TRANSITION ET ARCHE
|
|
| LES CD-ROM DE ZANDVOORT | |
| | Auteur | Message |
---|
invitée
Localisation : Tarn
| Sujet: LES CD-ROM DE ZANDVOORT Sam 1 Aoû 2009 - 8:33 | |
| LES CD-ROM DE ZANDVOORT
UN RÉPERTOIRE PHOTOGRAPHIQUE ET UN CD-ROM RESTENT INEXPLOITÉS DANS LA LUTTE CONTRE LES RÉSEAUX PÉDOPHILES TRANSNATIONAUX Serge Garde - l' "Humanité" du 24 février 2000 470 photos d’enfants. Des garçonnets, des fillettes, des pré-ados. Parfois, des bambins de deux ou trois ans. Visages insoutenables. Le tableau de chasse de trafiquants pervers. Photos récentes ? S’agit-il d’enfants disparus depuis des mois, voire des années ? Mineurs, étrangers clandestins échappant au maillage des services sociaux et des éducations nationales ? Progénitures prostituées avec le consentement de leurs parents ? Qui sont-ils ? C’est peu dire qu’ils sont en danger. Sur de nombreux clichés, on lit la souffrance, la peur. Parfois un regard révulsé ou vitreux nous glace. La jeune victime est-elle droguée ? Est-elle encore en vie ? On découvre aussi des scènes de tortures… Ces portraits font de nous les témoins d’un massacre, dans une indifférence institutionnelle presque totale. La chasse aux immigrés clandestins est une priorité. Le démantèlement des réseaux pédophiles ne l’est pas, dans aucun des pays européens. Certes, les déclarations officielles abondent lorsque, sporadiquement, une affaire de pédophilie défraie la chronique. Il s’agit alors de s’indigner et de rassurer l’opinion publique. Mais les actes ? Cet album de photos est un nouvel élément qui témoigne de la curieuse apathie qui frappe les polices et les justices d’Europe. Pourtant, on nous rebat les oreilles de l’espace Schengen et d’Europol. Cette appréciation sévère paraîtra injuste aux trop rares enquêteurs, gendarmes, policiers, qui tentent de faire leur délicat travail. Mais combien sont-ils ? Quels sont leurs moyens ? Réalisé par la police hollandaise, cet album de photos reste confidentiel, pour ne pas dire inexploité. Il contient pourtant les portraits de 14 pédophiles qui ont eu l’imprudence de se laisser filmer ou photographier en action. Qui sont ces violeurs ? Pourquoi ne sont-ils pas activement recherchés ? Les 470 visages d’enfants sont certes de qualité inégale, mais permettent souvent une identification précise. Parfois, c’est moins évident. Images floues, extraites de vidéos pédophiles. Inexploitables et trop anciennes, affirment certains enquêteurs. Étonnant renoncement. Les familles seraient parfaitement capables d’identifier leurs enfants disparus, même depuis plusieurs années. Ce document démontre que le phénomène pédophile ne peut se réduire à la juxtaposition de faits isolés. Il est massif. La police hollandaise a établi ce répertoire photographique à partir d’un cédérom contenant plus de 10 000 images ou séquences pornographiques, appartenant à un pédophile néerlandais domicilié à Zandvoort, Gerrit Ulrich. Lequel a été assassiné en juin 1998 près de Pise, par son ex-ami belge, Robby Vander Plancken, qui purge actuellement, pour ce crime, une peine de 15 années de réclusion criminelle, en Italie. Le pédophile assassiné, l’enquête a été vite arrêtée. Les autorités néerlandaises ont même conclu, en avril 1999, que " la présumée filière " Zandvoort était " une piste vaine " et " qu’il n’existait aucune preuve directe de la production de pornographie enfantine à Zandvoort ". Autrement dit, Gerrit Ulrich n’aurait été qu’un amateur solitaire de " fruits verts ". Crédible ? À Zandvoort, la société informatique Cube Hardware, commercialisait notamment des cassettes pédophiles. Ses responsables étaient en relation avec les organisateurs de croisières de luxe, tarifs tout compris, y compris la fourniture d’enfants, à bord du yacht Apollo. Il arrivait que ce voilier embarque des " clients " à Bordeaux. Destination la Hollande, via l’Angleterre. Sur le carnet d’adresses de Gerrit Ulrich, nous avons relevé des contacts en Hollande, bien sûr. Mais aussi en France (voir article ci-contre), en Grande-Bretagne, en Espagne, en Suède, aux USA, en Bulgarie, en Ukraine, en Pologne et en Lettonie. Et des références bancaires à l’Europabank for Reconstruction and Development, à la Banque nationale d’Ukraine, au Crédit agricole, au Crédit lyonnais et à la banque espagnole Banesto. Le fait de figurer sur le carnet d’adresses d’un criminel ne fait pas de vous son complice. Mais celui de feu Gerrit Ulrich révèle un vaste champ de relations. Autant de faits qui constituent de graves présomptions sur l’existence d’un réseau international. Pourtant aucune investigation internationale sérieuse ne semble avoir été menée. Le réseau Zandvoort reste toujours opérationnel. L’affaire Gerrit Ulrich a été traitée comme presque tous les dossiers qui l’ont précédée. Les réseaux pédophiles ? Des fantasmes de journalistes. Il n’existerait que des actes individuels. En Belgique, après le dessaisissement du juge d’instruction Connerotte, l’enquête sur l’affaire Dutroux a été réorientée. Elle vise désormais à présenter Marc Dutroux comme un détraqué sexuel isolé. Un enterrement royal pour éviter que l’enquête ne remonte trop haut. " Nous assistons probablement, à l’avènement d’un concept, celui de criminalité protégée ou légitime ", écrit le juge Connerotte au roi des Belges en janvier 1996. Il dénonce " le dysfonctionnement judiciaire érigé en véritable institution " et garantissant l’impunité des criminels. Le juge Connerotte avait déjà été dessaisi de deux dossiers très sensibles, dont celui de l’assassinat du ministre André Cools. Ces jours-ci, la Grande-Bretagne découvre avec effroi l’ampleur d’une affaire de sévices à connotation sexuelle, infligés à quelques 650 enfants dans les centres d’accueil du pays de Galles. Plus de cent témoignages ont été recueillis. 80 adultes, mis en examen, devraient être jugés. Les noms de deux députés et d’un membre de la Chambre des lords ont été prononcés. L’assistante sociale qui avait osé dénoncer ces pratiques avait été licenciée en 1986. Ce scandale a perduré pendant vingt-cinq ans. Cela aurait-il été possible sans une tolérance certaine de la pédophilie, comme en témoigne l’insuffisance de sa répression ? En 1993, la justice anglaise avait déjà eu à traiter l’affaire Stamford. Ce multirécidiviste, pasteur défroqué, éditait un guide homosexuel, Spartakus, qui fournissaient aux amateurs tous les renseignements utiles pour faire du tourisme sexuel au meilleur prix. Le pasteur Stamford eut la délicatesse de mourir avant son procès, inculpé mais libre, après quatre mois de prison préventive. Crise cardiaque, selon la version officielle. Alors que l’affaire du guide Spartakus impliquait l’existence d’un réseau, les investigations furent stoppées à la mort de son présumé principal responsable. Comme dans l’affaire de Zandvoort, dénoncée par l’association Morkhoven, la chute du pasteur Stamford n’est pas le fruit d’investigations policières. La plainte avait été déposée par Terre des Hommes, qui dénonçait les activités de Stamford depuis… 1981 ! Soit douze ans de complète impunité. Interpol avoue son impuissance. Le 7 décembre 1999, dans ses locaux à Lyon, lors d’un colloque sur les disparitions et l’exploitation sexuelle des enfants, un spécialiste d’Internet, Louis Alexander déclarait : " Pour traquer cette forme de criminalité exponentielle [sur le Net - NDLR] nos méthodes ne fonctionnent plus… " L’explication paraît courte. Interpol échouerait là où des associations sans moyens, telles Terre des Hommes, Morkhoven et le Bouclier, arrivent à des résultats que la justice valide ? Le rapport Campbell (voir l’Humanité du 8 février 2000), discuté cette semaine au Parlement européen, à Bruxelles, confirme l’existence d’un réseau d’espionnage anglo-saxon, sous l’égide des États-Unis, capable de surveiller et de traiter les communications mondiales, téléphone, fax et Internet compris. Mais Interpol ne serait pas capable de surveiller et de neutraliser des réseaux dont les principaux acteurs sont déjà connus des services de police ? En France, la chancellerie et le ministère ont été sollicités de notre part : nous n’avons, à ce jour, reçu aucune réponse. Existe-t-il des connections directes entre le réseau Spartakus et le scandale actuel au pays de Galles ? Nous l’ignorons. Mais nous pouvons révéler qu’il en existe entre le réseau Zandvoort et l’affaire Stamford. Rien d’étonnant. Les pédophiles récidivistes forment un microcosme. Le non-démantèlement d’un réseau préfigure l’apparition d’une nouvelle filière. Ces structures sans cesse renaissantes ne visent-elles pas à satisfaire les mêmes clientèles huppées ? Les enfants, mais aussi les images de leurs viols et de leurs supplices, se vendent très cher. Selon l’expression d’un juge belge " la pédophilie, c’est d’abord le jouet des riches ". Un jouet devenu hyper sophistiqué. En deux décennies, on est passé de la photo à la vidéo puis aux flux d’images sans frontières sur Internet, avec une demande croissante d’images d’enfants de plus en plus jeunes (certains portent encore des couches) et de scènes de tortures. La pédophilie offre, par ailleurs, un excellent moyen de chantage sur des personnalités, piégées au cours de " parties fines ". Avec l’évolution des mours, c’est quasiment la seule pratique sexuelle qui permettent de " tenir " des hommes de pouvoir en Europe. Un aspect du problème qui n’est jamais abordé et qui pourrait cependant expliquer l’enlisement de certaines procédures. Dans le contexte de l’étouffement de l’affaire Dutroux, et pour briser la loi du silence, une militante de l’association Morkhoven, Gina Bernaer, quarante et un ans, travailleuse sociale, a fait parvenir au Cide (Comité international pour la dignité de l’enfant) à Lausanne, en Suisse, une copie du cédérom de Gerrit Ulrich. Elle a également révélé avoir mis la main sur une cassette de snuff-movie, un film sans trucages, au cours duquel la petite victime est mise à mort. Le Cide ne recevra jamais cette vidéo. Gina Bernaer est morte. Un accident de voiture dans la nuit du samedi 14 novembre 1998, à quatre kilomètres de son domicile. On n’a relevé aucune trace de freinage avant l’impact du véhicule contre un pont. Dossier classé sans suite. Que faire du cédérom et du fichier photographique que nous nous sommes procurés ? Ne devraient-ils pas servir à la création d’une base de données accessible aux enquêteurs et aux travailleurs sociaux ? On ne trouve que ce que l’on cherche. L’omerta qui protège aujourd’hui les organisateurs de réseaux prépare les crimes de demain. Serge GardeL'ASSOCIATION MORKHOVEN PARLE D'" INERTIE CRIMINELLE " Serge Garde - L'Humanité du 24 Février 2000
Morkhoven. Le nom d'une bourgade près d'Anvers, en Belgique. Le nom d'une association qui défraie la chronique. Les Morkhoven traquent les réseaux internationaux de pédophilie avec des méthodes peu orthodoxes. Ils ont dénoncé le réseau Zandvoort après s'être appropriés le cédérom du pédophile néerlandais Gerrit Ulrich, dans des conditions controversées. Après une perquisition de la police qui, dit-on, n'avait rien trouvé. C'est peu dire que les Morkhoven dérangent les institutions belges bousculées par les contrecoups de l'affaire Dutroux. Le président de l'association, Marcel Vervloessem, a fait l'objet de perquisitions, de plaintes, y compris pour pédophilie. Lui hausse les épaules. " Seuls les résultats comptent ", dit-il. Le fait est que l'Italie, le Portugal et la Hollande ont donné des suites judiciaires aux révélations de cette association, à l'origine du démantèlement du réseau Temse en Belgique aux nombreuses ramifications internationales. Rencontre à Gand avec plusieurs responsables de l'association.
- Comment définissez-vous l'association Morkhoven ?
- Nous sommes un groupe de chercheurs privés. Nous intervenons comme défenseurs des enfants abusés et maltraités. Nous avons débuté en 1989. Nous nous étions intéressés aux mauvais traitements infligés à des mineurs dans un hôpital psychiatrique, à Anvers. Nous sommes tombés sur la piste d'une organisation structurée. Certains jeunes dans cet institut subissaient des abus sexuels et étaient photographiés. Nous avons aussi constaté plusieurs disparitions d'enfants.
- Quelle a été la réaction de la police belge ?
- L'homme le plus impliqué dans ces disparitions n'a été arrêté que neuf ans plus tard, en 1998.
- Comment expliquez-vous ce laxisme ?
- Pas seulement par la naïveté, l'incompétence ou la bêtise. Cette inertie peut aussi traduire une volonté délibérée d'effacer des affaires dans lesquelles sont impliquées des gens haut placés.
- Vous arrivez à travailler avec des policiers et des magistrats, en Europe ?
- Oui, mais cela dépend toujours d'initiatives individuelles. Ainsi au Portugal, dans l'affaire du réseau Temse. Notre président, Marcel Vervloessem a été invité à témoigner au procès, à Funchal. La justice portugaise a eu le courage d'instruire ce dossier, bien qu'une personne proche de l'évêché de Madère paraissait impliquée.
- Quelles sont vos relations avec les autorités françaises ?
- Nous n'en avons pas. Pourtant, la situation en France ne me paraît pas moins grave que celle que nous connaissons en Belgique. Votre pays sous-estime le problème, comme d'ailleurs la plupart des nations de l'Union européenne. Soit elles ne sont pas capables de voir, soit elles ne le veulent pas. · l'époque d'Internet, elles continuent à nier l'existence de réseaux internationaux. L'affaire Dutroux illustre bien notre propos. Il est désormais présenté comme un pervers solitaire, alors que des dizaines de témoins le décrivent comme un petit pourvoyeur, dans un système mafieux fonctionnant dans une totale impunité. Par contre notre président et plusieurs membres de notre association sont harcelés par la police. C'est le monde à l'envers.
- L'Humanité s'est procuré une copie du cédérom de Gerrit Ulrich et le répertoire photographique établi à partir de ce CD par la police hollandaise. Comment expliquez-vous que ces documents restent inexploités en Europe ?
- En traquant la pédophilie, nous mettons en cause des personnalités au-dessus de tout soupçon. La loi du silence qui prévaut actuellement, vise d'abord à les protéger. Il faut la briser. Sauver ces enfants devrait être une priorité qui s'impose à tous. Comment les retrouver si la police ne publie pas ces photos ? La diffusion d'une seule de ces images à la TV allemande a permis de retrouver un abuseur et de saisir à son domicile des milliers d'autres images pédophiles. L'enfant a été reconnu par une puéricultrice qui a informé la police. L'efficacité, pensons-nous, passe par la publication de ces photos.
- En décembre 1999, Interpol s'est déclarée impuissante devant la montée exponentielle de la pédophilie, notamment sur Internet...
- Nous, association, nous obtenons des résultats avec les faibles moyens que nous avons et Interpol voudrait nous faire croire que les polices ne peuvent faire face ? Comment y croire ? Actuellement la lutte contre les réseaux repose essentiellement sur l'action des associations. Est-ce acceptable ? De toute l'Europe, des parents nous confient les photos de leurs enfants disparus, afin que nous fiassions la comparaison avec les portraits du cédérom de Gerrit Ulrich. Est-ce normal ? Quand ce combat deviendra-t-il une priorité permanente pour les justices et les polices nationales ?
Serge GardeTROIS ENFANTS IDENTIFIÉS PARMI LES PETITES VICTIMES D' UN RÉSEAU INTERNATIONAL DE TRAFIC PÉDOPHILE France Berlioz, Laurence Beneux et Serge Garde - L'Humanité du 13 mars 2000
Et elle a reconnu son fils…
Il n’aura fallu que quelques jours après l’annonce, dans l’Humanité, de l’existence d’un répertoire photographique réalisé par la police hollandaise pour les retrouver. Trois de sauvés, est-on en droit de se dire ? Pas sûr.
Une première fois, Chantal feuillette l’album photos, à toute vitesse, comme pour ne pas voir. Elle murmure : Il y a un enfant qui lui ressemble, mais ce n’est pas lui.
Puis elle prend le temps de regarder, l’un après l’autre, les 470 portraits d’enfants. Elle pointe l’index sur les clichés 79 et 80, puis sur les deux photos numérotées 301 : C’est lui !
Moment terrible. Elle sort de son sac des photos de son fils, appelons-le Olivier, afin que nous puissions comparer. Même frimousse. Une ressemblance parfaite. À moins que ce ne soit son sosie, Olivier figure bien dans le fichier photographique, établi par la police néerlandaise, des petites victimes des trafics pédophiles transnationaux. Nous avions révélé l’existence de ce document, le 24 février dernier, en posant la question : " Qui sont ces enfants en danger ? "
Deux semaines après nos révélations sur ces réseaux, Chantal est la troisième maman à venir consulter au journal ce répertoire photographique que la police et la justice s’obstinent à ne pas utiliser, ou si peu… Quelques jours avant, une autre mère avait formellement reconnu son fils. Une troisième hésitait. Deux portraits, de qualité médiocre, pouvaient être ceux de sa fille : la forme du nez, oui, mais… Sur les photos que cette mère nous présente, la ressemblance est forte, sans être évidente. Nous lui conseillons de s’adresser à Interpol, à Lyon. L’agence internationale dispose d’un répertoire photos de 800 portraits. " J’ai déjà fait la démarche, nous explique cette mère, mais Interpol a refusé. "
Près de la frontière suisse, une grand-mère a reconnu son petit-fils, par hasard, sur une photo, dans un quotidien helvétique. Notre confrère avait, lui aussi, signalé l’existence de ces portraits extraits du CD Rom (10 000 photos ou vidéos) conçu par un trafiquant pédosexuel assassiné en Italie, en juin 1998 (voir Humanité du 24 février 2000). Ce sont des connaissances qui m’ont montré le journal en me disant : " regardez, c’est votre petit-fils ", nous a expliqué cette grand-mère.
En deux semaines, trois enfants ont été formellement identifiés.
Trois remarques. Ce répertoire photos, validé, par la police néerlandaise, demeure terriblement fonctionnel. Des enfants français sont bel et bien victimes de ces trafics internationaux dont on persiste à nier l’existence dans l’Hexagone. L’identification des trois garçonnets n’est le travail ni de policiers, ni de magistrats émus par nos révélations. C’est l’initiative de journalistes qui ont créé les conditions pour permettre à des parents de consulter le terrible album photos.
Pour deux des trois enfants reconnus formellement, il est trop tôt pour connaître la réaction des institutions concernées. Dans deux cas sur trois, la parole des enfants et de leurs représentants n’a pas suffisamment été prise en compte. Les criminels sexuels semblent parfois plus ménagés que les voleurs d’autoradios.
Dans le cas d’Olivier, la réaction judiciaire est effrayante. Les parents de ce garçon aujourd’hui âgé de sept ans se sont séparés avant sa naissance. Le père, haut fonctionnaire de l’administration pénitentiaire, réapparaît quelques mois plus tard. La mère, Chantal, accède à sa demande de reconnaître l’enfant et de bénéficier d’un droit de visite. En 1996, Olivier commence à aller très mal. Il développe des symptômes que les professionnels de l’enfance connaissent bien. Une terreur le saisit quand il doit se rendre chez son père. " Papa est méchant ", tente-t-il d’expliquer avec ses mots : " Il me fait mal au " pitoune ", il met un bois dans mes fesses et dans la bouche. " L’enfant désigne aussi un ami du père, prénommé Michel, et aussi " des messieurs qui prennent des photos quand on (lui) fait mal ". Olivier parle aussi d’autres enfants présents avec lui. Au début, Chantal ne peut y croire. Sur les indications d’une assistante sociale, elle finit par emmener son fils chez un pédopsychiatre. Puis porte plainte contre X pour viol. Dix signalements seront effectués par des enseignants, des médecins, des psychiatres, des psychologues. Ils vont dans le même sens : Olivier est en danger et présente tous les signes développés par un enfant victime d’abus sexuels. Des examens biologiques en 1996 font apparaître qu’Olivier avait développé une infection aux chlamydiae, une maladie sexuellement transmissible. Il avait trois ans ! Le doute est-il encore permis ? L’un des experts a filmé sa rencontre avec Olivier. Il tient la vidéo à la disposition des juges. Aucun ne voudra la visionner…
Le parquet de Chartres (Eure-et-Loir) classe la plainte sans suite. La maman se constitue partie civile pour imposer l’ouverture d’une instruction. Quatre associations décident de faire de même. L’instruction stagne. Toutes les requêtes complémentaires demandées par Chantal sont rejetées. Le 9 novembre 1998, la cour de Rennes retire l’enfant à sa mère pour le confier au père, au motif que " la mère (serait) incapable de donner à l’enfant une image positive de son père, ni même une image neutre " !
Pour contrer cette décision aberrante, une juge des enfants à Nanterre (Hauts-de-Seine) décide de placer provisoirement Olivier au Clair logis, un centre d’accueil parisien pour enfants en difficulté. Et organise un égal droit de visite et d’hébergement aux deux parents. Chantal ne peut oublier la scène cauchemardesque, lorsqu’on est venu lui arracher son fils.
Olivier s’est agenouillé devant moi. Il me suppliait de le garder. Il pleurait. Je ne pouvais rien faire. Il a fini par se résigner. Il a enfilé son blouson. Il a suivi, complètement abattu, l’éducateur qui le menait vers un " foyer " inconnu.
Comment un système judiciaire peut-il justifier ce résultat ? Une situation kafkaïenne dans laquelle un enfant se retrouve placé, alors qu’il était très bien auprès de sa mère. Depuis ce jeudi 19 novembre 1998, Olivier vit entre parenthèses. Tous les deux week-ends, il est " confié " à son père. Lequel retrouvera la pleine garde de son fils d’ici trois mois…
La découverte d’Oliver sur le répertoire photographique constitue évidemment un fait nouveau. Chantal a reconnu le visage de son fils, le vendredi 3 mars 2000. Soit quelques heures avant qu’il ne soit remis, pour le week-end, à son père. Chantal se lance dans une véritable course contre la montre. Avec les photocopies du fichier que nous lui avons remis, elle fait irruption à Nanterre. La juge des enfants reconnaît l’enfant, mais déclare qu’elle ne peut rien faire et l’invite à écrire au procureur de la République. Chantal et son avocate se précipitent à Chartres. La juge d’instruction refuse de les recevoir s’ils n’ont pas rendez-vous. À peine échangent-elles quelques mots dans le couloir. La magistrate se détourne des photos. Elle ne veut pas les voir. Elle invite Chantal à déposer une nouvelle plainte, sachant que celles qui ont déjà été déposées n’ont eu aucune suite. Olivier a donc été remis à son père pour le week-end. Après tout, cet homme n’a même pas été mis en examen.
Ce dossier n’est pas le seul dans lequel on constate des dysfonctionnements ou même un non-fonctionnement des institutions. " Votre enquête brise un tabou judiciaire ", nous a déclaré Gilles Sainati, secrétaire général du Syndicat de la magistrature, le 25 février dernier. Le tabou, bien ancré, demeure insupportable. Le CD Rom en notre possession est ignoble. Les trafics pédophiles méritent d’être combattus avec la dernière des énergies, compte tenu de l’atrocité de ce que subissent les enfants. Comment expliquer le silence de la chancellerie, ainsi que celui du monde politique après nos révélations du 24 février ?
L’ouverture, aujourd’hui à Macon (Saône-et-Loire) du procès du réseau Ado 71, trois ans après son démantèlement ne doit pas faire illusion. La répression de la pédophilie reste exceptionnelle.
Seule exception, la députée communiste européenne Sylviane Ainardi a, dès le 25 février, interpellé Romano Prodi, le président de la Commission européenne et Nicole Fontaine, présidente du Parlement européen. Elle demande la création " d’une banque de données européennes et un engagement de moyens financiers, techniques et humains à la hauteur des exigences, notamment pour la traque des réseaux sur Internet ". Dans le cas des réseaux transnationaux, l’indigence de notre appareil policier est dramatique. D’après un gendarme, " il faut des mois, voire une année, pour obtenir une commission rogatoire internationale. Quand elle arrive… " Internet permet le développement exponentiel des réseaux. Les pédophiles l’ont vite compris. Qui sont les enfants du fichier photographique ? Va-t-on les rechercher, les identifier ? Faudra-t-il que les associations et les journalistes continuent à faire ce qui devrait être le travail des juges et des policiers ?
France Berlioz, Laurence Beneux et Serge GardeINCROYABLE DONC FAUX ? Serge Garde - le 14 janvier 2002
Ce n’est pas la première fois que des adultes ou des mineurs affirment avoir participé ou assisté à des viols collectifs d’enfants qui s’achevaient par leur mise à mort. Aucune enquête digne de se nom n’a été menée pour vérifier le bien-fondé de ces déclarations, en fonction d’un dogme effarant : c’est incroyable, donc c’est de l’affabulation. Sans se demander, par exemple, comment des mineurs très jeunes pouvaient inventer des scènes (et pourquoi l’auraient-ils fait ?) qui ressemblent fort à ce que nous savons des messes noires. Voici quelques extraits de témoignages qui sont restés méprisés par la justice. Nous avons simplement changé les prénoms de ceux qui ont voulu briser le silence : Fabrice, cinq ans, évoque les cérémonies auxquelles son père l’emmenait :
Question : " Y avait-il d’autres enfants dans ces réunions ? " " Oui. " " Et quel âge avaient-ils ? " " Oh, je sais pas, moi. De deux jusqu’à quinze ans, parce qu’à quinze ans, ils les tuaient. Ah, j’ai oublié de dire cette partie. Un jour, ils m’avaient montré un enfant qui était mort, qui avait quinze ans, et il était dans un genre de truc que tu mets dans les cimetières, tu sais, ce genre de boîte que tu mets les gens dedans, tu fermes la boîte et tu les mets dans le cimetière. " " Et est-ce que tu connaissais cet enfant ? " " Non, mais après, ils m’ont dit quand tu auras quinze ans ce sera pareil pour toi. " " Est-ce qu’ils t’ont dit pourquoi ? " " Non, mais j’ai compris pourquoi. Parce qu’ils tuent chaque enfant juste qu’ils ont quinze ans, parce qu’après il y a un drôle de truc qui est ? ? ? ? ? ?. " " Combien d’adultes étaient dans ces réunions, à peu près ? " " · peu près, j’sais pas, moi. Y en a dans les quinzaine, vingtaine, douzaine ou onzaine. "… " J’avais pas parlé (à ma mère) parce qu’ils avaient dit qu’ils allaient me tuer si je parle. " " Ça t’a fait peur, quand ils t’ont dit ça ? " " Oui. Et C. m’avait attaché pour que M. puisse me taper. " " Est-ce que M. t’a tapé ? " " Oui, et l’électricité aussi " " Où est-ce qu’il t’a tapé ? " " Sur la tête ."
Malgré les nombreux certificats médicaux qui attestent des violences subies par Fabrice, un jugement imposera un droit de visite au père. Condamnée à de la prison ferme pour non-présentation d’enfant, la mère a fui avec son fils à l’étranger.
Autre affaire. Paul, douze ans, dénonce plusieurs membres de sa famille agissant au sein d’un groupe sectaire, de tendance sataniste : " Ma marraine est entrée avec un bébé de quelques mois et elle l’a donné au grand-père. Le grand père a fait passer le bébé et il m’a donné un grand couteau avec des signes comme des lettres en bâton. Il m’a pris la main et il dirigea le couteau vers le bébé et on a tué le bébé. Il a récupéré le sang et nous l’avons bu un à un. Le grand-père m’a emmené dans l’ancienne maison de sa mère. Il a posé le bébé sur le lavabo en pierre et a repris le même couteau qu’il avait pris pour la cérémonie du sacrifice, il a récupéré une fois encore le sang et a commencé à découper l’enfant.".
La sour de Paul, Mélanie, treize ans, dit avoir été témoin de scènes semblables : " Ils ont attaché un enfant sur une chaise. Ils ont mis un bandeau sur la bouche de l’enfant pour l’empêcher de crier. Ils m’ont dit de faire bouillir de l’eau (elle cite le nom des adultes présents) pour le brûler. B. regardait, prit une ceinture et frappa l’enfant avec. Ils l’ont violé. Tout ceci était filmé par J. J’ai assisté à des tortures, il y avait comme enfant N., une petite fille brune, un petit garçon et un petit garçon brun. "
Les enquêteurs ont estimé qu’" il se pourrait que (les enfants) aient alors inventé cette histoire guidés par les réflexions de leur mère ". La parole des enfants niée, l’affaire a été ramenée à un banal conflit parental pour la garde des enfants. Seule une enquête digne de ce nom aurait pu permettre d’écarter l’hypothèse d’une secte criminelle.
Même incrédulité lorsque Farid, un jeune adulte d’origine algérienne, évoque le calvaire qu’il a subi à l’âge de onze ans. Dragué sur la Foire du Trône, il est invité à des jeux de rôles par un individu déjà condamné pour attentat aux mours sur mineur. Piégé, il devient l’esclave sexuel des membres au sein d’un groupe baptisé " Alliance Kripten ", qui se réunit en sous-sol dans le quartier Saint-Lazare. Fouetté, brûlé à l’acide, Farid se retrouve aux urgences, à l’hôpital. 2 500 cm2 de sa peau sont brûlés au 3e degré. Menacé de mort, il n’a pas parlé avant d’être majeur. Aujourd’hui, il évoque ses jeunes compagnons de souffrance. Deux auraient été tués au cours de cérémonies en Belgique. Le réseau Kripten rayonnerait sur la France et le Benelux. Farid dit : " Je sais que la secte existe toujours sous un autre nom. Je sais qu’aujourd’hui d’autres enfants sont toujours prostitués à Paris. " En 1986 et 1988, plusieurs victimes du réseau Kripten ont porté plainte. Certaines ont parlé de Farid. L’affaire a été classée sans suite.
En marge de l’affaire Dutroux, en Belgique, le témoin X1 (voir ci-contre), Régina Louf, a révélé le calvaire de Christina Van Hees, une jeune fille, violée et torturée à mort en 1984 par un groupe d’adultes, dans une champignonnière. Prostituée dès son plus jeune âge, Régina, elle-même mineure, dit avoir été contrainte de participer au meurtre. Elle a donné aux enquêteurs des détails inédits sur le crime. Les restes calcinés de la victime ont été retrouvés dans la champignonnière. Mais Régina Louf a été déclarée folle et le meurtre de Christina Van Hess reste impuni.
En France, l’une des enfants identifiées sur le cédérom pédocriminel de Zandvoort (révélé par l’Humanité le 24 février 2000), aujourd’hui adulte, affirme avoir été contrainte de participer au meurtre d’un bébé, au cours d’une cérémonie sataniste. Une enquête serait en cours.
Serge GardeUN NON-LIEU PROGRAMMÉ DANS L' AFFAIRE DES CÉDÉROMS DE ZANDVOORT Le parquet des mineurs de Paris a prononcé un non-lieu dans l’affaire des cédéroms pédophiles. Serge Garde - le 10 avril 2003
Sans surprise, selon les réquisitions du parquet des mineurs de Paris, un non-lieu a été rendu dans l’affaire des cédéroms pédocriminels de Zandvoort. Trois ans pour en arriver à ce qu’avait annoncé, dès le départ, le procureur des mineurs, Yvon Tallec, sur France 2 : il faut " minimiser en France la portée de cette affaire ". Elle avait fait grand bruit, après la révélation par l’Humanité, le 24 février 2000, de l’existence d’un cédérom de 8 500 clichés dont la police néerlandaise a tiré un fichier de 472 portraits de mineurs. Images parmi lesquelles des viols d’enfants, parfois de bébés, et des scènes de torture. Par la suite nous allions trouver 19 autres cédéroms, tous issus des activités d’un groupe animé par Gerrit Ulrich, un Hollandais assassiné en 1998. " Qui sont les enfants du cédérom ? " écrivions-nous. Trois ans plus tard, la question reste entière.
En 45 pages, le réquisitoire s’emploie surtout à démontrer que la plupart des parents, une vingtaine, qui ont reconnu leurs enfants sur le fichier, se sont trompés. Avec des procédés parfois spécieux. À l’une des mères qui avait identifié son fils sur le fichier, il est opposé qu’il s’agit de la photo de Bjorn N., un enfant hollandais. Pour l’équipe de Canal Plus qui avait enquêté sur l’affaire, un officier de la police néerlandaise avait pourtant expliqué que Bjorn N. ne figurait pas sur le fichier Ulrich. Qu’importe, le réquisitoire maintient le contraire. Une autre mère avait pointé deux photos du fichier. On en a expertisé 24 autres, pour conclure qu’elle se trompait. Autre piste inexplorée, celle de l’argent, alors que Gerrit Ulrich était en relation avec une dizaine de banques internationales. Le procureur Yvon Tallec justifiait en 2000 sa volonté de minimiser l’affaire en évoquant " non seulement l’accord (des mineurs), mais l’accord de leurs parents ", et en estimant que " de nombreux enfants ne sont pas des enfants français ". Le non-lieu rendu est à l’image de ces propos qui avaient provoqué l’indignation de nombreuses associations.
Il révèle aussi l’incapacité persistante de la justice à affronter la cybercriminalité. Dans ce dossier, aucune expertise informatique n’a été menée pour révéler d’éventuelles manipulations d’images. Aucun logiciel d’identification n’a été utilisé. Quant aux cédéroms, ils embarrassent, alors qu’ils pourraient alimenter une base de données des victimes et des agresseurs. Aucun juge, aucun policier ne nous ont demandé les autres cédéroms de Zandvoort (entre 150 000 et 200 000 images). Il reste à savoir si les parties civiles accepteront l’enterrement programmé de cette affaire. Elles ont dix jours pour faire appel.
Serge GardePARTIE 1/8 :
PARTIE 2/8 :
PARTIE 3/8 :
PARTIE 4/8 :
PARTIE 5/8 :
PARTIE 6/8 :
PARTIE 7/8 :
PARTIE 8/8 :
Dernière édition par invitée le Mar 15 Mar 2011 - 9:33, édité 17 fois | |
| | | invitée
Localisation : Tarn
| Sujet: Re: LES CD-ROM DE ZANDVOORT Sam 1 Aoû 2009 - 10:30 | |
| Marcel Vervloesem: St Jean de Bruges ou Ste Elisabeth de Turnhout ? 29 novembre 2008 Incarcéré pour des faits qu’il était physiquement incapable de commettre, Marcel Vervloesem a été transféré dans une cellule, où un malade laissé sans soins de toilette, qui protestait en répandant ses excréments partout. Comme son diabète l'expose a de graves complications en cas d'infection, il a choisi d'arrêter toute médication. Cela lui garantissait une euthanasie en 10, lui avait dit un médecin. La justice a décidé d’interrompre cette euthanasie, en autorisant un cathétérisme cardiaque et le renvoyant en prison le jour même. Le codétenu malade a été lavé, de manière à ce qu’il arrête de répandre ses excréments partout. Mais une hémorragie interne le ramena en pleine nuit au service des urgences, pour la quatrième fois en six semaines. Les conséquences du refus ministériel de soins de santé, lui coûtera deux opérations en urgences, deux autres opérations du cœur et dorénavant une dialyse quotidienne. La vie de Marcel Vervloesem dépend actuellement de l'hôpital universitaire St Jean de Bruges. Elle dépendait il y a trois semaines, de l'hôpital St Elisabeth de Turnhout. Marcel Vervloesem a consacré sa vie à dévoiler ce que cache la propagande gouvernementale, qui était parvenue à me faire croire que je pouvais être fière de mon pays. Ici en ses mots, ce que cache "l’insuffisance de la formation en ce qui concerne l’interdiction de la torture et des traitements inhumains ou dégradants", que l’ONU reproche à la Belgique. Bruges, mercredi 27.11.2008 - Brief van Marcel VO Cher Jan et Jacqueline, J'ai reçu votre lettre en date du 25/11/2008 avec les 10 timbres, pour lesquels voici tous mes remerciements. J'ai lu que vous êtes toujours très actifs et que la Ligue à répondu à votre question. J'ai aussi lu la longue lettre à l'avocat, etc. Merci pour ça. Je peux certainement avoir une bonne réponse à certaines vos observations. La semaine dernière, vendredi, je pouvais avoir le cathétérisme cardiaque à l’hôpital St Jean de Bruges. Ils ont d'abord essayé l'opération par les canaux de l’aine droite, mais ce n’était pas possible. Il a alors été décidé de faire l'opération le long de l'aine gauche, ce qui a été possible. Le même jour, je suis rentré en ambulance dans ma cellule de l’infirmerie de la prison de Bruges. Les résultats de cette opération est la décision que deux opérations seront nécessaires à mon coeur. Au cours de la soirée, des difficultés cardiaques ont émergé et on a constaté un gonflement mon aine gauche. Le service m'a donné une médication contre la fièvre et une bande pour compresser le gonflement. Ils ont intensément surveillés la situation au cours de la soirée et au début de la nuit. Parce que la fièvre et le gonflement ont continué à augmenter, j’ai été transporté d'urgence en ambulance, la nuit, au service d'urgence de l’hôpital St Jean. Les médecins du service d'urgence ont affirmé qu'il y avait une hémorragie interne causée par l’opération de la veille. Ils ont commencé par faire des analyses de sang et les ont soumis à d'autres spécialistes. Ils voulaient opérer d'urgence l’hémorragie interne, mais lorsque les résultats des analyses de sang sont arrivés, ils ont découvert que les reins étaient détruits et que molécules étaient dans un état dangereusement. Il a donc été décidé d'effectuer cette nuit-là, une intervention chirurgicale des reins en raison de la plus grande urgence. Et comme solution temporaire, ils ont mis des bande pour compress l’hémorragie, qui était très mauvaise. Au début de la matinée j’avais un assortiment de tuyaux implantés dans mon cou. A 8 heures, l'urgence m’a permis d’être le premier à avoir une dialyse rénale qui a duré 4 heures et demi, donc jusque l’après-midi. Ensuite, il y a de nouvelles analyses du sang et des saignements avec des appareillages médicaux. L'hémorragie ne me permettait pas de bouger, mais de rester immobile. Les fièvres ne m’ont toujours pas quitté, et ont même augmenté entre temps. Les chirurgiens ont décidé que par conséquent, je serais opéré à nouveau le lendemain dans la matinée, de retour à l’opération d’urgence, pour cette fois endiguer l'hémorragie. Cette opération a été réalisée sous anesthésie générale et a duré jusqu’à dimanche en fin après-midi. Donc, je ne me suis réveillé que le dimanche après-midi. Compte tenu de mon état, les chirurgiens et les spécialistes ont décidé que les tuyaux devaient rester implantés dans mon cou et que je devais le lundi matin, subir une nouvelle dialyse rénale et l’analyse médicale des saignements prélevés. Compte tenu de ces situations d'urgences médicales décidées par tous les médecins de concert, les deux interventions au cœur devront d'attendre. Lundi en fin d'après-midi, j’ai été ramené dans ma cellule de la prison. Mardi, j'ai seulement eut la visite des Riksen qui ont été pleinement informés. La visite à l'hôpital n'a pas été possible parce que j’avais eut les trois visites de cette semaine et les différentes opérations. J’avais pour ce faire, la nuit, été transporté de manière inattendue. Même mon téléphone ne peut pas être mis en ordre, et je n’aurais pas été en mesure d'appeler. J'étais au lit presque mort. En règle générale, le superviseur doit informer ma fille Wendy, mais pour une raison inconnue cela n’a pas été fait. Alors concernant cela, il faut admettre une situation de sandwich. Maintenant, il est 6 heures 30, mercredi, je serais à nouveau à l'hôpital Saint Jean, et jusqu'à l'après-midi dans les machines. Ce n'est pas amusant. J’ai parfois encore la fièvre. La question est maintenant de savoir comment cela va évoluer. Il n’est pas possible de répondre la question dans votre lettre de quand les interventions au cœur se feront, en raison de ma situation médicale. Je ne me sens toujours pas bien et j’ai encore de grandes douleurs, marcher m'est très difficiles et parfois j'ai du mal à respirer. Ici, les médecins viennent régulièrement et je peux dire avec bonheur que l'infirmerie a fait quelque chose cette nuit-là. Autrement, j’aurais saigné à mort, de l'intérieur. Ils m'aident bien maintenant et suivent ma situation. Ce sont les premières nouvelles que j'écris cette semaine. Les deux semaines passées étaient terribles! J’ignore maintenant combien de temps les dialyses me seront nécessaires, et de façon générale, ce que l’avenir me réserve. Je dois dormir actuellement d'un seul côté, parce que sinon j'ai beaucoup de détresse respiratoire à cause de mon cœur et de longues toux sèches. Quoi qu'il en soit, nous allons le voir. J'ai aujourd'hui pour la deuxième fois, parlé au service psycho social. Ingrid et Eric sont ensuite venus me voir mardi, et vendredi, je suis à nouveau parti pour près de 4 heures d'enfer dans la machine. C’est une vie spéciale que je ne souhaite à personne. Mes affaires personnelles ne sont pas encore arrivées de la prison de Turnhout. Je me pose maintenant quelques questions. Tout ça est totalement anormal. Je le vois. Alors, cher Jan et Jacqueline, je vous écrirai encore, avec beaucoup d'amour, et une grande embrassade à Jacqueline. De tout mon coeur, et encore merci pour les timbres. Marcel source : http://droitfondamental.eu/001-St_Jean_ou_Ste_Elisabeth-FR.htm
Dernière édition par invitée le Mar 15 Mar 2011 - 9:34, édité 3 fois | |
| | | invitée
Localisation : Tarn
| Sujet: Re: LES CD-ROM DE ZANDVOORT Dim 20 Sep 2009 - 8:56 | |
| Stefaan de Clerck Ministre de la Justice répondant à une question parlementaire du député Michel Doomst du parti CD&V concernant le coûtdes écoutes téléphoniques, indique le chiffre de 21 millions d'euros. Brice De Ruyver, professeur de criminologie, confirme qu'il s'agit d'une technique coûteuse et qui requiert un personnel important. "Mais la police ne peut plus mener la lutte contre la criminalité sansles écoutes téléphoniques", souligne-t-il. Nous conseillons donc à Mr De Clerck de prendre en compte le résultat des enquêtes sur le réseau pédocriminel Zandvoort de Marcel Vervloesem et du Morkhoven qui n'ont pas coûté cette somme et n'ont pas nécessité d'écoutes téléphoniques. Cela permettra à la Police de lutter contre la pédocriminalité. Mais il le sait très bien, puisque ces preuves sont dans les mains de la Justice depuis 11 ans... "Mais on arrive à la conclusion que l'on ne peut s'en passer. Les écoutes téléphoniques sont un des moyens les plus importantes pour démanteler les bandes itinérantes, lutter contre le trafic de drogue etl e terrorisme ou, encore tenir à l'œil les milieux extrémistes", ajouteM. De Ruyver. Werkgroep Morkhoven est il considéré comme un groupe extrémiste à tenirà l'œil ? Ainsi, le fournisseur d'accès internet "Skynet" du Morkhoven qui dépend de l'entreprise communale "Belgacom" vient de censurer 3 de leurs blogs, dont un qui a pour titre "Doofpot Justitie" en français "Justice étouffante" et qui donne accès aux archives internet du groupe activiste Morkhoven depuis 2005 et bénéficient de la visite de 140.000 visiteurs... De même, le service de compte de courrier mail du Président de MorkhovenJan BOEYKENS est bloqué afin d'empêcher la diffusion d'informations gênantes au moment où Marcel Vervloesem est très malade et toujours en prison devrait être libérable le 05/10/2009.... À l'heure où la Belgique censure le Werkgroep Morkhoven comme elle s'est abattue sur Marcel Vervloesem qui n'a pas le droit de parler à la presse, en France la femme du Brigadier Chef de la Police Municipale Patrice Verdi est menacée. Ce policier subit le même harcèlement judiciaire et administratif que Marcel Vervloesem pour avoir fait un rapport concernant une affaire de pédophilie mêlant un ami jamais appréhendé du Maire de Cannes Bernard BROCHANT qui est aussi son employeur. Toujours en France, pays des Droits de l'Homme, Patricia POUPARD n'a pas droit à un avocat pour demander à la Justice de lui laisser la garde de son fils abusé par son père et d'autres adultes qui n'ont jamais été inquiétés... Il ne manquerait plus que d'apprendre que toutes ces personnes sont sur écoute téléphonique pour atteinte à la sûreté nationale ? Nul ne le dira, car elles ne cachent rien, et c'est pour cela qu'elles font l'objet de censure sans doute... source: http://fondationprincessedecroy.over-blog.org/article-36301474.html
Dernière édition par invitée le Dim 20 Juin 2010 - 2:29, édité 2 fois | |
| | | invitée
Localisation : Tarn
| | | | invitée
Localisation : Tarn
| Sujet: Re: LES CD-ROM DE ZANDVOORT Dim 20 Juin 2010 - 6:01 | |
| LES RÉSEAUX DE L'HORREURBANDE ANNONCE par Stan MaillaudAutre lien: https://www.dailymotion.com/video/xdpxpg_rrr-les-reseaux-de-l-horreur-doc-st_news Le blog: http://smrrr.wordpress.com Le site: http://www.rrrevolution.net La pétition de soutien: http://jesigne.fr/petitionnationalerrr
Dernière édition par invitée le Lun 2 Jan 2012 - 16:20, édité 6 fois | |
| | | invitée
Localisation : Tarn
| Sujet: Re: LES CD-ROM DE ZANDVOORT Mar 17 Aoû 2010 - 15:38 | |
| Le blog: http://smrrr.wordpress.com Le site: http://www.rrrevolution.net La pétition de soutien: http://jesigne.fr/petitionnationalerrr | |
| | | invitée
Localisation : Tarn
| Sujet: Re: LES CD-ROM DE ZANDVOORT Mar 15 Mar 2011 - 10:10 | |
| Marcel Vervlosessem a été enfin libéré le 4 aout 2010. Mais il n'a pas le droit d'avoir de contacts avec la presse, ni avec les organismes des droits de l'homme, ni avec ses amis du Groupe Morkhoven. http://transition888.heavenforum.org/t130-soutien-a-marcel-vervloesemMerci à tous ceux qui ont tout fait pour que l'affaire des CD-Rom de Zandvoort continue à être dévoilée et diffusée; c'est grâce à eux que la détention et la mort de Marcel sont devenues inutiles et même contreproductives, car elles sont devenues une preuve de plus, visible par tous ceux qui sont au courant, que ce réseau est couvert au plus haut sommet de l'état belge. Vous qui lisez ces lignes, prenez chaque jour un peu de votre temps pour diffuser l'existence de ces abominations. Je sais très bien qu'il ne nous reste que peu de temps avant que les horreurs de la phase finale de leur plan ne s'abattent et qu'il y a bien peu de chance pour qu'on puisse sauver ces victimes; mais, au moins, si, grace à votre engagement, de plus en plus de gens pouvaient ouvrir les yeux sur qui sont vraiment les gens qui gouvernent ce monde, cela leur permettrait de ne pas tomber dans les pièges à venir. | |
| | | invitée
Localisation : Tarn
| Sujet: Re: LES CD-ROM DE ZANDVOORT Sam 12 Mai 2012 - 19:38 | |
| MARCEL DE NOUVEAU EN PRISON !! Marcel est de nouveau en prison ! Il a été incarcéré depuis en janvier. Pour en savoir plus, et surtout signer la pétition de soutien, rendez vous sur le topic SOUTIEN À MARCEL VERVLOESEM. http://transition888.heavenforum.org/t130-soutien-a-marcel-vervloesem - post du Mer 7 Mar 2012 | |
| | | invitée
Localisation : Tarn
| Sujet: Re: LES CD-ROM DE ZANDVOORT Sam 12 Mai 2012 - 21:46 | |
| LA PRINCESSE DE CROY La princesse de Croÿ a-t-elle perdu la tête ? Ou s'agit-il d'autre chose de bien plus grave ?Tout ceux qui se sont penchés sur l'affaire des CD-Rom de Zandvoort connaissent la princesse de Croÿ. En effet, c'est elle qui a pris la direction de l’ONG Morkhoven, si ce n'est officiellement, du moins dans les faits, et qui a monopolisé la parole sur tout ce qui concerne Zandvoort et la défense de Marcel Vervlosem par la création d'un grand nombre de sites, dont celui de droit fondamental.eu, où l'on pouvait non seulement trouver une quantité d'infos incontournables sur l'affaire Zandvoort, mais aussi sur plusieurs autres affaires liées au Réseau pédocriminel (Coral, CRIES, Jersey,...). J'y ai moi-même récupéré plusieurs articles pour ce forum/archives. Je viens de voir que ce site est à présent inaccessible (supprimé ?), ainsi que zandvoort.morkhoven.org (où était mentionné la création du Projet Ornicar par Meyssan et Doucé, tout ça sponsorisé par Menoud, ainsi que les liens de Doucé avec le réseau pédocriminel), ISSAKABA (sur l'affaire des petits princes nigérians pris dans le Réseau), etc. Bref, gros nettoyage du net et perte d'infos de première importance... Avec la bénédiction de la princesse, ou pas ? C'est là toute la question.Et voilà qu'après avoir dénoncé le réseau pédocriminel pendant des années et être devenue une source essentielle d'infos, cette dame nie à présent l'existence même de ce réseau, en prétendant qu'il s'agit de manipulations du KGB ??!! : « Alors qu'il s’avère que le fichier Zandvoort ne relève pas d’un réseau d’exploitation sexuelle d’enfants mais de maîtres chanteurs employés par le KGB, le principal témoin est incarcéré et le manuscrit de ses mémoires est saisi "vu son passé et pour la sécurité publique"! BELGIQUE. La 17ème calomnie qui mène Marcel Vervloesem en prison est traitée par les mêmes magistrats que les précédentes cabales, d’où la poursuite des fautes de procédure chroniques. Marcel est le fondateur de l’ONG Morkhoven, qui a suivi le KGB pendant 25 ans en croyant qu’il s’agissait d’un réseau pédocriminel. Il a exposé leur crimes en apportant 88539 photos de crimes sexuels sur des enfants pour pièces à conviction.
Le Kremlin n’a plus quitté nos sites Internet depuis que nous avons découvert que les fonctionnaires qui ont assuré les tentatives de meurtre de Marcel se chargeaient également des tentatives de meurtre de Chefs de Guerre tchétchènes. L’exploitation sexuelle de ces enfants pour raison politique a été exposée par Wanja Götz, qui a assuré la coordination du KGB et de la STASI dans ce dossier, mais il nous fallait un élément probant extérieur au KGB pour en être convaincu. Ceci explique, entre autres, que les mis en cause dans un dossier de production de pédopornographie sont liés à des dossiers aussi variés que le terrorisme financé par Moscou, la prise en otage d’enfants royaux Yoruba par les autorités belges et de multiples sectes.
Les services secrets russes ont changé sept fois de nom avant que le KGB ne soit rebaptisé FSB, mais continuent à utiliser les mêmes méthodes depuis 1917. Götz a été envoyé en Allemagne de l’Est en 1969 sous le couvert d’un emploi pour les "Scouts de Sibérie". Il a ensuite été envoyé à l’ouest sous la couverture d’un gourou de secte, puis d’un rabbin négationniste. Il a rencontré Poutine alors que ce dernier était directeur de la "Maison de l’amitié germano-soviétique" à Dresde de 1985 à 1990.
Götz a obtenu la première page du journal "Berliner Morgenpost" en mars 2003, au lendemain d’une entrevue avec Poutine au sujet de ce qu’il appelle "la deuxième étape de la réunification de l’Allemagne". Il avait donc un objectif politique, quand il a expliqué qu’il dirigeait une section de six agents chargés photographier des enfants placés en institution dans les bras de quiconque utile à faire chanter. De nombreuses personnalités allemandes ont été contraintes de démissionner suite à la chute du mur de Berlin "sur un fond de scandale pédophile".
Le chantage correspond en tout avec l’affaire Zandvoort. Le dossier expose le trouble comportement de centaines de personnalités dans des douzaines de structures pour enfants sous la responsabilité de divers Etats. L'emploi de huit personnes pour réaliser des photomontages se justifie pour faire chanter des gens dont le seul tors est d'être stupide. En outre, les sabotages judiciaires identiques à travers le monde correspondent à une gigantesque administration comme le KGB, et non à une simple association de malfaiteurs.
Götz témoigne d’une de ses missions, consistant à évaluer les capacités de maître chanteur de Rainer Wolf avant que la STASI ne simule sa défection pour Berlin-Ouest. Wolf est le beau-père de Manuel Schadwald, un enfant disparu de Berlin en 1994, dont la recherche a mené Marcel Vervloesem au fichier Zandvoort. Gina Bernard-Pardaens, une collaboratrice de Morkhoven, a été assassinée après avoir découvert les liens de Wolf avec la STASI.
Götz dit avoir rencontré Marc Dutroux, le pédocriminel et tueur en série belge, dans le cadre de ses activités pour le KGB. Nihoul, le chef de l’association de malfaiteurs de Dutroux, a déclaré à la télévision qu’il organisait "des parties fines" avec des personnalités, d’où un intérêt commun avec le Kremlin. La connexité entre les réseaux est renforcée par un contrat de travail entre la femme de Nihoul et un des approvisionneurs du réseau Zandvoort. Clairement, seul le KGB avait l’infrastructure requise, dans un pays aussi petit que la Belgique, pour assassiner trente témoins gênants avant le procès Nihoul/Dutroux.
Les recherches de Morkhoven sont parvenues aux preuves que le réseau emploie ses propres victimes sous chantage. On y trouve un nombre exceptionnel d'enfants naturels ou d'individus à la personnalité brisée, qui se présentent comme des héros de romans russes. Tous cherchent à comprendre qu'est-ce que ce réseau, clairement dans l'ignorance de qui tire les ficelles. Beaucoup sont piégés par des sectes qui leur donnent espoir de se remettre, mais qui sont également sous le contrôle du Kremlin. Ceux susceptibles de s'en sortir voient leur vie sentimentale et professionnelle brisée par des cabales et des fautes administratives, sans comprendre ce qui leur arrive.
Les sabotages judiciaires russes consistent à criminaliser les personnes en mesure d’exposer la politique nauséabonde de Poutine, sans discrimination. Stuart Syvret, l’ex-ministre de la santé et des affaires sociales de Jersey, a été incarcéré deux mois fin 2011 pour avoir publié sur son blog un procès-verbal sur les abus d’enfants dans l’institut d'état "Haut-de-la-Garenne".
Il n’y avait donc pas de raison que Marcel échappe à la cabale d'usage pour ruiner la vie des témoins. Le KGB obtient ce qu’il veut de jeunes toxicomanes par un mélange de chantage et de manipulation mentale. Ils obtiennent ainsi des actes de terrorisme et des plaintes si absurdes, qu’elles ridiculisent davantage les magistrats qui leurs donnent crédit, que les malades qui les déposent.
Les magistrats de Turnhout ont eu l’originalité d’accuser Marcel du viol d'un garçon de 15 ans alors qu’il était en chaise roulante, une jambe plâtrée et pleine de broches. Ils ont retenus dix-sept plaintes plus ridicules les unes que les autres. Les preuves de son innocence étaient telles qu’ils ont éliminé 42 pièces du dossier, ne laissant qu’un tuteur de plante en bambou comme "preuve" de viol.
Marcel a été incarcéré 700 jours, privé de droits de prisonnier, de traitement à son cancer métastasé, à son insuffisance rénale, à ses défaillances cardiaques et à son diabète insulinodépendant, donc dans le but de le tuer à la mode moscovite. Il n’a survécu que par la Grâce de Dieu. Le juge Rob Perriëns l’a libéré en stigmatisant le "sale rôle de la presse" et lui disant : "Vous avez vu vos ennemis, mais vous n'avez pas vu vos nombreux qui ont appelé du monde entier pour vous".
Le "sale rôle de la presse" est assuré par le KGB, qui obtient la condamnation des journalistes à payer des montants jusqu’à 20.000 euros quand ils font leur travail correctement. D’autres n’hésitent pas à publier les dictées de Moscou, ce qui explique pourquoi la presse occidentale ressemble tant à la presse russe. Le chantage et le contrôle de la presse expliquent aussi pourquoi aucun parti politique n'intervient pour s'opposer à de pareils scandales.
Les conditions de la libération de Marcel nous avaient interdits de contacte au motif que je serais susceptible de le pousser aux "crimes graves" qui l’ont mené en prison, c'est à dire la diffusion de l’information sur le réseau. Sa survie miraculeuse explique une nouvelle accusation ridicule, peu avant qu'il devait être définitivement libéré, donc des conditions qui nous interdisent de nous revoir.
Marcel est accusé, à l’âge de 59 ans et sans prostate depuis six ans, d'avoir déculotté un gaillard qui aura 18 ans en mai, pour lui caresser les fesses. Le gaillard serait revenu deux jours plus tard chez Marcel pour se faire violer, plutôt qu'à la police pour se plaindre, parce qu'il aurait été "terrorisé par des menaces de mort". Le KGB apparaît avoir considéré l'état de santé de Marcel et lui a trouvé "un homme masqué" pour complice.
Ce n'est pas le premier délire du plaignant. La police a en effet établi qu’il s’était caché chez un de ses amis pour faire croire que des voisins l’avaient séquestré et abusé. Il a aussi expliqué que sa mère avait essayé de coucher avec lui, pour justifier qu'il l'avait frappé et qu'il avait cassé ses meubles. Puis, la police a confisqué une bouteille de gaz à briquet avec laquelle ses amis et lui se droguaient, quand une jeune fille de 14 ans est morte noyée dans les douves du Palais de Justice de Turnhout, sous leurs yeux. Il a également menacé PAR ECRIT la petite-fille de Marcel de faire croire qu’elle avait été violée si elle ne le soutenait pas contre son grand-père. Voyez le QI !
L'expert judiciaire réfute toute possibilité que Marcel ait pu commettre les faits dont il est accusé. On a respecté les conditions de la libération. Je ne travaille plus aux dossiers de pédophilie, mais aux persécutions des tchétchènes dans l'UE. Le KGB/FSB utilisant généralement des formules qui s’apparentent à leurs craintes, le maintien de Marcel en prison "vu son passé et pour la sécurité publique" présume un but de l'empêcher de travailler aux dossiers tchétchènes.
Les dossiers tchétchènes font effet apparaître que Poutine s’est assuré le contrôle de la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Des jugements qui dépassent l'entendement réfutent systématiquement le droit des tchétchènes à être jugés dans un délai raisonnable. Dans le même genre, Strasbourg attend depuis quatre ans que Marcel meurt pour refermer son dossier dans le cadre d’une procédure qui devait déboucher sur un jugement en 24 heures.
Le traitement médiatique des dossiers KGB est frappant par son but de ridiculiser au prix de n’importe quel mensonge. Les dictées sur les tchétchènes s'attachent principalement à cacher leurs glorieuses origines, pourtant immortalisées dans l'Iliade au 9ème siècle avant Jésus-Christ. Le chef de la résistance tchétchène serait un "émir autoproclamé", comme Marcel serait "un chasseur de pédophile autoproclamé". Or, les tchétchènes sont les derniers descendants des citoyens de la Grèce antique, ce qui en fait tous des princes authentiques, de la plus ancienne famille royale du monde. Quand à Marcel, il n’a jamais chassé de pédophile, mais débusqué des douzaines de marionnettes du KGB.
Marcel est touché par un cancer métastasé de sept ans, auquel les statistiques ne donnent que cinq ans de survie quand il est soigné, ce qui n'a pas été le cas. On ne comprend pas le sens de précipiter la mort d'un homme dans un pareil état. On adopte la sagesse qui a maintenu la noblesse des tchétchènes intacte en dépit d'un demi millénaire de persécutions russes: "Il n'y a rien à faire dans un tel cas, mais Dieu ne permettra pas que de tels crimes soient impunis."
Pour ma part, je crois que les russes seront damnés s’ils ne parviennent pas débarrasser la Russie de Poutine, qui pense dominer le monde par l’exploitation sexuelle d’enfants et les génocides. Quand à ceux qui tolèrent le chantage, ils ne valent pas mieux que les collaborateurs nazis. » http://fondationprincessedecroy.morkhoven.org/001-Derniere_cabale_menant_marcel_vervloesem_en_prison__fr.htm Cet article est complètement délirant ! Elle dit tout simplement que le réseau pédocriminel n'existe pas; que les photos de Zandvoort sont des montages du KGB pour faire chanter des personnages politiques, et elle relie tout ça à la cause tchétchène. Pire encore, elle affirme que Marcel lui-même s'était aperçu de cette imposture de réseau et du rôle du KGB, et que c'est pour ne pas qu'il parle qu'il a été remis en prison ! Et d'où il est, il ne pourra pas la démentir... C'est tellement énorme et cousu de fil blanc qu'on peut se demander si la princesse n'a pas pété un cable ! Sauf que: - Stan Maillaud m'avait déjà mise en garde contre la princesse il y a au moins deux ans et qu'il a réitéré publiquement ses affirmations la concernant. Selon lui, elle s'est arrangée pour infiltrer l'association et gagner la confiance de Marcel afin de:
- surveiller les contacts de Marcel, contrôler les infos qu'il reçoit et récupérer ses dossiers. - empêcher l'implication de la famille royale belge et les membres de l'aristocratie, que ce soit en attirant puis neutralisant d'éventuels témoins, ou en discréditant les témoignages déjà publiés. - écarter la thése d'un réseau satanique des élites mondiales dans lequel la Franc-Maçonnerie - du moins à partir d'un certain degré - serait impliquée.
En résumé, selon Stan, cette femme serait un "filtre ultime".
- Dans la liste diffusée par un anonyme à tous les députés belges, et qui a été publiée par Laurent Louis sur son blog, on peut trouver:
« Croÿ, princesse. Accuse les activistes comme Glatz (CIDE), Lavachery (Dignaction) et bien d’autres. Prétend ouvertement et publiquement que certaines personnes possèdent les K7 Zandvoort afin de les discréditer et de les mettre en danger. Protège la noblesse et la royauté: en effet, jamais un mot au sujet de ce secteur pédophile. A réussi a écarter Marcel Vervloessem et possède tous les dossiers de ce dernier. XXX. »
http://transition888.heavenforum.org/t765-laurent-louis-depute-belge-s-attaque-au-reseau-pedocriminel
Alors, là, je crois bien qu'avec cet article niant l'existence du Réseau, on a la confirmation de sa duplicité. D'autant plus quand on regarde la teneur de son blog: | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: LES CD-ROM DE ZANDVOORT | |
| |
| | | | LES CD-ROM DE ZANDVOORT | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|