L’été 2001 fut très chaud en Inde et les habitants ont attendu avec impatience les pluies nourricières et rafraîchissantes. La saison des pluies arrivée, quelle ne fut pas leur surprise de recevoir des averses rougeâtres ! La région du Kerala fut ainsi arrosée durant 6 semaines par des pluies rouge sang…
Evidemment nous sommes à l’ère de la science et avant de crier « Hare Krishna » et de danser en invoquant tout le panthéon hindou, les scientifiques ont récupéré des échantillons afin de savoir ce qui avait donné cette couleur à l’eau de pluie. Les conclusions, ou plutôt les hypothèses, de divers chercheurs, méritent qu’on s’y arrête !
Ainsi, Godfrey Louis, physicien à l’Université de Mahatma Gandhi, pense, en bon théoricien de la panspermie, que ce crachin vient du cosmos et qu’il contenait des microbes ou des éléments biologiques vaporisés par une météorite dans l’atmosphère, le tout serait retombé sur terre avec les pluies.
Charles Corkell, chercheur anglais à l’Open University, pense que cette pluie contenait bien du sang, mais d’origine bien terrestre. Sa théorie non moins étrange est la suivante : une météorite (nos deux chercheurs sont au moins d’accord sur cela), aurait explosé en haute atmosphère, pulvérisant au passage des créatures volant dans les cieux, probablement des oiseaux. Tout comme dans l’hypothèse précédente, les restes sanguins seraient revenus sur le plancher des vaches avec l’eau de pluie.
Des hypothèses qui ont fait sourire pas mal de leurs collègues. Le sang leur serait-il monté à la tête ? Demandèrent ceux-ci, les yeux pleins de malice...
Un illustre professeur y verra t-il la signature d’un Dracula de l’Espace ou les déjections de nuages carnivores ? Les paris sont ouverts.
On se rappellera de ces observations :
Le 25 juillet 2001, des milliers de personne dans le sud de l’inde ont entendu une déflagration très violente [voir les témoignages de "boom" soniques et météorites sur le site], comme un coup de tonnerre mais extrêment plus fort ! Suite à celà, une pluie rouge sang s’est abattue sur la région de Kerala durant près de deux mois. Au début, les scientifiques qui ont accouru par centaines sur les lieux, ont pensés que de la poussière d’un désert lointains s’était accumulés dans les nuages. Mais voilà, aucunes traces de poussière présente. Les conclusions vont bon train après cette découverte : trace de vie extra-terrestre présente sur une météorite qui aurait explosé lors de sa pénétration dans notre atmosphère ? Ou alors, une météorite explosant en haute altitude, aurait entraîné dans la mort des créatures non-identifiées mais bel et bien de notre planète, dont les restes microscopiques seraient tombés en divers endroits pendant des semaines ?
D’autres hypothèses :
Les cellules récupérées dans les pluies rouges seraient hyperthermophiles (survivent et se reproduisent dans des conditions de température très élevées), et bien au-delà de tout ce que l’on connaît sur terre puisque ces cellules se reproduisent optimalement à 300°C et survivent à 380°C, alors que sur Terre, le maximum serait plutôt 120°C. Autres particularités, elles n’ont pas d’ADN et métabolisent les hydrocarbures. Ces bactéries ont un cycle de vie, ont une physiologie, sont capables de sporuler (comme le font certaines de nos bactéries terrestres, celles que l’ont a amenées sur mars par erreur). Celles ci sont hyperthermophiles, et n’ont pas de réel ADN, mais a priori les bases compactes qui permettent à un ADN classique de s’enrouler. Donc si tout cela est vrai et bon, nous avons entre les mains le chaînon manquant entre ce que nous sommes capables de synthétiser : un coacervat biochimique sans vie et sans patrimoine génétique, simple membrane autoreproductible, et une archéobactérie thermophile à ADN instable comme il en existe encore autour des geysers, sources thermales et cheminées volcaniques sous-marines. Ce qui créditerait la théorie de la panspermie intergalactique.
Pluies extraterrestres, le 25 juillet 2001
(Agence Science-Presse) - Cinquante tonnes de particules biologiques extraterrestres ont-elles vraiment été dispersées dans la région de Kerala, dans le sud de l’Inde, lors de pluies de couleur rouge ? Plusieurs scientifiques s’interrogent sur les origines de ces incroyables précipitations et l’un d’eux soutient cette théorie étonnante, rapportait récemment le New Scientist à la Une.
C’est le 25 juillet 2001 qu’une première pluie rouge tombe et colore les vêtements de la population de Kerala. L’averse est tellement rouge en certains endroits que les gens croient qu’il s’agit de sang. Les journaux locaux publient des témoignages qui intriguent un chercheur local, Godfrey Louis, physicien à l’Université Mahatma Gandhi.
Louis recueille et analyse des échantillons des mystérieuses taches rouges. Il découvre qu’elles contiennent des particules semblables à des cellules biologiques, sauf qu’elles sont dépourvues d’ADN. Il n’en faut pas moins pour que le chercheur rejette toute probabilité d’origine terrestre.
Qui plus est, selon Louis, les particules ne peuvent provenir d’une source terrestre, car les pluies rouges ont été concentrées sur Kerala pendant 2 mois malgré les changements de vents et de températures. De plus, il ne croit pas qu’il s’agisse de pollens ou des spores emportés par les pluies, car les averses auraient été rouges dès le début. Il pense plutôt que la coloration de l’eau serait liée à la vaporisation d’une météorite abritant des microbes extraterrestres... La météorite aurait traversé le ciel du nord au sud en pulvérisant ses microbes étrangers dans l’atmosphère.
Le fer de lance de la théorie de la panspermie, Fred Hoyle, de l’Université Cardiff au Royaume-Uni, abonde dans le sens de Louis. Selon cette théorie, la Terre aurait été " ensemencée ", il y a environ 3,8 milliards d’années, par des comètes contenant des microbes. Mais d’autres scientifiques citent l’astronome et vulgarisateur d’exception Carl Sagan, décédé en 1996 : " les théories extraordinaires nécessitent des preuves extraordinaires ". En d’autres termes, l’explication extraterrestre serait pour le moins hâtive.
Milton Wainwright, de l’Université de Sheffield en Angleterre, croit par exemple que les cellules rouges sont issues d’une interaction avec de la rouille, des pollens ou des algues. Wainwright est l’un de ceux qui ont démontré que le vent peut transporter des microbes, à partir du sol jusqu’à de hautes altitudes, sur de longues distances. De plus, selon lui, c’est le manque d’ADN, le vrai mystère des particules analysées par Godfrey Louis. S’il n’y en a vraiment pas, ces cellules sont des choses extraordinaires, d’autant plus qu’il est paradoxal de parler de vie sans ADN.
Un autre scientifique du nom de Charles Corkell, chercheur à Open University, en Angleterre, défend l’idée que les particules analysées par Louis seraient des cellules sanguines — elles en ont les dimensions et la forme — pouvant provenir d’un essaim de chauve-souris percuté en vol par une météorite.
Il n’en reste pas moins qu’il est difficile d’expliquer comment 50 tonnes de matériaux biologiques peuvent tomber sous forme de pluie. À ce propos, Godfrey Louis a depuis donné des échantillons à d’autres laboratoires pour permettre d’autres analyses visant à déterminer la véritable nature de ces mystérieuses pluies rouges.
http://www.come4news.com/inde-une-pluie-de-sang.html ?Itemid=218
http://occulta.heaven-vs-darkness.net/viewtopic.php ?p=3091
http://www.sciencepresse.qc.ca/archives/2006/cap1704064.html
source:
http://newsoftomorrow.org/spip.php?article954