier au Procureur Général de Mons, des justiciables parlent ouvertement et pour la première fois du "passé criminel et pédophile repris dans les procès-verbaux" du fameux dossier Pinon. Une première dans l'histoire judiciaire belge en ce qui concerne le président d'un tribunal de jeunesse.
source:
http://www.investigateur.info/affaires/belgique/pinon.html