L'INTERVIEW D'ANTON PARKS
pour KARMAPOLIS
(hiver 2005/2006)
Karmaone : Racontez-nous votre parcours. Votre premier livre "Le Secret des Etoiles Sombres", aux Editions Nenki, propose de nombreux éléments inédits sur le thème de la civilisation sumérienne mais aussi des reptiliens Annunakis et autres peuples interdimensionnels. Vous décrivez dans le détail un univers très dense. D'où viennent ces connaissances aussi précises ?
Anton Parks : Aussi loin que je m'en souvienne, je pense avoir été un enfant plutôt tranquille, si ce n'est que j'ai toujours été sensible, ce qui m'a parfois posé des problèmes relationnels avec l'extérieur, surtout lorsque j'étais enfant. J'ai été élevé dans un milieu chrétien. Comme beaucoup, j'ai fait mon catéchisme et ma communion.
Tout a commencé en 1981, j'avais alors 14 ans. Au mois de mai de cette année, pour une raison totalement indéterminée, j'ai reçu mes premiers "flashs". Comment expliquer cela en des termes simples… ? Je dirai que cela s'est toujours manifesté de façon spontanée à n'importe quelle heure de la journée. Je n'ai jamais eu de contrôle sur ce phénomène. Je ne le considère donc pas comme du channeling, puisque, sauf erreur de ma part, un channel décide de recevoir, il détermine même le moment où il va se détendre pour entrer en contact. Ceci n'a jamais été le cas pour moi. Je conçois qu'il ne soit pas très évident de se fier aveuglément au channelling, j'ai moi-même du mal avec cette pratique, car il y a autant de gens extraordinaires que de charlatans avérés dans ce milieu. Il existe aussi des personnes sincères qui, parfois, interprètent mal ce qu'elles reçoivent.
Au tout début, les premiers "flashs" sont apparus timidement et au fil des semaines, les "visions" se sont formidablement réglées à mon insu. Au bout de 5 à 6 mois, le rythme s'était accéléré pour atteindre 1 à 3 manifestations par jour… Il y a néanmoins un élément important qu'il me faut préciser. La lumière semblait être l'élément déclencheur du processus. A chaque fois que le phénomène de flash se manifestait, il était toujours en relation avec la lumière ambiante où je me situais. C'est-à-dire que lorsqu'une "vision" apparaissait, celle-ci possédait le même spectre que la lumière du lieu où je me trouvais. Il y avait comme une connexion subtile que je ne m'explique pas totalement aujourd'hui. Ces flashs étaient en quelque sorte des jets de lumière qui venaient "d'en haut" et qui pénétraient le sommet de mon crâne, au niveau du 7ème chakra principal. Cette action me déconnectait instantanément de la réalité et m'envoyait un son et lumière d'une grande précision ; des scènes complètes m'apparaissaient, souvent avec les mêmes personnages autour de l'être dans lequel je me trouvais à chaque fois. Comme je l'ai dit, cela pouvait se produire n'importe quand, quelle que soit la densité lumineuse. Le phénomène s'est souvent manifesté alors que j'étais accompagné d'amis ou de collègues de travail. Le temps semblait s'arrêter autour de moi, j'avais la sensation de vivre des scènes de 2, 5 ou encore 10 minutes ! On ne m'a jamais fait aucune réflexion… ! J'en ai déduit que cela devait ressembler pour eux à une absence de quelques secondes tout au plus.
Karmaone : Comment avez-vous réagi à l'époque ?
Anton Parks : La première année fut très difficile. J'avais le sentiment de devenir fou. Les images que je recevais ressemblaient à de la pure science-fiction. Etait-ce moi qui m'envoyais tout cela ? D'où de telles connaissances pouvaient-elles provenir ? Je lisais très peu, et absolument pas de science-fiction. Les personnages parlaient un langage totalement inconnu que je saisissais sur l'instant, mais qui n'avait rien à voir avec la langue française… ce n'est que tardivement, à la fin des années 90, après bien des péripéties que j'ai finalement compris qu'il s'agissait du sumérien ou plutôt d'un langage dont est issu le sumérien…
Il m'a fallut plusieurs mois à l'époque avant de me décider à en parler à ma mère. Vous savez, à 14 ans, recevoir ce genre d'images peut créer des troubles profonds de la personnalité. Heureusement, et ce n'est sans doute pas un hasard, j'ai eu une très bonne écoute et un soutien extraordinaire du côté maternel… on arrive jamais par hasard dans une famille. Je me doute que ça n'arrangera pas tout le monde d'entendre cela, mais c'est une réalité. Je crois profondément à la réincarnation. Avant de descendre, et en fonction de ce qu'il nous reste à expérimenter, on remplit sa "boite" et on choisit les grandes lignes de son destin. Personne ne le fait à notre place, inutile de chercher des responsables cachés dans l'astral ! Nos guides peuvent parfois nous inciter à prendre une voie plus qu'une autre mais sauf exception, nous avons toujours le choix. Lorsque nous sommes "là-haut", entre deux vies, nos guides nous conseillent et n'hésitent pas à nous signaler si nous avons été trop "gourmand" dans nos décisions. Le problème, c'est qu'on est terriblement têtu et plein de dynamisme avant de redescendre… On se dit souvent, mais non pas de problèmes, ça passera : Il m'arrivera telle ou telle chose importante, je rencontrerai telle ou telle personne (parfois que l'on connaît déjà), bref tout est possible et dans l'absolu – à ce moment précis entre deux vies – on est en connexion avec notre moi profond. Le voile est en partie retiré, la vie et la mort terrestre ne font qu'un et ne génèrent aucune peur. Idyllique n'est-ce pas ? Pourtant, la descente et la vie sur Terre sont éprouvantes et on l'oublie souvent avant de redescendre…
En ce qui me concerne, j'ai l'impression d'être resté en contact avec quelque chose ou quelqu'un et c'est aussi cela qui m'a permis de tenir bon. Ceux qui ont eu la gentillesse de lire mon premier ouvrage auront sans doute remarqué la dureté de certains passages. La vie que je décris est assez impitoyable. Je ne sais pas si j'ai un lien direct avec cette histoire et si j'ai été le personnage de Sa'am dont je retrace la destinée. Toujours est-il qu'à chaque fois que j'ai reçu ces "flashs", je me trouvais à l'intérieur de son corps !
J'ai cette histoire à raconter. Il s'agit de la transcription d'une partie des annales qui proviennent du cristal dont Sa'am était le propriétaire. Ai-je été en contact direct avec le contenu du cristal ? Sa'am ayant été en rapport fréquent avec ce cristal (Gírkù) et la plus grande partie de ses chroniques y ayant été consignées par ses soins, que dois-je en conclure ? Je me suis posé beaucoup de questions à l'époque et ça a bien failli me rendre dingue. Mon côté égotiste serait tenté d'affirmer, «OUI ! J’ai été cette entité» et mon côté modéré dirait plus simplement que j'ai été en contact avec des entités qui possèdent le cristal, bien que ces deux probabilités ne soient pas incompatibles.
Bref, peu importe de savoir si j'ai été ou pas ce personnage aux mains palmées dont le premier nom était Sa'am. Tout ceci a suffisamment bouleversé ma vie pour en conclure que ce n'est pas un "hasard". Lorsqu'en 2001-2002 j'ai finalement décidé de mettre par écrit toute cette histoire, mes vies sociale et affective se sont littéralement désintégrées ! Je me suis retrouvé comme "accidenté" sur le bord de la route… J'ai une chance inouïe d'être soutenu par quelques membres de ma famille, des amis fidèles totalement extraordinaires, et aujourd'hui un éditeur qui croit fermement à ce projet. Mais vous savez, lorsque l'on s'engage dans cette voie, on est terriblement seul et je pense que c'est un passage obligé.
Je suis manifestement porteur d'un message. Je le fais à la fois pour les lecteurs qui le liront et bien sûr pour moi, car cela me libère d'un poids incommensurable. J'ai vraisemblablement choisi de recevoir ces informations et ensuite de les transmettre à qui voudra bien les entendre. Sans vouloir influencer qui que ce soit, j'ai la conviction au plus profond de mon être que toute cette histoire est véridique. J'ai ma conscience pour moi et je sais ce qu'il coûte de mystifier son prochain, car il n'y a pas pire juge que soit-même en-haut ! L'histoire rédigée dans cette série de trois volumes est la stricte transcription de ce que j'ai reçu pendant 10 longues années.
Karmaone : Pourquoi ne recevez-vous plus ces "flashs" aujourd'hui ? Que s'est-il passé?
Anton Parks : Tout simplement parce que ce phénomène prenait trop de place dans ma vie. J'ai vécu près de 18 ans avec une femme remarquable. Elle était assez cartésienne et j'ai dû jongler avec ces "flashs" et ma vie quotidienne. Une dizaine d'années après les premières manifestations, j'avais la sensation de ne pas pouvoir vivre une vie "normale" si je laissais ces flashs continuer à bouleverser mon existence. Il était temps pour moi de profiter enfin de la vie. Comme je l'ai dit, je ne maîtrisais pas ce phénomène, j'en étais même prisonnier. Il y a eu un ras-le-bol et je me suis forcé à ne plus rien recevoir, j'ai donc tout fait pour bloquer le processus. Mais le mécanisme était tellement ancré qu'il n'a pas disparu du jour au lendemain. Au fil des semaines et des mois, le phénomène s'est estompé, l'image devenait de moins en moins précise, par contre le son a eu plus de difficulté à s'éclipser. Cela ressemblait peu à peu aux distorsions d'une radio lorsque l'on essaye de la régler. Au bout de 4 à 5 mois, le phénomène avait totalement disparu, c'était en début 1991, en pleine Guerre du Golfe version 1!
Après cela, j'ai tenté de mener une vie ordinaire tout en digérant tranquillement toutes ces informations sans trop savoir quoi en faire. J'ai découvert petit à petit des ouvrages qui traitaient de sujets similaires. Cela m'a amené progressivement vers les tablettes sumériennes. Ça a été un véritable choc pour moi et les personnes qui m'entourent de découvrir ces documents et de constater qu'ils racontent pratiquement la même histoire que j'ai reçue. Je me suis donc intéressé au sumérien et c'est comme cela que j'ai découvert le code linguistique des "dieux". Sans ces "flashs", jamais je ne l'aurais décelé et décrypté aussi vite…
Karmaone : Avez-vous pu vérifier la qualité de vos informations sur la base des travaux de chercheurs ayant travaillé sur les nombreux textes sumériens ? Quels ont été les rapprochements les plus surprenants entre vos visions et les textes et analyses d’auteurs, comme Sitchin par exemple ? Avez-vous remarqué un auteur plus valable qu’un autre ?
Anton Parks : Oui et non. Bien entendu, dès que j'ai pu faire ce rapprochement entre ce que j'avais reçu et les tablettes sumériennes, j'ai essayé de me procurer le plus de documentation possible. J'ai examiné les travaux de traduction de Samuel Kramer, Jean Bottéro, Marie-Joseph Seux, Thorkild Jacobsen, René Labat ou encore André Caquot… J'ai tout de suite remarqué que les transcriptions étaient souvent différentes les unes des autres. Cependant, le sujet central restant le même, mes proches et moi n'avons pu que constater la surprenante similitude entre mes "flashs" et l'histoire fondamentale produite sur ces tablettes d'argiles vieilles pour certaines de plus de 5 à 6 000 ans ! D'un autre côté, j'ai tout fait pour ne pas me plonger trop profondément dans ces traductions afin de préserver intacte l'histoire telle que je l'avais reçue, car de très nombreux éléments inédits paraissent totalement absents des tablettes.
Parmi ce qui me semble le plus singulier au niveau des similitudes est qu’il existe de nombreux points communs comme celui du clonage qui est assez détaillé sur les tablettes et que des auteurs modernes comme Zacharia Sitchin, R. Boulay et David Icke ont bien remarqué. Mais, il y a surtout tout ce qui entoure le personnage central qui se nomme Sa'am dans le premier tome et qui portera d'autres noms sur la Terre. Mais je ne peux en parler pour l'instant sous peine de dévoiler par avance certains détails importants du deuxième ouvrage qui n'est pas encore édité à l'heure où je réponds à vos questions.
Karmaone : Vous travaillez énormément sur le langage, la décomposition des mots sumériens, pour y analyser les significations profondes et le lien avec certains mots de nos langues modernes. Vous êtes vous basés sur un travail d’intuition et de documentation ou bien certains éléments de cette langue sont «imprimés» en vous ?
Anton Parks : Comme je l'ai dit précédemment, lorsque j'ai reçu ces informations, j'ai bien perçu que le langage utilisé n'avait rien à voir avec le français, même si sur l'instant je le comprenais comme s'il s'agissait de ma langue natale. Cette histoire de codification du langage était très présente et est due à l'existence de castes chez les Gina'abul (lézard(s) en sumérien). J'ai cru pendant plusieurs années qu'il s'agissait de l'hébreu, mais mes quelques incursions "héroïques" dans cette langue ne m'ont absolument pas mis sur la voie d'une codification grâce à son syllabaire (NDR : un syllabaire est un ensemble de signes ou de symboles qui représentent des sons. Système d'écriture, voire un manuel de lecture, qui présente les mots d'une langue découpés en syllabes. Le découpage de « mots » en « syllabes » permet de travailler sur le sens en investiguant sur la combinaison de plusieurs termes qui combinés ensemble forment un mot et un concept plus ou moins complexe). Ce n'est que bien tardivement, vers la fin des années 90, que la piste Sumer s'est définitivement présentée à moi. J'étais au bout de tout. J'avais réussi à mettre un début et une fin à ces "archives" que j'avais reçues pendant toutes ces années dans le désordre, mais le langage mère me manquait et du coup certaine compréhensions aussi. Lorsque j'ai eu en main mon premier syllabaire sumérien, j'ai aussitôt décomposé certains termes bibliques et cela a fonctionné. Pour réussir la décomposition d'un mot, il faut connaître le contexte qui a conduit vers l'assemblage de tel ou tel terme.
Prenons par exemple, le vocable sumérien Gina'abul (lézard(s)). Une fois décomposé, cela donne GINA-AB-UL, soit "véritable(s) ancêtre(s) de la splendeur". Lorsque l'on connaît la vanité maladive des êtres dont je décris en partie l'histoire, on ne s'étonnera pas d'une telle appellation! Prenons un autre exemple simple : le nom « Adam » n'est absolument pas, comme on souhaite nous le faire croire, de l'hébreu en relation avec les termes "adama" (glèbe) ou encore adôm (rouge)… Je m'étonne encore aujourd'hui qu'aucun auteur n’ait relevé que ce terme existe en sumérien en tant que Á-DAM et veut dire : "bêtes, animaux, troupeaux" ou encore "prélèvement, établissement, installation ou colonisation" et sous forme verbale : "infliger" ! Si Á-DAM était utilisé pour désigner des personnes, cela donnerait : "les bêtes, les animaux, les prélevés, les établis, les installés ou encore les colonisés, les infligés"… L'idée d'un être esclave totalement soumis aux "dieux" est renforcé dans l'équivalence du terme Á-DAM en akkadien qui est Nammaššû et qui se traduit phonétiquement en sumérien en nam-maš-šû, soit littéralement : "la demi-portion à charge"… Je pense que l'on ne peut être plus précis !
Karmaone : Paul Von Ward, un auteur américain spécialisé dans l’étude des civilisations anciennes et qui travaille sur l’hypothèse de l’influence extraterrestre sur ces civilisations antiques, pense que les langues anciennes comme le sanscrit, l’akkadien et le sumérien sont les vestiges des langages que nous auraient enseignés ces visiteurs extraterrestres «colonisateurs». Ces langues seraient dotées d’un réel pouvoir : un pouvoir créateur, magique et évocateur. Toujours selon Von Ward, tout cela aurait été perdu. Qu’en pensez-vous ?
Anton Parks : Le véritable pouvoir que je peux identifier est avant tout un pouvoir de codification comme je l'explique de long en large dans mon premier ouvrage. Les syllabes sumériennes et akkadiennes permettent de décomposer les principaux mots de langages ancestraux, comme le chinois, l'hébreu, le grec ancien, le latin, les langues germaniques et amérindiennes, etc… Cela fera sans doute bondir tous les linguistes, mais je pense avoir été suffisamment précis dans le premier tome. D'ailleurs, mon éditeur et moi avons décidé de placer tous les numéros et accents des syllabes que je décompose de façon à ce que n'importe quel curieux puisse vérifier mon travail.
Je précise simplement à tous ceux qui n'auraient pas lu "Le Secret des Etoiles Sombres", que le syllabaire sumérien (l'Emenita = langage mâle) était uniquement utilisé par les mâles Gina'abul, alors que les femelles, créatrices de l'ensemble du syllabaire Gina'abul, jonglaient adroitement avec les particules sumériennes et celles que l'on retrouve dans l'akkadien. Cet ensemble formait en quelque sorte une version intégrale dénommée Emešà (le langage matrice). Bien entendu, tout ceci n'est pas inscrit sur les tablettes, les Gina'abul tenaient trop à leur code ! Quant à savoir pourquoi le langage (et le syllabaire) akkadien – qui est apparu totalement formé du jour au lendemain– semble à première vue ultérieur au sumérien, vous aurez cette réponse dans le volume 3 : "Rising Nebheru" (L'Eveil de Nebheru)…
Karmaone : Zecharia Sitchin a présenté les «Anunnakis» comme une seule race, un groupe monolithique composé de plusieurs clans d’une même famille qui s’opposent, Enki s’opposant à Enlil, etc.. Or, lorsqu’on lit votre livre, on s’aperçoit que l’histoire est bien plus complexe et que ces entités qui seraient venues sur terre, ou qui s’y seraient intéressée, représenteraient plusieurs races dissemblables dont certaines proviendraient même d’autres dimensions : il y a la race reptilienne, en général représentée par le terme Gina’abul, race comprenant les Sutum, les Amasutum, les Kingu, les Musgir, etc.
Pourriez-vous détailler ces clans, ces différentes races et nous expliquer brièvement si ces créatures ont des caractéristiques physiques différentes des nôtres et d’où elles viennent. Quel est le statut précis des Anunnakis ? Pourquoi les tablettes sumériennes évoquent particulièrement ces entités et d’où vient ce nom, les Annunakis.
Anton Parks : J'ai du respect pour Zecharia Sitchin, il est un précurseur en la matière. Grâce à lui, bon nombre de personnes se sont familiarisées avec l'univers mésopotamien. Son esprit de déduction et ses interprétations l'ont souvent mené à des conclusions très intéressantes. Cependant, lui comme les autres auteurs se sont-ils attachés à l'origine des Nungal (NDR : race de planificateurs reptiliens mâles) d'Enki (les Igigi en akkadien) ? Se sont-ils intéressés aux souches Kingú, Imdugud (Anzu) et Mušgir ? S'ils l'avaient fait un tant soit peu, ils auraient très vite compris qu'il s'agit d'éléments séparés appartenant à la même lignée que les Anunna, mais pour la plupart en conflit avec ces derniers. Les autres termes comme Amašutum, Mìmínu, etc… ne semblent pas présents sur les tablettes, cependant, je donne clairement leurs définitions dans mon livre.
Oui, toutes ces souches, appartenant aux Gina'abul, possèdent souvent un physique différent. Les Mušgir (litt. "reptile furieux"), par exemple, sont des dragons ailés. On les retrouve aussi sous le nom assyrien « Pazuzu ». Ils peuvent circuler sans aucun problème de la 1ère à la 3ème dimension. Les Mìmínu sont les extraterrestres dénommés "Gris". Ce terme se retrouve chez les Dogons du Mali et veut dire "fourmi". Quant aux Kingú, que l'on identifie à l'akkadien Quingu, ils sont comme la racine de ce nom l'indique la souche royale des Gina'abul. Décomposé en sumérien cela donne KIN-GÚ "ordonner la terre (ou les régions)". Les Kingú sont en guerre contre les créateurs des Anunna, les Ušumgal (litt. "Grands Dragons", terme repris plus tard par les Sumériens pour dénommer leurs dieux et leurs souverains). Les Kingú sont de 3 types différents, les blancs (les grands royaux), les rouges (les guerriers-nettoyeurs) et les verts (le peuple, lui aussi guerrier). Les tablettes akkadiennes présentent, du reste, un certain Quingu comme un complice de la reine Tiamat(a), elle-même en guerre contre les Anunna…
Ce sont les différentes guerres qui jalonnent le monde Gina'abul qui ont séparé toutes ces souches les unes des autres. C'est la guerre qui a entraîné les Anunna sur la Terre. C'est pour cette raison que ces exilés forcés seront nommés plus tard Anunnaki ("les Anunna de la Terre"). La plus grande majorité des tablettes sumériennes relatent les aventures des Anunna sur la planète bleue. C'est une sorte d'ode à rallonge aux guerriers Anunna. Il s'agit de chroniques plus ou moins détaillées qui relatent leur établissement et surtout leur mainmise sur l'humain qu'ils transformeront génétiquement en bétail pour leur plus grand plaisir, car les Anunnaki sont plutôt paresseux ! D'où le fait qu'ils soient considérés comme des "dieux" (ou carrément Dieu) aux yeux de l'humanité. Mais le vrai "Dieu" est ailleurs et ses "émissaires angéliques" ne sont pas loin…
Ceux qui s'intéressent aux "anges" et aux fréquences élevées ne doivent pas perdre de vue que dans l'univers, les opposés s'unissent toujours pour créer l'unité. Dans un monde de séparation comme le nôtre, ne jurer que par les anges est un peu comme se voiler la face et ne croire qu'aux sociétés secrètes et aux reptiliens revient à donner de la puissance à ces derniers…
Karmaone : Justement, dans votre livre vous évoquez l’existence d’une sorte de caste de « planificateurs », les Kadistus. Qui sont-ils? Représentent-ils une race particulière ou plutôt une communauté de races extraterrestres d’origines différentes ? En quoi sont-ils proches de la source originelle ? Quel est leur rôle ?
A cet égard, lorsque vous parlez de «source originelle», parlez-vous de la source ultime et originelle de toutes les dimensions, de tous les univers ?
Anton Parks : Les Kadištu sont les émissaires de la Source Originelle ("Dieu") dont nous sommes tous issus. On retrouve ce terme sous la forme akkadienne « Qadištu » qui évoque une prêtresse de haut rang dont l'équivalence sumérienne est NU-GIG "la non malade" mais aussi "l'image du mal"… Aux yeux des mésopotamiens, la Qadištu était une prostitué sacrée. J'insiste suffisamment sur le rôle du sexe et sa relation avec le divin dans le premier ouvrage, je ne reviendrai donc pas dessus. Il me faut, par contre, rappeler que chez les Gina'abul, les femelles (les prêtresses Amašutum) sont des émissaires de la Source et font partie des Kadištu. Il n'est donc pas étonnant de retrouver ces prêtresses avec des définitions comme "l'image du mal" (à l'instar d'Eve qui représente le péché de chair parce qu'elle fut initiée au principe "du bien et du mal") et en tant que "non malade" du fait qu'elles connaissaient les vertus de la sexualité sacrée qui écarte la maladie… D'ailleurs, le terme akkadien Qadištu décomposé en Emešà (le langage matrice) donne KAD4-IŠ7-TU, litt. "ancien(s) assembleur(s) de vie". Ce vocable est par ailleurs à rapprocher du mot latin « caducéus » (caducée) (NDR : symbole de deux serpents entrelacés représentant l’art de guérir employé aujourd’hui par les médecins et les pharmaciens). Qu'il s'agisse des prêtresses élevées Qadištu des traditions akkadiennes ou des Kadištu (les planificateurs), tous possèdent le secret des chakras symbolisés par le caducée. Une bonne maîtrise de l'ensemble des chakras permet l'élévation de la conscience que ne souhaitent justement pas les Gina'abul mâles qui manipulent ce monde en coulisse depuis des millénaires !
La collectivité des Kadištu est assez présente dans l'histoire que je raconte car elle est en conflit avec une grande partie des Gina'abul. Il s'agit plutôt d'une communauté de différentes races extraterrestres. Son rôle est d'unifier les espèces de notre univers au nom de la Source de toute chose que l'on associe à Dieu sur la Terre. Il faut savoir que les Kadištu sont très puissants. Mais ils disposent d'un principe fondamental qui est celui de ne pas trop interférer dans les affaires des êtres à fréquences réduites qui sont en pleine évolution. L'humanité terrestre actuelle fait partie de ce type d'êtres à cause de la manipulation millénaire des Anunna. Malheureusement, pour ces derniers qui dirigent en secret les affaires des Hommes, l'être humain est en pleine mutation et va bientôt sauter de dimension… C'est un moment historique très attendu dans l'histoire de l'humanité. Les Kadištu nous surveillent plus que jamais et nous envoient des messages par l'intermédiaire de personnes qu'ils contactent directement (par abductions) ou de façon allusive, (par contacts télépathiques), bien qu'il faille parfois rester vigilant, car la plupart des personnes contactées de cette façon sont souvent de bonne foi, mais peuvent aussi faire de mauvaises interprétations de ce qu'elles ont reçues. Dans le cas des abductions, précisons que les "Gris" en pratiquent aussi, alors qu'ils sont habituellement au service des Gina'abul…
Les Kadištu sont en quelque sorte les Elohim de la Bible, c'est-à-dire les Anges de "Dieu" (de la Source Originelle). Ils vivent dans les dimensions supérieures et très peu d'entre eux peuvent se mouvoir dans la troisième dimension, ce qui ne facilite pas le contact direct et qui explique leur façon détournée de nous approcher. En sumérien l'ensemble des dimensions supérieures est dénommé Angal, c'est-à-dire "Grand Ciel", remarquez comme ce terme est proche du vocable anglophone Angel (ange) !
Karmaone : Vous parlez de l’existence de plusieurs dimensions, non pas nos 3 dimensions mais celles relatives à des univers qui seraient superposés au nôtre, comme une sorte de mille-feuilles. Pourriez-vous expliquer comment fonctionne cette représentation du monde, de quels niveaux proviendraient ces races reptiliennes et où nous situerions-nous par rapport à elles ?
Anton Parks : Oui, mais pour vous répondre, je vais reproduire ici une illustration qui sera dans "Adam Genisis". Elle détaille le KUR en y ajoutant toutefois ses deux dimensions médianes :
Il s'agit d'une schématisation du KIGAL ("la Grande Terre") qui est composé du KI (la 3ème dimension) et du KUR qui englobe les dimensions les plus basses. Le KI, correspond au type de dimension où l'humanité évolue sur Terre actuellement. Le KUR est invisible aux êtres évoluant en KI car il est clairement situé en dehors de la perception tridimensionnelle. Le KUR représente le noyau de tout un système tiré directement de l'idéologie secrète Gina'abul. La confirmation et le sens caché de ce terme sont apportés en décomposant le terme KUR en KU-ÙR, ce qui donne : "la fondation ceinturée" ou encore en KU-ÚR : "la base de la fondation".
Pour assimiler le KUR, commençons par le haut. Nous trouvons une dimension médiane qui est le KUR-GI-A ("le KUR de la source ferme"). La traduction stricte de ce terme nous dévoile qu'il s'agit d'une dimension transitoire où les âmes restent un moment avant de réintégrer la Source ("ferme") ou l'ANGAL (qui se trouve au-dessus du KI et du KUR).
Ensuite, apparaît le KUR-GAL (la 2ème dimension), c'est-à-dire "le Grand KUR", monde parallèle où certains Gina'abul établiront leur demeure sur la planète Terre.
Juste au-dessous, s'intercale une autre dimension médiane qui est le KUR-NU-GI4 ("le KUR du non retour"). La décomposition de ce mot nous révèle sans l'ombre d'un doute qu'il s'agit d'un étage fréquentiel où les âmes se sont perdues. C'est le lieu où se trouvent les entités restées bloquées et que l'on assimile aujourd'hui aux fantômes. Les Sumériens voyaient dans les KUR-GI-A et KUR-NU-GI deux représentations des enfers.
Finalement, apparaît le KUR-BALA (la 1ère dimension, la plus basse de toutes). Les Sumériens et les spécialistes des tablettes assimilent ce lieu à "l'au-delà", mais son sens exact est "le KUR du règne ou de la dynastie". Sur la Terre, la dimension KUR-BALA fit l'objet de nombreuses hostilités entre Gina'abul, car l'être qui détient le KUR-BALA devient obligatoirement le maître des deux autres dimensions, celles du KUR-GAL et du KI. Le maître du KUR-BALA est littéralement "l'œil qui voit tout, en haut de la pyramide… inversée", car il possède un regard direct sur le KUR-GAL et le KI ! Voilà pourquoi sur les tablettes, le KUR (ou KUR-BALA) est souvent traduit "en monde ennemi", lieu où le chaos semble régner perpétuellement. Les trois premières dimensions forment une sorte de pyramide à l'envers où la dimension KI symbolise la base et la dimension KUR-BALA forme le haut de la pyramide inversée. De cet endroit, toute personne a un regard grossissant (comme une loupe) sur les dimensions supérieures jusqu'au KI.
En ce qui concerne les dimensions supérieures (l'ANGAL), cela fonctionne un peu de la même façon, mais d'une manière inversée par le haut. Plus on monte, plus on possède un regard détaillé (global) sur l'ensemble de toutes les dimensions… De là provient l'idée que Dieu (la Source) sait tout et voit tout.
Karmaone : Vous vous servez de la langue sumérienne pour donner du sens à un tas d’événements, d’objets et de personnages qui, selon vous, seraient liés à l’histoire de la civilisation humaine. Etes-vous le seul à faire ces interprétations, avez-vous pu les vérifier dans les ouvrages d’autres auteurs et spécialistes de la langue sumérienne ?
Anton Parks : Je ne me sers pas de la langue sumérienne pour valider mes propos, mais je constate et vérifie minutieusement chaque terme traduisible en rapport avec l'histoire que je raconte. Désolé, si à chaque fois une traduction est possible. Elles sont innombrables. Dans le premier volume, le nombre de mots que je n'ai pas pu décomposer à l'aide du syllabaire suméro-akkadien se compte sur une seule main. Je n'invente rien. Le code est là et ne demandait qu'à être découvert ! Par ce fait, je suis, à ma connaissance, le premier à décomposer des termes plus ou moins anciens à l'aide du syllabaire suméro-akkadien. Je n'ai donc pas pu comparer ou même vérifier mes décompositions à partir du travail d'autres auteurs.
Karmaone : Dans votre livre, vous parlez de l’arbre de vie et par la même occasion, vous faîtes référence à l’arbre du Jardin d’Eden et au soi-disant serpent « tentateur ». Quel est le sens réel de cette étrange histoire qui est imagée de façon si énigmatique dans la Genèse ?
Anton Parks : Je ne vais pas pouvoir répondre pleinement à cette question, car elle sera clairement exprimée dans le deuxième ouvrage "Ádam Genisis". Cependant, je peux vous faire quelques révélations inédites sur le serpent et son collègue Satan que l'on confond souvent à tord tort !
Après mille et une péripéties, le Haut Conseil Anunna se voit dans l'obligation de fabriquer génétiquement un être humain afin qu'il accomplisse les besognes journalières à la place des "dieux". Ces humains ne sont pas directement désignés comme étant des Á-DAM (animaux), mais plutôt des Lùlù, c'est-à-dire des êtres "mélangés". Enki – fils d'An et de Mamítu-Nammu, qui dirige sous la contrainte les opérations pour la caste dominante, à savoir les Anunna – ne supporte pas de voir sa création génétique utilisée comme de vulgaires Á-DAM (animaux). Il va progressivement modifier le spécimen esclave pour le rendre autonome. Le premier spécimen spécialement conçu pour travailler était originellement androgyne, Enki va le "couper" en deux pour en faire un homme et une femme. Cette scène existe sur une tablette d'argile que voici :
Que voyons-nous ? Enki apparaît à gauche. Autour de lui des serpents (symbole de création et de fertilité) s'agitent en rythme. Nous pouvons en conclure sans l'ombre d'un doute que le serpent de la Bible n'est autre qu'Enki le généticien, autrement dit Nudímmud le cloneur. Du reste, on aperçoit à ses côtés une étoile avec une flèche qui pointe vers le bas. L'étoile symbolise le terme DINGIR (dieu(x)) et la flèche, "le dessous", "l'abysse", ce qui nous confirme que ce "dieu" est bien Enki, puisqu'il est la divinité de l'Abzu, le monde souterrain.
Au milieu "s'éveille" une femme qui semble surgir non pas d'une des côtes de l'Adam, mais plutôt d'une sorte de marmite que l'on peut aisément assimiler à une matrice artificielle. "Curieusement", cette marmite ressemble au signe archaïque sumérien qui correspond à la démone Lilû (Lilith) qui figure la maladie et le mal dont nous avons déjà parlé plus haut… De vieilles légendes rabbiniques ne racontent-elles pas que la première compagne d'Adam était Lilith ? A ses côtés, un homme tend à la femme une branche d'arbre dont les extrémités se finissent en vagins… Le symbolisme est clair ! Mais le plus croustillant se trouve à droite : nous distinguons un monarque totalement irrité qui brandit ses deux fourches. Chez les Sumériens, la fourche figure "un chef" en rapport avec la terre (le sol). Nous n'avons aucun mal à assimiler ce personnage à un Šàtam, c'est-à-dire un "administrateur territorial" ou "chef de contrée". Qui est le grand Šàtam chez les Anunna ? C'est Enlíl, l'adversaire d'Enki !
Le manuscrit slave d'Adam et Eve (Bibliothèque Nationale de Sofia, N°433) indique que Satan revendiqua à Adam la possession de la Terre : "Mienne est la terre, divins sont le Ciel et le Paradis. Si tu deviens un homme qui m'appartient, tu travailleras la terre…". D'autres passages bibliques comme Mathieu (4,8) ou Luc (4,6) évoquent la même chose. Ce qui est assez cocasse, c'est que dans la Bible, c'est plutôt "Dieu" qui surprend le Serpent "instruisant" Adam et Eve dans son jardin et non Satan !? Comme les Sumériens raffolaient de symbolisme, nous trouvons aux côtés du Šàtam un Gullum (un chat). Le chat a souvent été regardé comme un animal néfaste. Cette idéologie est renforcée chez les Sumériens, car si nous décomposons le terme Gullum, nous obtenons GUL (détruire, anéantir) et LUM (fertilité, abondance, porter un fruit), ce qui veut dire que le Šàtam (Enlíl) n'a qu'un seul objectif : "détruire la fertilité" de sa main-d'œuvre devenue trop abondante et libre à son goût ! Quoi de meilleur qu'un chat pour exprimer cette idée ! D'ailleurs cet épisode est confirmé à la fin des tablettes babyloniennes de Atrahasîs où l'on voit Enlíl commander à Enki de réduire les jours de l'humanité et de rendre certaines femmes infécondes…
Vous remarquerez également que les pieds et les mains d'Enki sont liés. Ce qui évoque le fait qu'Enki ne soit pas libre comme il le souhaiterait car il est bien sous les directives d'Enlíl.
Ne me demandez pas pourquoi aucun auteur n'a encore fait le rapprochement entre les termes sumériens Šàtam, Ádam et ses quasi homophones bibliques et surtout n'a eu la bonne idée d'observer que le "dieu" sumérien Enlíl détient distinctement le rôle de Šàtam ("administrateur territorial" ou "chef de contrée") sur les tablettes d'argile… je n'en ai pas la moindre idée ! Toujours est-il que la vérité est rétablie aujourd'hui… Le fumeux Enlíl qui symbolise le "Dieu" de la Bible (ou le chef des Anunna) n'est autre que Satan ! D'ailleurs, son nom EN-LÍL ("le seigneur du souffle" (de la parole)) peut également se traduire en sumérien en "le seigneur de l'infection"… ce n'est pas une coïncidence car Enlíl, chef suprême des Gina'abul terrestres après An, n'était pas du tout apprécié des Sumériens qui avaient gardé en mémoire le fait qu'il fut un monarque despotique et sanguinaire ! Ceci est conforme à l'idéologie gnostique qui compare le grand Archonte à Satan !
Le terme SATA existe en égyptien. Sa traduction stricte exprime "génie serpent" et "enfant (ou fils) de la terre" (à gauche).
Lorsque l'on assemble certaines particules égyptiennes qui pourraient composer le terme Satan, on obtient à la fois "porter la terre" et "porter le mal".
C'est intéressant, car on retrouve ici la forme verbale en seconde position comme chez les Gina'abul et Sumériens.
De plus, l'imagerie qui ressort ici est conforme aux idéologies mésopotamiennes et chrétiennes qui présentent
respectivement Šàtam et Satan de manières similaires… Pensez-vous vraiment qu'il s'agisse d'un hasard ?
Dans "Ádam Genisiš",nous observerons combien le langage égyptien était aussi important
que celui de Mésopotamie pour la formation de certains termes bibliques. Karmaone : Vous évoquez sous le terme «Santana» ou «Sandan», une créature extraterrestre qui occuperait la fonction d’ingénieur agricole, d’horticulteur, une sorte de spécialiste des plantes. Cette dénomination a-t-elle également un rapport avec le terme «Satan» que la tradition désigne comme un ange rebelle ? A-t-il un rapport avec l’arbre de vie et l’arbre de la connaissance ?
Anton Parks : Vous avez tout à fait raison de préciser "également". Le terme "Satan" est effectivement un mélange du Šàtam ("administrateur territorial") et du Šandan ou Santana (chef de plantation, herboriste horticulteur) des traditions sumériennes. Mais il y a un détail important qui sépare le Šàtam et le Šandan, c'est que ce dernier est sous les ordres du Šàtam. Le Šàtam possède les pleins pouvoirs, il gère des contrées entières, voire un pays. C'est bien le cas d'Enlíl qui règne sur la totalité du pays de Kalam (Sumer). Ainsi, il administre ses territoires par l'intermédiaire des Šandan (Santana) sans lesquels il ne pourrait rien du tout. Car dans l'univers des Anunna (la caste dominante), une seule chose ne comptait à leurs yeux : la survie grâce aux plantations agricoles ! Or, chez les Gina'abul, les Šandan (Santana) sont exclusivement des femelles. Bien avant les Sumériens, les Šandan (Santana) étaient uniquement des femmes qui travaillaient dans la vaste plaine mésopotamienne dénommée Edin ou Eden… Dans "Le Secret des Etoiles Sombres" j'ai suffisamment détaillé l'association étroite que l'on retrouve dans le monde entier entre la femme et les arbres du jardin d'Eden. Je réponds donc à votre dernière question.
Karmaone : Les civilisations reptiliennes que vous décrivez semblent très étranges : elles seraient fondées sur une ségrégation, une séparation. Ségrégation entre sexes : race féminine, masculine, asexué, robot (représenté par les Gris). Est-ce le résultat d’une décadence où la technologie et le génie génétique auraient joué un rôle prépondérant ? Ces «castes» et races auraient-elles la même origine ?
Anton Parks : C'est une fois de plus la guerre qui est à mettre en cause. Ce sont les Anunna qui ont amené la guerre sur Terre. A l'origine, il n'y avait aucune ségrégation entre les deux sexes chez les Gina'abul. Lorsque les mâles, les fameux Ušumgal et Mušgir, ont découvert la puissance sexuelle féminine et qu'ils ont compris que s'ils s'en rendaient maître, cela leur donnerait plus de puissance. Une partie d'entre eux voulut emprisonner les femelles Gina'abul pour leur faire subir des abominations. Les prêtresses se sont confinées sur elles-mêmes, multipliant les secrets et les rites hermétiques pour se protéger des mâles. C'est d'ailleurs à cette époque qu'elles créèrent les particules linguistiques supplémentaires qui forment l'Emešà (langage matrice) qu'aucun mâle n'est censé pratiquer. Elles purent de cette façon communiquer entre elles en toute confiance.
Les Gina'abul ancestraux possèdent la même origine, mais ce sont les nombreux conflits qui ponctuent leur histoire qui explique que seulement quelques-uns d'entre eux soient restés en Ušu (la constellation du Dragon), le berceau originel de la race. Les Gina'abul se sont répandus dans notre univers pour cette raison. On retrouve par exemple les Ušumgal et la majorité des Amašutum en Nalulkára (la Grande Ourse), les Kingú en Te (la constellation de l'Aigle), les Mušgir et les Mìmínu (les "Gris") en Urbar'ra (la Lyre), quelques Amašutum en Mulmul (les Pléiades) où furent d'ailleurs créés les Anunna, etc...
Karmaone : Vous décrivez une vraie guerre entre le féminin et le masculin, entre reptiliens et reptiliennes. Les mâles sont froids, avides de pouvoir et tournés vers la technologie tandis que les femelles semblent plus équilibrées, capables d’empathie et de compassion. Est-ce une volonté des planificateurs ou des reptiliens mâles de poursuivre le développement de cette société très spécialisée ou bien est-ce le résultat d’une décadence qui leur échappe ?
Anton Parks : Bien sûr, il ne faut pas généraliser, toutefois nous pouvons relever que ce ne sont pas les femmes qui provoquent les guerres sur Terre! Je vais retourner la question. L'histoire et surtout les événements mondiaux actuels ne nous montrent-ils pas que les hommes qui possèdent le pouvoir sont très souvent froids, avides de puissance, tournés vers la technologie alors que les femmes paraissent, d'une façon générale, plus mesurées ?
Comme je l'ai précisé précédemment, les femelles Gina'abul (les Amašutum) se sont protégées des mâles en se mettant à l'écart de ces derniers. Cela a créé des tensions qui se sont ensuite transformées en conflits sanglants. Le sexe ayant été banni pendant longtemps, les Gina'abul s'employèrent à procréer à l'aide de la génétique, ce qui donna toutes sortes de spécimens et d'hybrides auxquels appartiennent par exemple les Mìmínu (les "Gris") qui ne sont que des esclaves au service des mâles Gina'abul… Ce fut donc en se déconnectant mutuellement que les reptiliens femelles et certains mâles se spécialisèrent dans le clonage. On peut effectivement voir cela comme une décadence inéluctable.
Un peu plus tard, les Amašutum se joignirent aux Kadištu (planificateurs) de notre univers. Elles ont toujours été plus sages que leurs frères masculins et sans doute était-ce pour elles la meilleure façon de racheter leurs erreurs passées. C'est d'ailleurs après tous ces événements que les chroniques que je rapporte se situent précisément. Je pense que Barbara Marciniak a été contactée par des Amašutum de Mulmul (les Pléiades). J'ai parcouru ses trois premiers ouvrages et je dois dire que les messages qu'elle semble avoir reçus sont complémentaires à l'histoire que je relate. Nos sources semblent communes. A la différence que Marciniak se concentre en grande partie sur les événements à venir alors que je décris des épisodes anciens… mais, semble t-il, toujours d'actualité.
Karmaone : Les anciennes religions et nombre de cultes shamaniques vénèrent la nature et à véhiculent la notion de «féminin sacré». Les gnostiques (textes de Nag Hammadi) et la religion des Mystères vouent également un culte au féminin sacré et à Sophia (ou sagesse), l’entité source de toute chose dans notre monde. Or, aujourd’hui, nos religions monothéistes (les religions du livre, cad le christianisme, le judaïsme et l'islam) sont paternalistes, révèrent un dieu masculin (YHVH, Yahveh, Jéhovah), dominateur et sévère. Ce sont également des cultes messianiques et rédempteurs. En ce qui concerne le christianisme, il semblerait que "l’amour du prochain" et le culte de la vierge soient des ajouts tardifs provenant finalement de traditions païennes plus anciennes. Les textes et les auteurs gnostiques dénoncent ces religion patriarcales conquérantes et guerrières qui se seraient comme une sorte de virus inoculé par des extraterrestres, les Archontes. Est-il raisonnable de penser qu'en réalité les gnostiques parlaient de reptiliens mâles lorsqu'ils décrivaient les Archontes?
Anton Parks : Oui, c'est tout à fait mon avis ! Malheureusement, je ne vais rien vous apprendre en vous rappelant que tout a été fait pour cacher la vérité sur l'origine et l'apparence des "dieux" qui ont transformé le code génétique de l'humanité en vue d'aliéner leurs esclaves qu'ils assimilent à des Á-DAM (animaux).
Je ne vais pas pouvoir résister de vous placer deux traductions différentes d'un même passage tiré des Manuscrits de la Mer Morte. L'extrait en question provient du rouleau 4Q544, où l'on découvre deux personnages bien singuliers qui apparaissent à Amram, le père de Moïse. J'ai volontairement laissé les […] qui correspondent à des passages abîmés et reconstitués. La falsification est éloquente, à vous d'en juger :
Traduction tirée du livre de Eisenman Robert et Michael Wise, The Dead Sea Scrolls Uncovered, Element Books, Shaftesbury, Dorset, 1992 :
"[Je vis des veilleurs] dans ma vision, une vision en rêve. Deux (hommes) se battaient à mon sujet en disant… et menant grand combat à mon sujet. Je leur demandai : "Qui êtes-vous, qui avez le po[uvoir sur moi ?". Ils me répondirent : " Nous] [avons reçu] pouvoir et gouvernons toute l'humanité". Ils me dirent : "Lequel de nous [choisis-] tu [pour (te) gouverner?". Je levai les yeux et regardai]. [L'un] d'eux était terr[i]fiant d'aspect, [comme un s]erpent, [son] m[antea]u multicolore mais très sombre… [Et je regardai encore] et… dans son aspect, son visage comme une vipère, et [portant…]… et je vis l'autre qui était plaisant d'aspect…". Traduction d'Edward Cook tirée du livre de Michael Wise, Martin Abegg et Edward Cook, Les Manuscrits de la Mer Morte, éditions Plon, 2001 :
"dans ma vision, la vision du rêve, et il y avait deux figures qui se disputaient à mon sujet, disant […] et s'affrontaient violemment à mon sujet. Alors je leur demandai : "Comment se fait-il que [vous ayez autorité sur moi ?". Ils répondirent : "Nous] sommes les maîtres de toute l'humanité et nous avons pouvoir sur elle". Et ils me dirent : "Lequel d'entre nous […"]. [Je levai les yeux et vis] l'un d'eux, dont l'aspect [était terrible]m[ent effray]ant ; [son habit était] multicolore et très sombre […et je vis l'autre qui était plaisant d'aspect…".Comme vous l'avez remarqué, la traduction de 2001 a totalement éclipsé les deux passages de la version de 1992 où sont pourtant bien mentionnés l'aspect reptilien du premier "ange". Les cassures ne peuvent être mises en cause étant donné que dans la version de 1992, seul le [s] du terme "serpent" à du être reconstitué et que le mot "vipère" est totalement lisible… S'il ne s'agit pas là d'un remaniement prémédité, de quoi s'agit-il ?!
Karmaone : Toujours selon Paul Von Ward, le système de pouvoir que nous subissons aujourd’hui est la conséquence du système imposé par les Anunnakis et les Sumériens : un système patriarcal, hiérarchisé et centralisé avec des monarchies héréditaires de droit divin. Qu’en pensez-vous ?
Anton Parks : Je ne peux malheureusement que confirmer. C'est d'ailleurs même inscrit sur les tablettes sumériennes. La royauté s'est transmise de "divinité" à humain par « intronisation pompeuse ». Il y avait cependant deux types d'intronisation. Celle du sang, que nous connaissons tous et qui se transmet de père en fils, donc par hérédité. Mais il y a la deuxième, plus hermétique, exprimée sur les papyrus égyptiens et les tablettes mésopotamiennes. Les "Vaches Célestes" (les déesses de l'antiquité) choisissaient un amant à qui elles transmettaient leur divinité et pouvoirs divins en ayant des rapports sexuels avec eux. L'amant était invité à partager dans le lit nuptial sacré l’énergie vitale de la déesse (ou l'une de ses suivantes considérée comme une prostituée sacrée) en vue d'obtenir l'immortalité et de devenir "le Taureau du Ciel". A l'issu du rituel, l'homme était à la fois métamorphosé en époux de la déesse et investi de la fonction royale. Ces rites se pratiquaient aussi bien à Sumer, en Egypte qu'en Grèce classique.
Relevons que Romulus et Remus (les futurs fondateurs de Rome) furent recueillis par une louve qui les allaita et les sauva d'une mort certaine. Le symbolisme de cette histoire crève les yeux : le terme latin Luma (louve) veut également dire "prostituée". Dans l'antiquité, les prêtresses étaient assimilées à des prostituées parce qu'elles transmettaient la vigueur sacrée et la royauté de la Déesse-Mère aux futurs rois et princes. La louve est en fait une prêtresse humaine qui soutient le culte de la Déesse-Mère et qui transmet ici sa puissance, non pas par le sexe, mais par son sein. Romulus et Remus n'ont pas été allaités par une louve mais bien par une femme au service de la religion de la Grande Déesse !
Nous trouvons donc deux types d'intronisation qui reflètent des idéologies différentes. La première est purement patriarcale, car c'est le père (le roi) qui est considéré comme possédant le pouvoir héréditaire, alors que pour la seconde qui est matriarcale, c'est la "reine" qui transmet ses facultés. Nous avons vu qu'il existe chez les Gina'abul une guerre entre le masculin et le féminin. Cette opposition est clairement manifestée ici et elle n'est pas sans évoquer l'initiation clandestine d'Adam et Eve. Ces derniers furent instruits par Enki, qui soutenait le culte de la Déesse-Mère de par sa génitrice Nammu. Le fossé qui sépare Enki (le serpent généticien et "guérisseur") et Enlíl, le Šàtam ("l'administrateur territorial") de l'Edin, est bien là lorsque l'on sait qu'Enlíl appuyait la doctrine patriarcale des "dieux" déchus sur la Terre.
Credo Mutwa, grand chaman Zoulou, nous dit que chez les Hutu et Tutsi du Rwanda, les dieux sont dénommés "Imanujela" dont le sens est "reptiles" et dont la traduction donne "les Seigneurs qui sont venus". Ce terme est traduisible en Emešà (le langage matrice suméro-akkadien). Sachant que le "o" et le "j" n'existent pas dans la langue des "dieux", le terme rwandais IMANUJELA (reptiles) va donner : IM (vent, tempête, nuages) AN (le ciel) ÚH (venin, poison) EL (ou ÍL) (transporter, élevé, être haut) Á (force, pouvoir, gages), soit IM-AN-ÚH-EL-Á, littéralement "ceux des nuages du ciel et au venin qui transportent le pouvoir".
Karmaone : Selon le Nag Hammadi, notre monde est le fruit d’une erreur d'un processus de création généré par une entité, Sophia (ou Sagesse) que vous évoquez dans le chapitre 7. Sophia a-t-elle un nom, une équivalence dans la mémoire des Gina’abul ?
Anton Parks : Dans la cosmologie gnostique, Sophia est un Eon, une divinité cosmique, donc extraterrestre, qui fait partie d'un ensemble organisé de divinités que l'on nomme les divinités du Plérôme. Nous pouvons identifier sans mal ces divinités galactiques qui travaillent dans la lumière aux Kadištu (planificateurs). Ces mêmes Kadištu que l'on devrait aussi assimiler aux Elohim de la Bible. Elohim est le terme hébreu utilisé dans l'antiquité pour désigner les premières divinités créatrices de la Terre et de l'être humain originel de la Genèse (Gen. 1,26) – Adam (l'animal-esclave) n'apparaissant que lors de la deuxième création (Gen. 2,7) par la volonté de Yahvé qui est un mélange des "dieux" masculins sumériens An, Enlíl et Enki.
Elohim est un terme féminin-pluriel qui veut dire "divinités" et, pourtant, il est encore traduit de nos jours en "Dieu"… Sa décomposition en suméro-akkadien donne : EL (ou ÍL : élevé, être haut), Ú (puissant, fort), HI (mélanger, mêler), IM (argile, boue), soit : EL-Ú-HI-IM (le deuxième "i" a disparu en hébreu). Le véritable sens caché d'Elohim (EL-Ú-HI-IM) est donc : "les puissants élevés qui ont mélangé l'argile (ou l’argileux = l’Homme !).
Qui parmi les Kadištu (EL-Ú-HI-IM) était en relation étroite avec l'ordre patriarcal dénommé Yahvé (An, Enlíl et Enki) ? Il y a deux entités principales qui sont Tiamata et sa fille Nammu, c'est-à-dire respectivement Sophia et sa fille Zoé chez les Gnostiques. Zoé que l'on peut décomposer en ZU-È ("qui est sortie de la Sagesse") en sumérien !
à suivre PAGE 2