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 CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ? POURQUOI ?

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Localisation : Tarn

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MessageSujet: CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ? POURQUOI ?   CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? Icon_minitimeMer 29 Juil 2009 - 6:09

HITLER ÉTAIT-IL UN ROTHSHILD ?
Par David Icke





L'histoire officielle est juste un voile qui cache la vérité de ce qui s'est réellement passé. Quand le voile est levé, d'une fois à l'autre, nous voyons que non seulement la version officielle n'est pas vraie, mais qu'elle est souvent 100% fausse.


Prenons les Rothschild, la lignée connue, parmi d'autres noms, comme les Bauer, une des lignées notoires occultes noires durant le Moyen-Âge en Allemagne. Cette famille devint connue sous le nom de Rothschild (red-schield/ Anglais ou rotes-schild/Allemand: Sceau/Bouclier Rouge/Français) durant le 18ème siècle, quand une dynastie financière fut fondée à Francfort par Mayer Amschel Rothschild travaillant avec la Maison Illuminati de Hesse et autres.

Ils prirent leur nom du red shield/sceau rouge ou hexagramme/étoile de David ou sceau de Salomon qui est un ancien symbole ésotérique et qui devint un symbole associé avec le peuple Juif seulement après que les Rothschild l'adoptèrent pour leur famille. Il n'y a absolument aucune connection avec "David", comme les sources historiques juives le confirment. Les Rothschild sont une des familles principales des lignées Illuminati sur la planète et ils sont des reptiles capables de changer de forme. (lire Le Plus Grand Secret) .

Guy de Rothschild, de la Maison de France, est aujourd'hui au pouvoir de cette lignée. Il est un des plus grotesques exécutants du traumatisant contrôle mental, en fait le responsable principal, d'après les révélations de beaucoup de personnes qui ont souffert ses tortures sans merci. Il me répugne toujours d'utiliser le mot malfaisant, mais si le mot "evil"/malfaisant est le contraire de "live"/vivant, Guy de Rothschild est vraiment "evil"/. Il représente l'opposé de l'idée de la vie. Il est responsable de la torture et la mort de millions d'enfants et d'adultes, soit directement ou par l'intermédiaire des personnes qu'il contrôle. Il conduit des rituels sataniques, comme toutes les lignées génétiques l'ont toujours fait, et qui sait à combien de sacrifices il a participé.

Si ce que je dis est faux, Guy de Rothschild, alors, peut me poursuivre devant la loi et révéler les évidences. Vous êtes un multi-milliardaire et vous contrôlez les tribunaux et les médias. Je n'ai presque rien. Je devrais, donc, être un intriguant. Alors, Mr.Rothschild, admettez-le. Prenons ces faits face au public et allons, vous et moi à la place des témoins. Donnez-moi satisfaction.

Déjà je peux entendre les cris qui me condamnent comme "anti-sémite" parce que les Rothschild proclament être "Juifs". Les organisations comme la Ligue d'Anti-Défamation et la B'nai B'rith ont déjà fait des efforts strénueux pour me mettre cette étiquette pour avoir exposé les Rothschild et pour m'empêcher de parler en public. Il est curieux que ces deux organisations aient été créées par, et continuent d'être supportées financièrement par, les Rothschild. Juste une coïncidence, pas de quoi s'inquièter. B'nai Brith veut dire, à juste titre, "Les Fils de L'Alliance" et fut fondé par les Rothschild en 1843 comme un réseau d'intelligence dans le but de salir le nom et la réputation de chercheurs honnêtes par l'étiquette "anti-sémite".

La plupart de ces orateurs soutenaient ouvertement l'esclavage durant la Guerre Civile Américaine et, aujourd'hui, ils cherchent à condamner certains dirigeants Américains-Africains sous l'étiquette "anti-sémite" ou "racistes" ! Chaque année, la Ligue d'Anti-Défamation attribue leur "Torche de la Liberté" (le symbole classique Illuminati) à la personne qui a servi le mieux leur cause. Une année, ils la donnèrent à Morris Dalitz, une relation intime de Meyer Lansky, syndicat criminel notoire qui terrorisa l'Amérique. Choix parfait.

Bien sur, la force des émotions qui avive les flammes de la condamnation contre quiconque est étiqueté "anti-sémite" aujourd'hui est la dégoûtante persécution du peuple Juif par les Nazis d'Adolph Hitler. Pour exposer ou questionner les actions des Rothschild ou de n'importe quelle personne Juive ou organisation, on est appellé un "nazi" et "anti-sémite", cette étiquette lourde de malentendus qui a détruit tant de chercheurs et les ont empêchés d'avoir l'opportunité de parler en public à cause des protestations par des robots radicaux sans réflexion et le refus de lieux pour accueillir leurs meetings.

J'ai eu droit à ça de temps en temps, pas moins dans l'Est du Canada grâce à une campagne menée par le B'nai B'rith et la ligue d'Anti-Défamation (qui passe tout son temps à diffamer les gens). Les deux organisations, je le répète, ont été créées et sont contrôlées par Rothschild.

Comme il est étrange que, comme je l'ai documenté dans Et la Vérité vous affranchira et Le Plus Grand Secret, avec une liste sans fin de chercheurs et de gens cultivés, Adolph Hitler et les Nazis furent mis au pouvoir et soutenus financièrement par les Rothschild. Ils s' arrangèrent pour qu' Hitler prenne le pouvoir grâce aux sociétés secrètes Illuminati en Allemagne, sociétés comme la Société de Thulé et la société du Vril qu'ils créèrent à travers leurs réseaux allemands; ce fut les Rothschild qui soutinrent Hitler grâce à la Banque d'Angleterre et autres sources Britanniques et Américaines comme Rothschild's Kuhn, Loeb, banque qui finança la Révolution Russe.

Le coeur de la machine de guerre d'Hitler était le géant de la chimie IG. Farben, qui avait une branche Américaine contrôlée par les Rothschild par l'intermédiaire de leurs laquais, les Warburg. Paul Warburg, qui a manoeuvré pour la création de sa propre "banque centrale américaine" privée, la Réserve Fédérale, en 1913, siégait comme directeur d'American IG. Bien sur, I.G Farben, qui organisait le camp des travaux forcés à Auchwitz, était en réalité une division de Standard Oil, appartenant officiellement aux Rockefeller, mais en vérité, l'empire des Rockefeller fut fondé par... les Rothschild.

Lisez Et la Vérité vous affranchira et Le plus Grand Secret pour les détails de fond et les autres aspects de cette histoire. Les Rothschild possédaient aussi les agences d'information/medias allemandes durant les deux guerres et ainsi contrôlaient la circulation des informations pour les Allemands et le reste du Monde.

Incidemment, quand les troupes Alliées entrèrent en Allemagne, elles découvrirent que les usines IG Farben, au coeur de la machine de guerre d'Hitler, n'avaient pas été détruites par les bombardements, pas plus que les usines Ford - un autre soutien Illuminati d'Hitler. Les autres usines furent détruites.

Donc la force derrière Hitler, un représentant des Illuminati, était la Maison de Rothschild, cette famille "Juive" qui déclare soutenir et protéger la foi Juive et le peuple Juif. En fait, ils utilisent et abusent d'une manière écoeurante le peuple Juif à leurs horribles fins personnelles. Les Rothschild, comme les Illuminati en général, traitent la masse du peuple Juif avec mépris. Ils sont, comme le reste de la population globale, juste des troupeaux humains utilisés pour réaliser un agenda de contrôle global et la dominance par un réseau de familles de lignées génétiques entrecroisées, imprégnées par un code génétique reptilien, et connues des chercheurs sous le nom d'Illuminati.


Vraiment, les Illuminati sont si obsédés par les lignée génétiques, à cause de ce code génétique reptilien, qu'il n'y a aucune chance que quelqu'un comme Hitler ait pu arriver au pouvoir durant ces circonstances vitales pour les Illuminati, à moins qu'il ait eu le code reptilien. Si vous lisez d'autres articles dans ce site web, vous verrez comment la même lignée génétique a tenu des positions de pouvoir royal, aristocratique, financier, politique, militaire et au sein des médias dans le monde pendant littéralement des centaines d'années.

C'est cette même lignée génétique qui a produit TOUS LES 42 Présidents des États-Unis depuis et incluant Georges Washington en 1789. C'est la lignée génétique du favori incontesté qui gagna les élections de 2000, George W. Bush. Les leaders de la seconde Guerre Mondiale, Roosevelt, Churchill et Staline, étaient de cette lignée et aussi Franc-Maçons et Satanistes. Ils furent placés à leur postes, et le mouvement pour l'effort pour la guerre fut financé par les Rothschilds et les autres lignées Illuminati.

Alors devons-nous croire, par conséquent, bien que ce même groupe ait financé la montée au pouvoir d'Hitler et sa machine de guerre, qu'il serait un intrus, un chef d'une importance cruciale pour l'agenda, qui n'aurait PAS fait partie de la lignée génétique ?

Mais attendez. Hitler n'aurait pas pu être de la même lignée génétique, disons que les Rothschild, parce que, comme nous le savons, les Rothschild sont les défenseurs du peuple Juif et Hitler les a exterminés, ainsi que les communistes et les gitans, et tous les autres qui s'opposaient à lui ou simplement ceux qu'il voulait éliminer. .. Les Rothschild sont juifs, ils ne feraient jamais une chose pareille.

Ah oui, vraiment.

D'après un livre écrit par un psychanaliste, Walter Langer, intitulé La Pensée d'Hitler, non seulement Hitler était financé par les Rothschild, mais il ÉTAIT un Rothschild. Cette révélation convient parfaitement avec les actions des Rothschild et autres lignées génétiques Illuminati en Allemagne qui amenèrent Hitler au pouvoir comme dictateur de cette nation. Il fut aussi protégé par la famille Royale d'Angleterre, la Maison de Windsor (en vérité la Maison Allemande de Saxe-Cobourg-Gotha), et incluant le "héros de guerre" Lord Mountbatten, un Rothschild et un sataniste.

Leur parentée royale d'Allemagne, que vous n'auriez jamais suspectés de soutenir un homme apparemment de la rue comme Hitler, étaient parmi ses supporters les plus enthousiastes. Mais bien sûr, ils savaient qui il était en réalité. Il n'y a aucun moyen possible lorsque vous étudiez l'obsession des Illuminati concernant les lignées génétiques qu'Hitler n'eût été un des leurs. Langer écrit:

« Le père d'Hitler, Alois Hitler, était le fils illégitime de Maria Anna Schicklgruber. Il fut généralement supposé que le père d'Alois Hitler (Schicklgruber) était Johann Georg Hiedler. Il y a des gens qui doutent que Johann Georg Hiedler était le père d'Alois. Un document Autrichien fut préparé qui prouva que Maria Anna Schicklgruber vivait à Vienne au moment de la conception. À cette époque, elle était employée comme servante dans la maison du Baron Rothschild. Aussitôt que la famille découvrit sa grossesse, elle fut renvoyée dans sa famille... où Alois naquit. »

L'information de Langer provient d'un officier de haut rang de la Gestapo, Hansjurgen Koehler, publiée en 1940, sous le titre À l'intérieur de la Gestapo. Il écrit au sujet des investigations dans les antécédents d'Hitler commandées par le Chancellier Autrichien Dolfuss, dans les dossiers de famille d'Hitler.

Koehler a en fait vu une copie des documents Dolfuss qui lui furent donnés par Heydrich, le grand patron des Services Secrets Nazis. Le dossier, écrit-il, « provoqua un bouleversement comme jamais aucun dossier avant celui-ci ne provoqua dans le Monde. ». ( À l'Intérieur de la Gestapo, p.143). Il révéla aussi que:

« Le second paquet dans le dossier bleu contenait les documents collectionnés par Dolfuss. Le Chancellier Autrichien, petit de taille mais au grand coeur, devait savoir qu'avec un tel dossier personnel, il pouvait être capable de freiner Hitler. Sa tâche ne fut pas difficile; en tant que dirigeant de l'Autriche, il pouvait facilement trouver les informations sur la famille, et sur Adolphe Hitler qui était né sur le sol Autrichien... Par le certificat de naissance original, les cartes d'enregistrement de la police, les protocoles, etc., tous contenus dans le dossier original, le Chancellier Autrichien finit par mettre les pièces du puzzle ensemble et créa un tout plus ou moins logique.

Une petite servante, (la grand-mère d'Hitler) arriva à Vienne et devint une employée domestique, travaillant surtout pour de riches familles. Mais elle n'eut pas de chance; ayant été séduite, elle allait avoir un enfant. Elle retourna dans son village pour accoucher. Où travaillait la petite employée à Vienne? Ce n'était pas un problème difficile.

Très tôt, Vienne avait institué le système d'enregistrement obligatoire par la police. Les serviteurs aussi bien que les employeurs risquaient de lourdes amendes s'ils négligeaient cette obligation. Le Chancelier Dolfuss réussit à trouver la carte d'enregistrement. L'innocente jeune fille était une servante à la Maison Rothschild... et le grand-père inconnu d'Hitler devait être probablement à chercher dans cette richissime maison. Le dossier Dolphus s'arrête à cette déclaration.
»

Est-ce que la détermination d'Hitler à gouverner l'Autriche avait quelque chose à voir avec son désir de détruire les preuves de son origine ?

Un correspondant qui a fait des recherches extensives sur ce sujet écrit:

« Il me semble qu'Hitler avait connaissance de sa relation bien avant son poste de Chancellier. Comme son père avant lui, quand la vie devenait difficile, les Hitler allaient à Vienne. Le père d'Hitler quitta son village très jeune pour chercher fortune à Vienne. Quand Hitler fut orphelin, après que sa mère mourut en Décembre 1907, il parti pour Vienne epu de temps après les funérailles. Il semble avoir disparu pendant environ dix mois ! Ce qui s'est passé durant les dix mois passés à Vienne est un mystère que l'histoire n'éclaircit pas. Il semble réaliste de penser, maintenant qu'il est établi qu'Hitler était un Rothschild, que lui et ses cousins faisaient connaissance les uns des autres, et que ses possibilités pour des projets futurs étaient évaluées. »

Les Rothschild et les Illuminati engendrent beaucoup de descendants hors mariage dans le cadre de leurs programmes secrets de reproduction et ces enfants sont élevés sous d'autres noms par d'autres parents.

Comme Bill Clinton, qui est presque certainement un Rockefeller engendré de la même manière, ces "enfants ordinaires aux origines ordinaires" deviennent extraordinairement brillants dans le domaine de leur choix... Hitler aussi, a dû avoir engendré des enfants non-officiels pour maintenir sa lignée génétique et il doit évidemment exister des individus de sa lignée encore vivants aujourd'hui.

Donc, quel Rothschild était le grand-père d'Hitler? Mes remerciements à un correspondant de site web pour l'information additionnelle et fraîche apportée à cet article, un homme qui a fait des recherches détaillées. Alois, le père d'Hitler, naquit en 1837 pendant la période où Salomon Mayer était le seul Rothschild qui vivait à la Maison de Vienne. Même sa femme ne vivait pas là parce que leur mariage était si difficile qu'elle restait à Frankfort. Leur fils, Anselm Salomon, passait la plupart de sa vie professionnelle à Paris et à Frankfort, loin de Vienne et de son père.

Le père, Salomon Mayer, vivant seul dans la Maison à Vienne où la grand-mère d'Hitler travaillait, est le premier et le plus évident candidat. Et Hermann Von Goldschmidt, le fils de l'employé principal de Salomon Mayer, écrivit un livre, publié en 1917, qui parle de Salomon:

« Dans les années 1840, il avait développé une passion imprudente pour les jeunes filles.[/i] »
et
« Il avait une passion lubrique pour de très jeunes filles, ses aventures avec celle-ci ont dû être étouffées par la police. »

Et la grand-mère d'Hitler, une jeune fille travaillant sous le même toit n'aurait pas été l'objet du désir de Salomon ?

Et cette même jeune fille devint enceinte durant cette période ? Et son petit-fils devient le Chancelier d'Allemagne, financé par les Rothschild, et il commença la Seconde Guerre Mondiale qui était si vitale pour l'agenda des Rothschild-Illuminati ? Et les Illuminati sont obsédés à placer leurs lignées génétiques au pouvoir dans tous les "camps" dans un conflit ? Et les Rothschild sont l'une des plus importantes lignées ? Et tout ça est une coïncidence ?




HITLER ÉTAIT UN ROTHSCHILD !!!



La Seconde Guerre Mondiale fut extrêmement productive pour l'agenda Illuminati et le contrôle global. Elle conduisit à une explosion d'institutions centralisées globalement, comme les Nations Unies et la Communauté Européenne, maintenant Union, et beaucoup d'autres dans la finance, certaines en entreprises et militaires. Précisement ce qu'ils voulaient. Elle mit aussi les pays sous un énorme fardeau de dettes sur des prêts avancés à tous les partis par… les Rothschild et les Illuminati.


Les Rothschild avaient un plan à longue échéance pour se créer un royaume personnel à eux-mêmes et les Illuminati en Palestine, et ce plan comprenait la manipulation du peuple Juif pour habiter cette région devenant leur "terre natale" / "homeland". Charles Taze Russell, de la lignée Illuminati-reptilienne Russell, était l'homme qui bâtit la Sociéte "Tour de Guarde" / Watchtower, mieux connue sous le nom Témoins de Jéhovah. Il était un sataniste, un pédophile d'après sa femme, et très certainement un Illuminati. La nouvelle "religion culte du contrôle de la pensée fut financée par les Rothschild et Charles Taze Russell était un de leurs amis, tout comme les créateurs des Mormons qui furent financés également par les Rothschild par l'intermédiaire de Kuhn & Loeb et Co.Russell. Les fondateurs Mormons étaient tous des Francs-Maçons. En 1880, Charles Taze Russell, cet ami des Rothschild, prédit que les Juifs retourneraient dans leur pays. C'est à peu près la seule prédiction correcte de Russell. Pourquoi? Parce qu'il savait que c'était le plan. Il écrivit aux Rothschild en les complimentant de leurs efforts à établir un territoire Juif en Palestine.

En 1917, vint la fameuse Déclaration de Balfour, lorsque le Ministre Britannique des Affaires Etrangères, Lord Balfour, déclara pour son gouvernement le soutien à la création d'un Etat Juif en Palestine. Maintenant, quand vous entendez cette phrase, la Déclaration de Balfour, vous pensez que c'était une déclaration ou une sorte d'annonce publique. Mais ce n'était pas ça du tout.

La Déclaration de Balfour était une lettre de Lord Balfour à Lord Lionel Walter Rothschild. Les chercheurs disent que la lettre avait en fait été ÉCRITE par Lord Rothschild et son employé, le banquier Alfred Milner. Maintenant attrappez cela ! Une des plus importantes Sociétes Secrètes du 20ème siècle est appellée la Table Ronde. Elle est établie en Angleterre avec des branches partout dans le monde. C'est la Table Ronde qui orchestre le réseau du Groupe Bilderberg, le Conseil des Relations Etrangères, la Commission Trilatérale et l'Institut Royal des Affaires Internationales. Lisez mes livres pour les détails. Il est fascinant de découvrir que Lord Balfour était un membre intime de la Table Ronde, Alfred Milner était le chef official de la Table Ronde après la mort de Cécil Rhodes et la Table Ronde était financée par.. Lord Lionel Walter Rothschild. Voici les trois personnes derrière la Déclaration de Balfour de 1917.

Deux années plus tard, en 1919, vint la Conférence pour la Paix à Versailles, près de Paris, où l'élite de la Table Ronde d'Angleterre et des Etats-Unis, des gens comme Alfred Milner, la Maison d' Edward Mandel et Bernard Baruch furent désignés à représenter leur pays aux rencontres où furent décidé comment le Monde serait changé, résultant de la guerre créée par les même personnages. Ils décidèrent d'imposer des paiements de réparation impossibles à l'Allemagne, garantissant l'effondrement de la République Weimar d'après guerre, un effondrement économique incroyable qui créa les circonstances même qui amena les Rothschild, Hitler, au pouvoir. Ce fut à Paris que ces membres des Illuminati, Table Ronde se rencontrèrent à l'Hotel Majestic pour commencer le procédé de créer l'organisation Bilderberg-CFR-RIIA-Commission Trilatérale. Ils décidèrent à Versailles qu'ils allaient aussi soutenir la création d'un État Juif en Palestine. Comme je le démontre dans mes livres, CHAQUE INDIVIDU était soit de la lignée des Rothschild, soit contrôlé par eux.

Le Président Américain, Woodrow Wilson, fut "conseillé" à Versailles par le Colonel House et Bernard Baruch, tous les deux des clônes et chefs de la Table Ronde aux États-Unis; le Premier Ministre Britannique, Lloyd George, fut "conseillé" par Alfred Milner, l'employé de Rothschild et chef de la Table Ronde, et Sir Phillip Sassoon, un descendant direct de Mayer Amschel Rothschild, le fondateur de la dynastie; l'autorité francaise, Georges Clémenceau, fut "conseillé" par son ministre de l'Intérieur, Georges Mandel, dont le vrai nom était Jéroboam Rothschild.


Qui prenait les décisions, pensez-vous??


Mais les choses allèrent encore plus loin. Dans la délégation américaine se trouvrent les frères Dulles, John Foster Dulles, qui devint le Secrétaire d'Etat aux Etats-Unis, et Allen Dulles, qui allait devenir le premier directeur de la CIA après la Seconde Guerre Mondiale. Les frères Dulles faisaient partie de la lignée. Plus tard, ils supportèrent Hitler, et étaient employés par les Rothschild chez Khun, Loe & Co. Ils furent associés à l'assassinat de John F. Kennedy et Allen Dulles était présent dans la Comission Warren faisant l'enquête sur cet assassinat. La délégation américaine à Versailles fut représentée par Paul Warburg , (contrôlé par Rothschild) de chez Kuhn & Loeb et la branche américaine de I.G Farben, pendant que la délégation allemande incluait son frère, Max Warburg, qui allait devenir le banquier d'Hitler !! Leur hôte en France durant la conférence de "Paix" était le Baron Edmond de Rothschild, la force principale insistant à la création d'un Etat Juif en Israël. Lisez mes livres pour les détails.

Les Rothschild ont toujours été la force derrière le mouvement Zioniste. Le Zionisme est en fait SION - isme, Sion = le Soleil, d'où le nom de la société élitiste secrète derrière la lignée Mérovingienne, le Prioré de Sion. Contrairement à la compréhension populaire, le Zionisme n'est pas le Peuple Juif. Beaucoup de Juifs ne sont pas Zionistes et beaucoup de non-Juifs font partie de ce mouvement. Le Zionisme est un mouvement politique, pas une race. De dire que le Zionisme est le Peuple Juif est comme dire que le Parti Démocrate est le Peuple Americain. Les Juifs qui se sont opposés au mouvement Zioniste ont eu beaucoup de problèmes .

Maintenant qu'ils ont manipulé leur gouvernement fantoche pour soutenir leur plan d'un fief personnel au Moyen-Orient, les Rothschild commencèrent le procédé d'installation des Juifs en Palestine. Comme toujours, ils traitèrent leur peuple avec mépris. Voici qu'entre le Baron Edmond de Rothschild, le ""Père d'Israël", qui mourut en 1934, l'homme qui reçut les délégations de la "Paix" à Versailles. Edmond appartenait à la Maison de France, comme Guy de Rothschild. Edmond, en fait, commença à installer les Juifs en Palestine depuis les années 1880 (quand Charles Taze Russell fit sa prédiction). Il aida financièrement les Juifs Russes à établir des communautés en Palestine, mais cela n'avait rien à faire avec leur liberté ou leur droit de naissance, c'était pour avancer l'agenda Rothschild-Illuminati. Edmond finança la création de fermes et d'usines et organisa l'opération entière de main ferme. Les fermiers Juifs reçurent les ordres de cultiver les quels grains et ils découvrirent assez vite qui était au pouvoir s'ils questionnaient les ordres reçus. En 1901, ces Juifs se plaignèrent à Rothschild concernant sa dictature et leurs installations ou "Yishuv". Ils lui demandèrent:

"..Si vous voulez sauver le Yishuv, d'abord laissez-nous nous en occupper et pour une fois, laissez aux colons la possibilité de changer ce qui a besoin d'être amélioré.."

Baron Rothschild repondit:

" J'ai créé le Yishuv moi seul. Donc aucun homme, même colon ou organisation n'a le droit d'intervenir dans mes plans…"


En une phrase, vous avez l'attitude réelle des Rothschild envers le Peuple Juif, et bien sûr, envers la population humaine en général. Ces personnes NE SONT PAS Juifs; ils sont d'une lignée génétique non-humaine, une lignée génétique avec un gène reptilien. Ils se cachent derrière le Peuple Juif et l' utilisent comme un écran et comme un instrument pour leur but. D'après le livre de Simon Schama, " Les deux Rothschilds et la terre d'Israël " (Collins, London, 1978) les Rothschild ont acquis 80% de la surface d'Israël.

Edmond de Rothschild travailla étroitement avec Théodore Herzl, qui était aussi le fondateur du Zionisme, le mouvement politique créé pour assurer un état "Juif" en Palestine. Rothschild était aussi le pouvoir derrière Chaim Weizmann, une autre figure du Zionisme. Rothschild disait à Weizmann:

"Sans moi le Zionisme n'aurait jamais survecu, mais sans le Zionisme mon oeuvre aurait été arrêtée complètement."


Donc, maintenant, avec les Rothschild qui augmentèrent le financement des Juifs en Palestine, et avec leurs agents infiltrés dans des gouvernements soutenant officiellement leurs plans pour un État ..Rothschild, …heu, je veux dire…État Juif, ils avaient besoin d'une action catalytique qui détruirait les protestations arabes au moment même de la prise de ce territoire. Cet acte fut le traitement horrible des Juifs en Allemagne et dans les pays conquis par les Nazis, financièrement aidés par les Rothschild et un des leurs, un Rothschild nommé Adolph Hitler.

La vague de répulsion émotionnelle créée par les camps de concentration nazis donna à la fin une poussée vitale et cruciale à l'agenda des Rothschild. Ce fut eux qui créèrent les mouvements Terroristes Juifs appelés notamment le Gang Stern et Irgun, qui tuèrent et organisèrent des sabotages pour amener la formation de l'Etat Rothschild (Israël) en 1948. Ces groupes terrorristes, qui tuèrent la population juive avec enthousiasme, était commandés par les même personnes qui, plus tard, s'élevèrent au pouvoir du Nouvel Israël. Des gens comme Ménachem Bégin, David Ben-Gurion, Yitzak Rabin et Yitzak Shamir. Ce fut ces gangs de Zionistes, contrôlés par Rothschild, qui assassinèrent le médiateur international, le Comte Bernadotte, le 17 septembre 1948; apparemment parce qu'il avait l'intention de présenter une nouvelle partition de la résolution aux Nations Unies.

Et les Rothschild n'étaient pas satisfaits d'avoir causé des dommages inimaginables au peuple juif sous la domination nazie, ils volèrent également leur fortune lorsque la guerre fut terminée, tout comme ils avaient volé la fortune des Russes durant la révolution qu'ils avaient financée .

Au début de l'année 1998, durant un tournée de présentations en Afrique du Sud, j'ai eu un entretien privé avec P.W Botha, le président de l'Apartheid d'Afrique du Sud durant les années 1980. Son invitation arriva comme une surprise, alors que je donnais une conférence à quelques miles de sa maison. Il parla pendant une heure et demie concernant la manipulation de l'Afrique du Sud et ce ne fut pas bien long avant que les noms d'Henry Kissinger, Lord Carrington et des Rothschild furent prononcés.
" J'ai eu des échanges étranges avec les Rothschild d'Angleterre, à Cape Town, quand j'étais président", dit-il, et il me raconta une histoire qui décrit si parfaitement les Rothschild. Il me dit qu'ils avaient demandé un entretien avec lui et son ministre des affaires étrangères, l'opérant Illuminati Pik Botha (pas une relation). Durant cet entretien, dit-il, les Rothschild lui dirent qu'il y avait une fortune énorme amassée dans des comptes de banque en Suisse, appartenant à des juifs allemands, et que cet argent était libre d'être investi en Afrique du Sud si nous pouvions trouver un accord concernant le taux d'intérêt. Cette fortune était le même argent qui fut confisqué aux juifs allemands qui ont souffert sous les Nazis. Ceci a été révélé il y a quelques années et créa un grand scandale. Les Rothschild avaient développé une fortune avec cet argent depuis la guerre !! Botha me dit qu'il refusa l'argent, mais Pik Botha quitta l'entretien avec les Rothschild et il ne put me dire s'ils arrivèrent à un arrangement.


Epoustouflant ? Bien sûr, mais le monde n'est pas ce que nous pensons.


Jusqu'à ce jour les Rothschilds continuent de contrôller l'État qui affiche leur symbole de famille sur son drapeau et ce sont eux qui dirigent ce pays et cette population pour maintenir le conflit des deux côtés: à l'intérieur de ses frontières et dans les pays arabes avoisinants. Ces pays ont permis aux Illuminati-Rothschild de contrôler leur soi-disant " Arc de Crise " au Moyen-Orient, en divisant, dirigeant et conquérant. Cela leur a permit, pour le moins, de contrôler les pays produisant le pétrole depuis la Seconde Guerre Mondiale lorsque l'essence a réellement commencé à être exploitée.





source :
cligno doré http://www.conspiration.cc/davidicke/hitler_rothschild.html


Dernière édition par invitée le Jeu 2 Aoû 2012 - 16:16, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ? POURQUOI ?   CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? Icon_minitimeMer 29 Juil 2009 - 6:12

COMMENT LONDRES ET WALL STREET ONT MIS HITLER AU POUVOIR
William F. Wertz, Jr. Mardi 20 Octobre 2009







Certaines infos dans ce documents sont importantes, alors que d'autres ne sont que de faux plagiats sur le camp d'Auschwitz, le zyclon et un manque de données sur le rôle des Rothschilds/Banque d'Angleterre/Round Table, de leurs agents et du gouvernement britannique. «L'aile ésotérique» des mentors d'Hitler n'y figure pas. Mais vous découvrirez plusieurs acteurs/financiers et faits méconnus de l'histoire de l'Allemagne, avant et durant la 2ème guerre mondiale.




La guerre économique et financière menée aujourd’hui par l’oligarchie peut se réclamer essentiellement de trois antécédents historiques :
1) l’empire vénitien au cours de la période précédant la guerre de Cent ans et l’âge des ténèbres du XIVème siècle ;
2) l’empire établi, sur le modèle vénitien, par la Compagnie des Indes orientales suite au traité de Paris qui mit fin à la guerre de Sept ans en 1763 ; et
3) les cartels anglo-américano-allemands mis en place dans les années 20. C’est ce dernier aspect que nous allons examiner ici, car il est l’incarnation la plus récente du danger que représente actuellement une oligarchie financière déterminée à dominer le monde sous couvert de « globalisation ».

Il s’agit ici de montrer que le système financier oligarchique d’après-guerre, décrit en partie par John Perkins dans son livre Confessions d’un tueur à gages économique 1, représente la continuation des accords de cartellisation des années 20, qui menèrent à la Deuxième Guerre mondiale. Ces accords, que le président Franklin Roosevelt comptait démanteler après la guerre, constituent en quelque sorte un précurseur de la globalisation actuelle.



Dans une lettre au secrétaire d’Etat Cordell Hull, datée du 8 septembre 1944, le Président américain disait : « L’histoire de l’utilisation par les nazis du trust IG Farben se lit comme un roman policier. La défaite de l’armée nazie devra être suivie de l’éradication de ces armes de guerre économique. »
Cependant, malgré l’intention clairement exprimée par Roosevelt avant sa mort prématurée (en avril 1945), ces cartels furent protégés pendant la guerre par leurs partenaires anglo-américains et leur démantèlement ultérieurement prévu fut bloqué par ces mêmes intérêts.

En réalité, c’est une oligarchie financière internationale basée à Londres et à Wall Street qui permit la montée au pouvoir d’Hitler. Face à la dépression mondiale, elle ne voulait en aucun cas résoudre la crise en faisant appel aux méthodes du système américain de développement économique appliquées par Roosevelt aux Etats-Unis et proposées en Allemagne au début des années 30 sous forme du plan Lautenbach. Elle préféra encourager la création de gouvernements fascistes en Italie, en Allemagne, en Espagne, etc., afin de mieux garder le contrôle d’un système financier en plein effondrement, aux dépens de l’intérêt public. Les régimes fascistes ainsi mis au pouvoir devaient imposer une politique de pillage et de répression meurtrière et lancer la militarisation afin de renforcer encore le pillage.

On voit le reflet de cette politique aujourd’hui dans le dessein mondial visant à imposer, sous l’égide du Fonds monétaire international (FMI), la collecte de la dette extérieure assortie d’une austérité draconienne. La privatisation et donc le pillage du système de retraites (Social Security System), poursuivis avec acharnement par l’administration Bush, représentent le fer de lance de cette politique fasciste. Le modèle, explicitement invoqué par Bush, est la politique économique mise en oeuvre au Chili à l’époque de la sinistre « Opération Condor » menée par le dictateur Augusto Pinochet - ce modèle lui-même ayant été préconisé par George Shultz et la Chicago School.

Au moment où Hitler commençait sa vaste mobilisation en vue de préparer une guerre d’agression, l’oligarchie financière basée à Londres et à Wall Street entretenait de multiples liens et relations avec les filiales allemandes des cartels ; ces sociétés continuèrent à commercer avec l’ennemi pendant la guerre et cherchèrent, par la suite, à protéger leurs avoirs. Dans le contexte de la Guerre froide, qu’elle orchestra avec l’aide de Winston Churchill et du président Truman, l’oligarchie financière se servit des mêmes avoirs pour torpiller le système de Bretton Woods, inspiré et lancé par Franklin Roosevelt, qui reposait sur la souveraineté des Etats-nations et le système américain d’économie politique. A la place, elle prônait une forme de fascisme universel sans Hitler que nous appelons, aujourd’hui, globalisation.

Le président américain Dwight D. Eisenhower mit clairement en garde contre cet appareil dans le discours qu’il prononça en quittant ses fonctions, en janvier 1961, où il parlait du danger que représentait le « complexe militaro-industriel ». Il ne fut pas possible d’éliminer immédiatement le système de Bretton Woods - il fallut pour cela attendre la première décision fatidique prise en 1971 par un président Nixon écoutant les conseils de George Shultz.




Les cartels : un plan Schacht-Dulles-Morgan

Le rôle des frères Dulles, John Foster et Allen, dans la création des cartels et dans ce qui allait devenir le projet Hitler, remonte à l’époque du traité de Versailles, en 1919, qui fit porter à l’Allemagne l’entière responsabilité de la Première Guerre mondiale. En conséquence, elle perdit 13,5 % de ses territoires d’avant 1914 et fut condamnée à verser des réparations de guerre. Pour tenter de les honorer, l’économie allemande fut saignée à blanc pendant les années 20, menant en fin de compte à la chute de la République de Weimar. L’aggravation de la dépression au début des années 30 contribua ainsi à la montée au pouvoir d’Hitler.

Remontons à l’époque de la Première Guerre mondiale, Allan Dulles est envoyé à Berne (Suisse) par son oncle, Robert Lansing, à l’époque secrétaire d’Etat du président Woodrow Wilson, où il est chargé du renseignement à la Légation américaine. Par le biais du même oncle, les frères Dulles prennent part aux négociations du traité de paix de Versailles. En 1920, Allen Dulles sera nommé premier secrétaire de l’ambassade américaine à Berlin.

Son frère, l’avocat John Foster Dulles, représentera les intérêts de la Banque d’Angleterre et de la société J.P.Morgan dans l’Europe d’après guerre. Au printemps de 1920, au lendemain des négociations de Versailles, John Foster rencontre Hjalmar Schacht (1877-1970), à l’époque fonctionnaire subalterne auprès de l’autorité bancaire allemande créée par les Alliés et qui deviendra plus tard l’architecte de l’économie de guerre nazie basée sur les travaux forcés.

Le 20 mars 1922, Schacht fait part à John Foster Dulles d’une proposition de nouveau système international : « Une solution au problème des réparations (...) pour donner à l’Europe quelques années, disons cinq ans, afin de restaurer (...) de solides conditions dans les différents pays. (...) L’Allemagne doit pouvoir trouver un prêt, disons de 5 milliards de marks-or, qui seront versés à la France. (...) Mon idée est que ce ne soit pas un emprunt d’Etat, mais un emprunt de compagnies privées. Je veux former, disons, quatre compagnies privées allemandes, et à chacune d’entre elles, le gouvernement allemand devra accorder le monopole des exportations en gros de produits tels que le charbon, la potasse, le sucre et le ciment. Chacune de ces compagnies contrôlera l’exportation d’un de ces produits. Le monopole devra être accordé pour 20 ans. Les producteurs nationaux devront leur remettre leur production. (...)

Ces sociétés émettront des emprunts d’un montant total de 5 milliards de marks-or. (...) Comme le total des exportations des quatre peut être estimé à 500 millions de marks-or, le montant de l’emprunt sera remboursé en 10 ans. (...)

L’emprunt que je propose (...) n’est basé sur aucun traité politique. (...) Le remboursement sera sous le contrôle, tout d’abord, d’industriels et d’hommes d’affaires appartenant aux rangs les plus élevés.
»

Dulles fait suivre la lettre à Thomas W.Lamont, un associé de J.P.Morgan, et au cours des années qui suivent, l’essentiel de ce plan Schacht-Dulles-Morgan sera mis en oeuvre. Voilà l’origine des cartels internationaux basés en Allemagne et dirigés par les Britanniques, qui furent créés dans les années 20.

Schacht lui-même sera nommé Commissaire à la monnaie nationale allemande en novembre 1923, et un mois plus tard, président de la Reichsbank.

Depuis 1919, John Foster Dulles était l’avocat de Richard Merton, fondateur du plus important de ces cartels, l’Interessen Gemeinschaft Farben (IG Farben). En 1924, il est choisi par J.P.Morgan pour mettre en oeuvre le plan Dawes prévoyant la réorganisation, dans le cadre de négociations avec Schacht, du versement des réparations de guerre. En 1926, il deviendra directeur exécutif de Sullivan and Cromwell, le cabinet d’avocats de tous les cartels.




La formation des cartels

De 1926 à 1929, le plan Schacht-Dulles-Morgan débouche sur une série d’arrangements impliquant nombre des plus grandes sociétés britanniques, américaines et allemandes. Les deux principaux cartels sont le trust chimique IG Farben et le Cartel international de l’Acier, dont la création est redevable aux prêts étrangers d’un montant de 800 millions de dollars accordés dans le cadre du plan Dawes, en vue de cartelliser la chimie et la sidérurgie allemandes. Ces prêts sont gérés aux trois-quarts par trois firmes de Wall Street : Dillon, Read & Co ; Harris, Forbes & Co et National City.

En 1925, IG Farben regroupe six des plus gros producteurs chimiques allemands. En août 1927, Standard Oil conclura avec lui un programme conjoint de recherche et développement sur l’hydrogénation (production d’essence à partir du charbon), procédé découvert par un chercheur allemand en 1909. En 1928, Henry Ford
fusionnera ses actifs allemands avec ceux d’IG Farben. Le 9 novembre 1929, un cartel pétrochimique international sera créé suite au mariage d’IG Farben avec les Britanniques ICI et Shell Oil, et les Américains Standard Oil et Dupont.

C’est l’accord entre Standard Oil et IG Farben qui constitue le pilier du cartel. Premièrement, Standard Oil se voit accorder la moitié de tous les droits concernant le procédé d’hydrogénation pour tous pays sauf l’Allemagne. Deuxièmement, Standard Oil et IG Farben se mettent d’accord pour « ne jamais se concurrencer l’un l’autre dans les secteurs de la production chimique et de la production pétrolière. Désormais, si Standard Oil souhaitait entrer dans le domaine des produits chimiques industriels ou des médicaments, ce ne serait possible qu’en partenariat avec Farben. En retour, Farben s’engageait à ne jamais pénétrer le secteur du pétrole sauf en association avec Standard ».

Lorsqu’éclate la Deuxième Guerre mondiale, IG Farben a passé des accords de cartel avec 2000 sociétés dans le monde, dont Ford Motor Co., Alcoa, General Motors, Texaco et Procter et Gamble, pour n’en citer que quelques-unes.

En 1926, le Cartel international de l’Acier ouvre ses bureaux au Luxembourg. Il servira de véritable « gendarme privé » du commerce mondial de l’acier de 1926 à 1939. Sa composante allemande, qui regroupe les quatre plus gros producteurs d’acier nationaux, s’appelle Vereinigte Stahlwerke. Dirigé par Ernst Poensgen, Fritz Thyssen, Otto Wolff et autres, ce groupe recevra 100 millions de dollars de la part d’investisseurs privés aux Etats-Unis. Dillon, Read & Co., la société de placement new-yorkaise de Clarence Dillon, James V.Forrestal et William H.Draper, Jr., s’occupe de l’émission des obligations.

Lors de la signature du premier accord international, le 30 septembre 1926, tous les sponsors du cartel se vantent de ce que le premier pas vers la formation « des Etats-Unis économiques de l’Europe » vient d’être franchi. Douze ans plus tard, près de 90 % du fer et de l’acier commercialisé au niveau international est sous le contrôle du Cartel de l’Acier. Outre l’Allemagne qui le dirige, l’Autriche, la Pologne, la Tchécoslovaquie, le Royaume Uni et les Etats-Unis en font partie, même s’il est interdit aux compagnies américaines, U.S.Steel, Bethlehem et Republic, de signer les accords formels, sous peine de violer les lois anti-trust américaines.

En 1919, trois producteurs allemands de lampes électriques, Siemens & Halske, AEG et Auergesellschaft, avaient formé une nouvelle société dénommée Osram, pour tenter de regagner les biens et les marchés perdus à l’étranger. AEG était en grande partie contrôlé par General Electric et des liens similaires existaient entre toutes les autres entreprises du même genre en Allemagne, en Angleterre et aux Etats-Unis. En 1924, afin de prévenir toute concurrence extérieure, Osram propose la création en Suisse d’une société dénommée Phoebus, qui appartiendrait à toutes les compagnies du cartel et serait dirigée conjointement par elles. En juillet 1929, Osram et la filiale de General Electric pour l’étranger, International General Electric, créent un « partenariat pour tout temps ». A partir de 1929, les relations entre Osram et International General Electric se développeront suivant le même modèle que celles entre IG Farben et ses partenaires étrangers.

Pendant les années 20, quatre cinquièmes de l’industrie allemande étaient encore regroupés dans des cartels.




L’aspect bancaire et la BRI

Ce qu’on appelle le « système américain d’économie politique » est basé sur le concept de banque nationale, contrairement au concept libéral anglo-hollandais de banque centrale indépendante. Montagu Norman, le gouverneur de la Banque d’Angleterre de 1919 à 1944, fut le principal promoteur de la création de banques centrales indépendantes. Tout comme la Banque l’Angleterre, la Reichsbank allemande appartenait à des intérêts privés. Elle fut dirigée par un protégé de Montagu Norman, Hjalmar Schacht, de 1923 à 1930 puis à nouveau de 1933 (après la prise de pouvoir d’Hitler) jusqu’en 1939, quand il céda la place à Walther Funk.

L’Allemagne comptait six banques commerciales et de placement centralisées : 1 ) la Bank der Deutschen Arbeit, créée par les nazis, 2 ) la Reichs Kredit Gesellschaft, 3 ) la Berliner Handelsgesellschaft, 4 ) la Commerzbank et 5) et 6 ) les deux géants qu’étaient la Dresdner Bank et la Deutsche Bank. Ces deux dernières combinaient les activités de banque de dépôt et de placements, pratique interdite aux Etats-Unis, ce qui faisait leur force. Elles étaient aussi directement liées à IG Farben : le seul directeur du géant chimique venu de l’extérieur était Edward Mosler, de la Deutsche Bank, et c’est un ancien d’IG Farben, Carl Pfeiffer, qui sera nommé directeur de la Dresdner Bank.

En dehors de ces six grandes banques, il y avait plusieurs sociétés bancaires en nom collectifs, petites mais importantes, dont la Bankhaus JH Stein de Cologne, dirigée par le baron Kurt Schröder. Après la guerre, on devait découvrir qu’au moins 20 des grands directeurs de cartels, dont le baron von Schnitzler et Otto Wolff, d’IG Farben, ainsi que Friedrich Flick, de la Vereinigte Stahlwerke (Aciéries unies), effectuaient régulièrement des dépôts sur un compte spécial de cette banque, dénommé « compte spécial S ». Lorsque le chef des SS Heinrich Himmler avait besoin d’argent, les donateurs déposaient de l’argent sur ce compte qui servait alors à financer les SS. D’après les relevés, von Schnitzler y versait régulièrement des fonds, d’un montant d’au moins 40 000 dollars par an, de même que Friedrich Flick.

Hormis ces banques privées, l’internationale synarchiste avait à sa disposition un instrument de choix pour la mise en place des cartels : la Banque des règlements internationaux (BRI) sise à Bâle. Depuis sa création, et jusqu’à aujourd’hui, on la surnomme la « banque des banquiers ». En opposition à la conception du système américain de banque nationale, la BRI repose sur le modèle anglo-hollandais de banque centrale échappant au contrôle des Etats-nations souverains.

La BRI fut créée en 1930, dans le cadre du plan Young, par les banques centrales internationales, dont la Banque d’Angleterre et la Réserve fédérale des Etats-Unis, à l’initiative de Hjalmar Schacht, alors directeur de la Reichsbank. Celui-ci pouvait compter sur le soutien de Montagu Norman, lui-même conseillé par le baron Bruno Schroder, de la branche britannique de la J. Henry Schroder Bank. L’associé de Schroder, Frank Cyril Tiarks, fut le co-directeur de la Banque d’Angleterre aux côtés de Norman, tout au long de la carrière de ce dernier.

Parmi les directeurs de la BRI (et donc avec la complicité des présidents américains successifs, dont Thomas McKittrick pendant la Deuxième Guerre mondiale), figuraient Harman Schmitz, directeur d’IG Farben, le baron Kurt von Schröder, directeur de la JH Stein Bank de Cologne et principal financier de la Gestapo et de la
Brigade Tête de Mort, Walther Funk, de la Reichsbank, et l’économiste nazi Emil Puhl, les deux derniers ayant été personnellement nommés au conseil d’administration par Hitler.

Les fonds américains et britanniques destinés à soutenir l’accession d’Hitler au pouvoir et à financer, par la suite, sa machine de guerre, transitaient par la BRI. Avant 1940, celle-ci avait investi des millions de dollars en Allemagne, tandis que Kurt von Schröder et Emil Puhl, de leur côté, avaient déposé d’importantes quantités d’or à la BRI, sommes utilisées après la guerre pour financer les « rat-lines » (référence aux lignes du mât d’un navire qui coule, sur lesquelles les rats tentent de fuir). Grâce à ces filières, des nazis et leurs collaborateurs pourront s’échapper d’Europe pour se réfugier en Amérique du Sud et au Moyen-Orient.

Malgré l’importance de la BRI pour Hitler, la Grande-Bretagne ne s’opposa pas aux activités de la banque, même après la décision britannique d’entrer en guerre contre l’Allemagne. Sir Otto Niemeyer et Montagu Norman, respectivement directeur et PDG britanniques, conservèrent leur poste tout au long de la guerre.

Lors de la conférence de Bretton Woods en juillet 1944, deux résolutions seront déposées, l’une appelant à la dissolution de la BRI et l’autre à une enquête sur ses comptes. La première résolution sera retirée suite à des pressions ; quant à la seconde, aucun enquête ne sera ouverte après la guerre. A ce jour, la BRI n’a jamais interrompu son activité.




La conspiration pour mettre Hitler au pouvoir

Dans son livre, John Perkins décrit son propre passé de tueur à gages économique pour le compte d’une oligarchie financière. Il explique que lorsque les tueurs à gages ne réussissent pas à faire plier le pays concerné, on déploie alors les « chacals » pour exécuter les basses oeuvres : assassinats ou coups d’Etat. En cas d’échec des chacals, c’est à l’armée d’intervenir directement. En un sens, IG Farben était le tueur à gages économique de l’oligarchie financière de l’époque et les nazis, les chacals.

En 1930, Schacht démissionne de la Reichsbank, à cause de différends avec le gouvernement de Weimar. Comme Hitler, qu’il allait soutenir, Schacht est contre la poursuite du versement des réparations de guerre et, comme Hitler, il prône une austérité brutale pour la classe laborieuse, à travers la militarisation de l’économie.
Schacht exprimera clairement ce point de vue dans un discours prononcé le 20 octobre 1930 lors d’une conférence de la Foreign Policy Association à New York, intitulée « Le plan Young et l‘économie mondiale ». Etait également présent son collègue de longue date, John Foster Dulles.

Schacht critique à cette occasion les sociaux-démocrates allemands qui veulent élever le niveau de vie des travailleurs aux dépens des 80 000 Allemands les plus riches. L‘Allemagne, note-t-il, a un déficit commercial de plus de deux milliards de marks, dû au manque de matières premières. En outre, elle doit payer pour 1,5 milliard de marks-or par an en intérêts et en amortissement des dettes privées, plus environ 2 milliards de marks en réparations de guerre. Au total, l‘Allemagne doit verser à l‘extérieur plus de 5 milliards de marks par an, prélevés sur son excédent commercial.

« Pour réaliser cet excédent commercial, nous devons importer les matières premières nous permettant de fabriquer nos biens. Pour atteindre cet objectif, nous devons augmenter le commerce actuel de près de 50 %. Je pense que les pays alliés (...) ne l’accepteront pas. (...) »

Schacht conclut son discours en faisant l’éloge des « hitléristes » qui viennent d’obtenir de bons scores aux élections allemandes. Le soutien reçu par Hitler dans ces élections, où il avait fait campagne contre le paiement des réparations, est qualifié par Schacht d’« avertissement pour le monde » :

« Mesdames et Messieurs, les derniers événements politiques en Allemagne ne signifient pas que quelque chose de violent ou de révolutionnaire va se produire. Ils représentent simplement une forme de protestation dans les limites légitimes de la Constitution. Je pense que c’est un grand avantage de la démocratie moderne que l’on puisse ressentir, à partir du vote constitutionnel, les sentiments et les opinions d’un grand peuple. Voilà ce que signifient ces dernières élections. Même les hitléristes, même ces radicaux de droite, ne feront rien de violent. Tout ce qu’ils demandent, c’est de ne pas devoir devenir malhonnêtes, de ne pas être obligés, par les circonstances politiques, de se trouver dans une situation qui les amène à perdre le respect de soi. Ils veulent garder le respect d’eux-mêmes, et c’est pourquoi ils ont envoyé cet avertissement au monde. »

Peu après, Schacht commence à organiser du soutien pour Hitler et son Parti des travailleurs allemands national-socialiste (NSDAP, le parti nazi). En 1931, après des discussions avec Hitler et Hermann Göring, Schacht pousse le chancelier Brüning à accepter le NSDAP dans le gouvernement. Puis, en novembre 1932, en tant que membre d‘une organisation appelée Cercle des amis de l‘économie, Schacht lance une pétition dans les cercles industriels et financiers, appelant le président Hindenburg à nommer Hitler chancelier. Ce qui fut fait le 30 janvier 1933, après une réunion avec le chancelier Franz von Papen et Hitler chez le baron Kurt von Schröder à Cologne.

Néanmoins, le Parti nazi est loin d’être assuré de la victoire aux élections de mars. Par conséquent, le 20 février 1933, Göring invite 20 grands industriels et banquiers à écouter un discours d’Hitler sur l’« entreprise privée ». Göring leur demande alors un soutien financier et Schacht se fait encore plus explicite : « A cette table, nous devons collecter un fond de 3 millions de marks. »

Von Schnitzler, qui participait à la réunion, en présente un compte-rendu au conseil d’administration d’IG Farben. Celui-ci verse alors 400 000 marks, la plus grosse contribution individuelle à la campagne d’Hitler. Le lendemain intervient l’incendie du Reichstag, qu’Hitler met sur le dos des communistes, alors qu’il était en réalité instigué par Göring. Hitler utilise cet incendie comme prétexte pour imposer des décrets d’urgence. Tel fut le premier acte d’Hitler et des nazis après réception du don d’IG Farben.

Il était clair pour Schacht et ceux qui le soutenaient à Londres et à Wall Street, que seul Hitler aurait la capacité d’imposer le niveau d’austérité qu’ils jugeaient indispensable. Ainsi, le 16 mars 1933, après la consolidation du pouvoir du Führer, Schacht reprend son poste de gouverneur de la Reichsbank. Plus tard dans l’année, John Foster Dulles, en tant que représentant de Brown Brothers Harriman, Dillon Read, Kuhn Loeb, ainsi que de toutes les banques d’investissement privées et firmes de Wall Street, se rend à Berlin pour négocier avec Schacht le financement du nouveau gouvernement. Il est accompagné d’un subalterne de Sullivan et Cromwell et de trois employés de la Chase Bank.

En août 1934, Schacht est nommé ministre de l‘Economie, poste qu‘il conservera jusqu‘en novembre 1937. De 1935 à 1937, il sert aussi de plénipotentiaire pour l‘économie de guerre. Ce n‘est qu‘en janvier 1939 qu‘il démissionnera de la Reichsbank, à cause d‘une querelle juridictionnelle avec Hermann Göring, devenu le dictateur économique virtuel. Schacht reste néanmoins ministre sans portefeuille jusqu‘en 1943.

Bien avant son arrivée au pouvoir en 1933, Hitler jouissait d‘un soutien substantiel de la part des cartels privés. Le cas le plus fameux est celui de Fritz Thyssen, de Vereinigte Stahlwerke. Dans un livre publié en 1941 sous le titre J’ai financé Hitler, Thyssen admet qu’il avait commencé à financer Hitler en octobre 1923 avec une première contribution de 100 000 marks.

En 1922, W. Averell Harriman s’était rendu à Berlin pour établir la filiale berlinoise de W.A. Harriman & Co. Selon des enquêteurs du gouvernement américain, « à un certain moment avant 1924 », Harriman et Thyssen s’étaient mis d’accord pour créer une banque de Thyssen à New York. C’est ainsi qu’en 1924, fut créée la Union Banking Corp., en tant qu’entité dans les bureaux new-yorkais de W.A. Harriman & Co. appartenant à la Bank voor Handel en Scheepvaart (BHS) aux Pays-Bas, qui appartenait à Thyssen. Prescott Bush, le grand-père de George W., fut nommé vice-président de W.A. Harriman & Co. en 1926, la même année où fut créée la Vereinigte Stahlwerke avec l’aide de Dillon, Read.

Après la guerre, Fritz Thyssen déclara aux enquêteurs alliés :
« En 1930 ou 1931 (...) j’ai dit à [l’adjoint d’Hitler Rudolf] Hess (...) que j’allais arranger un crédit pour lui avec une banque hollandaise à Rotterdam, la Banque commerciale et maritime [Bank voor Handel en Scheepvaart]. J’ai organisé le crédit, (...) il devait le rembourser en trois ans. (...) J’ai choisi une banque hollandaise car dans ma position, je ne voulais pas être mêlé à des banques allemandes, et parce que je pensais qu’il valait mieux faire des affaires avec une banque hollandaise, et que je tiendrais les nazis un peu plus en mains. (...) »
« Le crédit se montait à 250-300 000 marks-or - à peu près la somme que j’avais donnée auparavant. Ce prêt a été remboursé en partie à la banque hollandaise, mais je crois qu’il y a encore de l’argent à recouvrer. »

Le 20 octobre 1942, en application de la loi sur le Commerce avec l’ennemi, le gouvernement américain saisit la Union Banking Corp. dont Prescott Bush était l’un des directeurs. Friedrich Flick, le principal co-propriétaire de Vereinigte Stahlwerke avec Fritz Thyssen, finançait aussi le Parti nazi et était membre du Cercle des amis de Himmler, qui aida généreusement les SS.

En mars 1932, un représentant de DuPont en Allemagne, écrivait : « C’est un fait bien connu en Allemagne qu’IG Farben finance Hitler. Il semble ne faire aucun doute que le Dr Schmitz au moins est personnellement un important contributeur au Parti nazi. »




Le complot contre Roosevelt

Ces mêmes réseaux qui ont mis Hitler au pouvoir et soutiennent aujourd’hui l’administration Cheney-Bush conspirèrent au début de 1934 pour renverser le président Roosevelt à la faveur d’un coup d’Etat militaire. Parallèlement à la montée d’Hitler en Allemagne, les DuPont commencèrent à financer l’American Liberty League and Clark’s Crusaders, qui comptait 1 250 000 membres en 1933. Pierre, Irenee et Lammot DuPont, John Jacob Raskob, ancien dirigeant du Comité national démocrate, ainsi que Alfred Sloan, de General Motors, contribuaient de leur côté financièrement à la ligue. Par ailleurs, Irenee DuPont et William Knudsen, directeur de General Motors, avec des amis de la banque Morgan, financèrent l’orchestration d’un coup d’Etat perpétré par une armée de terroristes modelée sur les Croix de feu françaises, moyennant trois millions de dollars. Les armes et munitions nécessaires auraient été fournies par Remington, une filiale de DuPont. Le complot était soutenu par Hermann Schmitz, le baron von Schröder et d’autres nazis.

Cependant, le général Smedley Butler de Pennsylvanie, pressenti pour diriger le coup d’Etat, en fut si horrifié qu’il révéla le complot aux autorités. Butler avait déclaré publiquement :« La guerre est largement une question d’argent. Les banquiers prêtent de l’argent aux pays étrangers et quand ceux-ci ne peuvent rembourser, le Président envoie les marines pour l’obtenir. Je le sais - j’ai fait partie de onze de ces expéditions. » En 1934, la Commission d’enquête du Sénat confirma « les soupçons [de Butler] selon lesquels le big business - Standard Oil, United Fruit, le trust du sucre, les grandes banques - avait été derrière la plupart des interventions militaires qu’on lui avait ordonné de conduire ».

Heureusement, ce coup d’Etat fut avorté. Etant donné le niveau de trahison et de sympathie nazie qui régnait aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, si Roosevelt n’avait pas survécu à ce complot et à d’autres, le fascisme serait très probablement sorti victorieux de la Deuxième Guerre mondiale.




La faction pro-Hitler en Angleterre

En Grande-Bretagne aussi, un puissant courant oligarchique soutint Hitler tout au long des années 30, jusqu’à défendre, en 1940, une paix négociée avec lui. The Link était une organisation britannique de sympathisants nazis haut placés, dirigée par Lord Halifax, le ministre des Affaires étrangères et futur ambassadeur aux Etats-Unis. Parmi les personnalités pro-nazies, il y avait aussi le duc de Windsor. En été 1937, le duc rencontre deux envoyés d’Hitler, Rudolf Hess et Martin Bormann, à l’hôtel Meurice à Paris, où il promet d’aider le premier à contacter le duc d’Hamilton, un homme directement lié à Himmler et à Kurt von Schröder, à la Schröder Bank et à la synarchiste Banque Worms. Hess était déterminé à forger une alliance avec la Grande-Bretagne, au point où il entreprit le vol se terminant par son parachutage dramatique sur la propriété d’Hamilton en 1941. On compte aussi, parmi les fervents sympathisants d’Hitler, Montagu Norman, de la Banque d’Angleterre et de la BRI, et Lord McGowan.

Signalons deux autres membres du cercle, Sir Samuel Hoare et Lord Beaverbrook. Le premier, en sa qualité de secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères en 1935, se joignit au Premier ministre français Pierre Laval pour soutenir l’invasion de l’Ethiopie par Mussolini. Comme retombée du pacte Hoare-Laval, Hoare devra démissionner plus tard, avant d’être nommé secrétaire d’Etat du Home Office dans le gouvernement de Neville Chamberlain. Lorsque Winston Churchill arriva au pouvoir, il nomma Hoare ambassadeur dans l’Espagne de Franco, de mai 1940 à juillet 1944.

Quant à lord Beaverbrook, il accompagnait Hoare dans les négociations avec Laval concernant l’Ethiopie et soutint le roi pro-nazi Edward VIII (l’ancien duc de Windsor), lors de la crise d’abdication. En 1935, Beaverbrook rencontra personnellement Hitler et Mussolini et fut l’invité du ministre allemand des Affaires étrangères, Joachim von Ribbentrop, aux jeux olympiques de Munich l’année suivante. L’homme de confiance du lord, Sefton Delmer, qui dirigeait le bureau du Daily Express de Beaverbrook à Berlin, était un confident d’Hitler. Dans son reportage sur l’incendie du Reichstag, il prit à son compte la version des nazis qui devait faciliter la consolidation du pouvoir d’Hitler.

Si une paix négociée ne fut pas conclue entre les nazis et la Grande-Bretagne, c’est parce que Churchill refusait à tout prix de laisser l’Empire britannique tomber sous la coupe d’Hitler, même s’il avait lui-même soutenu Mussolini. (Après la guerre, le commando Otto Skorzeny utilisa les lettres de Churchill à Mussolini, rédigées entre 1927 et 1944, pour exercer un chantage sur le Britannique afin d’obtenir la libération de prisonniers nazis.) Néanmoins, la détermination de Churchill de préserver l’Empire britannique jeta les bases de l’alliance américano-britannique pour poursuivre la guerre contre les puissances de l’Axe.




Les préparatifs de la Deuxième Guerre mondiale

Le renforcement du régime d’Hitler n’empêche pas les filiales américaines et britanniques des cartels allemands de consolider leurs partenariats au moment même où ces derniers, particulièrement IG Farben, commencent à préparer une guerre d’agression.

En 1936, par exemple, la Schroder Bank de New York fonde une société en commun avec les Rockefeller, la Schroder, Rockefeller and Co. Investment Bankers, qui a pour associés Avery Rockefeller, neveu de John Rockefeller, le baron Bruno von Schroder de Londres et Kurt von Schröder de la BRI et de la Gestapo de Cologne. Leurs avocats sont les frères John Foster et Allen Dulles, de Sullivan and Cromwell.

Sosthenes Behn, directeur de International Telephone and Telegraph (ITT), et Gerhardt Westrick, directeur de ITT en Allemagne et associé de John Foster Dulles, nomment au conseil d’administration de la société Walter Schellenberg, chef du service de contre-espionnage de la Gestapo (SD), et le baron Kurt von Schröder, afin de garantir la continuité des activités de la société en Allemagne au cours de la guerre à venir. Au même moment, le président de la Standard Oil de Rockefeller dans le New Jersey, Walter Teagle, est nommé directeur de American IG (Farben) Chemical Corp, dont le conseil d’administration comprend entre autres Edsel Ford, président de Ford Motor Co., Charles Mitchell, président de la National City Bank of New York de Rockefeller, Paul Warburg, président de la Réserve fédérale, et Herman Metz, directeur de la Bank of Manhattan.

Tandis que ces relations se consolident, IG Farben est en passe de se faire entièrement intégrer dans la machine de guerre nazie - qu’il dirige même en grande partie. En effet, comme le rapporte Josiah DuBois dans son livre Les chimistes du Diable, 24 cadres d’IG Farben allaient passer en jugement au tribunal de Nuremberg pour avoir « préparé et lancé une guerre d’agression » et « conspiré à lancer une guerre d’agression ». Cependant, dans l’atmosphère politique de la Guerre froide qui règne au moment de la conclusion des procès, le 28 mai 1948, les seules condamnations prononcées sanctionnent le « travail esclavagiste » et le « pillage », et les chefs d’accusation portant sur la préparation et la conduite d’une guerre d’agression aboutissent à un acquittement. Dans ce climat, les efforts pour démanteler les cartels après la guerre furent sabotés. Pour en donner une idée, pendant le procès, DuBois lui-même fut traité par le député américain Dondero de « gauchiste du département du Trésor qui avait été un étudiant proche de la ligne du Parti communiste ».

Il est clair qu’en septembre 1939, Hitler n’aurait pas pu lancer son offensive sans la guerre économique menée par IG Farben dans le cadre de la mobilisation de guerre. Manquant de matières premières, comme l’avait fait remarquer Schacht dans son discours de 1930 devant la Foreign Policy Association de New York, l’Allemagne nazie devrait fabriquer les matériaux synthétiques nécessaires à sa machine de guerre. Deux exemples illustrent ce point.

D’abord, bien que l’Allemagne nazie eût continué à recevoir du pétrole de la Standard Oil pendant la guerre, grâce aux livraisons en provenance d’Amérique ibérique transitant par l’Espagne de Franco, le processus d’hydrogénisation « Leuna », mis au point par IG Farben pour produire de l’essence à partir du charbon, était crucial pour faire rouler les blindés. En 1934, l’Allemagne importait près de 85 % de ses produits pétroliers. Sans l’essence synthétique, les nazis n’auraient pas pu mener une guerre mécanisée moderne. Le processus d’hydrogénisation même avait été mis au point et financé par les laboratoires de la Standard Oil aux Etats-Unis, en commun avec IG Farben, dans le contexte de l’accord de 1929.

Deuxièmement, sans le caoutchouc synthétique produit avec le procédé Buna mis au point par IG Farben, les véhicules nazis n’auraient pas eu de pneus. Avant la Deuxième Guerre mondiale, la Standard Oil avait convenu avec IG Farben, aux termes de l’accord de la Joint American Study Corp. (Jasco), que le caoutchouc synthétique resterait dans la sphère d’influence d’IG Farben et que la Standard Oil ne bénéficierait de son monopole aux Etats-Unis qu’à condition que la firme allemande en autorise le développement sur place. Or en 1936, le gouvernement nazi interdit de transmettre à quiconque aux Etats-Unis le savoir-faire pour la production du caoutchouc synthétique buna. En conséquence de cette mesure de guerre économique, le caoutchouc synthétique ne fut pas développé outre-Atlantique avant guerre.

En 1938, Standard fournit à IG Farben son nouveau procédé de caoutchouc butyl, tout en gardant secret aux Etats-Unis mêmes le procédé buna. Ce n’est qu’en juin 1940 que Firestone et US Rubber pourront participer aux essais de la méthode butyl et auront droit à des licences de production du caoutchouc buna.

En 1937, Schmitz, Krauch et von Kniriem, d’IG Farben, se rendent à Londres où ils réussissent à négocier l’achat de carburant d’avion provenant de Standard Oil, au profit de la Luftwaffe de Göring, pour un montant de 20 millions de dollars.

En outre, Standard fournit à IG Farben des plans pour la production de plomb tétraéthyle, composante indispensable au carburant d’avion, et sur l’insistance de Standard Oil, le ministère de la Guerre à Washington accorde un permis pour sa production en Allemagne, dans une usine dont les co-propriétaires étaient IG, General Motors et des filiales de Standard.

En 1938, la Luftwaffe a un besoin urgent de 500 tonnes de plomb tétraéthyle, que lui « prête » l’Ethyl Export Corp. de New York. La garantie pour la transaction est fournie par le biais de Brown Brothers, Harriman, dans une lettre datée du 21 septembre 1938.

Au moment de l’attaque japonaise sur Pearl Harbor le 7 décembre 1941, Farben avait réussi, grâce à ses relations américaines, à s’assurer 80 % de l’ensemble de la production de magnésium du continent américain. L’accord conclu entre IG Farben, Aluminium Co. of America et Dow Chemical Co., limitait sa production à l’intérieur des Etats-Unis et prévoyait que toutes les exportations en quantité importante à partir des Etats-Unis aillent à l’Allemagne.




Le rôle d’IG Farben dans la guerre d’agression

Après l’arrivée d’Hitler au pouvoir en 1933, IG Farben mit en place sa propre entité d’espionnage international, opérant à partir d’un bureau dans le quartier Nord-Ouest 7 (N.O.7) de Berlin. Ce bureau avait d’abord été ouvert en 1927 par le président de la société, Hermann Schmitz, qui en confia la direction, deux ans plus tard, à son neveu Max Ilgner, également directeur de Farben. Ce dernier partit peu après aux Etats-Unis pour créer l’American IG Chemical Corp. En 1934, il fit venir son frère Rudolf Ilgner aux Etats-Unis, pour y travailler sous la direction du frère de Hermann Schmitz, Dietrich Schmitz, chez General Aniline and Film Corp, la société ayant pris la relève de American IG. En effet, Schmitz avait dû changer la dénomination sociale de la société pour échapper à une enquête du gouvernement américain.

Un exemple du modus operandi de N.O. 7 : avant l’entrée en guerre des Etats-Unis, ayant appris que le gouvernement américain voulait photographier ses installations militaires dans la zone du canal de Panama et en Alaska, General Aniline and Film proposa de fournir à titre gratuit les pellicules et les appareils photos. Les photos originales furent ensuite développées et envoyées à Berlin, et une copie remise au gouvernement américain.

Dans le quartier N.O.7, se trouvait également une agence créée en 1935 par Hermann Göring : la Vermittlungstelle Wehrmacht (liaison de l‘armée chargée des relations entre IG Farben et le ministère de la Guerre), dirigée par Carl Krauch, le président du conseil de surveillance d‘IG Farben. Lorsque Krauch prit son poste auprès de Göring, il fut remplacé à la Vermittlungstelle Wehrmacht par Fritz ter Meer, le directeur de la commission technique du conseil de gestion d‘IG Farben et membre du conseil d‘administration de General Aniline and Film dans l‘Etat de New York. En 1937, chaque usine d‘IG avait un représentant confidentiel à la Vermittlungstelle Wehrmacht.

Interrogé après la guerre à propos de ce bureau, von Schnitzler d‘IG Farben répondra :« Pendant douze ans, la politique extérieure des nazis et celle d’IG Farben
étaient inséparables. J’en conclus aussi qu’IG était en grande partie responsable de la politique extérieure d’Hitler.
»

Pour ce qui est de l’Espagne, DuBois rapporte que les enquêteurs ont trouvé des documents montrant que Farben avait financé Franco de manière conséquente. Interrogé à ce propos, Schnitzler répondra : « Il n’est pas si improbable que nous ayons soutenu certains mouvements intérieurs dans des pays étrangers. »

En 1934, Hitler avait nommé à la direction de l’Institut latino-américain de Berlin le général Wilhelm von Faupel, connu comme le « général d’IG » car il comptait parmi ses protecteurs George von Schnitzler, Fritz Thyssen, le baron Kurt von Schröder et Franz von Papen. Pendant la guerre civile en Espagne, alors qu’Hitler et Mussolini apportaient un soutien militaire direct à Franco, von Faupel fut nommé ambassadeur allemand auprès du gouvernement insurrectionnel du généralissime. Après la consolidation du pouvoir de ce dernier, il utilisa la Phalange espagnole pour s‘introduire en Amérique ibérique pour le compte d‘IG Farben et des nazis.

DuBois note que dans plusieurs cas, les tueurs à gages économiques d‘IG Farben brandissaient la menace des chacals nazis pour mettre la main sur l‘industrie chimique d‘un autre pays. Comme en Autriche, par exemple, où deux ans avant l‘Anschluss, Farben s’était emparé de toutes les usines chimiques et d’explosifs. De même en Tchécoslovaquie, avant le pacte de Munich, les nazis avaient dépouillé une partie de l’industrie chimique nationale. Même avant cela, von Schnitzler avait préparé une monographie sur la structure de Prager Verein - une industrie chimique tchèque située dans le pays des Sudètes et sise à Prague - et un plan prévoyant de mettre ses usines sous contrôle de Farben en cas d’invasion nazie. En dépouillant Prager Verein, Farben commença par dérober les actions détenues par les Belges, puis arrêta toute livraison d’armes vers la Belgique.

Le 28 juillet 1939, un mois avant l’invasion de la Pologne, la Vermittlungsstelle Wehrmacht présenta au gouvernement allemand une étude préparée de longue date, intitulée « Les usines chimiques les plus importantes de Pologne ». Farben s’en servit pour prendre le contrôle de ses usines suite à l’invasion.

Farben avait aussi préparé un document intitulé « Le nouvel ordre pour la France ». Selon un de ses directeurs, le conseil d’administration de Farben « considérait la France non seulement comme un modèle pour les plans des pays qui suivraient peu après, mais comme un exemple classique de planification à grande échelle ».

En fait, le géant chimique comptait s’assurer, par le biais des brevets, le contrôle de l’économie de l’ensemble du continent. Il prévoyait que tous les pays seraient obligés d’enregistrer leurs brevets auprès de l’Agence centrale des brevets dirigée par Farben.

Après qu’Hitler ait rejeté le « Nouvel ordre pour la France », en novembre 1940, Farben rencontra en privé les dirigeants des industries de colorants en France, pour exiger une part majoritaire de 51 % dans le capital de toutes les sociétés. Aucun accord ne fut conclu à l’époque, mais l’année suivante, les sociétés françaises se plièrent aux menaces de Farben, en acceptant de créer un nouveau groupe, Francolor, dont les administrateurs comprenaient von Schnitzler et ter Meer. A travers Francolor, Farben accapara les licences exclusives de 259 brevets étrangers et de 53
applications de brevets. Pour une bouchée de pain, le géant contrôlerait dorénavant un nouveau groupe évalué à 800 millions de francs. De là, il se tourna vers le monopole pharmaceutique français.

Dans chacun de ces cas, Farben, tout en organisant la mobilisation de guerre nazie, brandissait la menace d’invasion nazie et même, le cas échéant, soutint une véritable invasion, afin de piller l’économie nationale des pays visés et de créer une économie « globalisée » placée sous son contrôle.




Auschwitz : la solution d’IG Farben au problème des matières premières

Dès le départ, le camp de concentration d’Auschwitz fut l’affaire d’IG Farben. Comme nous l’avons vu, l’Allemagne n’aurait pas pu faire la guerre si elle n’avait pas disposé de caoutchouc et d’essence synthétiques. En moins de quatre ans, l’application du procédé buna avait permis à l’Allemagne de réduire la part des importations de caoutchouc dans la consommation nationale de 95 % à seulement 7 %. C’est en 1936, moins de quatre ans avant l’invasion de la Pologne en septembre 1939, que les deux premières usines buna avaient été construites. Auschwitz deviendra la troisième en importance.

Elle avait pour vocation d’être l’« usine buna pour l’Est » et son nom était simplement la traduction allemande de la petite ville rurale d’Oswiecem, en Haute Silésie, que Farben avait choisie avant l’invasion de la Pologne pour y installer cette usine. En effet, la production de caoutchouc synthétique nécessitait beaucoup de charbon et d’eau et Oswiecem se trouvait à la limite sud des mines de charbon de Silésie et à la confluence de trois fleuves.

Le choix d’Auschwitz se basait sur quatre présuppositions :
1. la nécessité d’une usine buna à l’Est en vue d’une guerre d’agression contre l’Union soviétique ;
2. la probabilité d’une guerre sur le front ouest, qui rendrait vulnérables les autres usines à l’Ouest ;
3. l’invasion de la Pologne pour pouvoir y construire l’usine ;
4. la mise en place d’un camp de travail, vu qu’il n’y avait même pas 15 000 agriculteurs dans la région pour servir de main-d’oeuvre.

En 1937, IG Farben considérait déjà les avantages économiques découlant de la mise à proximité de la production du caoutchouc buna et des carburants de Leuna (hydrogénation). Ainsi, après le choix d’Auschwitz pour le site buna, Farben décida d’y installer aussi l’usine de Leuna.

Plus tard, lors de la construction des installations, Göring autorisera Farben à utiliser des prisonniers des camps de concentration d’Auschwitz. Farben contrôlait aussi les mines qui devaient produire les 2 millions de tonnes de charbon par an nécessaires.
Tous les renseignements concernant les prisonniers qui travaillent pour Farben seront tenus à jour non pas par les autorités des camps, mais par le géant chimique lui-même. On constate que le Camp I d’Auschwitz, construit en 1940 pour abriter 26 000 personnes, en compte 40 000 en 1941, au moment où commence le chantier du site buna. De 1941 à 1943, plus de 2 millions de personnes passeront dans le Camp I, dont des centaines de milliers pour satisfaire les demandes de main-d’oeuvre de Farben. Pendant cette période (qui exclut donc 1944, l’année la plus forte), plus de 100 000 travailleurs de Farben seront assassinés dans les chambres à gaz. Sur le site buna, sans compter celui de Leuna, Farben emploiera plus de 300 000 esclaves en tout, dont plus de 200 000 périront au travail. Pour ce qui concerne les Camps II et III, on n’a pas retrouvé les rapports de Farben. Le Camp IV, appelé « Monowitz », était connu comme « le camp de concentration de Farben ». Construit pour 5000 travailleurs, il s’y trouvait jusqu’à 20 000 par moments.

Les conditions dans les usines dirigées par Farben étaient pires que dans les camps. « Les prisonniers étaient condamnés à brûler le poids de leur propre corps en travaillant », disait un médecin tchèque. Même certains SS se sont plaints du traitement infligé aux prisonniers par les employés de Farben. Avant l’achèvement des usines, neuf punitions sur dix étaient infligées par des employés de Farben. Dès le début, il y avait une relation directe entre les besoins de production établis par Farben et le traitement des prisonniers.

Fin février 1943, un crématoire moderne fut installé à Auschwitz. Le Zyclon B, utilisé pour gazer les victimes des camps de concentration, avait été inventé par IG Farben, qui en détenait le monopole mondial des ventes depuis 1934. Chaque bidon de Zyclon B vidé à Auschwitz avait été produit par IG Farben.





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CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? Empty
MessageSujet: Re: CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ? POURQUOI ?   CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? Icon_minitimeJeu 20 Aoû 2009 - 15:39

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Commerce avec l’ennemi

Pendant la guerre, la Chase National Bank des Rockfellers gardera ses bureaux ouverts dans la France occupée par les nazis, gérant les comptes de l’ambassadeur nazi Otto Abetz qui finançait le Mouvement synarchique révolutionnaire, celui qui liquidait les cellules anti-nazies à Paris. Ce mouvement, tout comme l’Union synarchiste nationale fondé au Mexique en 1937 par les nazis, se réclamait du synarchisme dans son titre. Mais en fait, tous les mouvements fascistes du début des années 20 jusqu’en 1945, y compris les nazis, furent des créations synarchistes de l’oligarchie financière internationale.

Chase aura également en charge les transactions de la Banco Aleman Transatlantico, le contrôleur du Parti nazi en Amérique ibérique. Le 17 avril 1945, Chase National Bank of New York sera traduite en justice devant un tribunal fédéral américain pour avoir enfreint la « Loi sur le commerce avec l’ennemi », dans l’affaire des diamants de Smit.

En mai 1940, Leonard Smit, un important négociant en diamants de New York, avait commencé à faire de la contrebande de diamants commerciaux et industriels à destination de l’Allemagne nazie par l’intermédiaire de Panama. Roosevelt donna l’ordre de geler ses avoirs, mais quelques jours plus tard, des responsables de Chase débloquèrent les fonds à la demande du propriétaire, permettant ainsi l’expédition des diamants de la zone du Canal vers Berlin.

La Chase fut acquittée et le fait qu’elle ait poursuivi ses activités dans la France occupée tout au long de la guerre ne fut pas rendu public.

Nous avons déjà vu comment IG Farben allait profiter de ses relations avec la Standard Oil avant la guerre pour affaiblir les Etats-Unis et renforcer la machine de guerre nazie. Pendant la guerre, le géant pétrolier du New Jersey continuera à fournir du pétrole au régime nazi, en passant par l’Espagne fasciste, où les cargaisons étaient payées par des fonds de Franco que la Réserve fédérale avait débloqués.

Le secrétaire d’Etat Cordell Hull, qui devait plus tard dénoncer l’Argentine pour avoir collaboré avec les nazis, protégea en 1943 la Standard Oil en déclarant que le pétrole expédié en Espagne venait des Caraïbes et non des Etats-Unis et était transporté par des pétroliers espagnols.

Le 27 février 1942, Thurman Arnold, directeur de l’Anti-Trust Division américaine, mit en accusation le président de la Standard, Oil Willam Farish. Selon lui, « en aidant Hitler dans l’accord sur le caoutchouc et les arrangements sur les brevets », Standard Oil « avait agi contre les intérêts du gouvernement américain ». Il proposa « une amende de 1,5 million de dollars et un décret de consentement en vertu duquel Standard remettrait tous les brevets » en question au gouvernement pour la durée de la guerre. Farish refusa et des poursuites pour conspiration avec l’ennemi furent engagées devant un tribunal de Newark (New Jersey). Mais celles-ci furent plus tard abandonnées en échange de la remise des brevets par Standard et de la condamnation à une amende modeste (Farish fut condamné à verser la somme ridicule de 1000 dollars).

Le 13 juillet 1944, au plus fort de la guerre, Standard Oil of New Jersey porta plainte contre le gouvernement américain pour avoir confisqué les brevets du caoutchouc synthétique. Le 7 novembre 1945, le juge Charles Wyzanski statua en faveur du gouvernement. La procédure en appel fut rejetée le 22 septembre 1947, le juge Charles Clark déclarant : « La Standard Oil peut être considérée comme un ennemi national au vu de sa relation avec IG Farben après que les Etats-Unis et l’Allemagne soient devenus des ennemis actifs. »

Quant à ITT, il continuera tout au long de la guerre à collaborer avec le gouvernement nazi. La branche allemande d’ITT, dont le PDG était Gerhardt Westrich, l’associé juridique de John Foster Dulles, fournira la Wehrmacht en téléphones, avertisseurs de raids aériens, équipements radars, mèches pour pièces d’artillerie, etc.

ITT contrôlait aussi le trafic entre les pays ibéro-américains et ceux de l’Axe. CIDRA, filiale d’ITT en Argentine, s’occupait des appels à Buenos Aires, en Allemagne, en Hongrie et en Roumanie. Une autre filiale d’ITT, United River Plate Telephone Co., a géré 622 appels téléphoniques entre l’Argentine et Berlin au cours des seuls sept premiers mois de 1942.

ITT, RCA, British Cable et Wireless, l’allemand Telefunken, l’italien Italcable et la Compagnie générale, contrôlée par Vichy, avaient des parts dans TTP (Telgrafica Telefonica del Plata), une société contrôlée par l’Axe qui fournissait un service télégraphique et téléphonique entre Buenos Aires et Montevideo (Uruguay). Les nazis de Montevideo pouvaient donc téléphoner à Buenos Aires au moyen de TTP sans être contrôlés par le système d’Etat en Uruguay ou le système ITT en Argentine.

Les messages étaient transmis alors directement à Berlin et à Rome par Transradio, dont le conseil d’administration comprenait des nazis allemands, des fascistes italiens et des représentants des alliés. Le président du conseil d’administration à Buenos Aires, Ernesto Aguirre, siégeait aussi au conseil d’administration de la filiale nazie de General Electric et de différentes compagnies italiennes, japonaises et allemandes.
Par conséquent, nombre de messages envoyés aux capitales des pays alliés par les ambassades et consulats américains devaient d’abord passer par des amis de l’Axe !
Pendant la guerre, l’entreprise de roulements à billes basée en Suède, Swedish Enskilda Bank (SKF), expédia ses produits vers des entreprises ibéro-américaines associées aux nazis. Hugo von Rosen, l’un des directeurs de SKF aux Etats-Unis, n’était autre que le cousin par alliance de Göring. Les roulements à billes étaient transportés sur des bateaux enregistrés au Panama, depuis les ports américains vers des ports sud-américains, avant d’être réexpédiés via le Portugal, l’Espagne et la Suisse. En 1943, quand l’Allemagne commence à manquer de roulements à billes, von Rosen arrange une réexpédition de Rio de Janeiro et Buenos Aires via la Suède.

Henry Ford fut lui aussi un sympathisant d’Hitler et son livre publié en 1927, Le Juif international, fut largement diffusé en Amérique ibérique. Une des rares personnes louées dans Mein Kampf, il envoyait à Hitler 50 000 Reichsmarks par an. En 1938, Henry Ford, tout comme James Mooney de General Motors, recevra d’Hitler l’ordre de l’Aigle d’Or. En outre, le chef de la Vermittlungstelle Wehrmacht, Carl Krauch, était aussi le directeur de Ford Motor Co. en Allemagne.

En avril 1943, une enquête menée par le gouvernement américain sur les filiales de Ford en France conclut que « leur production ne bénéficie qu’à l’Allemagne et aux pays que celle-ci occupe ». En outre, « l’activité accrue des filiales françaises de Ford pour le compte des Allemands est approuvée par la famille Ford en Amérique ».




La Banque Worms et le synarchisme

En 1940, nombre des représentants de l’oligarchie financière qui avaient aidé à mettre au pouvoir Hitler comprirent que le Führer était devenu un monstre de Frankenstein qui menaçait leur dessein d’un empire financier globalisé, représentant aussi les intérêts anglo-saxons. Ce groupe, orbitant autour de la Banque Worms, entendait conclure rapidement la guerre en éliminant Hitler et sa Gestapo en Allemagne et en écartant du pouvoir le Premier ministre britannique Winston Churchill en faveur de Lord Beaverbrook et Sir Samuel Hoare.

L’objectif de ce groupe - en gros la création d’une forme de fascisme universel sans Hitler - allait devenir le principe de base de l’internationale synarchiste après guerre. Son plan était exposé dans un document du renseignement américain datant de 1940, intitulé « La « Synarchie » et la politique du groupe de la Banque Worms ». (Notons déjà qu’après la guerre, l’assistant économique du général William Draper qui sabota la décartellisation était Alexander Kreuter, un ancien de la Banque Worms.)

Ce document du renseignement américain rapporte donc que « le mouvement réactionnaire connu comme la « Synarchie » existe en France depuis près d’un siècle. Il a toujours eu pour objectif de mener une révolution non sanglante, inspirée par les classes supérieures, destinée à produire une forme de gouvernement de « techniciens » (le fondateur du mouvement était lui-même un « polytechnicien »), dont la politique intérieure et extérieure serait soumise à l’économie internationale. « Les objectifs du groupe de la Banque Worms sont les mêmes que ceux de la « Synarchie », et les dirigeants des deux groupes sont, dans la plupart des cas, identiques. »

Selon ce rapport, le programme continental du groupe synarchique de la Banque Worms consistait à « mettre en échec tous les nouveaux projets sociaux qui auraient tendance à affaiblir le pouvoir des financiers et industriels internationaux [et] à oeuvrer à ce que l’ensemble de l’industrie soit en fin de compte sous le contrôle complet de la finance et de l’industrie internationales ».

En outre, le groupe Worms « avait l’intention de tirer avantage de la collaboration franco-allemande afin de conclure une série d’accords avec des industries allemandes, établissant ainsi une solide communauté d’intérêts entre industriels français et allemands, ce qui tendra à renforcer la position de la finance et de l’industrie internationales. On espère que le « bloc » franco-allemand ainsi créé sera en position : a) d’effectuer une fusion avec l’industrie anglo-saxonne après la guerre ; b) de neutraliser toute tentative de répandre le socialisme avec le programme de Hitler ; et c) d’empêcher le développement de toute union douanière européenne excluant les intérêts anglo-saxons. »

Toujours selon ce rapport de 1940, « il y a des raisons de croire que Göring et le Dr Funk considèrent avec sympathie ces aspirations. On dit aussi que certains milieux industriels en Grande-Bretagne ont de la sympathie pour ce mouvement. On prétend que des progrès ont été faits pour garantir l’adhésion de la grande industrie américaine à ce mouvement. »

Le groupe Worms souhaite « la conclusion rapide de la guerre, car ils pensent que sa continuation ne peut mener qu’à la ruine des intérêts de l’industrie lourde ». Concernant la Grande-Bretagne, leur objectif consiste à « provoquer la chute du gouvernement Churchill [et] à favoriser la formation d’un nouveau gouvernement comprenant Sir Samuel Hoare, Lord Beaverbrook et M. More-Belisha ». A travers Hoare, ils veulent « favoriser un accord entre l’industrie britannique et le « bloc » franco-allemand [et] protéger les intérêts anglo-saxons sur le continent ».

Leur politique envers l’Allemagne consiste à « éliminer Hitler, Goebbels et Himmler avec sa Gestapo et faciliter ainsi la formation d’un bloc anglo-franco-allemand ».




Opération Sunrise et Guerre froide

Avec la disparition de Roosevelt en 1945 et la fin de la guerre en Europe, le projet synarchiste pour l’après-guerre, consistant à former un bloc économique globalisé, fut lancé sans délai. On commença par rompre l’alliance avec l’Union soviétique et créer un bloc anti-communiste, en y intégrant des éléments de la machine nazie.

Roosevelt à peine décédé, on mena à bien l’opération Lever du soleil (Operation Sunrise) : la négociation de la capitulation des forces allemandes dans le nord de l’Italie, conduite par Allen Dulles et le général SS Karl Wolff. Ce premier pont jeté entre l’anti-communisme nazi et l’anti-communisme anglo-américain allait se développer tout au long de la Guerre froide.

Comme nous l’avons vu, avant la guerre, Allen et John Foster Dulles, du cabinet Sullivan et Cromwell, avaient été les conseillers juridiques du noyau dur des cartels nazis anglo-américains. De plus, Allen Dulles était membre du conseil d’administration de Schroder, Rockefeller et Co. Dès lors, il n’est pas surprenant que ce soit lui qui, en sa qualité de chef de l’OSS (Office of Strategic Services) à Berne, ait négocié la capitulation des forces allemandes dans le nord de l’Italie avec le général Karl Wolff, chef de la police et des SS dans cette région, le 2 mai 1945, cinq jours avant la capitulation générale à Reims.

En 1950, Allen Dulles sera nommé numéro deux de la CIA puis, trois ans plus tard, numéro un. Entre-temps, son frère John Foster sera nommé secrétaire d’Etat du président Eisenhower. L’adjoint de Dulles dans l’opération Lever du soleil, James Jesus Angleton, le suivra à la CIA, tandis que le général Lyman Lemnitzer, autre collaborateur de Dulles lors des mêmes négociations, deviendra plus tard commandant des forces de l’OTAN et chef de l’état-major conjoint des forces américaines.

Dulles, pour sa part, considérait les négociations sur la capitulation comme un pas important vers la formation d’une alliance anti-soviétique avec les éléments du Parti nazi et des SS qu’on pourrait « récupérer ». Par conséquent, il tenait à en exclure complètement les Soviétiques mais ceux-ci, informés de la manoeuvre, exigèrent la rupture des négociations tant qu’ils n’y participeraient pas. Averell Harriman, ambassadeur américain à Moscou à l’époque, soutenait la position de Dulles. Dans une lettre à Roosevelt, Staline avait affirmé que « l’initiative de toute cette affaire (...) à Berne revient aux Britanniques ».

En Italie même, Dulles s’efforçait d’empêcher des éléments communistes de la résistance anti-fasciste de prendre le pouvoir, à la faveur du chaos devant suivre la retraite militaire des nazis. Cette inquiétude explique aussi la création, après la guerre, d’unités fascistes « stay behind », sous l’égide de l’opération Gladio.

Il est clair que le général Wolff, pour sa part, voulait que les négociations débouchent sur une scission définitive entre Anglo-Américains et Soviétiques. Certains de ses collaborateurs se berçaient de l’illusion de pouvoir « retourner au Reich et continuer, de concert avec les unités anglo-américaines, la lutte contre la Russie ». Plus réaliste, Wolff savait que c’était impossible, mais il espérait néanmoins que Dulles autoriserait les membres « idéalistes » et « décents » du parti nazi et des SS, y compris lui-même, à jouer « un rôle actif dans la reconstruction ».

Tout au long des négociations et par la suite, Wolff restera un nazi convaincu qui, au cours de discussions avec des officiers alliés, traitait les Polonais de « mongols slaves ». Un jour, il confia à deux SS sous ses ordres : « Nous allons récupérer notre Reich. Avec le temps, les autres commenceront à se battre entre eux et nous, nous serons au milieu et pourrons jouer les uns contre les autres. » Dulles le décrivait comme une personnalité « distinctive » et « dynamique », mais il impressionnait moins les autres négociateurs.

Au départ, protégé par Dulles, Lemnitzer et d’autres, Wolff échappera de justesse, grâce à eux, aux poursuites du tribunal de Nuremberg. Puis, en 1949, poursuivi par les Britanniques à Hambourg, il sera acquitté après avoir produit des témoignages de Dulles et Lemnitzer en sa faveur. Toutefois, en 1962, après le procès d’Adolf Eichmann en Israël, le gouvernement ouest-allemand intenta un procès contre lui pour avoir planifié l’extermination des Juifs pendant les années où il était adjoint de Himmler et officier SS de liaison au quartier-général d’Hitler. En effet, dans une lettre écrite en 1942, il avait exprimé sa « joie spéciale en sachant que désormais, cinq mille membres du Peuple élu arrivaient tous les jours à Treblinka ». Cette fois-ci, il fut condamné.

La tentative de protéger Wolff faisait partie d’une opération bien plus vaste par laquelle on cherchait à coopter certains nazis dans la reconstruction de l’Allemagne, en ce début de Guerre froide, tout en aidant d’autres à s’échapper par le biais des « lignes de rats ». Certains criminels de guerre seront bel et bien poursuivis à Nuremberg et ailleurs, mais grâce à Allen Dulles et à James Jesus Angleton, d’autres nazis et collaborateurs nazis pourront fuir, via l’Italie ou l’Espagne de Franco, vers l’Amérique ibérique et l’Asie du sud-ouest. Cette opération était coordonnée avec des éléments corrompus de l’Eglise en Italie. Ceux qui se réfugiaient en Amérique ibérique arrivaient via l’Argentine qui, du temps de Juan et Evita Peron, était un refuge et point de transit pour des milliers de criminels de guerre nazis, jusqu’à ce que Peron mette fin à l’opération en 1949-50.

L’opération Sunrise comportait au moins trois ramifications. D’abord l’opération Amadeus, destinée à financer la fuite de criminels de guerre en Amérique ibérique grâce à l’argent de la drogue, de gros stocks de morphine des SS ayant été passés en contrebande à cette fin. Deuxièmement, de faux billets de banque britanniques, contrefaits dans le cadrede l’opération Bernhardt, servaient par ailleurs à financer les lignes de rat. Et troisièmement, pendant que des milliers de nazis trouvaient refuge en Amérique ibérique, d’autres devaient former, en Europe, des unités « stay behind », dans le cadre de l’opération Gladio.

Mentionnons trois nazis de premier plan qui furent cooptés après guerre pour servir les intérêts « occidentaux » dans la Guerre froide : Reinhard Gehlen, Hjalmar Schacht et Otto Skorzeny, mari de la nièce de Schacht. Le premier, ancien général chargé des renseignements nazis sur le front Est, sera recruté par Dulles pour collaborer avec la CIA jusqu’à sa nomination, en 1956, comme principal officier de renseignement du nouveau gouvernement ouest-allemand. Quant à Schacht, il protégera surtout les avoirs des industriels nazis après-guerres, tandis que Skorzeny était affecté à l’organisation des ratlines.




Sabotage du programme de décartellisation

En dépit de la ferme intention de Franklin Roosevelt de démanteler I.G. Farben et les autres cartels dès la fin de la guerre, afin de neutraliser les « armes de guerre économique » des nazis, tous les efforts allant dans ce sens furent systématiquement entravés.

En avril 1945, par exemple, le chef d’état-major de l’armée américaine signe une directive (JS1067) précisant : « Vous interdirez tous les cartels et autres arrangements commerciaux privés et les organisations de type cartel (...) » De même l’accord de Potsdam conclu le 2 août 1945 entre les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l’Union soviétique affirmait qu’« à la date la plus rapprochée possible, l’économie allemande sera décentralisée afin d’éliminer la concentration excessive de pouvoir économique comme on le voit dans les cartels, syndicats, trusts et autres arrangements de type monopoles ».

L’intention de Roosevelt, reflétée dans ces deux documents, sera délibérément contrariée. L’homme chargé de la Division économique de l’armée américaine en
Allemagne après la guerre, le général William H. Draper, s’était occupé du financement de la reconstruction allemande après la Première Guerre mondiale, en sa qualité de vice-président de Dillon, Read & Co. Son adjoint chargé des affaires économiques, Alexander Kreuter, travaillait à la Banque Worms et Averell Harriman, de Brown Brothers, Harriman, succéda à Jesse Jones au poste de ministre du Commerce des Etats-Unis.

Un livre rédigé en 1950 par James Steward Martin, All Honorable Men, décrit le sabotage du programme de décartellisation mandaté par Roosevelt. Martin parlait en connaissance de cause, ayant été chef de la division Guerre économique du département de la Justice, puis affecté, après la guerre, à la branche Décartellisation du gouvernement militaire de l’occupation.

La composition de cette branche au moment où Martin la rejoint illustre bien le problème. La division économique était dirigée par le colonel Graeme K. Howard, l’auteur d’un livre paru en 1940 (America and a New World Order) pour faire l’apologie du système économique nazi. Vice-président de General Motors, il était membre du conseil d’administration de GM-Opel qui resta actif en Allemagne pendant la guerre. Il sera ensuite remplacé par le général William H. Draper, par ailleurs secrétaire-trésorier de Dillon, Read & Co. Le responsable de la section Acier de la branche industrie est Rufus Wysor, PDG de Republic Steel Co., et l’adjoint de Draper est Frederick L. Devereux, vice-président à la retraite d’une filiale de American Telephone & Telegraph.

Côté britannique, la principale opposition à la décartellisation vient de Sir Percy Mills qui, en 1939, avait représenté la Fédération des industries britanniques dans diverses réunions à Dusseldorf, avec le Reichsgruppe Industrie, l’organisation nazie responsable de la mobilisation de guerre de l’économie allemande.

L’équipe de Martin chargée de la décartellisation devait travailler à la division finance avec le capitaine Norbert A. Bodgan, ancien vice-président de la J. Henry Schroder Banking Corp. de New York.

Rappelons que Dillon, Read & Co. et la J. Henry Schroder Banking Corp. sont les deux banques de placement américaines ayant géré le financement de la reconstruction de l’Allemagne après la Première Guerre mondiale. La première avait lancé aux Etats-Unis les obligations de la Vereinigte Stahlwerke, qui regroupait les quatre grands sidérurgistes allemands, dont Fritz Thyssen, l’un des premiers bailleurs de fonds d’Hitler. L’aspect juridique des prêts organisés par la Schroder Banking Corp. aux Etats-Unis était assuré par Sullivan & Cromwell, le cabinet de John Foster Dulles.

Pendant toute la guerre, Allen Dulles, un collaborateur de Sullivan & Cromwell et directeur jusqu’en 1944 de la Schroder Bank de New York, dirigea la mission européenne de l’OSS en Suisse. La vice-présidente de la Schroder Bank, V. Lada-Mocarski, était consul américain en Suisse.

Le 7 décembre 1946, Philip D. Reed, PDG de General Electric Co., compagnie qui avait supprimé le carbure de tungstène en faveur de Krupp et financé Hitler, arrive à Berlin pour mener à bien une mission commandée par le secrétaire au Commerce Averell Harriman. Dans son rapport au ministre, il dit que la politique de décartellisation est l’oeuvre des « extrémistes » du département de la Justice.

Le 22 mai 1947, Martin démissionne, pour être remplacé par son adjoint, Philips Hawkins, le fiancé de la fille du général Draper. Martin est le troisième directeur du programme de décartellisation à donner sa démission. Ses prédécesseurs, le colonel Bernstein et Russell Nixon, étaient eux aussi partis à cause du sabotage de la décartellisation.

En mars 1948, Richard Bronson, le chef de la branche décartellisation, propose de soustraire à la réorganisation toutes les entreprises de biens d’équipement et d’industrie lourde et annonce qu’environ un quart des membres du personnel sera licencié. Dix-neuf employés qui s’opposent au sabotage de la décartellisation seront traités de « déloyaux » et une note sera insérée dans le dossier de chacun d’eux, précisant qu’il n’aura droit à aucune promotion, mutation ou autre modification de son statut sans l’approbation des autorités supérieures.

De même, en 1948, la commission de lutte contre les menées anti-patriotiques de la Chambre (House Un-American Activities Committee) ruina la carrière de deux responsables du département du Trésor, Harry Dexter White et Lauchlin Currie, qui participaient activement aux enquêtes sur la BRI, Standard Oil, Chase, ITT, SKF, Ford, General Motors et les Morgan. Ils seront tous deux dénoncés comme agents communistes. Currie disparaît en Colombie et sa nationalité américaine lui sera retirée en 1956, tandis que White mourra d’une crise cardiaque le 16 août 1948, à l’âge de 56 ans, en rentrant chez lui après un interrogatoire.




Les débuts de la globalisation

Martin identifie les principales sociétés américaines ayant oeuvré contre le programme de décartellisation. Il s’agit d’un groupe autour des entreprises Morgan, de banquiers de Harriman et de consultants en gestion de Dillon, Read & Co. Voyons le profil de certains des directeurs. Après la guerre, James V. Forrestal, ancien PDG de Dillon, Read et vice-président de General Aniline and Film, est passé du poste de sous-secrétaire à la Marine à celui de secrétaire au Commerce. Robert A. Lovett, ancien collaborateur de Brown Brothers, Harriman, est passé du ministère de la Guerre, où il était sous-secrétaire, au département d’Etat, avec le même rang. Après avoir été ambassadeur en Russie et en Grande-Bretagne, W. Averell Harriman est nommé secrétaire au Commerce, puis, plus tard, ambassadeur sans portefeuille du plan Marshall. Draper lui-même avait été nommé sous-secrétaire de l’Armée en 1947, avant de démissionner pour reprendre son poste de vice-président de Dillon, Read.
Pendant la Deuxième Guerre mondiale, le président de la BRI était un Américain, Thomas H. McKittrick, en dépit du contrôle exercé sur cette banque par les nazis ! Lors de la conférence de Bretton Woods en juillet 1944, on adopta une résolution excluant explicitement du FMI et de la Banque mondiale tout pays n’ayant pas rompu toutes relations avec la BRI. Deux mois auparavant, McKittrick avait défendu sa position, disant que « nous continuons à faire tourner la machine, car quand l’armistice arrivera, les puissances autrefois hostiles auront besoin d’un instrument efficace comme la BRI ». Il resta d’ailleurs à la tête de cette institution pendant deux ans après la résolution de Bretton Woods. En 1948, la BRI est devenue la chambre de compensation des transactions en devises étrangères entre pays participant au programme de reprise européenne. McKittrick était alors vice-président de la Chase National Bank. Il servit aussi, un temps, de conseiller financier à Averell Harriman, lorsque celui-ci était ambassadeur sans portefeuille en Europe de l’Administration de coopération économique.

Accusé d’avoir participé à la conduite d’une « guerre d’agression », Hjalmar Schacht fut acquitté à Nuremberg en 1946, bien qu’il ait favorisé l’accession au pouvoir d’Hitler et qu’il ait conçu et mis en oeuvre le système économique fasciste qui permit la mobilisation de guerre. Impliqué dans le complot raté pour assassiner le Führer, en 1944, il passa le reste de la guerre en prison. Par la suite, une cour de dénazification le condamna à huit ans de camp de travail, mais il retrouva la liberté en 1948, après avoir gagné son procès en appel.

Alors qu’il était encore en prison à Stuttgart, Schacht déclara que si on lui donnait trois semaines, avec accès à ses dossiers personnels et trente à quarante feuilles de papier, il pourrait présenter un plan de reprise pour l’Allemagne dans l’après-guerre qui ne coûterait pas un centime aux puissances occupantes. Bien que celles-ci n’aient pas accepté immédiatement l’offre, le gouvernement militaire américain l’autorisa en 1949 à occuper des postes administratifs dans les organismes allemands.

L’homme qui portait la responsabilité de la politique d’austérité draconienne, de travaux forcés et de guerre d’agression fut donc libéré et réhabilité, parce que l’Internationale synarchiste entendait mettre à nouveau en oeuvre la politique « schachtienne » dans l’après-guerre, après avoir réussi à éliminer le legs du président Franklin Roosevelt.

Comme Martin le fait remarquer, le danger après la guerre était que les cartels deviennent non pas l’instrument d’une résurgence du nazisme, mais des groupes financiers britanniques et américains. Il avertit que, si les Etats-Unis devaient connaître de graves difficultés économiques, « la plupart des conditions d’une nouvelle version du drame allemand se trouveraient réunies sur la scène américaine ».

Avant la Deuxième Guerre mondiale, les 250 plus grosses firmes américaines contrôlaient deux-tiers des avoirs industriels aux Etats-Unis, dont la majorité était dans les mains d’une centaine de sociétés. Après la guerre, les cent plus grandes entreprises, appartenant à huit groupes financiers, contrôlaient non plus les deux-tiers, mais les trois-quarts de l’économie industrielle américaine.

Martin écrit : « Tout comme les six plus grandes compagnies financières allemandes étaient entremêlées aux sociétés industrielles dominantes, dans l’économie américaine, il y a huit grandes unités financières qui ont obtenu un degré de pouvoir comparable ici. Ce sont :
    1) le groupe Morgan, qui contrôle United States Steel, General Electric, Kennecott Copper, Americain Telephone and Telegraph, International Telephone and Telegraph ;
    2) les intérêts Rockefeller, dont les sociétés Standard Oil et la Chase National Bank ; 3) le réseau Kuhn Loeb de gaz, électricité et eau ;
    4) les avoirs de Mellon, dont l’Aluminium Co, Gulf Oil, Koppers, Westinghouse Electric ;
    5) le groupe de Chicago, dont International Harvester et les conserveries ;
    6 ) les intérêts du Pont, dont General Motors, EI du Pont de Nemours, et United States Rubber ;
    7 ) le groupe de Cleveland, avec Republic Steel, Goodyear et autres, et
    8 ) le groupe de Boston, dont United Fruit, Stone and Webster Utilities et la First National Bank of Boston. »


Depuis la parution du livre de James Martin en 1950, l’organisation du monde financier et industriel anglo-américain a subi bien des changements. Notamment, à partir de 1971, avec l’évolution d’une société de production vers une société de consommation. Néanmoins, son avertissement sur le danger de fascisme aux Etats-Unis dans des conditions de dépression économique et son analyse des sociétés anglo-américaines ayant collaboré avec les nazis restent plus que jamais d’actualité.




Notes
1- Confessions of an Economic Hit Man : How the U.S. Uses Globalization to Cheat Poor Countries out of Trillions (San Francisco : Berret-Koehler, 2004).





source:
à la loupe http://www.pcfbassin.fr/Fichiers%20PDF/Histoire/Comment%20Londres%20et%20Wall%20Street%20ont%20mis%20Hitler%20au%20pouvoir.pdf





FIN


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MessageSujet: Re: CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ? POURQUOI ?   CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? Icon_minitimeJeu 20 Aoû 2009 - 16:40

DIX QUESTIONS (QUI TUENT) À POSER AUX SIONISTES
Par Rabbi Michael Dov Weissmandl
Publié par l'auteur en 1948, et maintes fois réédité







CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? Weissm10




1/ Est-il vrai qu'en 1941, puis à nouveau en 1942, la Gestapo allemande a offert à tous les juifs européens la possibilité de transiter en Espagne, s'ils renoncaient à tous leurs biens en Allemagne et en France occupée, aux deux conditions ci-après :

    a) aucun des déportés ne devraient partir d'Espagne pour la Palestine ;

    b) tous les déportés seraient acheminés d'Espagne aux Etats-Unis ou dans des colonies britanniques, afin d'y demeurer ; des visas d'entrée seraient accordés aux juifs vivant dans ces contrées ; une rançon d'un montant de 1 000 dollars pour chaque famille serait fournie par l'Agence [juive], à l'arrivée desdites familles à la frontière espagnole, au rythme de mille familles par jour ?


2/ Est-il vrai que les dirigeants sionistes de Suisse et de Turquie ont accepté cette offre, pleinement conscients du fait que l'exclusion de la Palestine, comme destination des déportés, était fondée sur un accord passé entre la Gestapo et le Mufti [de Jérusalem] ?



3/ Est-il exact que la réponse faite par les dirigeants sionistes fut négative, et accompagnée des commentaires suivants :

    a) Seule, la Palestine pourrait être considérée une destination acceptable pour les déportés ;

    b) Les juifs européens doivent souffrir davantage et mourir en plus grand nombre que les autres nations, afin que les alliés, une fois victorieux, avalisent un « Etat juif » à la fin de la guerre ;

    c) Aucune rançon ne sera payée ?


4/ Est-il exact que la réponse à l'offre de la Gestapo a été faite dans une connaissance totale du fait que l'alternative à cette offre, c'étaient les chambres à gaz ?



5/ Est-il vrai qu'en 1944, à l'époque des déportations en Hongrie, une offre similaire avait été faite, ce qui aurait permis de sauver tous les juifs de ce pays ?



6/ Est-il vrai que cette même hiérarchie sioniste a, à nouveau, refusé cette offre (après que les chambres à gaz aient déjà prélevé leur effroyable tribut de plusieurs millions de victimes) ?



7/ Est-il vrai qu'au plus haut des tueries, durant la guerre, 270 membres du Parlement britannique ont proposé d'évacuer quelque 500 000 juifs d'Europe, et de les réinstaller dans des colonies britanniques, dans le cadre de négociations diplomatiques avec l'Allemagne ?



8/ Et n'est-il pas vrai que cette offre a été rejetée par les dirigeants sionistes, avec ce commentaire : « Vers la Palestine, sinon rien ! » ?



9/ Est-il exact que le gouvernement britannique a accordé des visas à 300 rabbins et membres de leur famille, leur permettant de se rendre dans l'Île Maurice, ainsi qu'un sauf-conduit pour les personnes évacuées via la Turquie. Les dirigeants de l' « Agence juive » ont saboté ce plan, faisant remarquer qu'il était déloyal vis-à-vis de la Palestine et que les 300 rabbins, ainsi que les membres de leur famille méritaient d'être gazés.



10/ Est-il vrai que durant les négociations mentionnées plus haut, Chaim Weitzman, le premier « homme d'Etat juif » déclara : « La partie la plus précieuse de la nation juive est d'ores et déjà en Palestine, et ces juifs-là, qui vivent en-dehors de la Palestine, n'ont pas tellement d'importance ». L'adjoint de Weitzman, Greenbaum, aggrava cette déclaration, faisant la remarque suivante : « Une vache, en Palestine, est plus précieuse que tous les juifs d'Europe » ?





Il y aurait bien d'autres questions similaires à poser à ces dégénérés athées, plus connus sous le nom d' « hommes d'Etat juifs », mais, pour le moment, laissons-les répondre aux dix questions.

Ces « hommes d'Etat » sionistes, si grande était leur clairvoyance, voulaient mettre un terme à deux mille ans d'obéissance juive et de compromis politiques juifs respectant l'ordre divin. Avec leur militance offensive, ils ont attisé les incendies de l'antisémitisme en Europe, et ils ont réussi à forger une chaîne de haine anti-juive entre l'Allemagne nazie et les pays environnants.

Ce sont ces « hommes d'Etat » qui avaient organisé le boycott totalement irresponsable contre l'Allemagne, en 1933. Ce boycott a été, pour l'Allemagne, ce qu'une piqûre de puce est à un éléphant ; en revanche, il a causé la catastrophe pour les juifs d'Europe. En des temps où l'Amérique et l'Angleterre étaient en paix avec le chien fou Hitler, les « hommes d'Etat » sionistes ont négligé la seule méthode plausible d'aménité politique ; et, par leur boycott, ils ont suscité chez le dirigeant de l'Allemagne une colère frénétique. Ensuite, après le pire épisode de l'histoire juive, ces « hommes d'Etat » sioniste ont trompé les réfugiés brisés dans les camps de personnes déplacées, les maintenant dans la faim et les privations, et leur demandant de refuser toute proposition de réinstallation ailleurs qu'en Palestine, à seule fin de pouvoir y installer leur Etat.

Les « hommes d'Etat » sionistes ont incité, et continuent à inciter, une jeunesse juive amère dans des guerres inutiles contre les puissances mondiales, comme l'Angleterre, ainsi que contre des masses arabes se comptant par centaines de millions.

Et ce sont ces mêmes « hommes d'Etat » sionistes qui sont en train d'entraîner le monde entier dans une autre guerre totale – tournant entièrement autour de la Terre Sainte.

Ce qui risque d'advenir aux habitants juifs de la Palestine, du croissant fertile arabe, de l'Europe ou des Etats-Unis, ces dirigeants sionistes s'en moquent éperdument. La montée de l'antisémitisme dans le monde occidental est le produit de leur soi-disant « responsabilité ».

Sous le travestissement de l' « amour d'Israël », les « hommes d'Etat » sionistes ont incité beaucoup de juifs à substituer à leur dévotion pour la Torah et ses Sages une dévotion envers le ruffian fondateur du sionisme. Il est hautement significatif qu'Herzl, originellement, ait recherché la conversion des juifs, comme solution aux problèmes de la Diaspora. Ayant pris conscience que cela n'était pas acceptable, pour les masses juives, il inventa le sionisme, qui était, à ses yeux, la solution idoine !

L'examen de l'histoire montre que c'est exactement ce même type d' « homme d'Etat » qui s'étaient opposés à l'appel du prophète Jérémie à obéir aux mignons de Nabuchodonosor lors de la destruction du Premier Temple. Cinq siècles plus tard, le Rabbin Yochonon Ben Zakai appela son peuple à se rendre à l'empereur romain Titus afin d'éviter un bain de sang. Les « hommes d'Etat » rejetèrent cet appel, et le Second Temple fut détruit par les Romains. Et cela fait aujourd'hui cinquante ans que les « hommes d'Etat » sionistes rejettent le leadership de nos Sages ; et continuent leur politique consistant à fomenter l'antisémitisme. Quand s'arrêteront-ils ? Est-ce que tous les juifs doivent souffrir, en Amérique aussi ? Même les monstres nazis étaient plus sensés qu'eux : ils ont renoncé à leur guerre avant que toute l'Allemagne ne soit détruite. Les « hommes d'Etat » sionistes ridiculisent le serment sacré auquel le Créateur a soumis les juifs dans la Diaspora.

Notre Torah, dans son Traité Ksubos, folio 111, spécifie que le Créateur, qu'Il soit béni, a fait jurer aux juifs de ne pas occuper la Terre Sainte par la force, même s'il semble qu'ils aient la force suffisante pour ce faire, et de ne pas se rebeller contre les Nations. Et le Créateur a averti que si Son jurement était violé, la chair juive serait du « gibier licite pour tout le monde », comme les animaux sauvages dans la forêt ! Tels sont les termes mêmes de notre Torah ; et ces concepts ont été cités dans les traités « Igeres Teimon », « Be'er HaGola », « Ahavas Yehonosson » de Maïmonide, ainsi que dans le « Toras Moshe » de Chasam Sofer.

Tout le monde sait que tous les sages et tous les saints, en Europe, à l'époque de l'ascension d'Hitler vers le pouvoir, déclaraient qu'il était un message de la colère divine, envoyé afin de châtier les juifs en raison de l'atroce apostasie du sionisme contre la croyance en une rédemption messianique eschatologique.

Ô, juifs – fils miséricordieux de pères miséricordieux – combien de temps encore le sang sacré des juifs continuera-t-il à être versé ?

La seule solution, la voici :

Le peuple juif doit rejeter, immédiatement et totalement, tout « Etat juif ».

Le peuple juif doit accepter le compromis américain.

Nous devons démettre les « hommes d'Etat » sionistes athées de leur rôle de dirigeants de la communauté juive, et revenir au leadership fidèle de nos sages.

Nous supplions les Nations de toutes ouvrir leurs portes à l'immigration – et non pas seulement celles de la Palestine.

Les personnalités religieuses pacifiques et non-sionistes, en Palestine, (en particulier, dans la population indigène), et leurs homologues dans la Diaspora, doivent engager des négociations responsables, en face-à-face, au nom du peuple juif, avec les Britanniques et avec les Arabes ; dans le but trouver un règlement amiable à la question de Palestine.

Tout juif est tenu de prier le créateur Béni, car c'est en Lui que réside toute notre force. Conservons à l'esprit que nos prières doivent être adressées directement. Nul ne devrait demander au Créateur de prodiguer un banquet le jour du Pardon, et nul ne doit procéder à une ablution rituelle en ayant un insecte mort dans la main. De même, nous devons absolument éviter la position intenable qui est celle du voleur priant et demandant l'aide divine pour l'accomplissement de son crime. Nous devons prier en demandant que le sionisme et ses conséquences disparaissent de la surface de la Terre, et que nous soyons rédimés par le Messie sans tarder.

Ce n'est qu'après qu'il eut accompli son terme que l'on peut relâcher le prisonnier ; ou bien s'il est gracié, en raison de sa bonne conduite, par le Président. S'il tente de s'enfuir et qu'il est rattrapé, la durée de son emprisonnement est allongée, sans oublier qu'il est passé à tabac quand il se fait rattraper.

Ô, vous les juifs fidèles, depuis plus de trois mille cinq-cents ans, dans toutes les parties du monde, à travers toutes les épreuves, nos grands-parents ont franchi des océans de sang et de larmes afin de conserver la Foi de la Torah, imperturbablement. Si nous avons de la compassion pour nous-mêmes, pour nos femmes et nos enfants, et pour le peuple juif, nous maintiendrons notre legs doré aujourd'hui encore. Nous avons été condamnés à l'exil par le Roi des Rois à cause de nos péchés. L'Eternel, qu'Il soit béni, a décrété que nous devons accepter l'exil avec une humble gratitude, jusqu'à la venu du temps, ou jusqu'à ce que nous méritions Son pardon au moyen de notre repentance, et que si nous recherchons à mettre un terme à l'exil par la force, D.eu nous arrêtera, comme nous en ont averti nos sages, et notre sanction deviendrait alors plus longue et plus sévère.

À maintes reprises, par le passé, des parties de notre peuple ont été trompées par de faux messies – mais aucun de ces faux messies n'avait été aussi fallacieux et trompeur que le mensonge du sionisme. En se référant à notre expérience historique, nous savons qu'aucun châtiment n'a jamais été, ni ne sera jamais, plus terrible que celui que nous recevrons pour avoir apporté foi au sionisme. Si nous voulons que notre condamnation à l'exil soit commuée, nous devons faire appel au moyen de la repentance ; et à une observance totale, tant physique que spirituelle, du shabbat, des lois de la pureté familiale et de l'étude de la Torah.

Qu'il soit bien compris que jamais, dans toute l'histoire juive (et même aux temps de Jéroboam ou d'Achav), ne se sont emparé des rênes du peuple juif des athées aussi hostiles qu'aujourd'hui.

Comment pouvons-nous demander la merci du Tout-Puissant, dès lors que nous tolérons ces dirigeants vils et retors comme porte-paroles ! Mes frères bien-aimés, nettoyons nos rangs, et nettoyons notre milieu ; demandons au Tout-Puissant, à travers nos prières, notre repentance et l'accomplissement des bonnes actions [mitsvot] qu'Il nous rédime tous, comme seul Il peut le faire, immédiatement !



CHAIM MICHAEL DOV WEISSMANDEL




À lire également, cet extrait (en anglais) de l'ouvrage du Rabbin Weissmandl : Sefer Min HaMetzar.




« Si les gens savaient ce que nous avons fait, ils nous pourchasseraient dans les rues, et ils nous lyncheraient ». George H.W. "Poppy" Bush.




Original sur le site de Neturei Karta
Traduction : Marcel Charbonnier






Source:
cligno étoile http://www.ism-france.org/news/article.php?id=12136&type=analyse&lesujet=Histoire






CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? 0271





CHAIM MICHAEL DOV WEISSMANDEL






CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? Rabbin10




Chaim Michael Dov Weissmandl (1903-1957) (ou Michael Ber Weissmandl) était un rabbin et shtadlan (porte-parole de sa communauté), particulièrement actif dans les efforts qu'il déploya durant la Shoah pour sauver les Juifs de Slovaquie de l'extermination.

En 1942, les membres du "Judenrat" slovaque créent une organisation appelée le "Groupe de Travail". Dirigé par Gisi Fleischmann et Weissmandl, son activité principale est de freiner au mieux la déportation des Juifs, en soudoyant des fonctionnaires allemands et slovaques. Ce groupe a tenté également de rassembler des fonds qui auraient permis à un grand nombre de Juifs d'être relâchés par les nazis : avec une fourchette située entre un à deux millions de dollars, une telle rançon aurait permis de mettre fin à la plupart des déportations vers la fin de 1942; mais l' acompte initial de 10%, demandé par les Allemands, n'a jamais été payé en raison "d'un manque de fonds", malgré la demande d' aide du Groupe de Travail aux organismes juifs internationaux.

Selon Weissmandl, trop peu d'argent avait été amassé, et trop tard, ce qu'il impute à l'indifférence de ces organismes. Il accusa plus particulièrement les organisations sionistes d'avoir refusé d'aider les Juifs, à moins qu'ils n'aillent en Palestine (une condition que les nazis étaient peu disposés à accepter).

En 1944, Weissmandl et sa famille sont déportés vers Auschwitz. Le rabbin s'échappe du train scellé en sciant la serrure du chariot avec un fil d'émeris qu'il avait secrètement caché à l'intérieur d'un pain. Il saute du train en marche, se cassant la jambe dans sa chute, puis se cache dans un bunker situé en banlieue de Bratislava.

Après la guerre, le rabbin Weissmandl débarque aux États-Unis, sans avoir pu sauver la communauté juive slovaque, en ayant perdu sa propre famille. Il semble n'avoir jamais surmonté ces deuils, même après s'être remarié et avoir eu des enfants.
Il décède prématurément en 1957, à l' âge de 54 ans .





Pour en savoir davantage sur sa vie:
cligno étoile http://fr.wikipedia.org/wiki/Chaim_Michael_Dov_Weissmandl





CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? 0271




LIENS ENTRE DIRIGEANTS SIONISTES ET NAZIS



diable 3 http://fr.wikipedia.org/wiki/Rudolf_Kastner


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MessageSujet: Re: CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ? POURQUOI ?   CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? Icon_minitimeJeu 20 Aoû 2009 - 17:54

UNE PIÈCE À DEUX FACES
par Charlie Pottins (UK)







Fin 1979, une polémique avait éclaté en Grande Bretagne à propos de l'innocent et respectable magazine History Today qui met des articles d'historiens à disposition des enseignants, des étudiants et du lectorat en général. Des protestations avaient été adressées aux éditeurs, des lettres envoyées aux journaux et il y avait même eu des tentatives de retirer ce magazine des rayonnages de certains distributeurs.

Une telle publicité avait du choquer quelque peu les éditeurs et la rédaction du magazine même si j'imagine qu'elle avait dû peu affecter le volume de la diffusion. J'avais moi-même investi 60 pence dans un exemplaire du numéro de janvier 1980 (je pense qu'aujourd'hui le magazine coûte plus de 3 £).

La cause de cette fureur était un article intitulé « Un Nazi voyage en Palestine, » rédigé par Jacob Boas. Ou plutôt, c'était la publicité faite à cet article car les gens avaient commencé à s'agiter avant même d'avoir pu lire ce que Boas y racontait.

L'article de Boas décrivait comment, au printemps 1933, le Baron Leopold Itz von Mildenstein, un membre du parti Nazi et de la SS d'Hitler, accompagné de son épouse et de Kurt Tuchler, un responsable de la Fédération Sioniste d'Allemagne, lui-même en compagnie de son épouse, s'était rendu en Palestine. Hitler venait juste d'être désigné chancelier et avait engagé ses politiques anti-juives. Julius Streicher voulait expulser les Juifs d'Allemagne. Mais les Nazis hésitaient sur la manière de réaliser cette expulsion sans aggraver l'état d'une économie allemande déjà en dépression, et ils ignoraient aussi quels en auraient été les effets sur les relations de l'Allemagne avec le reste du monde.

De leur côté, les sionistes savouraient le raffermissement du soutien apporté par les Juifs Allemands après sa prise de fonctions par Hitler en janvier 1933. Pour la plupart, ils ne voyaient pas l'intérêt de quitter un pays où ils étaient bien établis pour aller tenter leur chance dans une Palestine pauvre et en proie à l'agitation. Ils se percevaient eux-mêmes comme de bons Allemands dont l'avenir, comme une grande partie de leur passé, était dans la mère patrie. Mais désormais, Hitler les amenait à penser autrement. Le Juedische Rundschaue, bimensuel de la Fédération Sioniste, avait vu sa diffusion passer de moins de 10 000 exemplaires à près de 38 500 fin 1933. Il affirmait que seuls ceux dont l'engagement aux côtés du peuple Juif était irréprochable pouvaient défendre les droits des Juifs. Il expliquait aussi que seuls les Sionistes étaient capables d'entrer en relation avec les Nazis en confiance et comme « partenaires honnêtes. »Les Sionistes proposaient que le statut des Juifs soit régi sur une base collective et demandaient au gouvernement d'aider à l'émigration [vers la Palestine, NDT].

Contacté pour écrire quelque chose favorable au sionisme et à son projet en Palestine, Von Mildenstein avait accepté à condition de pouvoir se rendre là bas, en compagnie de Kurt Tuchler. Favorablement impressionné, il y voyait des avantages pour l'Allemagne comme pour la SS dans la proposition d'une politique.Sous le titre « Un Nazi en Palestine, » une série de douze articles fut publiée à partir de septembre 1934 dans Der Angriff, le journal de Goebbels. Von Mildenstein voyait dans la colonisation juive une forme de renaissance s'inscrivant dans les notions nazies de terre et de sang [race] ainsi qu'une façon de se débarrasser des Juifs. Mais la vie était difficile en Palestine et des problèmes surgissaient, causés par la résistance arabe palestinienne à la colonisation sioniste et les autorités britanniques.

Quoique la SS avait accordé des privilèges aux Sionistes par rapport aux autres organisations juives, en aidant leurs mouvements de jeunesse et les autorisant à porter l'uniforme et à arborer le drapeau bleu et blanc le drapeau de l'entité sioniste], l'étoile propre de Von Mildenstein avait pâli sous l'effet des jeux de pouvoir et de ses échecs politiques, tandis qu'un homme qu'il avait introduit aux affaires juives arrivait au premier plan, un certain Adolf Eichmann.Lui-même rescapé des camps et né au camp de concentration de Westerbork, Boas est un éducateur et un historien réputé de l'holocauste, et il s'est gardé du sensationnalisme ou de la diabolisation de ceux qui ont pris part à cette phase de l'histoire. Il n'a pas pris en considération les responsabilités ultérieures, le rôle de la conférence d'Evian, des accords passés par l'Agence Juive ou encore si plus de Juifs auraient pu être sauvés s'ils avaient pu aller ailleurs. La partie de l'histoire qu'il étudie s'arrête là, en 1936.

Mais à l'époque où Von Mildenstein était un politique influent, Der Angriff avait fait frapper une médaille pour commémorer son voyage en palestine, une médaille avec la croix gammée nazie sur une face et l'étoile de David sur l'autre. History Today avait utilisé ce motif dans la publicité pour son numéro de janvier 1980 qui contenait l'article de Jacob Boas.




CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? ZioNazi


Ce qui avait déclenché des protestations scandalisées de la part de porte parole étudiants sionistes et d'autres, convaincus que leur devoir était de protéger le sionisme contre toute suggestion que ses leaders aient jamais collaboré avec les Nazis, et de dénoncer les motivations supposées de History Today ainsi qu'un article qu'ils n'avaient pas encore lu. Pour certains, ce sujet reste tabou, même quand il est abordé par un historien objectif et même relativement favorable au sionisme comme l'était Boas.

Quand Lenni Brenner, l'auteur de « Le sionisme à l'ère des dictateurs, » vint s'exprimer en Grande Bretagne quelques années après cette polémique, ce fut infernal et je peux en témoigner, ayant reçu quelques coups de poings de la part de loubards sionistes faisant interrompre un meeting et renversant de mobilier un peu partout. Qu'on apprécie ou pas Brenner, qu'on admette ou pas son approche, ses opposants étaient incapables de débattre des faits rapportés dans ses livres, et devaient se convaincre eux-mêmes qu'ilsne se trompaient pas d'ennemi.

Aujourd'hui je suis reconnaissant à Brenner de m'avoir envoyé une photo qui rappelle avec force le passé. Il écrit que John Sigler, un Juif antisioniste, a retrouvé une des médailles de Goebbels, frappées pour commémorer le voyage de Von Mildenstein.

« John a acheté cette médaille chez un numismate honorablement connu. D'un peu mois de quatre centimètres de diamètre, elle était à l'origine en bronze. Elle est plus épaisse qu'une pièce de monnaie. La photo montre une médaille en bronze argenté (les médailles argentées sont très courantes.
« L'inscription sur la face à l'étoile de David est : EIN NAZI FÄHRT NACH PALÄSTINA – Un Nazi voyage en Palestine. Côté Swatiska, l'inscription est UND ERZÄHLT DAVON IM Angriff – Et en parle dans le Angriff.
»

Nazis et Sionistes n'ont pas joué un rôle équivalent dans la cauchemar des années 30 et leurs motifs n'avaient pas non plus le même degré de nocivité. Mais le révisionnisme et le déni actuels de l'holocauste, aussi bien les néo-nazis que leurs dupes, considèrent le revers de la médaille, la manière dont la machine de propagande sioniste cherche à monopoliser et à distordre ce moment de l'histoire pour leurs propres fins, écartant et niant tout ce qui ne correspond pas à ses mythes. L'Histoire doit être protégée de l'un comme l'autre des adversaires.



Article original traduit de l'anglais par Djazaïri





Source:
cligno doré http://mounadil.blogspot.com/2007/05/le-revers-peu-connu-dun-cheminement.html#links


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MessageSujet: Re: CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ? POURQUOI ?   CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? Icon_minitimeSam 19 Sep 2009 - 16:17

DISCOURS DE BENJAMIN FREEDMAN SUR LE SIONISME







CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? BenjaminFreedman



Discours donné en 1961 par Benjamin H. Freedman au nom d’un magazine de l’époque Common Sens à l’hôtel Willard de Washington DC.
Benjamin Freedman est né en 1890 de parents juifs. Il devint un homme d’affaire new-yorkais réputé au point d’être le principal propriétaire de la Woodbury Soap Company. Il rompit avec le sionisme international à la fin de la deuxième guerre mondiale, puis a passé le restant de sa vie à exposer les faits de l’influence sioniste en Amérique ; dépensant pour cela plus de $ 2.5 millions de sa propre poche.
Mr Freedman ’’savait’’ dans le vrai sens du terme, ayant évolué dans les plus grandes sphère de l’état et de la politique. Il fut d’ailleurs très familier avec Bernard Baruch, Samuel Untermeyer, Woodrow Wilson, Franklin Roosevelt, Joseph Kennedy et John F. Kennedy, ainsi que de nombreux autres figures marquantes de son temps.

NDLR :

Pour une lecture plus fluide, j'ai ajouté des titres à chaque paragraphe et revu quelques expressions sans en dénaturer le sens. Si cela était, merci de m'en faire part. Il s'agit de la retranscription d'un discours, d'ou certaines phrases avec des constructions plus parlées qu'écrites.
Par ailleurs, on ne sera pas étonné de retrouver l'histoire des Kahzars dans ce discours de 1961, cette histoire illustrant de quelle façon le peuple juif fut inventé pour la cause du sionisme.

Cette conférence est communiquée à titre informatif, en complément des informations de Wikipédia.

Source : iamthewitness.com
MP3 : Intégralité du discours (en anglais)






DISCOURS DE BENJAMIN FREEDMAN
Willard Hotel - 1961






CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? Willard.Hotel
Willard Hotel


Ici aux Etats Unis, les sionistes et leurs coreligionnaires exercent un contrôle total sur notre gouvernement. Du à de multiples raisons, trop complexes et trop nombreuses pour les aborder maintenant ; les sionistes et leurs coreligionnaires règnent sur les USA comme de vrais monarques. Vous pourriez penser que c’est une accusation somme toute gratuite.




ÉTÉ 1916 : LES ALLIÉS À GENOUX, L'ALLEMAGNE PROPOSE LA PAIX

Alors permettez moi de vous raconter ce qui c’est réellement passé tandis nous étions tous endormis. La première guerre mondiale survint durant l’été 1914. Il y a ici peu de gens de mon age qui se souviennent de cela. Cette guerre fut menée d’un coté par la Grande Bretagne, la France et la Russie, et de l’autre coté par l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie et la Turquie. En l’espace de deux ans, l’Allemagne avait remportée la guerre

Non seulement l’avait remportée nominalement mais aussi réellement. Les sous marins allemands, qui furent une totale surprise pour le monde, avaient balayé tous les convois de l’Océan Atlantique. La Grande Bretagne se trouvait sans munitions pour ses soldats, avec une juste une seule semaine de ravitaillement, et après cela, c'était la famine. Au même moment l’armée française s’était mutinée. Ils avaient perdus 600 000 soldats à la fleur de l’age dans les batailles de défense de Verdun et de la Somme. L’armée russe avait déserté ; ils ne voulaient plus jouer à la guerre et avaient raccroché leur ‘jouet’ pour retourner à la maison ; d’ailleurs ils détestaient leur Tsar. Quant à l’armée italienne, elle s’était littéralement décomposée. Durant exactement la même période, pas un seul coup de feu n’avait encore été tiré en territoire allemand, pas un seul soldat ennemi n’avait encore franchi la frontière allemande.

Pourtant, l’Allemagne proposait un accord de paix. Ils offraient à l’Angleterre une paix négociée appelée par les juristes un ’’STATUS QUO ANTE BASIS ’’ signifiant, « cessons le combat et retournons aux conditions d’avant la guerre.»




L'ANGLETERRE ENVISAGE LA PAIX, INTERVENTION SIONISTE POUR IMPLIQUER LES USA

Durant l’été 1916, l’Angleterre considérait sérieusement cette proposition. Ils n’avaient d’ailleurs pas le choix. C’était soit accepter cette offre de paix noblement proposée par les allemands, soit aller vers une défaite certaine.

Tandis que cela ce discutait, les sionistes de l’Europe de l’Est rencontrèrent le British War Cabinet. Je vais être bref, car ceci est une longue histoire ; mais je détiens tous les documents prouvant mes déclarations. Ils dirent : « Ecoutez nous, vous pouvez encore remporter cette guerre….ne baissez pas les bras…vous n’êtes pas obligé d’accepter la proposition de paix faite par l’Allemagne. Vous pourriez gagner cette guerre si l’Amérique venait à vos cotés en tant qu’alliée. » Les USA étaient alors hors du conflit. Nous étions jeunes, nous étions innocents, nous étions puissants. Ils dirent à l’Angleterre : « Nous vous garantissons d’embarquer les USA contre l’Allemagne dans cette guerre, si vous nous promettiez la Palestine après la victoire ».

En d’autres termes ils firent ce pacte : « Nous nous chargeons de ramener les USA en tant qu’allié ; le prix à payer sera la Palestine, après bien sûr, la défaite de l’Allemagne, Autriche-Hongrie, et Turquie. » L’Angleterre avait autant de légitimité de promettre la Palestine à quiconque, qu’aurait les USA de promettre le Japon à l’Irlande pour quelque raison que ce soit. Il est absolument absurde que la Grande Bretagne, qui d’ailleurs n’a jamais eu aucun lien en quoi que ce soit ou même un intérêt quelconque, pas plus que de droit par rapport à ce qui est connu en tant que « Palestine » ; aurait à l’offrir comme part du gâteau pour payer les sionistes en service de leurs actions à faire combattre les USA contre l’Allemagne.




OCT. 1916 : LES SIONISTES FONT ENTRER LES USA EN GUERRE - DÉCLARATION BALFOUR

En Octobre 1916 cette promesse fut faite malgré tout. Peu de temps après cela, je ne sais pas combien de vous s’en souviennent, les USA qui était presque totalement ’’pro Allemand’’, soudainement entrait en guerre aux cotés des britanniques.

Je répète que les USA était quasiment pro Allemand ; parce que les journaux étaient tous contrôlés par des juifs, les banquiers étaient juifs, toute l’industrie des mass média et de l’information dans ce pays était sous contrôle juif. Et il s’avère que les juifs étaient pro Allemand. Parce que beaucoup d’entre eux étaient venus d’Allemagne, et ils ne rêvaient que d’une chose, voir les allemands faire abdiquer le Tsar. De tous temps les juifs n’ont jamais aimé le Tsar de Russie et ils ne voulaient pas le voir remporter la guerre. Ces banquiers juifs allemands, comme Kuhn&Loeb, et beaucoup d’autres banques américaines, simplement refusaient de financer la France ou l’Angleterre du moindre sou.
Par contre, ils versèrent des sommes colossales à l’Allemagne. Ils avaient choisi leur camp depuis le début de la guerre. Ils dirent : « tant que l’Angleterre et la France sont liés avec la Russie, ils n’encaisseront pas le moindre Dollar». Ils procurèrent à l’Allemagne des fonds monétaires pour défaire la Russie.

Donc, ces mêmes banquiers juifs réalisant la possibilité de décrocher la Palestine, se rendirent en Angleterre et firent ce pacte. A ce moment précis, tout changea, comme un feu rouge qui tournerait au vert. Quand bien même les journaux avaient été tous pro Allemand ; disant à l’opinion publique les difficultés qu’avaient l’Allemagne à combattre économiquement la Grande Bretagne et en d’autres secteurs. Soudainement les allemands devinrent mauvais, tout d’un coup ils étaient horribles, maintenant c’étaient des ‘‘Huns’’ qui se mettaient soit disant à tirer sur les ambulances de la croix rouge et découpaient les mains des enfants.

Peu de temps après cela, le président Wilson déclara la guerre à l’Allemagne. Les sionistes de Londres avaient alors envoyé un télégraphe aux USA à l’adresse du juge Brandeiss lui disant : « Occupez vous de Wilson, on a eu ce qu’on voulait de Londres. Débrouillez vous pour engager les USA dans le conflit». Voila comment les USA entrèrent dans la première guerre mondiale.

Nous n’y avions aucun intérêt, nous n’avions aucun droit d’être dans ce conflit, pas plus que d’être par exemple ce soir sur la Lune ou en tout autre lieu ailleurs que dans cette salle. Il n’y avait aucune raison pour que la première guerre mondiale soit notre guerre. On nous piégea et nous y emmena à notre insu ; on nous parachuta dans ce conflit, ou si je puis être vulgaire, on nous ’’aspira’’ dedans. Nous étions ‘‘le dindon de la farce’’, le pigeon d’une arnaque tendue par le sionisme international ; tout simplement pour qu’il puisse s’accaparer la Palestine.

Ceci est quelque chose dont le public américain n’a jamais entendu parler. Ils ne furent jamais informés de la cause de notre participation à la première guerre mondiale. Après avoir fait entrer l’Amérique dans le conflit, les sionistes s’en allèrent au British War Cabinet en Angleterre et tinrent à peu prés ce langage:«Voila que nous avons effectué notre part du marché, nous voudrions avoir quelque garantie écrite prouvant que vous honorerez à votre tour votre part du contrat et donc que vous nous céderez la Palestine ; bien entendu après votre victoire. »

A ce moment précis, personne ne pouvait dire si la guerre allait durer une année ou dix de plus. Donc ils imaginèrent une sorte de facture, un genre de récépissé qui avait la forme d’une lettre écrite en des termes vicieux la rendant mystérieuse et incompréhensible pour tout le monde. Cela a été appelé la ’’Déclaration Balfour’’. Cette fameuse déclaration Balfour dont on a écrit tellement à propos, était simplement la promesse anglaise faite aux sionistes pour l’accord que ces derniers avaient passé pour embarquer les USA dans le conflit. Cette grandiloquente déclaration Balfour dont vous entendez parler abondamment est aussi factice qu’un billet de banque du jeu de Monopoly. Pour essayer d’être plus explicite, c’est la base de toute la crise. Les USA se jetèrent tête baissée dans la première guerre mondiale et l’Allemagne fut écrasée ; bien sur, après cela vous savez ce qu’il advint. A la fin de la guerre les Allemands s’en allèrent pour signer l’armistice à Paris, à la fameuse conférence de paix de 1919 à Versailles.

Il y avait là cent dix neuf juifs représentant le sionisme international et à leur tête Bernard Baruch.
J’y étais à cette fameuse conférence de paix à Versailles. Je dois donc de le savoir.




1919 - LE TRAITÉ DE VERSAILLES, LA TRAHISON DES SIONISTES RÉVÉLÉE AUX ALLEMANDS

Que s’y était il donc passé ?
Durant cette conférence où l’Allemagne fut découpée et l’Europe divisée pour les nations prétendant y avoir un droit sur le territoire. Les sioniste aussi réclamèrent leur part du gâteau en prétendant : « Ne nous aviez vous pas promis la Palestine ? » C’est alors qu’ils produisirent leur preuve, révélant pour la première fois la déclaration Balfour devant des yeux allemands ébahis.

C’est seulement à ce moment précis que les Allemands réalisèrent le genre de piège qu’il leur avait été tendu et la vraie cause de l’entrée des USA dans ce conflit. Ils comprirent alors l’étendue du coup qu’il leur a été asséné et la cause des terribles conséquences et des réparations de guerre qu’on leur affligea. Tous leurs malheurs venaient du fait que les sionistes voulaient la Palestine et étaient prêts à tout pour l’avoir.

Ceci nous mène directement à un autre point. Quand les allemands constatèrent les faits ; bien sûr ils s’en indignèrent. Il faut signaler qu’avant cet événement, les juifs ne s’étaient jamais sentis aussi libres qu’en Allemagne. Vous aviez Mr Rathenau qui était là bas peut être cent fois plus important en industrie et finance que Bernard Baruch ici. Vous aviez Mr Balin qui possédait les deux plus grandes lignes maritimes, la North German Lloyds et la Hamburg-American. Vous aviez Mr Bleichroder qui était le banquier de la dynastie impériale des Hohenzollern. Vous aviez les Warburg à Hambourg qui étaient des grandes banques du négoce, peut être les plus importantes au monde. Sans aucun doute on peut affirmer que les juifs se portaient comme un charme en Allemagne.




COMMENT AURIONS NOUS RÉAGI - LES ALLEMANDS TRAHIS PAR CEUX QU'ILS AVAIENT ACCUEILLIS

Les Allemands ne pouvaient pas digérer ce qu’il leur avait été fait et prirent cet accord secret comme une parfaite trahison. Cette trahison pourrait être comparée à une hypothétique situation ; imaginons que les USA soient en guerre contre la Russie. Et nous gagnons. Mais nous proposons à la Russie de tout laisser tomber et lui offrons une paix sur un plateau d’argent qu’elle ne pourrait refuser. Mais soudainement, la Chine populaire surgit dans la guerre aux cotés de la Russie. Et cette intervention chinoise provoque notre défaite. Une défaite cuisante, avec de lourdes réparations de guerre qu’aucune imagination humaine ne pourrait accepter. Imaginez qu’après cette défaite, on découvre que les chinois de notre propre pays, nos propre concitoyens en qui nous avions toute confiance et que nous avions cru loyaux à notre cause, non seulement nous avaient vendus à la Russie, mais par-dessus le marché étaient responsables de l’intervention chinoise contre nous.
Que ressentirions nous aux USA à l’égard des chinois ?
Je ne pense pas qu’aucun d’entre eux n'aurait le courage de se montrer en public. Il n’y aurait pas assez de réverbère pour les y accrocher. Imaginez notre réaction. Voila ce que ressentirent les Allemands pour les juifs ; eux qui ont été si généreux avec les juifs depuis 1905, date qui vit la première révolution communiste en Russie tourner au désastre quand les juifs ont du fuir de Russie pour trouver refuge en Allemagne où ils trouvèrent l’hospitalité et furent traités avec clémence. Et voila qu’ils vendent l’Allemagne dans une combine pour aucune autre raison que s'accaparer la Palestine en tant que soi disant ‘‘foyer juif’’.

Nahum Sokolow, ainsi que tous les grands noms et grandes figures que vous entendez s'exprimer au sujet du sionisme aujourd’hui [NDLR: en 1961], ont en 1919, 1920, 1921, 1922 et 1923 écrit en inondant la presse de déclarations concernant le fait que la réaction allemande contre les juifs était due au fait qu’ils réalisèrent que leur défaite cuisante fut causée par l’initiative sioniste de l’entrée américaine dans la guerre.
Les juifs eux même le reconnaissaient.




LES VÉRITABLES RAISONS DE LA PREMIERE GUERRE CONTRE L'ALLEMAGNE

Et n'allez pas croire qu’en 1919, les allemands découvrirent soudainement qu’un verre de sang juif avait meilleur goût qu’un Coca Cola ou qu’une bière munichoise. En aucun cas il ne s’agissait d’un sentiment religieux. Tout était politique et économique. C’était tout, sauf religieux !
Personne ne se souciait en Allemagne si un juif rentrant chez lui irait réciter le « Shema Ysroel » ou bien le « Notre père ». Personne ne s’en souciait en Allemagne pas plus qu’en Amérique. Le sentiment qui s’était développé après la guerre en Allemagne se résumait en une seule et simple chose, les Allemands rendaient les juifs totalement responsables pour leur défaite cuisante.

La première guerre mondiale avait été déclenchée contre l’Allemagne sans aucune raison.
Elle n’était coupable d’absolument aucune faute ; sauf à être excellente. Ils bâtirent une grande marine, ils établirent un commerce mondial. Vous devez vous rappeler que l’Allemagne au temps de la révolution française consistait en plus de trois cents petites villes-etats, principautés, duchés, et ainsi de suite. Trois cents petites entités politiques éparpillées. Et entre le temps de Napoléon et Bismarck, ils s’étaient consolidés en un seul Etat ; ceci en l’espace de cinquante ans. Ils devinrent une des plus grandes puissances mondiales ; leur marine rivalisait avec la Grande Bretagne, ils commerçaient tout autour du monde ; étant en mesure de surclasser n'importe qui et avec une plus grande qualité dans la production.
Que c’est t-il donc réellement passé ?
Il eut une conspiration entre la Grande Bretagne, la France et la Russie, pour liquider l’Allemagne. Il n’y a pas un historien au monde qui pourrait trouver une raison expliquant pourquoi ces trois pays décidèrent subitement de rayer l’Allemagne de la carte politique.




LE POIDS DE LA TRAHISON ET LE DANGER COMMUNISTE EN ALLEMAGNE JUSQU'EN 1933

Donc, quand après l’armistice, l’Allemagne réalisa que les juifs étaient bel et bien responsables de sa défaite, évidement ils ne purent digérer ce coup de couteau dans le dos. Cela va de soit qu’ils eurent cette trahison accrochée en travers de la gorge ; comme tout sentiment résultant d’une trahison est difficilement explicable et tout aussi contrôlable.

Toutefois, aucun juif n’avait été agressé et pas le moindre cheveu de juif n’avait été touché. Dans le livre du Professeur Tansill de l’université de Georgetown qui avait libre accès à tous les documents secrets du département d’Etat américain ; et citant des documents du département d’état écrits par Hugo Schoenfelt, un juif envoyé par Cardell Hull en Allemagne en 1933, afin d’enquêter sur l’existence des soi disants camps de prisonniers politiques ; qui en fin de compte les trouva en parfaite santé. Ils se portaient très bien et d’ailleurs étaient très bien traités. Ces camps étaient remplis de communistes, dont la grande majorité s’avérait être constituée de juifs. Tout simplement du fait qu’en cette période, pas seulement en Allemagne mais dans toute l’Europe, les communistes se trouvaient être composés à 98 pourcent de juifs. Evidemment il y avait aussi quelques prêtres, ecclésiastiques, chefs syndicalistes, francs-maçons et d’autres affiliations internationales.

Un petit rappel historique serait de rigueur. Entre 1918 et 1919, les communistes prirent contrôle de la Bavière durant un courte période quand même. Rosa Luxembourg avec Karl Liebknecht à la tête d’un groupe d’autres juifs, gouvernèrent trois jours. En fait, à la fin de la guerre, le Kaiser s’était enfui en Hollande, tout simplement parce qu’il craignait que les communistes s’emparent de l’Allemagne comme ils l’avaient fait en Russie et qu'il lui serait réservé le même sort que celui fait au Tsar. Il prit donc la fuite par mesure de sécurité.

Après que la menace communiste eut été balayée du sol allemand, les juifs étaient encore très actifs, essayant de recouvrer leur statut. Les allemands les combattirent en une lutte générale ; sans pour autant que ce soit physique où eurent touché un seul de leur cheveu. Ils les combattirent comme ici en Amérique, les lois prohibitionnistes avaient combattu les trafiquants d’alcool. Le combat était donc sans utilisation d’arme à feu, mais plutôt civil. Il en était de même pour le combat entre les allemands et les juifs.

Rappelons quand même, qu’en ce temps là il y avait autour de 90 millions d’allemands pour seulement 460 000 juifs, qui représentaient donc à peu prés un demi pourcent de la population allemande. N’empêche qu’il contrôlaient toute la presse et la presque totalité de l’économie. Car étant venus en Allemagne après la guerre avec beaucoup d’argent, d’autant plus que la dévaluation drastique du Mark leur permit de tout acheter pour une bouchée de pain. Les juifs essayèrent de dissimuler ce fait. Ils ne souhaitaient évidemment pas que le monde sache qu’ils avaient trahi l’Allemagne et implicitement récoltèrent sa rancoeur. En toute logique de réflexivité, des mesures appropriées et conséquentes ont été prises par les allemands contre ceux qui les avaient vendus. En d’autre terme, ils les discriminèrent, évitèrent, identiquement comme nous discriminerions, éviterions, les chinois, les catholiques ou quiconque dans ce pays qui nous auraient vendu à l’ennemi et aurait ainsi causé notre défaite.




CONFÉRENCE D'AMSTERDAM 1933 : LES SIONISTES EXIGENT LA SOUMISSION DE L'ALLEMAGNE

En juillet 1933, une conférence du sionisme international fut organisée à Amsterdam. Les juifs du monde entier y participèrent. Ils s’adressèrent à l’Allemagne en des termes impératifs ; à savoir qu’ils -les sionistes- les sommaient de limoger Hitler et de faire réintégrer tout les juifs dans leur fonction, eussent ils été communistes ou non. En aucun cas les sionistes ne permettraient aux allemands de les traiter de la sorte ; et en toute chose qu’il fallait considérer cet avertissement comme un ultimatum. On imagine aisément ce que fut la réponse des allemands. Mais c’est la réaction juive qui allait être des plus étonnantes.




L'ALLEMAGNE REFUSE - LES SIONISTES LANCENT UN BOYCOTT ABJECT

En 1933, quand l’Allemagne refusa de se plier aux exigences sionistes à la conférence d’Amsterdam qui se clôturera sans avoir entamé la résilience allemande. Le président de cette conférence et chef de la délégation américaine était Samuel Untermeyer, qui la quitta aussitôt pour aller aux USA et directement du bateau monta aux studios de la CBS (Columbia Broadcasting System) et donna un discours transmis sur tout le territoire américain.

Dans lequel il dit : « le sionisme international maintenant appelle à la guerre sainte contre l’Allemagne. Nous sommes maintenant engagés dans une bataille sacrée contre les allemands. Nous allons les forcer à se rendre. Nous allons exercer un boycott international contre eux qui les détruira du fait qu’ils dépendent exclusivement de leurs exportations. »

Et c’est un fait que deux tiers 2/3 des besoins alimentaire allemands doivent être importés. Cela peut être obtenu qu’avec le produit de la vente de leur exportation. Donc si l’Allemagne n’exporte pas ; 2/3 de la population allemande mourrait de faim. Il n’y a simplement pas assez de nourriture pour plus de 1/3 de la population.

Donc, cette déclaration, que j’ai devant moi, publiée le 7 Aout 1933 dans le New York Times*, faite par Mr Samuel Untermeyer qui n’avait pas froid aux yeux quand il a dit:
« ce boycott économique est notre moyen d’auto défense ; le président Roosevelt l’a soutenu dans le programme de l’administration de reprise nationale. » Que certain d’entre vous s’en souviennent peut être ; où quiconque ne respectait pas les lois du New Deal se verrait boycotté. Lois qui furent déclarées inconstitutionnelles par la cour suprême américaine en ce temps là.

Toutefois, les juifs de par le monde déclarèrent un boycott contre l’Allemagne qui fut tellement efficace qu’on ne pouvait plus trouver en magasin un produit portant ’’ MADE IN GERMANY’’. A ce sujet, un représentant de la Woolworth Company me rapporta qu’ils avaient du jeter des millions de Dollar en vaisselle dans la rivière ; parce que leurs magasins auraient été boycottés si quiconque avait trouvé des assiettes portant la mention ’’ MADE IN GERMANY’’. Ils auraient tout simplement subi des manifestations avec des slogans « Hitler assassin » et ainsi de suite ; identiquement à ces sit-in qui se sont déroulés dans le sud. A un magasin appartenant à R.H Macy, sous contrôle d’une famille dénommée Strauss qui aussi s’avère être juif ; une dame trouva des bas de chez Chemnitz portant le ticket ’’ MADE IN GERMANY’’ ; et bien, c’était des bas de coton qui devaient avoir été stockés là depuis plus de vingt ans. Cela faisait un bout de temps que j’observais les jambes des dames, mais il y avait belle lurette que je n’en avais vu portant des bas de coton. On vit donc les magasins Macy’s boycottés, et où des centaines de gens manifestaient avec des banderoles portant les termes « Hitlériens » ou «assassin».


CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? Judea.Declares.War.594

Alors que jusqu’ici pas le moindre cheveu d’un quelconque juif n’avait été atteint dans toute l’Allemagne. Ils n’encouraient aucune souffrance, aucune famine, aucune agression, il n’y avait absolument rien. Naturellement les allemands s’étonnèrent ; qui étaient donc ces gens qui non seulement les soumettaient à un boycott mais en plus jetaient tous leurs salariés au chômage ; bloquant leur économie et mettant à genoux leur commerce. Ils s’en offusquèrent, c’était un total désarroi. Evidemment ils dessinèrent des swastikas (croix gammée) sur les murs des magasins juifs. Pourquoi diable un allemand irait donner son argent à un commerçant faisant partie d’un blocus international poussant l’Allemagne à la famine ; la forçant à se plier aux exigences du sionisme qui voulait lui dicter quel chancelier elle devrait choisir. C’était tout simplement ridicule.




PARIS 1938 - UN JUIF POLONAIS TUE UN DIPLOMATE ALLEMAND DE SANG FROID

Le boycott dura un certain temps ; mais en 1938, quand un jeune juif polonais fit irruption dans l’ambassade allemande à Paris pour tirer sur un diplomate allemand, le tuant de sang froid. Cet assassinat envenima les choses. Les allemands devinrent alors réellement durs avec les juifs et on vit donc en Allemagne des conflits entre juifs et allemands où des magasins juifs furent attaqués. A présent on doit faire le point ; personnellement je déteste utiliser le terme « anti-sémite » car ce terme est complètement dénué et dénudé de sens à mes yeux ; toutefois il représente quelque chose pour vous, donc je dois de l’utiliser. La seule raison expliquant le sentiment allemand à l’encontre des juifs est le fait qu’il étaient responsables pour la première guerre mondiale, ainsi que pour le boycott international.
Automatiquement ils étaient responsables pour la deuxième guerre mondiale ; et parce que cela devenait apparent, il fut nécessaire que les juifs et les allemands s’engagent vers une issue menant directement à une sorte de confrontation qui inéluctablement verrait la désignation d’un seul vainqueur. Entre temps je vivais en Allemagne et je savais que les allemands avaient décidé que l’Europe resterait soit chrétienne, soit allait devenir communiste et pas une tierce option. Les allemand décidèrent qu’ils feraient leur possible pour la garder chrétienne. Ils commencèrent donc un nouveau programme de réarmement.




L'URSS, LE COMMUNISME, LES USA, LA PALESTINE...

En Novembre 1933, les américains reconnurent officiellement l’Union Soviétique qui commençait à devenir très puissante. L’Allemagne logiquement effrayée se réarma, appréhendant une éventuelle confrontation avec l’URSS ; pensant qu’elle aussi allait tomber dans le communisme. Identiquement à l’appréhension qu’aujourd’hui nous ressentons dans ce pays et qui nous fait maintenir un programme de défense de peur de devenir victime du communisme. Notre gouvernement dépense autour de $84 milliards en matière de défense.

Mais défense contre qui ?
Contre quelque 4 000 juifs de Moscou qui contrôlent la Russie et donc, dans leur logique déviationniste ont un contrôle sur plusieurs autres pays du monde. Si ce pays se dirige vers une troisième guerre mondiale, il faut savoir que personne n’en ressortira indemne ; et c’est une idée qui défie tout imagination.Je sais que la bombe nucléaire est mesurée en Mégatonne. Un Mégatonne est l'unité qui définit un Million de tonne de TNT. Nos bombes nucléaires actuelles ont des capacités de 10 Mégatonnes ou 10 Millions de tonnes de TNT; ceci quand ils ont été conçues initialement. Maintenant les bombes nucléaires ont une capacité de 200 Mégatonnes. Et Dieu seul sait quelles capacités possèdent les bombes soviétiques.

Dés lors à quoi sommes nous confrontés ? Si nous déclenchions une guerre mondiale qui risquerait de se développer en une guerre nucléaire, l’humanité n’y survivrait pas. Une telle guerre aurait elle la possibilité de voir le jour ? Cela aura lieu, car le rideau se lèvera pour le troisième acte. Le premier acte fut la première guerre mondiale ; le deuxième acte étant la deuxième guerre mondiale. Le ’’crescendo’’ va se jouer dans le troisième acte, en d’autre terme la troisième guerre mondiale. Le sionisme international et leurs coreligionnaires de par le monde sont déterminés à utiliser les USA une fois de plus afin de garder la Palestine en tant que tremplin de leur domination du monde. Cela est aussi vrai que je suis ici debout. N’étant nullement le seul à l’avoir lu ; mais nombreux ici parmi vous, ceux qui le savent aussi et cela est connu à travers le monde.




LE TRAVAIL DE SAPE SIONISTE AUPRES DU PDT WILSON, LES TAXES, LA RÉSERVE FÉDÉRALE

Qu’allons nous donc faire ? La vie que vous sauveriez sera peut être celle de votre propre enfant ; votre fils est peut être sur le chemin de la guerre ce soir et vous ne le savez pas. Comme d’ailleurs vous ne saviez pas qu’en 1916 à Londres, les sionistes firent un pacte avec le British War Cabinet, afin d’envoyer vos fils combattre en Europe. Le saviez vous alors ? Personne aux USA ne le savait. Il ne vous était pas autorisé de le savoir. Qui le savait ? Le président Wilson le savait, ainsi que le colonel House. Quelques autres hauts placés étaient au courant. Est-ce que je le savais ? J’avais une idée assez précise sur ce qui ce tramait. J’étais ’’attaché’’ à Henry Morgenthau Sr, durant la campagne présidentielle de 1912 qui vit l’élection du président Woodrow Wilson. Les informations circulaient dans les bureaux. J’étais à la fois, bras droit de H.Morgenthau Sr, président du comité de finance et aussi ’’attaché’’ entre lui et Rollo Wells, le trésorier. Je fus assis dans toutes les réunions dirigées par le président Wilson siégeant en bout de table ; ainsi que tous les autres.

Et je les entendais rabattre les oreilles du président Wilson avec ce qui allait s’appeler la taxe sur le revenu, ainsi que ce qui devait devenir les Réserves Fédérales, en passant par l’endoctrinement sur le mouvement sioniste. Le juge Brandeiss et le président Wilson étaient aussi proches que les deux doigts de ma main. Le Président Wilson n’était juste qu’un incompétent quand il fallait déterminer une situation et se faisait diriger comme un enfant. C‘est de cette façon qu’ils nous embarquèrent dans la première guerre mondiale. Alors que nous étions dans un profond sommeil, ils envoyèrent nos enfants là bas pour se faire massacrer. Dans quel but ? Pour que les juifs puissent avoir la Palestine comme colonie. Ils vous ont tellement roulé dans la farine que vous ne savez plus où vous en êtes. Comme l’exemple d’un juge s’adressant au jury dirait : « Messieurs, si jamais un témoin est prouvé avoir menti, alors veuillez rejeter tout son témoignage. » Je ne sais pas de quel Etat vous venez, mais dans l’Etat de New York c’est comme cela que ça se passe. Si un témoin dit un seul mensonge ; alors tout son témoignage sera rejeté.




LES KHAZARS ET L'INVENTION DU PEUPLE JUIF

Quels sont les faits au sujet des juifs ?
Je les appelle juifs juste pour vous ; car ils vous sont connus comme juifs. Mais je ne les appelle pas juifs moi même ; je m’en réfère en tant que ’’soi disant ’’ juif. Tout simplement parce que je sais qui ils sont réellement. Les juifs d’Europe de l’Est -composant 92 pourcent de l’entière population s’auto désignant ’’juif’’ sont à l’origine ’’Khazar’’. C’était une tribu belliqueuse vivant aux confins du territoire asiatique. Un peuple si hostile que même les asiatiques les chassèrent hors d’Asie vers l’Europe de l’Est. Là, ils établirent un grand royaume Khazar de plus de 1 300 000 kilomètre carré.

En ce temps là, la Russie n’existait même pas ; pas plus d’ailleurs que la plus part des pays d’Europe. Le royaume Khazar était le plus grand pays d’Europe ; si grand et si puissant que les autres monarchies voulant entreprendre une guerre s’appuyaient sur les Khazars qui pouvaient leurs louer une armée de soldats. C’est vous dire combien ils étaient puissants. Ils étaient païens et exerçaient le culte Phallique ; ce qui est immonde et répugnant et de ce fait je ne voudrais plus m’avancer sur ce sujet maintenant. Mais c’était bel et bien leur religion, ainsi qu’elle fut la religion d’autres païens et barbares en ce temps là.

Le roi des Khazars devint tellement dégoûté de la dégénérescence de son royaume qu’il se résolut à adopter une soi disant confession monothéiste. Entre la Chrétienté, l’Islam, ou ce qui est connu sous le nom de Judaïsme qui en est vérité est le ’’ Talmudisme’’. En choisissant par pur hasard le choix du roi se porta sur ce qui est communément appelé le Judaïsme qui advint la religion d’Etat. Il envoya donc des gens étudier aux écoles talmudiques de Pumbedita et Sura et fit ramener des milliers de Rabbins, ouvrit des synagogues et des écoles et son peuple devint ce qu’on appelle maintenant ’’juif’’.

Mais il n’y avait parmi eux aucun qui n’eut jamais mis le pied en terre sainte. Il n’y avait parmi ce peuple aucun dont l’ancêtre appartenait à l’histoire du vieux testament. Absolument pas un. Et il ont l’audace de s’adresser aux chrétiens et de leur demander de supporter une invasion armée en Palestine en prétendant : ’’Vous voulez aider à rapatrier le peuple élu de Dieu vers leur terre promise, leur foyer ancestral, n’est ce pas ? C’est votre devoir de chrétien. Nous vous avons donné un de nos enfants comme votre Dieu et Seigneur ; vous allez à l’église tous les Dimanches et vous vous agenouillez pour adorer un juif et nous sommes juifs’’.

Alors que ce ne sont que des païens convertis au Judaïsme ; comme les irlandais se convertirent au christianisme. Il est juste ridicule de les appeler ’’peuple de terre sainte’’ ; comme il serait tout aussi stupide d’appeler les quelques 54 millions de chinois musulmans, des ’’Arabes’’. Mahomet mourut en 632 et depuis ce temps donc, plus de 54 millions de chinois à présent ont acceptés l’Islam comme foi. Maintenant imaginez que ces plus de 54 millions de musulmans de Chine soudainement décident de s’autoproclamer ‘‘Arabe’’ ; vous diriez qu’ils sont lunatiques. Quiconque penserait que ces 54 millions de chinois sont arabes, ne pourrait être que simplement dérangé. Parce que tout simplement ils n’ont fait qu’adopter la foi qui prend origine à la Mecque en Arabie. Tout comme l’avaient fait les irlandais quand ils devinrent chrétiens ; personne ne les avait jetés à l’océan ou bien avait importé une nouvelle espèce d’habitant. Ils ne devinrent en aucune façon un peuple différent. Mais seulement le même peuple ayant accepté le christianisme comme confession.

Ces Khazars donc, ces païens, ces asiatiques, ces turcos finnois étaient une race à la base mongoloïde qui fut chassés d’Asie vers l’Europe de l’Est. Après que leur monarque épousa la confession judaïque, ils n’avaient plus de décision en la matière et durent se soumettre à la même foi. Comme en Espagne, si le roi était catholique alors tout le monde devait l’être ; sinon il fallait quitter le territoire espagnol. Voila comment les Khazars devinrent ce qu’on appelle aujourd’hui ’’juif ’’. Maintenant imaginez combien cela est ridicule pour les grandes nations chrétiennes du monde d’affirmer : « Nous nous engageons à utiliser notre pouvoir et notre prestige afin de rapatrier le peuple élu de Dieu vers leur terre promise, leur ancestral foyer. »




LE CONTRÔLE DE LA PRESSE, DES MÉDIAS, DU CLERGÉ, DE L'ÉTAT...

Peut-il y avoir un plus grand mensonge que celui là ? Tout simplement parce que contrôlant les journaux, les magazines, la radio, la télévision, l’imprimerie du livre, et surtout parce qu’ils dictent le prêche du clergé ainsi que le discours politique, qui d’ailleurs ont le même langage. Ce n’est donc pas étonnant que l’on croie ce genre de mensonge. Pareillement vous croiriez que le blanc est noir si vous l’entendiez assez souvent ; vous ne pourriez plus appeler noir, le noir ; vous accepteriez d’appeler le noir, blanc. Et personne ne pourrait vous le reprocher. Ceci est un des plus grands mensonges que l’histoire ait jamais connu. C’est la base de la misère qui dévore le monde.




LE JOUR DU GRAND PARDON

Savez vous ce que font les juifs le jour du "grand pardon" que vous croyez si sacré pour eux. Je fus un des leur. Ce ne sont en aucun cas des ragots que l’on m’aurait rapportés ; je ne suis pas venu ici afin de raconter des histoires, ou bien pour propager une rumeur ; je suis ici dans un seul but de vous exposer des faits. Quand le jour du grand pardon arrive ; vous entrez dans une synagogue, puis vous vous tenez debout pour la toute première prière qu’on récite. C’est la seule prière faite dans une position debout ; et vous répétez trois fois une courte prière appelée ’’Kol Nidre’’.

Dans cette prière vous liez un pacte avec Dieu tout puissant ; où, quelque soit le serment, l’agrément, ou bien l’accord qui se ferait dans les douze mois à venir, il se verrait être nul, sans effet, caduc, et ne sera en aucune condition honoré. Le serment n’a pas lieu d’être respecté ; l’accord ne sera pas suivi ; la parole donnée ne sera en aucune mesure tenue. Tout engagement n’aura ni effet ni force. Par ailleurs le Talmud stipule que, quelque soit la parole d’honneur donnée, ou bien l’accord entreprit, on doit de se rappeler le ’’Kol Nidre’’ ; prière récitée le jour du grand pardon. Ainsi, automatiquement celui qui la récite se verra totalement absout de toute conséquence et sera de ce fait déchargé de toute obligation de respecter sa parole. Donc, comment voulez vous dépendre de leur loyauté ; apparemment comme y dépendirent le peuple allemand en 1916. Nous récolterions les mêmes fruits empoisonnés, nous souffririons des mêmes vicissitudes que souffrirent les allemands, et pour les mêmes raisons.




source:
cligno étoile http://cristos.over-blog.com/pages/Discours_de_Benjamin_Freedman_en_1961_sur_le_sionisme-1727022.html



* Bizarrement, cet article n'est pas accessible dans les archives du New York Times


Dernière édition par invitée le Jeu 2 Aoû 2012 - 17:01, édité 5 fois
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CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? Empty
MessageSujet: Re: CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ? POURQUOI ?   CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? Icon_minitimeSam 19 Sep 2009 - 16:37

L'HISTOIRE OCCULTÉE DES FAUX HÉBREUX: LES KHAZARS
Version française de la lettre adressée par
Benjamin H. Freedman au Docteur David Goldstein








Benjamin Freedman fut élevé comme un « juif non pratiquant ». Il vivait à New York, et devint un homme d’affaire très efficace, et très riche. À une certaine période de sa vie, il était le principal actionnaire de l’immense Compagnie des Savons Woodbury.

Il fut témoin, et même un peu acteur, des manipulations qui permirent aux talmudistes de dominer la politique et les médias des États-Unis. Dans ses différentes fonctions au service des intérêts sionistes, il eut l’occasion d’avoir un grand nombre d’entretiens personnels et approfondis avec sept présidents des États-Unis.

À la fin de la seconde Guerre Mondiale, il fut écœuré par ce à quoi il avait assisté, et il devint dès lors un « transfuge du sionisme ». Il décida de révéler tout ce qu’il pourrait. Il rompit avec le judaïsme, et se convertit au catholicisme. En 1946, il fonda la Ligue pour la Paix et la Justice en Palestine ; puis passa le reste de sa vie, et une grande partie de sa fortune considérable, à lutter contre la tyrannie sioniste qui enserrait les États-Unis. Il consacra à cette activité plus de 2 millions et demi de dollars, tirés de son portefeuille personnel.

L’ironie du sort voulut que ce transfuge fut justement l’une des personnes qui devait avoir le plus de choses à raconter ; Benjamin Freedman avait appartenu au plus haut niveau de l’organisation juive. Il a connu personnellement : Bernard Baruch, Samuel Untermyer, Woodrow Wilson, Franklin Roosevelt, Joseph Kennedy, et John F. Kennedy. Comme on l’a dit, Monsieur Freedman était très riche, et disposait d’un carnet d’adresses exceptionnel, ce sont sans doute les raisons qui l’ont maintenu en vie.

Le magazine Commentary, publié par le Comité Israélite Américain, l’appelle régulièrement : « le Juif antisémite ».

Arnold Forster, un haut fonctionnaire de la Ligue Anti-Diffamation du B’nai B’rith (A.D.L. : une sorte de CIA privée, travaillant pour le compte d’Israël, et qui épie les faits et gestes des patriotes américains), a défini Benjamin Freedman comme un « riche apostat juif, mu par la haine de soi » ; car lorsqu’un Juif non-talmudiste a une critique à faire sur les Juifs talmudistes, il est inévitablement mu par la haine de soi... il n’y a pas, il ne peut pas y avoir d’autre explication possible ! Mais Benjamin Freedman va nous montrer que tout repose sur une définition correcte du mot « Juif ».








INTRODUCTION



le 10 Octobre 1954



Mon cher Docteur Goldstein,



Vos œuvres exceptionnelles en tant que converti au catholicisme m’ont impressionné à un point tel que je dois vous avouer ne pas connaître d’exemple analogue au vôtre dans toute l’histoire moderne. Votre dévotion à la doctrine et aux dogmes de l’Église catholique défie toutes mes tentatives de description par des mots. Oui, les mots me manquent pour cela.

En tant que vigoureux prédicateur de la foi chrétienne, si constant et si déterminé dans la défense des principes, des programmes, et de la politique de l’Église catholique romaine, votre détermination sans faille a toujours été une véritable source d’inspiration pour ce nombre incalculable de personnes qui cherchent si courageusement à s’engager dans vos traces.

En considération de votre illustre position, je vous avoue qu’il m’a fallu un grand courage pour oser vous écrire cette si longue lettre. Je prie donc pour que vous lisiez mes paroles en gardant à l’esprit le verset 16 du chapitre 4 de l’Épître aux Galates : « Suis-je donc devenu votre ennemi en vous disant la vérité ? », et j’espère que vous me ferez l’honneur de méditer sur le sens profond de ce verset, avant de réagir à tout ce que je vais vous dire.

C’est véritablement pour moi une source de grand plaisir et de joie authentique de pouvoir vous saluer enfin, malgré tous les inconvénients de la correspondance. J’éprouve une déception profonde de devoir faire votre connaissance de cette manière. Ma joie actuelle serait bien plus intense si j’avais eu le privilège de pouvoir vous saluer en personne pour l’occasion de notre première rencontre.

Notre excellent ami commun essayait depuis longtemps d’arranger entre vous et moi une première entrevue. J’espère toujours que nous en aurons l’opportunité. J’attends avec plaisir de vivre un tel jour dans un futur qui ne soit pas trop éloigné, et à un moment qui vous conviendra parfaitement.

Vous découvrirez dans cette lettre un grand nombre de raisons qui justifieront pleinement l’urgence avec laquelle j’ai dû mettre fin à toute temporisation pour entrer de plein pied en contact avec vous. Vous découvrirez que cette urgence ne fait que refléter la gravité de la crise qui met aujourd’hui en péril la permanence de la foi chrétienne dans cette lutte ancestrale qui fit d’elle la force spirituelle et sociale la plus efficace pour le développement du bien être de toute l’humanité, dans une mission divine qui n’avait de considération ni pour une race particulière, ni pour une religion particulière, ni pour une nationalité particulière.

Votre dernier article est paru au mois de septembre dans le Bulletin du G.C.P.I., la publication officielle de cette organisation qui s’est baptisé : La Grande Confraternité de ceux qui Prient pour la paix et la bienveillance envers Israël... Le titre de votre article (« Ce que pensent les Juifs aujourd’hui »), et la vocation du G.C.P.I. rappelée sur la première page (« Faire connaître et promouvoir l’apostolat chrétien entrepris parmi Israël »), me poussèrent immédiatement à saisir par les cheveux l’occasion de vous présenter mes commentaires. Je sollicite donc votre indulgence si ma lettre présente les défauts de la spontanéité qui lui a donné naissance.

Ce fut toutefois avec beaucoup de répugnance que je me suis résigné à vous présenter mes commentaires de façon épistolaire ; j’ai longtemps hésité à le faire, mais compte tenu des circonstances, j’ai bien peur de n’avoir dû choisir que la seule et unique solution. Je prends donc le risque de les présenter à la gravité de votre jugement immédiat, sans la moindre réserve d’aucune nature. Mon vœu le plus sincère est que vous les acceptiez en vous revêtant du même esprit amical qui a présidé à leur rédaction. Je souhaite également que vous leur accordiez toute votre attention, et que vous me fassiez la grâce d’une réponse rapide témoignant du même esprit d’amitié, esprit fraternel, pour lequel je vous remercie par avance.

Pour les plus grands intérêts de cette noble cause, à laquelle vous continuez à consacrer tout votre temps ainsi que vous l’avez toujours scrupuleusement fait depuis déjà plusieurs décennies, je vous invite très respectueusement et très sincèrement à étudier attentivement les données qui vont être présentées ici. Je vous suggère également de prendre toutes les mesures que vous jugerez nécessaires, et qui seront le résultat logique de vos conclusions. Au milieu de cette guerre idéologique, invisible et intangible, qui se livre pour la défense de l’immense héritage chrétien contre ses ennemis consacrés, une attitude favorable de votre part serait un pas capital vers la victoire. En revanche, votre simple passivité se muerait immédiatement en un recul sensible de l’effort global.

Vous souscrivez probablement à cet adage selon lequel il est préférable d’allumer une seule bougie plutôt que de rester assis dans les ténèbres, et bien j’ai toujours pensé moi aussi qu’il dépeignait une attitude très sensée et très saine. Certes, les tentatives solitaires que j’ai déjà entreprises pour donner la lumière à ceux qui sont dans les ténèbres, pourraient avoir le même résultat auprès de vous qu’auprès de ce nombre considérable de personnes qui demeurent la preuve vivante de tous les échecs que j’ai connus au cours des trente dernières années. Mais dans votre cas et jusqu’au jour d’aujourd’hui, je suis resté assez optimiste.

J’ai toujours nourri l’espoir, pas tout à fait vain me semble-t-il, qu’un jour, l’une de ces chandelles se transformerait en un véritable brasier, comme un tison qui dort dans une grange et se réveille tout d’un coup pour déchaîner un immense feu de prairie, appelé à traverser de part en part toute la nation, avant d’illuminer pour la première fois les vastes horizons d’un avenir rénové. Voyez-vous, c’est dans ce rêve irréductible que je puise le courage qui me maintient sur le champ de bataille, avec en face de moi, toute cette étrange étrangeté à laquelle l’histoire de ma vie m’a évidemment soudé.

Depuis des milliers d’années, il a été dit avec justesse qu’à la fin « c’est toujours la vérité qui prévaut ». En effet, nous savons tous que la vérité peut se révéler d’une force infinie. Mais hélas, jusqu’à ce jour, nul n’a vu la vérité se mettre en marche toute seule. Personne n’a jamais vu la vérité quitter son point mort sans qu’un apôtre ne lui ait dûment communiqué la poussée minimale qui puisse contrebalancer son inertie. Sans cela, la vérité ne bougera pas, et ne fera bouger personne. Elle ne nous conduira jamais au port, mon cher Docteur Goldstein. Et de fait, je ne vous cache pas mon chagrin de voir combien souvent la vérité ne fut qu’une petite fille mort-née. Compte tenu de votre influence, votre aide se révélerait ici d’un secours inestimable.

D’un autre côté, la vérité, bien que correctement prêchée, fut fréquemment piétinée par une propagande délibérément contraire ; propagande des plus fanatiques, qui ne connaît ni trêve, ni répit. Les événements récents, qui comme vous le savez furent d’envergure mondiale, nous fournissent un témoignage assez éloquent des dangers pour la civilisation inhérents à cette technique. Cette déloyauté envers la vérité est un crime de trahison contre l’humanité tout entière. Et je pense, mon cher Docteur Goldstein, que vous devriez faire très attention de ne pas devenir sans le savoir l’un des nombreux rouages de la propagande dont je vais parler, ni d’apparaître a posteriori comme complice dans l’une des nombreuses affaires qui ont éclatées dans son sillage ces dernières années.

Car que se soit sans le savoir, sans le vouloir, ou sans en avoir l’intention, les principaux acteurs de notre histoire nous ont presque tous fait des discours où la vérité se trouvait complètement déformée ; et on les a si bien crus, qu’aujourd’hui notre génération est une génération décomposée.

En 1492, il n’y a pas si longtemps, la Terre était encore représentée par les savants les plus en vue, comme étant de forme plane. Au cours de cette même année Christophe Colomb fut à même de prouver qu’il n’en était rien. Et dans l’histoire, les exemples de cette sorte abondent ; le certain peut être faux, quoiqu’on en dise.

Que ces prétendues sommités se soient rendues coupables de bêtise ou de simple indifférence, c’est une question qui n’a plus guère d’importance aujourd’hui. Soit ils ignorèrent complètement les faits que Christophe Colomb avait démontrés, soit ils les connurent, mais préférèrent s’abstenir de tout commentaire pour des raisons que l’histoire ne dit pas. Mais aujourd’hui, Mon cher Docteur Goldstein, aujourd’hui, une situation identique s’incarne sous nos yeux dans la crise que traverse la foi chrétienne. Et dire aujourd’hui la vérité sur ce que l’on sait, est le seul facteur qui décidera si la foi chrétienne doit survivre, ou déposer les armes devant ses ennemis consacrés. Aujourd’hui, la foi chrétienne est en train de vivre son heure de vérité.

Ainsi que vous l’avez déjà sans doute observé, aucune institution n’a pu rester à flot bien longtemps, si elle ne s’appuyait dès son origine sur un solide fondement de vérité. La foi chrétienne fut érigée sur la vérité, sur un socle inébranlable de vérité, par son fondateur Jésus-Christ. Si la foi chrétienne veut survivre, elle doit demeurer dans la vérité. La détérioration, puis la désintégration, et enfin la destruction de la foi chrétienne, se poursuivront inexorablement tant que la déformation délibérée de la vérité se substituera à la vérité elle-même. La vérité est un absolu. On est vrai, ou on ne l’est pas. Il n’y a pas de degrés : on n’est pas à moitié vrai, comme on n’est pas non plus à moitié honnête, ou à moitié loyal. Il n’y a pas ici de compromis possible.

Mon cher Docteur Goldstein, vous avez sans doute déjà observé qu’en voulant faire un peu de bien d’un côté, les personnes « bien intentionnées » déclenchent souvent un mal irréparable de l’autre. Chacun de nous finit par rencontrer cette expérience bien amère. Ainsi, le jour d’aujourd’hui vous montre dans le perpétuel sacrifice de tous vos efforts et de toute votre énergie, dans le but émérite de faire entrer les « Juifs » (prétendus, ou autoproclamés tels) dans le sein de l’Église catholique romaine, par le biais de la conversion à notre foi. Beaucoup de grâce et meilleure chance à vous, puissent vos efforts être couronnés d’un grand succès...

Mais mon cher Docteur Goldstein, je dois vous dire que votre travail contribue sans que vous ne le sachiez, et d’une manière non négligeable, à la dissolution de la foi d’un nombre considérable de chrétiens. Pour chaque gramme de bien que vous faites par la conversion d’un « Juif » (prétendu ou autoproclamé tel) vous déclenchez en même temps une tonne de mal, en détournant une multitude de chrétiens de leur foi ancestrale. Je vous présente tout de suite cette conclusion très sévère à laquelle je suis parvenu, car je sais que les révélations que je m’apprête à vous faire seront largement en mesure de la confirmer. De plus, vous savez comme moi qu’un grand nombre de conversions récentes, durent très vite être requalifiées comme des « conversions ratées », sur le plan de la foi bien entendu, mais comme des « noyautages réussis », sur un plan plus politique.

J’ai bien peur que vos prises de positions actuelles, ainsi que vos activités quotidiennes suscitées par un tel apostolat, ne nécessitent bientôt quelques révisions à la lumière des faits que vous allez connaître. La philosophie et la théologie que vous professez publiquement aujourd’hui, méritent sans le moindre délai une sérieuse reconsidération de votre part. Car tout ce que vous dites et tout ce que vous écrivez pourrait très rapidement provoquer une sorte d’éclatement de la foi chrétienne, à une échelle bien plus dévastatrice que tout ce que vous pourriez imaginer, du haut de votre tour d’ivoire. Il apparaît, mon cher Docteur Goldstein, que de nombreux chrétiens répètent plus ou moins consciemment tout ce que vous dites ou tout ce que vous écrivez ; et il en est de même des « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) que vous cherchez à convertir. L’influence que vous exercez devient maintenant un danger véritable, je me dois de le porter à votre attention.

La réaction dont vous allez faire preuve face à ce que vous allez lire, peut devenir le verdict le plus important jamais prononcé au cours des derniers siècles, dans le domaine de la défense de la foi chrétienne. Je vous recommande donc sincèrement de ne pas perdre de vue la grande responsabilité qui va être la vôtre maintenant, et j’espère que vous allez étudier cette lettre dans le moindre détail, depuis son premier mot, jusqu’à son tout dernier. Tous ceux qui vous connaissent ont la chance de savoir combien cette question vous est précieuse. Par votre détermination à suivre les nobles idéaux que vous vous êtes fixés pendant toutes ces années, où vous avez si vaillamment œuvré pour la grandeur de la foi chrétienne, vous vous êtes acquis toute cette admiration dans laquelle vous baignez aujourd’hui. Toute notre Église, que vous choisîtes par un acte libre et courageux de votre volonté lorsque vous étiez encore à la fleur de l’âge, est bien plus fière de vous qu’elle ne l’était déjà dès votre conversion.

Mais malgré ceux qui le nient partout et en permanence, les événements de ces dernières années ont attesté sans plus laisser le moindre doute, que la foi chrétienne se présente désormais avec un pied dans la tombe, et un autre pied sur une peau de banane, en parlant figurativement je vous l’accorde. Mon cher Docteur Goldstein, ne pas s’en rendre compte serait se fermer définitivement à toute réalité, et choisir de ne plus voir les évidences. Je crois que vous êtes bien trop réaliste pour vous autoriser ainsi à vous duper vous-mêmes.

Il est manifeste que la foi chrétienne est aujourd’hui au carrefour de sa destinée. Au cours des 20 siècles de son histoire, la mission sacrée des chrétiens n’avait jamais rencontré de péril aussi grand que celui qu’on observe actuellement. La foi chrétienne va avoir besoin des défenseurs les plus loyaux de toute son histoire. Personne ne peut minimiser la gravité de la situation. Il y a urgence.

Quand les chrétiens du monde libre ne pourront plus exercer publiquement leur foi, nous aurons connu le dernier jour du christianisme. Ce que connaissent déjà 50 % des humains pourrait très vite se propager à toute la population du monde. C’est même très probablement ce qui devrait se produire, si le cours des choses suit la tendance actuelle. Une maladie maligne ronge le monde comme un cancer, elle se propage de manière géométrique, comme des cellules cancéreuses. Elle se révélera sûrement fatale si des mesures d’une extrême rigueur ne sont prises très vite pour l’endiguer. Mais qu’est-il entrepris aujourd’hui pour la stopper, ou même seulement pour la ralentir ?

Mon cher Docteur Goldstein, vous souvenez-vous du nom de ce philosophe qui a dit : « il n’y a rien de permanent dans le monde, sauf le changement » ? Et bien cette philosophie devra s’appliquer à la foi chrétienne elle aussi... Et mon autre question à 100 francs est de savoir si ce changement sera pour le meilleur, ou pour le pire... Le problème est aussi simple que cela. Or, si l’on continue à suivre pendant les 37 années qui viennent, la voie qui fut la nôtre au cours des 37 années qui précèdent, la foi chrétienne telle quelle est professée aujourd’hui aura complètement disparue de la surface du globe. Sous quelle forme se manifestera alors la mission de Jésus-Christ sur la Terre, voilà qui est aussi peu prédictible qu’inévitable.

Dans cette situation de crise, vous conviendrez qu’il ne serait ni très logique, ni très réaliste, de chasser une multitude de chrétiens du refuge que la foi chrétienne leur donne, pour l’avantage très relatif de faire entrer un nombre de « Juifs » (prétendus ou autoproclamés tels), proportionnellement dérisoire.

Il serait bien vain de nier que la foi chrétienne est partout dans le monde sur la défensive ; et en prendre conscience est une source perpétuelle de consternation et de sidération pour le peu de chrétiens qui le peuvent. C’est ainsi, la foi chrétienne est partout bafouée, malgré toutes les immenses contributions qu’elle fit au progrès de l’humanité pendant presque 2000 ans.

Mon dessein n’est pas de dénoncer ici les conspirateurs qui se sont voués à la destruction de la foi chrétienne, ni de m’étendre sur la nature exacte ou sur l’étendue de cette conspiration. Cela demanderait la rédaction de plusieurs ouvrages. L’histoire des derniers siècles, et notamment les événements des dernières années, confirment l’existence d’une telle conspiration, j’en ferai toute la preuve une autre fois. Un réseau mondial de conspirateurs diaboliques déploie jour après jour, avec la plus grande méthode, chacune des phases de son complot contre la foi chrétienne, alors que les chrétiens semblent dormir les poings fermés. Et le comble voyez-vous, c’est que le clergé manifeste plus d’indifférence à cette conspiration que les chrétiens eux-mêmes. On dirait que les prêtres ne veulent qu’une seule chose : enfouir leur tête le plus profond possible dans le sable de l’ignorance, comme l’autruche, qui selon la légende, agirait ainsi à l’approche du danger. Cette ignorance, ou cette indifférence de la part du clergé, a déjà porté un sérieux coup à la foi chrétienne, duquel elle pourrait bien ne jamais se relever complètement, si tant est qu’elle puisse un jour se relever. C’est si triste de voir le clergé chrétien collaborer à l’anéantissement de la foi chrétienne.

Dans cette crise, les chrétiens auraient besoin d’être bénis par une sorte de Paul Revere spirituel, qui sillonne la nation au galop, pour les avertir que leur pire ennemi fait route à vive allure dans leur direction.

Toutefois, il serait bien insuffisant de ne localiser que les adversaires qui nous assiègent de l’extérieur ; car il est d’une importance tout au moins égale d’identifier les forces de sabotage qui sont à l’œuvre au sein même de l’Église catholique romaine, et qui la rendent si vulnérable à ses adversaires extérieurs. Si avec le sérieux qu’on vous connaît vous vous atteliez à ce point particulier, vous pourriez rendre inopérationnels un nombre formidable des agents responsables de cette inquiétante situation.

Les âmes de millions de chrétiens qui, semble-t-il, vous sont complètement étrangères, sont très mal à l’aise par rapport au statut actuel de la foi chrétienne. Savez-vous que des dizaines de milliers de prêtres sont foncièrement troublés par les pressions que la hiérarchie ecclésiastique fait peser sur eux lorsqu’ils voudraient exprimer leur jugement naturel sur la situation ? Or, si donc les attaques provenant de l’intérieur pouvaient être neutralisées, la foi chrétienne se remettrait spontanément sur ses deux pieds, et ferait face à ses ennemis, aussi droite que le rocher de Gibraltar. Mais si une telle purge n’est entreprise très rapidement, la foi chrétienne va continuer à s’émietter ainsi tout doucement, jour après jour, avant de s’effondrer complètement. Un peu de prévention aujourd’hui nous évitera bien des déconvenues pour demain, vous pouvez me croire.

Sans oublier tout le respect que je dois à l’autorité ecclésiastique, et en toute humilité, je me retrouve avec une tâche bien difficile à accomplir... En effet, je voudrais déclarer ici publiquement que l’autorité ecclésiastique est la principale, si ce n’est la seule responsable de la présence de ces forces internes qui trahissent allègrement les intérêts de l’Église. Cette conclusion que je vous présente, condense à elle seule toutes les informations que j’ai pu répertorier jusqu’à aujourd’hui. Mon cher Docteur Goldstein, si vous désirez vraiment agir d’une manière constructive et réaliste, il va vous falloir « mettre les pieds dans le plat », sans vous inquiéter des petits doigts en l’air et autres grincements de dents. C’est la seule stratégie qui nous reste si l’on veut éviter de justesse le destin qui nous attend. Vous ne pouvez plus continuer à minauder avec la vérité, sous prétexte que la vérité blesse ceux qui vous connaissent, ou ceux que vous aimez.

En cette heure tardive, il ne nous reste que très peu de temps pour réparer la barrière, si vous m’autorisez cette image champêtre et prosaïque. Nous ne pouvons plus nous permettre de perdre la moindre seconde. « Tourner autour du pot » ne nous conduirait nulle part. Seuls des hommes courageux parviendront à franchir la tempête qui approche. Et pour parler à nouveau en figure, ou même peut-être que cette fois-ci je l’entends littéralement : « Les héros seront vivants, et les couards seront morts, lorsque la poussière de cette guerre ancestrale sera retombée » ; et non pas : « Les héros seront morts, et les couards seront vivants », comme cela se produisait parfois, dans d’autres circonstances...

La foi chrétienne reste la seule digue contre la marée du barbarisme universel. Ses ennemis consacrés ont suffisamment montré la cruauté avec laquelle ils entendent remplir leur programme d’élimination du christianisme de toute la surface de la Terre.

Je vous ai dit un peu plus haut qu’à mon humble avis, toute la responsabilité de l’incroyable dissolution de la foi chrétienne devait être entièrement imputée à la hiérarchie ecclésiastique. Cette dissolution de la foi est la conséquence nécessaire de la confusion qui a été entretenue dans l’esprit des chrétiens au sujet des principes fondamentaux de la foi chrétienne. La responsabilité de cette confusion repose exclusivement sur la hiérarchie ecclésiastique, et non sur la masse des fidèles. Et vous savez que la confusion génère le doute ; que le doute déclenche la perte de confiance ; et que la perte de confiance conduit naturellement à la chute de l’intérêt. Plus la confusion des principes augmente et plus la confiance diminue. Le résultat est le désintérêt total qu’on observe aujourd’hui. Mon cher Docteur Goldstein, je crois que vous pourrez difficilement remettre en question ma petite démonstration, n’est-ce pas ?

Bien sûr, cette confusion dans l’esprit des chrétiens à propos des fondements de notre foi est tout à fait injustifiée et ne repose sur rien de réel ; elle n’a aucune raison d’être, et elle n’existerait pas si l’autorité ecclésiastique n’avait pas été la grande complice de toutes les supercheries qui la firent apparaître. Certes, je sais que des membres du clergé pourraient être sincèrement blessés d’apprendre qu’ils ont été les complices des ennemis consacrés de la foi chrétienne, et je vous accorde que beaucoup de prêtres sont leurs alliés sans le savoir ; mais cette ignorance est le plus gros obstacle à une défense constructive de la foi chrétienne contre ses ennemis consacrés.

Des chrétiens sans nombre, que leur ignorance du problème à poussé malgré eux sur la touche du champ de bataille, voient de jour en jour la foi chrétienne pourrir un peu plus sur la vigne, et se faisander au point de tomber toute seule dans le gosier avide de ses ennemis immémoriaux. Les chrétiens observent ce spectacle, impuissants ; et la coupe qu’ils doivent boire est rendue plus amère par la vue de l’indifférence du clergé censé les conduire. Cette apathie du clergé, livre à ses agresseurs la foi chrétienne privée de toute défense. Et leur attitude fuyante nous conduira inéluctablement à la défaite. Pour éviter une reddition sans condition aux ennemis de toujours, le clergé doit maintenant faire face sans le moindre délai, s’il désire sortir vainqueur dans ce combat idéologique invisible et intangible qui se livre sous son nez... Quand va-t-il se réveiller ?

Si l’on me demandait d’expliquer dans cette lettre quels sont les nombreux moyens par lesquels le clergé chrétien brouille les fondements de la foi chrétienne, je dois vous dire qu’une telle entreprise nécessiterait plusieurs volumes ; et le temps qui m’est accordé me force à me contenter du strict minimum ; je vais donc me limiter ici aux raisons les plus importantes de cette confusion. Cette contrainte de brièveté me conduira à limiter également le nombre des références que j’aurais voulu faire pour appuyer mon discours ; mais je ferai néanmoins tout mon possible pour établir de manière incontestable l’authenticité des faits historiques que je mentionne ici.

Et pour tout vous avouer dès maintenant, mon cher Docteur Goldstein, je dois vous dire qu’à mon avis, la raison principale de cette confusion dans l’esprit des chrétiens est directement liée à vos activités présentes. Et je ne crois pas que votre responsabilité en cela puisse être amoindrie par vos bonnes intentions. Comme vous l’avez entendu très souvent, mon cher Docteur Goldstein, « l’enfer est pavé de bonnes intentions » ; et la confusion créée par vos articles est multipliée par 1 000 en vertu de la grande diffusion que vous en faites, en vous appuyant sur la haute estime dans laquelle vous tiennent les éditeurs (chrétiens ou non), et sur la haute estime dans laquelle vous tiennent un grand nombre de lecteurs (chrétiens ou non), partout dans la nation. Mon cher Docteur Goldstein, vos articles sont cités en permanence, et continuellement réimprimés d’une côte à l’autre de ce très grand pays.





1. JÉSUS-CHRIST ÉTAIT-IL « JUIF » OU « JUDÉEN » ?


L’une des thèses qui nous vient de la hiérarchie ecclésiastique et qui jette le plus de confusion parmi les chrétiens, est l’affirmation sans cesse répétée que « Jésus-Christ était un Juif ». Cela semble également être devenu votre thème favori. Cette distorsion de la vérité est brandie par les prêtres au moindre prétexte. Ils la répètent constamment, et même parfois sans que ce soit une provocation délibérée de leur part. Non, vraiment, ils ont la gâchette facile dès qu’il faut nous assaisonner avec cette fabrication. Ils ne manquent pas une occasion de le faire ! « Jésus était juif ! »... Mais aussi fort qu’ils le crient, leurs ouailles n’ont pas encore accordé leur prédilection à cette version mensongère de la réalité, et les informations qu’ils puisent à d’autres sources leur disent bien autre chose ; et leur confiance envers ces autres sources vaut largement celle qu’ils accordent à la hiérarchie ecclésiastique.

Cela pose même en vérité un sérieux problème à la hiérarchie ecclésiastique. Mais elle ne pourrait s’extraire du marécage où elle s’est empêtrée qu’en revenant à la formule magique du christianisme : « la vérité, toute la vérité, rien que la vérité ». C’est la seule formule par laquelle les prêtres pourraient regagner la confiance des fidèles ; car ils ne redeviendront jamais les chefs spirituels de cette nation sans un retour sincère de cette confiance. Ils devraient concentrer leurs principaux efforts sur ce seul objectif.

Mon cher Docteur Goldstein, vous êtes un théologien de prestige et un historien de marque, vous auriez donc dû partager l’avis des plus grands spécialistes sur la prétendue « judaïcité » de Jésus-Christ. Les plus grands spécialistes s’accordent aujourd’hui pour dire que le raisonnement ou l’insinuation suivant laquelle « Jésus était juif », ne repose sur aucune base factuelle. Des faits historiques incontestables, ainsi qu’une profusion d’autres preuves, établissent par delà tous les doutes possibles l’absurdité de cette phrase que l’on entend partout aujourd’hui : « Jésus était juif ».

Sans redouter la moindre contradiction qui s’appuyât sur des faits historiques, les spécialistes les plus qualifiés s’accordent sur ce point précis que Jésus-Christ n’était pas un « Juif ». Ils pourront vous confirmer texte original à l’appui, que pendant sa vie Jésus-Christ était désigné comme un « Judéen » par ses contemporains, et non comme un « Juif » ; ils vous diront également que Jésus-Christ Se désignait Lui-même comme un « Judéen », et non comme un « Juif ». Pendant son passage ici sur Terre, Jésus fut désigné par les historiens de l’antiquité comme un « Judéen », et non comme un « Juif ». Tous les théologiens de l’antiquité, dont la maîtrise de la question pourrait difficilement être mise en doute, désignent Jésus-Christ pendant Sa vie, ici, sur Terre, comme un « Judéen », et non comme un « Juif ».

Au sommet de la croix sur laquelle Jésus-Christ fut crucifié, on pouvait lire ces mots : Iesus Nazarenus rex Iudaeorum. Il s’agit là, vous le savez bien, de la langue maternelle de Ponce Pilate ; et j’ose espérer que personne ne mettra en question le fait que Ponce Pilate était capable de s’exprimer correctement dans sa langue maternelle. Or, tout latiniste vous dira que la traduction correcte du latin : Iesus Nazarenus rex Iudaeorum, donne : « Jésus le Nazarénien, chef souverain des Judéens ». Il n’y a pas le moindre désaccord sur ce sujet parmi tous les spécialistes.

Pendant sa vie, ici sur Terre, Jésus ne fut jamais considéré par Ponce Pilate, ni même par les Judéens avec lesquels Il vivait, comme : « le Roi des Juifs ». L’inscription fixée à la croix sur laquelle Jésus a été crucifié, a été traduite incorrectement dans la langue anglaise ; et cette traduction erronée ne fit son apparition qu’au XVIIIe siècle. Il faut bien comprendre que c’est par esprit de dérision, que Ponce Pilate a donné l’ordre de rédiger une telle inscription : sur le point d’autoriser la crucifixion de notre Seigneur, Ponce Pilate voulut également se moquer de Lui. Ponce Pilate savait pertinemment que Jésus-Christ avait été dénoncé, bafoué, puis renié par les Judéens qui, ensuite, ourdirent Sa crucifixion, ainsi que l’histoire le raconte.

À part Ses quelques disciples, tous les autres Judéens Le détestaient, et méprisaient Son enseignement, ainsi que tout ce que Jésus-Christ représentait. Le temps n’effacera pas cela de l’histoire. Et nous savons bien que le « chef souverain » des Judéens, à l’époque où cette inscription fut placée sur la croix, n’était autre que Ponce Pilate lui-même ! Et il ne faut donc pas lire cette inscription ironique comme si Ponce Pilate pensait réellement que Jésus-Christ était « le chef souverain des Judéens ». Une telle interprétation est absolument inconcevable.

Aux temps de la crucifixion de Jésus-Christ, Ponce Pilate était Procurateur de Judée pour le compte de l’Empire romain. À cette époque, l’Empire romain couvrait toute une partie du Moyen Orient. Pour Ponce Pilate, en tout ce qui pouvait le concerner sur le plan officiel ou privé, les habitants de Judée étaient des « Judéens », et non des « Juifs », comme on les a maladroitement désignés depuis le XVIIIe siècle. Or aucun historien n’a jamais recensé de religion, de race, de peuple ou de nation en Judée à cette époque, connus sous le nom de « Juifs » ; pas plus qu’ils n’en trouvèrent la moindre trace dans d’autres lieux, ou dans toute l’histoire qui a précédé.

En tant que Gouverneur d’une province de l’Empire romain, Ponce Pilate n’exprimait guère d’intérêt envers la multitude des cultes religieux qui se pratiquaient à cette époque dans toute la Judée. Ces pratiques religieuses allaient de formes diverses d’idolâtrie, dont en premier lieu le culte phallique, à la conception naissante d’un Dieu éternel, omnipotent et invisible, dénommé Yahweh (Jéhovah), dont la première intuition remontait à Abraham, patriarche illustre s’il en est, ayant vécu environ 2 000 ans auparavant. En tant que Gouverneur d’une province conquise, Ponce Pilate devait suivre les directives de Rome lui enjoignant de ne pas interférer dans les affaires religieuses du pays. Sa principale responsabilité se limitait à la collecte de l’impôt impérial, et à son acheminement vers Rome ; les cultes religieux de ses administrés ne lui importaient guère.

Maintenant mon cher Docteur Goldstein, ainsi que vous le savez, le mot latin rex ne signifiait pas « roi » initialement, mais « chef d’une tribu », leader en anglais ; et aux temps de Jésus-Christ, ce mot n’avait pas d’autre sens pour les Judéens qui connaissaient la langue latine. Le mot latin rex, vient du verbe latin rego, regere et signifie « diriger, conduire, mener, être à la tête de... ». Évidemment, le latin était la langue officielle dans toutes les provinces de l’Empire Romain, et c’est pourquoi l’inscription sur la croix fut rédigée également en latin.

Or, après leur invasion des Îles Britanniques, les Anglo-Saxons remplacèrent le mot latin rex, par le mot king. Mais le remplacement du mot rex par le mot king à cette époque postérieure, ne modifie pas rétroactivement le sens que les Romains donnaient au mot rex à l’époque de Jésus-Christ. Le latin rex signifiait simplement pour eux « chef souverain », un leader. Le mot anglo-saxon king, avait d’ailleurs une graphie différente de celle d’aujourd’hui, lorsqu’il a remplacé le mot latin rex, mais toutefois son sens était encore à peu près équivalent à celui du latin.

Pour Ponce Pilate, il était bien évident que Jésus-Christ était la dernière personne que les Judéens auraient acceptée comme « chef de tribu ». Malgré cela, Ponce Pilate n’a pas hésité à ordonner cette inscription : Iesus Nazarenus rex Iudaeorum, et je répète que même par le plus sauvage étirement de l’imagination, on ne peut soutenir que ces mots de Pilate furent autre chose qu’un misérable sarcasme. Par cette référence à Jésus-Christ comme « chef des Judéens », ceux-ci auraient ourdi la crucifixion de leur chef souverain.

À l’époque de Jésus-Christ, les Romains désignaient le territoire actuel de la Palestine sous le nom de Iudaea. Cette province était administrée par Ponce Pilate comme une partie intégrante de l’Empire romain. La traduction française de Iudaea est : « la Judée ». Le seul adjectif français que l’on puisse construire sur ce nom latin de Iudaea est « Judéen », et non pas « Juif ». Ainsi, la population qui vivait à l’emplacement de la zone géographique connue actuellement sous le nom de Palestine, était désignée en latin, à l’époque de Jésus-Christ, par le mot Iudaeus : « les Judéens ». À strictement parler, ce mot ne désignait rien d’autre que les habitants vivant à l’intérieur des frontières de la Judée à cette époque. Or qui pourrait nier que Jésus-Christ ne fut, Lui aussi, un habitant de la Judée de cette époque ?

Or vous savez très bien, mon cher Docteur Goldstein, que le génitif pluriel du latin Iudaeus est : Iudaeorum. Et que la traduction française littérale du génitif pluriel Iudaeorum, devrait être : « des Judéens », et non pas : « des Juifs ». Il est complètement impossible de donner une autre traduction littérale au latin Iudaeorum. C’est pourquoi comme je vous le disais, tous les théologiens et les historiens, qui maîtrisent bien ce problème, savent qu’il faut traduire Iesus Nazarenus rex Iudaeorum par « Jésus le Nazarénien chef souverain des Judéens ». Vous devez tomber d’accord sur cela.

À l’époque où Ponce Pilate a donné l’ordre de placer l’inscription Iesus Nazarenus rex Iudaeorum sur la croix, les autorités spirituelles de la Judée protestèrent d’ailleurs auprès de lui, en lui disant : « …ne marque pas que Jésus est le chef des Judéens, mais seulement qu’il a dit qu’il était le chef des Judéens ». Les autorités spirituelles de la Judée émirent des protestations très fortes auprès de Ponce Pilate au sujet de cette référence à Jésus-Christ comme rex Iudaeorum ; insistant sur le fait que Ponce Pilate n’avait pas une connaissance précise du statut véritable de Jésus en Judée ; et comme vous le savez, ces protestations sont bien documentées pour l’histoire.

Mais nous savons par les mêmes sources que les autorités spirituelles de la Judée protestèrent en vain auprès de Ponce Pilate. Ils soutinrent en effet auprès du Procurateur, que Jésus avait simplement « dit qu’Il était le chef des Judéens », et que par conséquent Pilate ne devait pas écrire que Jésus « était le chef des Judéens », car après tout, Ponce Pilate n’était qu’un étranger en Judée, et il ne pouvait pas comprendre la situation aussi bien que les autorités spirituelles de cette province. Et c’est un fait qu’à cette époque, le chevauchement inextricable des questions religieuses, sociales et économiques dans la politique intérieure de la Judée, n’intéressait guère Ponce Pilate dans ses fonctions de Procurateur pour le compte de Rome.

Dans la version originale de l’Évangile selon saint Jean, rédigée en grec, on ne trouve pas d’équivalent de ce passage selon lequel les autorités spirituelles de la Judée prétendirent que Jésus avait « simplement dit qu’Il était le chef des Judéens ». Les traductions anglaises de Jean 19:19, se basant sur le manuscrit grec, nous donnent : « N’écris pas “le chef souverain (basiej) des Judéens (twn ioudaiwn)”, mais qu’il a dit qu’il était le chef souverain des Judéens ». twn ioudaiwn est le grec pour le latin Iudaeorum ; basiej est le grec pour le latin rex ; dans les versions respectivement grecques et latines de l’Évangile selon saint Jean.

Pilate n’eut cure de ces protestations de la part des autorités spirituelles de la Judée, et il leur répondit sèchement : « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit », afin de les faire taire. Et l’inscription demeura telle que nous la connaissons aujourd’hui : Iesus Nazarenus rex Iudaeorum, « Jésus le Nazarénien, chef souverain des Judéens ».

Cette citation latine que je vous donne, reprend mot pour mot, comme vous le savez, la traduction du Nouveau Testament faite au IVe siècle par saint Jérôme. Cette traduction est bien évidemment : La Vulgate. Ce fut la première traduction officielle de l’Église chrétienne du Nouveau Testament en latin. Et jusqu’à ce jour, elle est restée la seule version officielle utilisée dans toute l’Église catholique romaine. La traduction de l’Évangile selon saint Jean par Saint Jérôme fut réalisée à partir du manuscrit grec original. Et dans ce manuscrit grec, nous trouvons toujours cette protestation des autorités spirituelles de Judée, qui demandent à Pilate de ne pas écrire que Jésus était « le chef souverain des Judéens ».

Or mon cher Docteur Goldstein, ouvrez bien vous oreilles, car nous arrivons maintenant au cœur du problème : il n’existe aucun fondement historique qui nous permette de dire que le mot grec ioudaiwj, le mot latin Iudaeus, ou le mot français « Judéens », aient jamais possédé la moindre connotation religieuse ! Dans leurs langues respectives, ces mots n’ont toujours revêtu qu’une simple connotation géographique. Ces mots étaient utilisés pour identifier les habitants qui étaient nés dans le territoire de la Judée. Et à l’époque de Jésus-Christ, il n’existait aucun culte religieux en Judée ou ailleurs dont le nom ait la même racine que le mot « Judée », comme c’est par contre le cas pour le culte religieux dénommé « judaïsme ». Aucun culte, ni aucune secte ne portait le nom de « judaïsme ».

Personne ne pourra contredire le fait que le mot Jew (Juif) n’existait pas dans la langue anglaise avant l’année 1775.

La première acception écrite du mot Jew en langue anglaise, nous a été laissée au XVIIIe siècle par Sheridan dans sa pièce de théâtre : Les Rivaux. Dans l’Acte 2, scène 1 de cette pièce, nous lisons : « Elle aura la peau d’une momie, et la barbe d’un Juif ». Avant cette utilisation du mot Jew faite par Sheridan, ce mot n’existait pas dans notre langue. Ainsi, Shakespeare ne l’employa dans aucune de ses pièces, comme vous pourrez le vérifier vous-même. Certes, dans le Marchand de Venise, acte 5 scène 3, il est bien question d’un « Juif ». Mais pour ce passage précis, l’édition originale nous donne : « Et pourquoi ? Je suis un Iewe, et un Iewe n’a t-il pas d’yeux ? ».

Dans la Vulgate, Jésus est désigné comme « l’un des Judéens », grâce au génitif pluriel Iudaeorum.

Jésus est désigné pour la première fois par le mot Jew au XVIIIe siècle, dans l’édition révisée de la première traduction anglaise du Nouveau Testament qui remontait au XIVe siècle. L’étymologie du mot Jew dans la langue anglaise, ne laisse aucun doute sur le fait que le mot Jew du XVIIIe siècle provient directement du mot Iudaean de la Vulgate.

Les manuscrits allant du IVe au XVIIIe siècle, retracent précisément l’évolution du mot Iudaean dans la langue anglaise. Dans ces manuscrits, on trouvera que la langue anglaise à connu un très grand nombre d’équivalents au mot Jew, tout au long de son histoire. Depuis le latin Iudaeus jusqu’à l’anglais moderne Jew, on rencontre successivement : Gyu, Giu, Iu, Iuu, Iuw, Ieuu, Ieuy, Iwe, Iow, Iewe, Ieue, leue, Iue, Ive, lew, et finalement au XVIIIe siècle : Jew. Et pour le pluriel on a : Giwis, Giws, Gyues, Gywes, Giwes, Geus, Iuys, Iows, Iouis, Iews, et finalement au XVIIIe siècle : Jews.

Au XVIIIe siècle, les presses typographiques s’étaient grandement améliorées, et on imprima des quantités illimités du Nouveau Testament. Ces éditions révisées, qui se basaient encore toutes sur la première édition en langue profane du XIVe siècle, furent largement distribuées dans tout le monde anglophone, et de nombreuses familles qui n’avaient jamais possédé de Bible, ont pu en acquérir une qui soit rédigée dans la langue qu’ils parlaient tous les jours. C’est dans cette édition révisée que le mot Jew apparaît pour la première fois. Et grâce à l’importance du tirage, la forme Jew s’est définitivement imposée dans la langue anglaise.

Ainsi que vous le savez, mon cher Docteur Goldstein, les éditions les plus connues du Nouveau Testament en langue anglaise sont : la Rheims (Douai) Edition, et la King James Authorized Edition. La première traduction du Nouveau Testament en anglais de la Rheims Edition date de 1582, et conformément à ce qui a été dit, le mot Jew ne s’y trouve pas. De même pour la première traduction en anglais du Nouveau Testament de la King James Authorized Edition de 1611. Le mot Jew ne fit son apparition, dans ces deux éditions les plus connues du Nouveau Testament, que dans leurs éditions révisées du XVIIIe siècle.

Un nombre incalculable de ces éditions sorties des presses typographiques a circulé parmi le clergé et les laïcs de tout le monde anglophone ; mais parmi ces personnes, très peu ne connaissaient ou ne se préoccupaient de l’étymologie exacte du mot Jew, qu’ils découvraient pour la première fois. Ils acceptèrent donc naturellement le mot Jew comme la traduction officielle du latin Iudaeus et du grec ioudaiwv. Il s’agissait simplement d’un mot nouveau pour eux.

Lorsque vous avez appris le latin à l’école, on vous a dit que la lettre « I », en début de mot, était prononcée comme le yod phonétique ; c’est à dire comme la première lettre du mot « yacht » ; et on le représente parfois par la lettre « J » plutôt que par la lettre « I », afin justement de marquer la différence de prononciation. Ainsi, le « I » initial de Iudaeus, se prononce comme le « Y » de « yacht ». Or toutes les formes anglaises de Jew antérieures au XVIIIe siècle, y compris celles qui commencent par les lettres Gi ou Gy, se prononçaient avec le yod en début de mot.

La prononciation actuelle du mot Jew (“DJOUUU”), date du XVIIIe siècle. Auparavant c’était le yod qui était utilisé (“YOUUU”).

Le mot allemand Jude : “YOU-DE”, reste quant à lui très fidèle à la prononciation latine. La première syllabe du mot allemand Jud-e, se prononce exactement de la même manière que la première syllabe du mot latin Iud-aeus. Et le mot allemand Jude résulte de la contraction que les peuples germaniques ont fait subir au latin Iudaeus, tout comme le mot anglais Jew résulte de la contraction que les peuples anglo-saxons ont fait subir au latin Iudaeus.

Mon cher Docteur Goldstein, comme vous le savez déjà, la langue anglaise est largement composée de mots empruntés à des langues étrangères. Après leur adoption par la langue anglaise, ces mots étrangers subissent diverses adaptations et contractions de leur orthographe, afin de les rendre plus aisément prononçables dans le système phonétique anglais. Ce procédé d’adoption de mots étrangers, puis de leur adaptation, est à l’origine de nombreux mots nouveaux, tels que le mot cab, qui nous vient du français « cabriolet ». Et nous pourrions trouver des milliers d’exemples comme celui-ci. Vous devez déjà en avoir des dizaines sur le bout des lèvres.

C’est par ce procédé naturel d’adoption-adaptation, que le latin Iudaeus et le grec ioudaiwv ont fini par donner le mot Jew que nous connaissons. Ainsi, les anglophones auront dû se battre pendant 14 siècles avant de trouver la prononciation et l’orthographe qui leur convienne, pour l’adoption du mot latin Iudaeus. Les mots Iudaeus et ioudaiwv ne pouvant se prononcer facilement en anglais, il a donc fallu forger un mot nouveau.

Comme dernière confirmation, je vous citerais l’édition Wyclife de la Bible de 1380, la toute première traduction de la Vulgate en anglais. Dans cette édition, Jésus est désigné comme « l’un des Iewes », car telle était la version anglaise du latin Iudaeus au XIVe siècle, et elle se prononçait : « HHHYOU-WIIIZ » au pluriel, le singulier Iewe se prononçait : « HHHYOU-WIII ». Pour le verset de Jean 19:19, on lit dans cette édition : « Ihesus of nazareth kyng of the iewes ». Avant le XIVe siècle, la langue anglaise s’était dotée d’un grand nombre de mots anglo-saxons, dont le mot kyng, qui avait la même signification que le latin rex et que le grec basileuv, c’est-à-dire, celle de « chef de tribu ».

L’édition Tyndale du Nouveau Testament, publiée en anglais en 1525, présente aussi Jésus-Christ comme « l’un des Iewes ». L’édition Coverdale publiée en 1535 le décrit encore comme « l’un des Iewes », et traduit Jean 19:19 par : « Iesus the Nazareth, kynge of the Iewes ». L’Édition Cranmer de 1539, nous parle encore de Jésus comme étant « l’un des Iewes ». Dans l’Édition de Genève publiée de 1540 à 1557, Jésus est encore décrit comme « l’un des Iewes ». Dans l’Édition Rheims de 1582, Jésus est appelé « l’un des Ievves ». Dans l’Édition King James publiée de 1604 à 1611, connue également sous le nom de Version Autorisée, Jésus était encore et toujours décrit comme : « l’un des Iewes ». Chacune de ces formes du latin Iudaeus étant celle qui était en usage à l’époque de ces différentes traductions.






2. LES SENS DÉRIVÉS DU MOT « JUIF »



Mon cher Docteur Goldstein, si le mot « Juif » et le mot « Judéen » désignaient une chose identique, comme cela devrait être le cas si l’on se basait uniquement sur leurs étymologies respectives, soyez bien persuadé que je ne me serais pas lancé dans toutes ces fastidieuses énumérations, et que l’emploi de l’un ou de l’autre pour désigner Jésus-Christ dans le Nouveau Testament ou ailleurs, me serait parfaitement égal. Mais voilà, dans l’esprit des gens, ce que désigne le mot « Judéen », et ce que désigne le mot « Juif », sont deux idées aussi éloignées l’une de l’autre que le blanc l’est du noir. Le mot « Juif » n’est jamais considéré comme synonyme de « Judéen », ni le mot « Judéen » comme synonyme du mot « Juif ». Ainsi que nous l’avons vu, lorsque le mot « Juif » fut introduit dans la langue anglaise au XVIIIe siècle, sa seule signification était celle de « Judéen ». Mais pendant les XVIIIe, XIXe, et XXe siècles, un groupe de pression international, très bien organisé et très bien financé, a généré un sens dérivé au mot « Juif ». Et ce sens dérivé, profondément implanté dans l’esprit des gens, n’a plus rien à voir avec le sens que le mot « Juif » (Jew) avait au XVIIIe siècle. Ce nouveau sens est le résultat d’une déformation calculée.

Le sens dérivé du mot « Juif » a aujourd’hui autant de points communs avec son sens initial, que le sens du mot Coca, par exemple, a de points communs avec le sens initial du mot coca ; ou encore que le sens du mot Camel a de points communs avec le sens initial du mot camel. Le sens dérivé du mot Coca correspond à la boisson gazeuse ainsi dénommée, mais son sens initial est celui d’un arbuste d’Amérique du Sud. De même que le sens initial du mot camel correspond à l’animal du désert à deux bosses qui porte ce nom en anglais.

Le sens dérivé des mots supplante souvent leur sens initial... C’est le résultat d’une quantité astronomique d’argent, dépensée dans des campagnes publicitaires d’envergure mondiale. Aujourd’hui, si vous dites à l’un de vos amis : « passe-moi une Camel », il n’ira jamais vous chercher un chameau. De même que si vous lui demandez « un Coca », il n’ira jamais vous déterrer un arbuste en Amérique du Sud. Ainsi, les sens dérivés parviennent à éclipser presque complètement le sens correct et initial des mots dans l’esprit des gens. Et le sens dérivé du mot Jew aujourd’hui ne fait pas exception, il a pratiquement éclipsé le sens correct et initial du mot Jew, lorsque celui-ci a été introduit dans la langue anglaise, au XVIIIe siècle. Un tel phénomène n’est pas rare.

D’ailleurs, la Cour suprême des États-Unis a reconnu la validité des sens dérivés des mots. L’instance juridique suprême de notre pays nous a donné une loi fondamentale selon laquelle « les sens dérivés des mots peuvent acquérir un droit de préséance sur la définition de n’importe quel dictionnaire ». Et pendant trois siècles, une campagne mondiale abondamment financée et précisément minutée, ayant à son actif tous les médias disponibles du monde entier, a développé un sens secondaire au mot « Juif », qui a fini par oblitérer totalement le sens correct et initial du mot « Juif ». Il n’y a pas l’ombre d’un doute à ce sujet.

Plus une seule personne dans tout le monde anglophone, ne considère encore aujourd’hui un « Juif » comme un « Judéen » au sens littéral. Alors que c’était le seul sens de ce mot au XVIIIe siècle. Dans l’esprit des gens, le mot « Juif » fait maintenant référence à un ensemble de cinq théories qui sont universellement admises :

  • Un « Juif » est une personne qui professe la religion du judaïsme.

  • Un « Juif » est une personne qui appartient à un groupe racial lié aux anciens Sémites.

  • Un « Juif » est une personne dont les ancêtres appartenaient à une nation qui prospérait aux temps bibliques dans la zone géographique de la Palestine : les Israélites, ou les Hébreux.

  • Un « Juif » est une personne qui bénéficie de par son origine d’une sorte d’élection divine, et qui présente de part son histoire des caractéristiques culturelles supérieures, dont les autres races sont dépourvues.

  • Un « Juif » est « Juif » tout à la fois par sa race, sa religion et son identité nationale.

Or mon cher Docteur Goldstein, ce sens dérivé du mot « Juif » est la cause principale des confusions récentes qui s’observent dans l’esprit des chrétiens au sujets des principes fondamentaux de la foi chrétienne. C’est même la cause principale de la dissolution de la foi chrétienne.

Cependant, sachez que tous les sous-entendus qui se cachent maintenant derrière le mot « Juif », sont petit à petit replacés dans leur juste perspective par un nombre croissant de chrétiens sensés dans ce pays... De tels chrétiens savent que ces sous-entendus sont en contradiction flagrante avec des faits historiques certains. Depuis longtemps déjà, les chrétiens qui ne tolèrent plus qu’on les prenne pour des imbéciles, soupçonnent la hiérarchie ecclésiastique qui lui régurgite à longueur de dimanche son cantique préféré : « Jésus était juif », « Jésus était juif », « et Marie... était juive ! ». Leur litanie commence même à friser la psychose.

Un nombre incalculable de chrétiens comprend que le clergé leur a fait subir un véritable lavage de cerveau, en les matraquant systématiquement par cette phrase : « Jésus était juif, alors vous comprenez... ». Les chrétiens ne veulent désormais entendre qu’une seule chose de la part du clergé : « la vérité, toute la vérité, et rien que la vérité ». Il est urgent maintenant que le clergé dise aux chrétiens ce qu’il aurait dû leur dire depuis longtemps ; car de tous les groupes religieux du monde, les chrétiens sont les moins informés sur ces questions qui les concernent pourtant de très près... La hiérarchie ecclésiastique aurait-elle fait quelques compromis avec la vérité ?

Les chrétiens intelligents n’admettent plus comme parole d’Évangile l’assertion sans fondement selon laquelle Jésus, pendant sa vie en Judée, ait appartenu à un groupe qui pratiquait le culte religieux connu aujourd’hui sous le nom de « judaïsme ». Ils ne croient pas non plus que Jésus-Christ, pendant sa vie, ici sur Terre, ait appartenu à la même communauté raciale que la grande majorité des « Juifs » d’aujourd’hui (prétendus ou autoproclamés) ; ni que ces « Juifs » d’aujourd’hui (prétendus ou autoproclamés) soient les descendants de ce peuple qui vivait en Judée et auquel Jésus-Christ appartenait. Ils ne croient pas non plus que l’ambiance culturelle dans laquelle Jésus-Christ a baigné, pendant son court passage ici sur Terre, et qui se reflète dans Son enseignement, ait eu le moindre point commun avec les caractéristiques culturelles des « Juifs » d’aujourd’hui (prétendus ou autoproclamés tels)... Les chrétiens refusent désormais de croire que la race, la religion, la nationalité et la culture de Jésus-Christ, et la race, la religion, la nationalité et la culture des « Juifs » d’aujourd’hui (prétendus ou autoproclamés) aient sur le fond une origine commune, ou entretiennent ne serait-ce qu’une simple communauté de caractère.

Le ressentiment des chrétiens est bien plus menaçant que ne le soupçonne la hiérarchie ecclésiastique. La hiérarchie ecclésiastique va bientôt s’apercevoir que la vérité n’est pas une folie, ni l’ignorance une bénédiction. Partout et de plus en plus, les chrétiens cherchent fiévreusement à apprendre la relation véritable qui existe entre les habitants de la Judée de l’époque de Jésus-Christ, et les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) du monde actuel. Les chrétiens veulent que la hiérarchie ecclésiastique leur dise tout ce qu’elle sait sur le contexte racial, religieux, national et culturel des « Juifs » du monde actuel (prétendus ou autoproclamés) et sur quelles bases la hiérarchie ecclésiastique se fonde pour affirmer que le contexte racial, religieux, national et culturel des « Juifs » d’aujourd’hui (prétendus ou autoproclamés) est le même que celui que connaissait Jésus-Christ pendant Sa vie. Les chrétiens qui s’informent savent désormais que le mythe selon lequel les « Juifs » d’aujourd’hui (prétendus ou autoproclamés) seraient les descendants des Judéens parmi lesquels vivait Jésus, n’est plus désormais qu’un mythe « explosé »...

Les chrétiens comprennent également de mieux en mieux pourquoi les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) ont dépensé pendant trois siècles des sommes colossales pour forger la fiction selon laquelle « Jésus était juif », dans le sens dérivé du mot. Les chrétiens sont de plus en plus conscients de tous les avantages économiques et politiques que les « Juifs » ont directement tiré de cette fiction selon laquelle « Jésus était juif », dans le sens dérivé du terme. Les chrétiens ont compris que les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) voulaient ainsi nous faire croire qu’ils avaient de nombreuses affinités avec Jésus-Christ, le fondateur de notre religion ; et ils cherchent en permanence à entretenir cette fiction dans nos esprits. Mais voyez-vous, cette image d’Épinal commence vraiment à se décolorer dans l’esprit des chrétiens ; et il est même étonnant de voir avec quelle régularité elle s’effrite un peu plus, jour après jour.





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CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? Empty
MessageSujet: Re: CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ? POURQUOI ?   CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? Icon_minitimeSam 19 Sep 2009 - 16:50

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3. JÉSUS PRATIQUAIT-IL LA FORME DE RELIGION QUI ALLAIT DONNER LE JUDAÏSME ?



Prétendre que « Jésus était juif » dans le sens où il aurait professé une forme de religion voisine du judaïsme actuel, est une fiction des plus blasphématoires. Si pour être « Juif » à cette époque comme à la nôtre, la pratique du judaïsme est une condition nécessaire, alors il est bien évident que Jésus-Christ n’était pas « Juif ». Jésus détestait et condamnait la forme de culte religieux qui se pratiquait en Judée à son époque, et qui est aujourd’hui connue et pratiquée sous le nom de « judaïsme ». Cette pratique religieuse se faisait alors connaître sous le nom de « pharisaïsme ». Nos prêtres ont étudié tout cela dans le détail lorsqu’ils étaient au séminaire, mais il semble bien qu’ils n’aient fait aucune tentative pour clarifier cette question dans l’esprit de leurs ouailles... bien au contraire.

Le distingué Rabbin Louis Finkelstein, qui préside le Séminaire de Théologie Juive (institution que l’on désigne souvent comme : « le Vatican du judaïsme »), est l’auteur de l’ouvrage : Les Pharisiens, Mouvement religieux, contexte sociologique de leur apparition, titre qui est devenu un classique dans le monde entier. À la page 21 de ce livre, le distingué Rabbin Louis Finkelstein nous dit :

« Le pharisaïsme devint le talmudisme, le talmudisme devint le rabbinisme médiéval, et le rabbinisme médiéval devint le rabbinisme moderne. Mais au travers de tous ces changements de nom (...), l’esprit des anciens pharisiens est demeuré le même (...). De Palestine jusqu’en Babylonie, de Babylonie jusqu’en Afrique du Nord, puis en Italie, en Espagne, en France, et en Allemagne, puis de là, en Pologne, en Russie, et dans toute l’Europe orientale, l’ancien pharisaïsme a continué son voyage, (...) ce qui démontre son importance en tant que l’une des grandes religions du monde. »

Dans ce grand classique, le distingué Rabbin Louis Finkelstein nous retrace toute l’histoire du judaïsme, en partant du pharisaïsme pratiqué en Judée au temps de Jésus. Le rabbin Louis Finkelstein y confirme ce que nous disait déjà l’éminent rabbin Adolphe Moses, dans son plus grand classique : Le Yahvisme, et autres discours, rédigé en collaboration avec le célèbre rabbin H. G. Enlow, et publié en 1903 par la section de Louisville du Conseil des Femmes Israélites. Dans cet ouvrage, le rabbin Adolphe Moses nous déclare :

« Parmi tous les malheurs qui sont advenus, (...) celui dont les conséquences furent les plus regrettables, est l’invention du mot « judaïsme ». (...) Pire encore, les Juifs eux-mêmes en sont venus à désigner leur propre religion sous le nom de « judaïsme », (...) alors que ni dans la Bible, ni dans les écrits postérieurs, ni dans le Talmud, il n’est fait une seule fois mention de ce terme. La Bible parle de la Torah Yahweh, de « l’instruction », ou de « la loi morale révélée par Yahweh » (...), ou encore en d’autres lieux de Yirath Yahweh : « la crainte de Yahweh ». Ce sont ces appellations qui furent employées au cours des âges au sein de notre religion. (...) Toutefois, pour la distinguer du christianisme et de l’islam, les philosophes juifs la désignent parfois comme : « la foi des Juifs ». (...) Mais c’est Flavius Josèphe qui a inventé le terme de judaïsme pour pourvoir à l’instruction des Grecs et des Romains sur cette question, et de manière à distinguer cette religion de l’hellénisme. (...) Par le mot « hellénisme », il faut comprendre toute la civilisation, y compris la langue, la poésie, la religion, l’art, la science, les manières, la coutume, et les institutions (...), qui s’étaient répandues depuis la Grèce, foyer originel, jusqu’aux vastes régions d’Europe, d’Asie et d’Afrique. (...) Bien sûr, les chrétiens s’emparèrent avidement du mot, (...) pendant que les Juifs, qui détestaient profondément le traître Flavius Josèphe, refusaient tout simplement de lire ses écrits. (...) C’est pourquoi le terme de « judaïsme », inventé par Flavius Josèphe, resta complètement inconnu des Juifs, (...) et ne fut utilisé par eux qu’à une époque relativement récente ; après que les Juifs eussent commencé à lire des ouvrages chrétiens. C’est pourquoi ils se mirent eux aussi, à appeler leur religion : “judaïsme”. »

Ces deux citations des deux plus grands spécialistes mondiaux sur ce sujet, établissent à la fois que le « judaïsme » ne fut jamais le nom d’aucun culte religieux pratiqué en Judée aux temps de Jésus (Flavius Josèphe vivant au premier siècle de notre ère), et que le culte pratiqué aujourd’hui par les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) descend directement du pharisaïsme. Je n’invente rien, c’est exactement ce que nous apprend le rabbin Louis Finkelstein, qui préside le Séminaire de Théologie Juive, et c’est ce que vous diront également tous les spécialistes de cette question.

Le pharisaïsme de Judée, au temps de Jésus-Christ, est une pratique religieuse se basant essentiellement sur les enseignements qui allaient constituer le Talmud... Pour ceux qui pratiquent le judaïsme, le Talmud représente à peu prêt la même chose que ce que la Grande Charte, la Déclaration d’Indépendance, la Constitution, et le Bill of Rights, représentent pour nous. Le Talmud est sur un même piédestal pour ceux qui professent le judaïsme. Mais en revanche, le Talmud exerce une véritable dictature sur la vie des « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) ; une dictature qui pourrait avoir été empruntée au totalitarisme le plus noir. Les rabbins ne font d’ailleurs guère d’efforts pour dissimuler le contrôle qu’ils exercent sur la vie intime des « Juifs » (prétendus ou autoproclamés). Cette autorité va bien au-delà des limites habituelles du domaine spirituel. À ma connaissance, leur pouvoir sur les gens ne connaît pas d’égal.

Le rôle joué par le Talmud dans le judaïsme tel qu’il est pratiqué aujourd’hui, est officiellement défini par le très révéré rabbin Morris N. Kertzer, le Directeur du Département des Relations Inter Religieuses, au sein du Comité Israélite d’Amérique du Nord, et qui préside également l’Association des Aumôniers Israélites des Forces Armées des États-Unis : en sa qualité de porte-parole officiel du Comité Israélite d’Amérique du Nord (qui se désigne lui-même sous le nom de « Vatican du judaïsme »), le rabbin Morris N. Kertzer s’est fait l’auteur d’un article très instructif intitulé : « Qu’est-ce qu’un Juif ? », et publié comme article de fond dans Look Magazine, le 17 juin 1952. Dans cet article, le rabbin Morris N. Kertzer évalue la signification du Talmud dans le monde actuel du judaïsme. Dans ce traité très enrichissant sur un sujet si digne d’intérêt, le rabbin Morris N. Kertzer, qui est actuellement le spécialiste le plus qualifié du judaïsme, nous dit :

« Le Talmud est constitué de 63 livres. Ces livres sont la compilation d’écrits législatifs, éthiques et historiques, rédigés par les anciens rabbins. Il a été écrit cinq siècles après la naissance de Jésus. C’est un recueil de lois et de traditions. Il représente le code juridique sur lequel se base la loi religieuse juive, et c’est le livre qui est utilisé pour la formation des rabbins. »

Eh bien, mon cher Docteur Goldstein, compte tenu de ce jugement très officiel sur l’importance du Talmud dans la pratique du judaïsme actuel, peut-être y aurait-il un intérêt quelconque à ce que les chrétiens se demandassent ce qu’il peut bien contenir, ne croyez-vous pas ?

Et ce n’est pas tout, un autre grand classique écrit également par l’une des sommités mondiales du judaïsme, nous enseigne aussi des choses fort passionnantes : dans l’Histoire du Talmud, de Michael Rodkinson, nom d’emprunt d’un « Juif » évidemment (prétendu ou autoproclamé tel), et écrit en collaboration avec le célèbre rabbin Isaac M. Wise, nous lisons à la page 70 :

« Savons-nous si la littérature avec laquelle Jésus était familier a pu parvenir jusqu’à nous ? Est-il seulement possible de répondre à une telle question ? Avons-nous le moyen de passer en revue les idées, les opinions morales, les modes de pensée, ou les techniques de raisonnements religieux qui avaient cours à l’époque de Jésus, et qui l’ont nourri pendant ces trente années silencieuses, au cours desquelles il méditait sa future mission ? À de tels curieux, les rabbins répondent invariablement en brandissant le Talmud. “Voici”, disent-ils, “la source de laquelle Jésus de Nazareth a puisé les enseignements qui lui ont permis de révolutionner le monde”. C’est pourquoi le Talmud devrait être un objet de considération de la part de chaque chrétien, et on nous posera naturellement la question : “Qu’est-ce que le Talmud ?” Et bien le Talmud est la forme écrite de ce qui, à l’époque de Jésus, portait le nom de “tradition des anciens”, et à laquelle Jésus se réfère souvent. Mais quelle sorte de livre le Talmud est-il précisément ? (...) »

Stimulés par cette charmante invitation, tous les chrétiens dignes de ce nom devraient immédiatement se mettre en peine de connaître la réponse à cette dernière question : « Mais quelle sorte de livre le Talmud est-il précisément ? ». Mon cher Docteur Goldstein, la lecture de votre article ne m’a malheureusement pas permis de savoir si vous vous êtes personnellement inquiété de connaître « quelle sorte de livre est précisément le Talmud ? » Vous êtes-vous livré à cette petite enquête, avant votre conversion au catholicisme ? Ou peut-être après ? Si vous l’avez fait, auriez-vous l’obligeance infinie de me faire connaître vos conclusions sur : « quelle sorte de livre est précisément le Talmud ? » Je suis très impatient de connaître votre jugement impartial sur ce sujet. Le Talmud est-il compatible avec vos convictions actuelles de prêtre catholique romain ? Est-il compatible avec votre état actuel de chrétien éprouvé ? Mon cher Docteur Goldstein, aurez-vous la bonté de sacrifier quelques secondes de votre temps pour me faire parvenir quelques lignes sur ce que vous pensez du Talmud ?






4. QU’EST CE QUE LE TALMUD ?



Mais dans le cas où vous n’auriez pas encore eu l’opportunité d’examiner le contenu des 63 livres du Talmud — ouvrage si bien résumé par le rabbin Morris N. Kertzer dans son brillant article « Qu’est-ce qu’un Juif ? » — puis-je abuser de votre bonté et de votre temps, en citant ici pour vous quelques passages de ce texte sacré ; jusqu’à ce que vous trouviez le temps d’étudier personnellement le Talmud d’une manière qui vous soit plus commode (quand ce jour sera venu, si je puis me révéler pour vous d’une assistance quelconque, je vous prie de ne pas hésiter à me le faire immédiatement savoir).

Mon cher Docteur Goldstein, si vous rassembliez tous les écrits de tous les auteurs de tous les temps, qui de près ou de loin mentionnèrent la personne de Jésus-Christ, ou firent allusion aux chrétiens ou à la foi chrétienne, vous ne trouverez jamais de plus exécrables insultes, ni de blasphèmes plus odieux que ceux qui jalonnent les pages de ces 63 livres du Talmud, texte qui est, nous dit-on, « le code juridique sur lequel se base la loi religieuse juive », tout comme « le livre qui est utilisé pour la formation des rabbins ». La lecture du Talmud dans le texte, va vous ouvrir les yeux comme jamais ils ne l’ont été auparavant. Le Talmud couvre d’opprobre la personne de Jésus-Christ, les chrétiens et la foi chrétienne, comme ils ne l’avaient jamais été au cours de ces 20 siècles de sacrifice, pendant lesquels les chrétiens transmirent au monde entier un héritage culturel et spirituel sans égal. Les mots que vous allez lire sont foncièrement indécents, obscènes, vils, et orduriers, et je vous en présente mes excuses par avance, mais ce sont des citations mot pour mot de la traduction intégrale officielle du Talmud en langue anglaise. Préparez-vous à une surprise.

En 1935, les grands pontes du rabbinisme international, décidèrent pour la première fois dans toute l’histoire du judaïsme de publier une traduction intégrale officielle et annotée des 63 livres du Talmud dans une langue profane, et ils choisirent bien évidemment la langue anglaise. Quelle force a bien pu les conduire à commettre une telle faute stratégique, cela restera l’un des mystères de l’histoire humaine... Peut-être sous-estimèrent-ils tout simplement le risque, et qu’ils n’entreprirent cette traduction que parce qu’un si grand nombre de « Juifs » de la nouvelle génération (prétendus ou autoproclamés tels) sont absolument incapables de comprendre les différentes langues utilisées dans la rédaction originale du Talmud.

Les grands pontes du rabbinisme international sélectionnèrent donc les meilleurs érudits pour établir cette traduction. Ces savants très réputés rédigèrent également de nombreuses notes de bas de page, destinées à éclaircir la traduction lorsqu’une telle chose leur semblait nécessaire. La traduction intégrale officielle et annotée du Talmud en langue anglaise parut en 1935 chez Soncino Press. Elle a toujours été désignée depuis comme l’Édition Soncino du Talmud. Elle ne fut évidemment tirée qu’à un nombre très restreint d’exemplaires et ne fut pas non plus proposée à la vente pour le grand public. Néanmoins, l’Édition Soncino peut encore se trouver à la Bibliothèque du Congrès, ainsi qu’à la bibliothèque publique de New York. J’ai eu la chance d’avoir accès à un exemplaire de cette édition pendant de nombreuses années ; car aujourd’hui tous les exemplaires sont devenus de précieux objets de collection.

Si elle eut son utilité pour les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés), l’Édition Soncino du Talmud n’en reste pas moins une arme à double tranchant. Si elle permit à nouveau l’enseignement du [i]Talmud à des millions de jeunes « Juifs » (prétendus ou autoproclamés tels), elle a en contrepartie le regrettable effet d’instruire aussi quelques chrétiens, au sujet de ce que le Talmud avait à dire sur Jésus, ou sur les chrétiens, ou encore sur la foi chrétienne. Et cet effet secondaire est bien parti pour se retourner contre eux, un de ces jours prochains. Un jour, les chrétiens vont avoir le regret de mettre en doute d’une manière assez appuyée que le Talmud soit « la source de laquelle Jésus de Nazareth a puisé les enseignements qui lui ont permis de révolutionner le monde ». Le tonnerre gronde même déjà de place en place, ne l’entendez-vous pas ?

Maintenant, mon cher Docteur Goldstein, j’ai bien peur de ne plus pouvoir attendre pour faire place ici, à des citations scrupuleusement exactes de l’Édition Soncino. Mes commentaires pour en souligner l’énormités seront superflus, vous le verrez très vite. Je n’éprouve pas trop de scrupules à vous faire parvenir de telles obscénités par la poste, car l’Édition Soncino du Talmud ne figure pas sur la liste des envois interdits, je me suis renseigné auprès du bureau fédéral. Quoi qu’il en soit, je vous présente à nouveau mes excuses pour ces termes, que la nécessité seule me force à mettre sous vos yeux. Je pense que vous allez me comprendre.

Si j’en crois ce qui est marqué sur la première page, l’édition intégrale du Talmud fut « traduite en anglais avec notes, glossaire et index » par des érudits es Talmud aussi éminents que le Rabbin Docteur I. Epstein, le rabbin Docteur Samuel Daiches, le rabbin Docteur Israël W. Slotki (M.A.), le Docteur A. Cohen (M.A., Ph.D.), Maurice Simon (M.A.), et le très révérend Docteur J.H. Hertz, qui se fit en outre l’auteur de la préface, et qui à cette époque était également Grand Rabbin d’Angleterre.

Les citations suivantes sont un petit échantillon de toutes celles que j’ai pu relever dans l’Édition Soncino du Talmud, livre duquel Jésus-Christ aurait « puisé les enseignements qui lui ont permis de révolutionner le monde » :


SANHÉDRIN, 55b-55a :

« Qu’a-t-il été dit par là : — Rab a dit : “La pédérastie avec un enfant qui a moins de neuf ans, n’est pas à considérer comme la pédérastie avec un enfant plus âgé.” Samuel a dit : “La pédérastie avec un enfant qui a moins de trois ans, n’est pas à considérer de la même manière que la pédérastie avec un enfant plus âgé.” Quelle est la base de leur désaccord ? – Rab soutient que seul un sujet passif qui pourrait être capable d’avoir des rapports sexuels en tant que sujet actif, peut rendre coupable le sujet actif ; tandis qu’un enfant incapable d’être un sujet actif, ne peut être considéré comme le sujet passif d’un acte de pédérastie. Samuel soutient quant à lui que l’Écriture dit : “Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme”. Il a donc été enseigné, conformément à l’avis de Rab, que le crime de pédérastie n’est qualifié qu’à partir de neuf ans et un jour; mais celui qui commet la bestialité, que ce soit par les voies naturelles ou par les voies qui ne sont pas naturelles, ou bien une femme qui fait en sorte d’être abusée d’une manière bestiale, que ce soit par les voies naturelles ou par les voies qui ne sont pas naturelles, est passible de châtiment. »


Mon cher Docteur Goldstein, avant de vous citer plus amplement ce livre, duquel il est faussement dit que Jésus-Christ « a puisé les enseignements qui lui ont permis de révolutionner le monde », j’éprouve le besoin de rappeler à votre attention la déclaration officielle que le rabbin Morris N. Kertzer fit dans le numéro du 17 juin 1952 de Look Magazine. Dans cette déclaration faite au nom du Comité Israélite d’Amérique du Nord (« le Vatican du Judaïsme »), le rabbin Morris N. Kertzer informait les 20 millions de lecteurs de Look Magazine que le Talmud est « le code juridique sur lequel se base la loi religieuse juive », et qu’il est par la même occasion « le livre utilisé pour la formation des rabbins ». Je vous prie de garder cela à l’esprit pour la suite de votre lecture.

Avant de continuer, je voudrais également attirer votre attention sur un autre article. Confirmant la déclaration officielle du rabbin Morris N. Kertzer. Le New York Times du 20 mai de cette année a publié un article intitulé : « Les rabbins projettent de réunir des fonds pour la création de deux chaires » ; l’article commence de la façon suivante :

« Annonce spéciale pour le New York Times, Uniontown, Pa. – Un projet pour collecter 500 000 $ pour la création de deux chaires au Séminaire de Théologie Juive d’Amérique a été annoncé aujourd’hui lors de la 54e convention annuelle de l’Assemblée des Rabbins d’Amérique. Les deux chaires porteront ce nom : CHAIRES LOUIS GINSBERG, CONNAISSANCE DU TALMUD. »

Ceci pour apporter une preuve supplémentaire que le Talmud n’est pas resté lettre morte pour la formation des rabbins d’aujourd’hui. En voulez-vous une autre confirmation ?

La voici : les spécialistes mondiaux du Talmud confirment que l’Édition Soncino est une traduction très fidèle et qu’elle suit presque mot à mot le texte original. Dans l’Histoire du Talmud, écrite en collaboration avec le célèbre Docteur Isaac M. Wise, Michael Rodkinson déclare encore :

« Comme conclusion de ce premier volume, nous voudrions inviter le lecteur à jeter un coup d’œil en arrière sur tout le passé du Talmud, (...) il verra que non seulement le Talmud n’a pas été détruit, mais que pas même une seule lettre n’en est tombée, et qu’aujourd’hui il s’épanouit à un degré jamais rencontré dans toute son histoire. (...) Le Talmud est l’une des merveilles du monde. À travers les 20 siècles de son existence il a survécu dans son intégralité, et non seulement ses ennemis n’ont pas réussi à en détruire une seule ligne, mais encore ils n’ont pas même été capable d’en diminuer le rayonnement à une époque quelconque. Le Talmud domine toujours les esprits d’un peuple entier, qui vénère son contenu comme vérité divine (...). Des écoles destinées à l’enseignement du Talmud apparaissent et se multiplient dans presque chaque ville où Israël est présent, et particulièrement dans ce pays où des millions sont collectés pour les caisses de deux universités : le Hebrew Union College de Cincinnati, et le Séminaire de Théologie Juive d’Amérique de New York, et dans lesquelles l’objet d’étude principal n’est autre que le Talmud. (...) Il existe également dans notre ville des maisons d’étude (Jeshibath) pour apprendre le Talmud dans les quartiers de l’East Side, et où de nombreux jeunes étudient quotidiennement le Talmud. »

Cette « vérité divine » que « vénère tout un peuple » et de laquelle « pas une seule lettre n’est tombée », et qui aujourd’hui « s’épanouit à un degré jamais rencontré dans toute son histoire », s’illustre parfaitement par cette nouvelle citation mot pour mot :


SANHÉDRIN, 55b :

« Une petite fille de trois ans et un jour peut être acquise en mariage par coït, en cas de mort de son mari et si elle a un rapport sexuel avec le frère de son mari, elle devient à lui. Une telle fille est considérée comme femme mariée, on peut se rendre coupable d’adultère à travers elle ; car elle peut souiller l’homme qui a des rapports sexuels avec elle, et celui-ci pourrait à son tour souiller ce sur quoi il se couche, comme un vêtement qu’on se passe (cas de blennorragie). » (Les parenthèses de ces citations sont dans l’Édition Soncino.)


SANHÉDRIN, 69a :

« “Un homme” : — De ce qui précède, je ne connais la teneur de la loi qu’à l’égard d’un homme adulte, mais qu’est-il dit pour les enfants qui sont âgés de neuf ans et un jour, et qui sont capables d’avoir des rapports sexuels ? Et cela depuis le vers : “Et si un homme...” ? – Il répondit : “Un mineur de cette âge peut produire de la semence, mais ne peut pas engendrer avec elle, car sa semence est comme la graine des céréales qui n’en sont qu’aux deux tiers de leur croissance.”


SANHÉDRIN, 69b :

« Nos rabbins ont enseigné la chose suivante : Si une femme s’exhibe avec obscénité avec son jeune fils (un mineur), et que celui-ci commette la première phase de rapports sexuels avec elle, Beth Shammai dit qu’il la rend par là inapte au sacerdoce. Mais Beth Hillel dit qu’elle est encore apte au sacerdoce. (...) Mais ils s’accordent tous deux pour dire que le rapport sexuel que fait un garçon de neuf ans et un jour, est un vrai rapport sexuel, tandis que celui fait par un garçon de moins de huit ans ne l’est pas, leur désaccord ne porte que sur le cas d’un garçon qui a huit ans.


KETHUBOTH, 5b :

« La question suivante fut posée : Est-il autorisé d’accomplir le premier acte conjugal le jour du sabbat ? Est-ce que le sang (qui apparaît dans l’utérus) est considéré comme à sa place naturelle , ou bien est-il considéré comme le résultat d’une blessure ?


KETHUBOTH, 10a-10b :

« Un homme se présenta à Rabban Gamaliel, le fils de Rabbi, (et) il dit : “Maître, j’ai eu un rapport (avec ma nouvelle femme) et je n’ai pas trouvé de sang. Elle (la femme) : “Maître, je suis vierge”. Il leur dit : “Amenez-moi deux servantes, l’une vierge, et l’autre qui a eu un rapport sexuel avec un homme. Ils lui amenèrent (les deux servantes), et ils les fit s’asseoir sur un tonneau de vin. Pour celle qui n’était plus vierge, l’odeur passait au travers; pour celle qui était vierge, l’odeur ne passait pas au travers. Il fit (ensuite) asseoir celle-ci (la jeune épouse) aussi (sur le tonneau), et l’odeur ne passait pas à travers elle. Il dit à l’homme: “Va, et sois heureux dans ton union”. Mais il aurait dû examiner la femme tout au début.


KETHUBOTH, 11a-11b :

« Rabba a dit que ça voulait dire ceci: “Quand un homme adulte a des rapports avec une petite fille, ce n’est rien, car quand la fille est plus petite que dans ce cas là [moins de trois ans], c’est comme si on lui mettait le doigt dans l’œil; mais quand un petit garçon a des rapports avec une femme adulte, c’est un cas équivalent à celui où “ une fille est pénétrée par un morceau de bois”.


HAYORATH, 4a :

« Ce qu’on a appris : “La loi concernant la femme qui a ses règles se trouve dans la Torah, mais si un homme a des rapports sexuels avec une femme qui attends pendant tout un jour, entre le lever et le coucher du soleil, il est exempté de suivre cette loi”. Mais pourquoi ? (Car la loi concernant) la femme qui a ses règles est à coup sûr mentionnée dans les Écritures : “Il a découvert son flux avec sa nudité...” ; à coup sûr, cela est écrit ! – Ils ont sûrement légiféré que par les voies naturelles, même la première étape des rapports est interdite, mais que par les voies qui ne sont pas naturelles la première étape peut se faire (c’est à dire que cette législation le permettrait); certains pensent qu’on peut même l’autoriser par les voies naturelles, prétextant que (l’interdiction de) la première étape ne concerne que la femme qui a ses règles à son époque normale. Ou si vous préférez, la règle devait être qu’une femme n’est considérée comme zabah que pendant le jour, car il est écrit “tous les jours de son flux”.


ABODAH ZARAH, 36b-37a :

« Rabbi Naham ben Isaac a dit : “Au sujet des enfants païens, ils décrétèrent que les rapports sexuels pourraient causer une souillure par l’émission de leur sperme, et qu’un enfant israélite ne devait donc pas prendre l’habitude de commettre des actes de pédérastie avec ces animaux. (...) À partir de quelle âge un enfant païen déclenche-t-il la souillure par l’émission de son sperme ? À partir de neuf ans et un jour. Dès lors qu’il est capable de l’acte sexuel, il souille en répandant son sperme.” Rabina a dit : “Il faut donc conclure qu’une petite fille païenne souille depuis l’âge de trois ans et un jour, attendu qu’elle est alors capable de participer à l’acte sexuel, elle peut donc parfaitement souiller par l’intermédiaire de ses humeurs vaginale.”


SOTAH, 26b :

« Rabbi Papa a dit : “Cela ne concerne pas les rapports avec un animal, parce qu’il ne peut pas y avoir d’adultère avec les animaux.” Raba de Parazika interrogea Rabbi Ashi en ces termes : “Sur quoi se base cette affirmation des rabbins selon laquelle il n’y a pas d’adultère dans les relations sexuelles avec un animal ? Car il est écrit : ‘Tu n’apporteras pas le salaire d’une prostituée ni le salaire d’un chien dans le temple du Seigneur...’; et il a été aussi enseigné que le salaire d’un chien et le salaire d’une prostituée sont inacceptables, car il est dit : ‘L’un et l’autre...’ ” – Les deux sont des abomination comme le fait de coucher avec un homme (...). Abaye lui a répondu que dans ce cas c’était seulement un acte obscène, et non un adultère, et que le Tout-Miséricordieux n’interdisait pas une femme à son mari pour un acte obscène.


YEBAMOTH, 55b :

« (...) Ne sont pas passibles, les rapports sexuels avec une femme mariée effectués avec un membre mou. Ce qui nous permet de conserver une interprétation en accord avec ceux qui disent que si un homme a des rapports avec un parent à lui, parent faisant partie des proches qu’il n’a pas le droit de toucher après leurs morts, mais que ce rapport sexuel ait été effectué avec un membre mou, cet homme est innocenté. Mais que peut-on dire maintenant à propos de ceux qui disent que pour un tel acte, un homme est quand même coupable ? – Ceux-là parlent du cas où le rapport sexuel a lieu avec la morte elle-même. Car il a été présumé qu’une femme, même après sa mort, appartient toujours le cas échéant à la catégorie des parents qu’il est interdit de toucher, on se rend donc coupable en ayant des rapports sexuels avec son corps, car c’est toujours une femme mariée. Mais dans le cas d’une parente vivante, on est innocenté si le rapport sexuel est fait avec un membre mou.


YEBAMOTH, 103a-103b :

« Le serpent copula avec Ève avec toute son animalité. L’animalité des Israélites disparut lorsqu’ils se tenaient au Mont Sinaï. Mais l’animalité des idolâtres, qui n’étaient pas au mont Sinaï, demeura.


YEBAMOTH, 63a :

« Rabbi Éléazar demande un peu plus loin : “Qu’est-il signifié par ce passage des Écritures : ‘Celle-ci enfin est os de mes os, et chair de ma chair’ ?” – Ce passage enseigne qu’Adam a eu des rapports sexuels avec toutes les bêtes et tous les animaux, mais ne trouva de satisfaction qu’avec Ève.


YEBAMOTH, 60b :

« Ainsi que le révèle le rabbin Joshua ben Lévi : “Il y avait une ville sur la Terre d’Israël, où la légitimité d’un habitant était disputée, et Rabbi envoya Rabbi Ramanos qui mena une enquête. Rabbi Ramanos trouva dans cette ville la fille d’un prosélyte qui n’avait pas encore trois ans et un jour, et Rabbi a déclaré : ‘Elle peut vivre avec un prêtre.’ ”


YEBAMOTH, 59b :

« Rabbi Shimi ben Hiyya a déclaré : “Une femme qui a des rapports avec une bête peut épouser un prêtre. Car on nous a enseigné qu’une femme qui a des rapports sexuels avec ce qui n’est pas un être humain est autorisée à se marier avec un prêtre, bien qu’elle soit néanmoins passible de la lapidation. ”


YEBAMOTH, 12b :

« Rabbi Bebai a récité tous ces cas particuliers devant Rabbi Naham : “Trois catégories de femmes peuvent utiliser un absorbant dans leurs relations sexuelles avec leur mari. Une mineure, une femme enceinte, et une nourrice. La mineure parce qu’elle pourrait (sinon) devenir enceinte, et ainsi pourrait mourir (...)”

Et quel doit être l’âge de cette mineure ? Entre onze ans et un jour et douze ans et un jour. Celles qui sont plus jeunes, ou celles qui sont plus vieilles, doivent avoir des relations sexuelles avec leurs maris de la manière habituelle. »


YEBAMOTH, 59b :

« Quand Rabbi Dimi arriva, il raconta ceci : “Il est arrivé un jour à Haitalu que pendant qu’une jeune femme balayait le sol, un chien du village la couvrit par l’arrière, mais Rabbi lui permit d’épouser un prêtre.” Samuel a dit : “Même un Grand Prêtre !” »


KETHUBOTH, 6b :

« Il lui dit : “C’est pas comme ces Babyloniens, qui n’ont pas le talent pour remuer de côté [le talent d’avoir des rapports sexuels avec une vierge sans que du sang n’apparaisse] , il y en a ici beaucoup qui ont ce talent, et s’il l’a, pourquoi s’inquiéter ? – Mais s’il ne l’a pas, alors il faut lui dire : ‘Celui qui a ce talent est autorisé à faire le premier rapport sexuel avec sa nouvelle femme le jour du Sabbat, celui qui ne l’a pas n’y est pas autorisé.’ – Mais la plupart ont ce talent”. Mais Raba, le fils de Rabbi Hanan dit à Abaye : “Si tel était le cas, alors à quoi bon la présence du serviteur, et à quoi bon le drap ?” – Mais Abaye lui répondit : “Le serviteur et le drap sont nécessaires parce que le mari, laissé seul, pourrait détruire la preuve de la virginité de sa femme.”



Mon cher Docteur Goldstein, après que vous ayez personnellement pris connaissance de ces citations rigoureusement fidèles du Talmud dans l’Édition Soncino — citations que j’ai à peine choisies parmi leurs innombrables sœurs — pensez-vous toujours que le Talmud soit le « genre de livre » duquel Jésus-Christ « a puisé les enseignements qui lui ont permis de révolutionner le monde » ? Vous avez lu ici des citations mot pour mot de la traduction anglaise annotée du Talmud, et bien d’autres sujets passionnants sont couverts dans ces 63 livres qui constituent le Talmud. Pour lire ces citations, il faut être bien accroché n’est-ce pas ? Je suis surpris que la Poste des États-Unis ne mette pas le Talmud sur la liste des ouvrages interdits à l’envoi ; j’ai hésité à vous les envoyer.






5. RÔLE DU TALMUD DANS LE JUDAÏSME ACTUEL, EXEMPLE DE LA PRIÈRE DU KOL NIDRE



En renfort des déclarations faites par les spécialistes mondiaux sur le statut actuel du Talmud, de nouvelles preuves de son influence considérable parmi les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) nous sont fournies par le rabbin Morris N. Kertzer, dans son article « Qu’est-ce qu’un Juif », déjà cité. Cet article nous montre également une photo bien sympathique : celle d’un homme assis sur un fauteuil, avec un livre grand ouvert sur ses genoux ; autour de lui, se tiennent une douzaine d’homme et de femmes assis sur le sol, tout souriants ; ils semblent témoigner une grande attention à l’homme assis sur le fauteuil, également souriant, le grand livre ouvert sur les genoux ; il en lit manifestement un passage aux personnes assises par terre ; et la photo montre qu’il souligne sa lecture en faisant de beaux gestes avec ses mains. En légende de cette photo, nous avons le texte suivant :

« Les adultes aussi étudient les anciennes écritures. Le rabbi, qu’on voit ici sur le fauteuil, dirige un groupe de discussion sur le Talmud, avant la prière du soir. »

Cette image et sa légende nous montrent toute l’importance du Talmud dans l’emploi du temps quotidien des « Juifs » d’aujourd’hui (prétendus ou autoproclamés tels). En fait, le Talmud est inculqué à leurs enfants dès qu’ils sont capables de lire ; et si le Talmud est « le livre utilisé pour la formation des rabbins », il est également le livre qui sert à former l’esprit de la masse des « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) dès leur plus jeune âge. À la page 11 de l’Histoire du Talmud, dont la première édition a été revue par le très célèbre rabbin Docteur Isaac M. Wise, Michael Rodkinson déclare :

« Le Juif moderne est le produit du Talmud. »

Or pour le chrétien moyen, le mot « Talmud » est simplement l’un de ces nombreux mots étranges, qui gravitent autour du culte religieux pratiqué dans leurs synagogues par les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés). De nombreux chrétiens n’ont même jamais entendu parler du Talmud. Très peu de chrétiens ont une vague idée de son contenu. Un petit nombre seulement sait que le Talmud fait partie intégrante du culte religieux connu d’eux sous le nom de « judaïsme ». Ils croient que le Talmud est une sorte de Bible pour les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés), et le classent dans la catégorie des grands textes spirituels. Mais seul un nombre infime de chrétiens a une idée précise du contenu du Talmud, et du rôle qu’il joue dans la vie quotidienne des « Juifs » (prétendus ou autoproclamés). Si vous en voulez la preuve, mon cher Docteur Goldstein, je vous suggère de faire le compte des chrétiens que vous connaissez qui savent, même de loin, ce qu’est la prière du Kol Nidre récitée dans les synagogues le Jour de l’expiation des péchés.

À la page 539 du Volume VIII de l’Encyclopaedia Judaica, que vous pouvez consulter à la Bibliothèque du Congrès, à la Bibliothèque Publique de New York, ainsi que dans les bibliothèques de toutes les villes importantes, vous découvrirez la traduction anglaise officielle de la prière connue sous le nom de Kol Nidre. Cette prière sert d’ouverture à la cérémonie du jour de l’expiation des péchés. Elle est psalmodiée trois fois de suite par toute l’assemblée des fidèles, ainsi que par le rabbin qui officie depuis l’autel. Dès la fin de la récitation du Kol Nidre, la cérémonie du jour de l’expiation des péchés commence, et le jour de l’expiation des péchés est le jour le plus sacré des « Juifs » (prétendus ou autoproclamés). Partout au monde, la cérémonie est intensément suivie. La traduction anglaise officielle de la prière du Kol Nidre est la suivante :

« De tous les vœux, les engagements, les serments, les anathèmes — portant le nom de konam ou konas, ou n’importe quel autre nom — que l’on pourrait prendre, faire, jurer ou promettre, ou par lequel nous pourrions nous lier d’une manière quelconque entre ce jour de l’expiation et le suivant (dont nous attendons l’heureuse venue), nous nous repentons par avance. Puissent-ils être absous, pardonnés, annulés, nuls et non avenus ; ils ne doivent nous lier d’aucune manière, ni avoir un pouvoir quelconque sur nous. Les vœux ne doivent pas être considérés comme des vœux, les obligations ne doivent pas être obligatoires, ni les serments être des serments. »

Le contenu de la prière du Kol Nidre, apparaît dans le Talmud au Livre de Nedarim 23a-23b :

« Et que celui qui désire qu’aucun des vœux qu’il prendra pendant l’année ne soit valide, se présente au début de l’année et déclare : “Tous les vœux que je prends, dans le futur seront nuls. (Ses vœux ne seront donc pas valides), pourvu qu’il se souvienne de cela au moment où il fera le vœu.” (Les parenthèses se trouvent dans l’Édition Soncino.)

L’étude la plus sérieuse de la prière du Kol Nidre (« De tous les vœux... ») nous a été laissée par le Professeur Théodore Reik, éminent psychanalyste, l’un des disciples directs du Docteur Sigmund Freud. L’analyse qu’il fait du contexte historique, religieux et psychologique, ayant donné naissance à la prière du Kol Nidre, nous présente le Talmud sous son jour véritable. Cette étude fondamentale apparaît dans le premier livre du Professeur Reik, intitulé : Le Rituel, Étude psychanalytique. À la page 168 de l’ouvrage, dans le chapitre consacré au Talmud, le Professeur Reik écrit :

« Ce texte a pour effet de déclarer invalides tous les vœux pris par le croyant, entre un jour de l’expiation des péchés et le suivant ».

Maintenant, mon cher Docteur Goldstein, avant de vous expliquer comment la terminologie actuelle du Kol Nidre fut introduite dans la cérémonie du jour de l’expiation des péchés, j’aimerais vous citer un autre passage de l’Encyclopaedia Judaica... L’Encyclopaedia Universalis Judaica confirme le fait que la prière du Kol Nidre ne doit pas être entendue dans un quelconque sens spirituel, comme on pourrait le croire, compte tenu du fait qu’elle est récitée pour ouvrir la cérémonie du jour de l’expiation des péchés. À la page 441 du volume VI, l’Encyclopaedia Judaica indique, sans l’ombre d’un doute, quel est le sens du Kol Nidre :

« Le Kol Nidre n’a absolument rien à voir avec l’idée générale qui se dégage du jour de l’expiation des péchés (...). En outre la prière du Kol Nidre a atteint une popularité et une gravité extraordinaire en raison du fait qu’elle est la première prière récitée le jour le plus saint du judaïsme. »

Mon cher Docteur Goldstein, préparez-vous à connaître le plus grand choc de toute votre vie... car maintenant que vous connaissez le sens véritable du Kol Nidre, vous allez être consterné d’apprendre qu’un grand nombre d’Églises protestantes font sonner leurs cloches le jour de l’expiation des péchés, pour célébrer ce jour sacré avec les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés tels)... Comment la hiérarchie ecclésiastique peut-elle être aussi stupide ?

Après ce que j’ai pu apprendre par une investigation superficielle, je me demande s’il s’agit d’un cas de stupidité, ou plus exactement de cupidité. Avec ce que vous savez déjà, et avec ce que vous allez encore apprendre avant la fin de cette lettre, vous pourrez trancher vous-même cette question, et me dire s’il s’agit d’un cas de stupidité, ou bien d’un cas de cupidité.

L’article suivant a été publié dans le World Telegram de New York, le 7 octobre, il y a seulement quelques jours. Le titre de l’article était : « LES FESTIVITÉS JUIVES FINIRONT AU COUCHER DU SOLEIL », et compte tenu de la disposition du journal, il était complètement impossible de manquer cet article :

« Toutes les synagogues et les temples protestants de la ville étaient bondés hier soir, quand la fête de 24 heures allait démarrer. Le Docteur Normal Salit, président du Conseil des Synagogues d’Amérique qui représente les trois principales confessions israélites, a invité les pratiquants de toutes les autres religions à se joindre à la fête. (...) Rompant les barrières religieuses, un grand nombre d’Églises protestantes de la ville firent retentir leurs cloches la nuit dernière, afin de sonner le Kol Nidre, mélodie traditionnelle utilisée pour ouvrir la fête de Yom Kippur. Ce geste de bonne volonté avait été suggéré par le Conseil Protestant de Manhattan. »

Voilà qui surpasse tout ce qui est jamais parvenu jusqu’à mon attention concernant l’ignorance et l’indifférence du clergé chrétien, face aux aléas que connaît la foi chrétienne aujourd’hui. D’après mes contacts personnels dans un passé récent avec l’Office Protestant de Manhattan, je n’ai que peu d’espoir de les voir nous aider un jour, dans une défense commune des intérêts du christianisme, face à ses ennemis consacrés. À chaque fois que nous aurions pu nous rencontrer pour aborder le problème, ils ont plié sous la pression exercée sur eux par « leurs contacts dans le monde juifs ». Si la situation n’était pas si tragique, je crois que de telles déclarations pourraient faire rire à gorge déployée... « De nombreuses églises chrétiennes ont fait carillonner leurs cloches » ! ainsi que le rapporte le Conseil Protestant, « afin de sonner le Kol Nidre, la mélodie traditionnelle utilisée pour ouvrir la fête de Yom Kippur »... Bon Dieu ! Il y a bien là pourtant un objet de risée, et ce sont les chrétiens, ils sont roulés dans la farine par ces « juifs » (prétendus ou autoproclamés) ! Mais enfin, où donc commence l’abus de confiance ? et quand finira la violation de la foi !

Les termes actuels de la prière du Kol Nidre datent du XIe siècle. Un revirement politique en Europe orientale, a contraint les prétendus ou autoproclamés « juifs » qui s’y trouvaient, à adopter la terminologie actuelle pour la prière du Kol Nidre. Cette affaire capitale nécessite que je vous raconte toute l’histoire des prétendus ou autoproclamés « juifs » d’Europe orientale. Mais avant de vous raconter ici, le plus brièvement possible, l’histoire des « juifs » de l’Europe orientale, j’aimerais citer un autre passage assez court de l’Encyclopaedia Judaica. En tant qu’analyse des événements qui provoquèrent le choix de la terminologie actuelle de la prière du Kol Nidre, la page 540 du volume VII de l’Encyclopédie Judaica nous donne :

« Une altération importante dans la terminologie du Kol Nidre a été faite par le beau-fils de Rashi : Meir ben Samuel, qui a changé l’expression originale : “depuis le dernier jour de l’expiation des Péchés jusqu’à celui-ci” en : “depuis ce jour de l’expiation des péchés jusqu’au suivant” ».

Vous ne me contredirez pas, mon cher Docteur Goldstein, si je vous dis que Meir ben Samuel savait pertinemment ce qu’il faisait, lorsqu’il a introduit cette nouvelle terminologie. En effet, cette forme altérée du Kol Nidre accorde à celui qui la prononce la dispense de respecter tout serment, tout vœu, ou tout engagement, au cours de toute l’année qui va suivre. Exactement comme ces licences que le gouvernement fédéral accorde pour un an. La version altérée du Kol Nidre confère l’impunité par avance, à ceux qui ne voudraient pas observer leurs serments, leurs vœux, ou leurs engagements. Mais attention, chaque année il est nécessaire de « recréditer » cette licence qui révoque automatiquement par avance tous les serments, les vœux, ou les obligations qui seront prises au cours de l’heureuse année qui vient. La seule condition formelle est de se montrer à nouveau dans une synagogue, chaque jour de l’expiation des péchés, et de réciter à nouveau la formule magique du Kol Nidre. Mon cher Docteur Goldstein, aurais-je le culot de vous demander si vous approuvez cela ?

Les notes de l’Édition Soncino sur le passage contenant la première formulation du Kol Nidre, nous indiquent que cette prière a été choisie comme l’ouverture du jour de l’expiation des péchés, longtemps après que la rédaction du Talmud ait été achevée (entre 500 et 1000 de notre ère) : « le Kol Nidre, comme part du rituel du jour de l’expiation des péchés, est postérieur au Talmud. » Cela confirme que Meir ben Samuel, qui est l’auteur de cette version altérée du Kol Nidre, vécut au 11e siècle de notre ère. De plus, les « juifs » d’Europe orientale (prétendus ou autoproclamés), virent évidemment qu’il serait judicieux de cacher aux chrétiens leur attitude vis-à-vis des serments, des vœux, etc., comme l’atteste cette seconde phrase de la note de l’Édition Soncino : « la loi de révocation par avance des vœux, n’a pas été rendue publique... »






6. ORIGINE DES « JUIFS » ACTUELS
(PRÉTENDUS OU PROCLAMÉS TELS)



Mon cher Docteur Goldstein, sans une connaissance complète et précise de l’origine et de l’histoire des « juifs » d’Europe orientale (prétendus ou autoproclamés tels), il est tout à fait impossible pour vous, ou pour n’importe qui, de comprendre véritablement l’influence néfaste que le Talmud, et notamment la prière du Kol Nidre, ont exercée sur l’histoire du monde. Ces deux facteurs très peu connus, sont respectivement le moyeu et les rayons, de cette grande roue qui déferle allègrement vers une domination complète de la planète. En revêtant le déguisement d’une religion soi-disant inoffensive, cette roue aura anéanti toute résistance dans un futur qui n’est pas éloigné.

Mon cher Docteur Goldstein, je pense que vous allez être aussi étonné que le furent les 150 millions de chrétiens de ce pays, lorsqu’il y a quelques années, j’ai électrisé la nation avec mes premières révélations sur l’origine et l’histoire des « Juifs » d’Europe orientale (prétendus ou autoproclamés tels). Ces révélations m’avaient coûté de nombreuses années de recherche. Et mes recherches établissent sans l’ombre d’un doute, et à l’opposé de la croyance généralement répandue chez les chrétiens, que les « Juifs » d’Europe orientale ne furent à aucun moment de leur histoire les légendaires « dix tribus perdues d’Israël », comme ils se plaisent à le raconter. Ce mensonge historique est maintenant solidement prouvé.

Des recherches implacables ont montré que les « Juifs » d’Europe orientale ne peuvent légitimement se réclamer d’un seul ancêtre ayant mis un pied sur le sol de Palestine pendant l’ère biblique. La recherche a également révélé que les « Juifs » d’Europe orientale ne furent jamais des « Sémites », ne sont pas aujourd’hui des « Sémites », ni ne pourront jamais être considérés comme des « Sémites », même avec toute l’imagination qu’on voudra. Une enquête exhaustive rejette de manière irréfutable la croyance généralement admise selon laquelle les « Juifs » d’Europe orientale sont « le peuple élu », suivant l’expression consacrée de nos prédicateurs. La recherche dénonce cette thèse comme la plus fantastique des fabrications de l’histoire.

Mon cher Docteur Goldstein, peut-être allez-vous pouvoir m’expliquer pourquoi, comment, et par qui, l’origine et l’histoire des Khazars et du Royaume de Khazarie, ont été si bien cachées pendant tant de siècles ? Quelle mystérieuse force a été capable pendant une multitude de générations, de rayer les origines et l’histoire des Khazars de tous les livres d’histoire, et ce dans tous les pays du monde, alors que l’histoire des Khazars et de leur royaume repose sur des faits historiques incontestables ? Faits historiques qui ont une relation certaine avec l’histoire des « Juifs » d’Europe orientale (prétendus ou autoproclamés). L’origine et l’histoire des Khazars et du royaume Khazar, l’origine et l’histoire des « Juifs » d’Europe orientale (prétendus ou autoproclamés), furent l’un des secrets les mieux gardés de l’histoire, jusqu’à ce qu’une large publicité en ait été faite par moi ces dernières années. Ne pensez-vous pas, mon cher Docteur Goldstein, qu’il est temps que toute l’affaire soit tirée au clair pour le public ?

Pendant l’année 1948, au Pentagone (Washington), j’avais l’occasion de m’adresser à une large assemblée d’officiers du plus haut rang de l’Armée des États Unis d’Amérique ; principalement des officiers de la branche G2 du service des Renseignements Militaires, qui travaillaient sur la situation géopolitique très explosive en Europe orientale et au Moyen-Orient. À l’époque comme d’ailleurs aujourd’hui encore, ces régions du monde étaient une menace potentielle pour la paix mondiale et pour la sécurité de notre nation. Je leur ai donc expliqué en détail l’origine des Khazars et celle de leur royaume médiéval qui était d’une taille considérable. Je pensais déjà à l’époque que sans une connaissance claire et détaillée de ce sujet, il n’est pas possible de comprendre ou d’évaluer correctement ce qui s’est mis en place dans le monde depuis 1917, l’année de la révolution bolchevique en Russie. La connaissance des Khazars est à la clé de ce problème.

Vers la conclusion de ma conférence, un Lieutenant-Colonel qui s’était révélé très alerte, m’informa qu’il dirigeait le département d’histoire d’une des écoles d’enseignement supérieur les plus grandes et les plus réputées de tous les États-Unis ; il y enseignait l’histoire depuis déjà 16 ans. Il avait été récemment rappelé à Washington pour prolongation de son service dans les forces armées. À ma grande surprise, il m’informa qu’au cours de toute sa carrière de professeur d’histoire, il n’avait jamais entendu le mot « Khazar ». Cela peut vous donner une idée, mon cher Docteur Goldstein, de l’efficacité de cette mystérieuse puissance qui est parvenu à masquer l’origine et l’histoire des Khazars, afin de dissimuler au monde, et particulièrement aux chrétiens, l’origine véritable et l’histoire véritable des « Juifs » d’Europe orientale.

Entre le Xe et le XIIIe siècles, les Russes conquirent le royaume Khazar. Les Russes semblaient ainsi avoir mis fin, et pour toujours, à l’existence de ce royaume souverain de 1 300 000 kilomètres carrés que les historiens nous déclarent ignorer... Les Russes semblaient ainsi avoir mis fin à ce Royaume des « Juifs » d’Europe orientale (prétendus ou autoproclamés tels), connu alors sous le nom du « Royaume de Khazarie ». Les historiens et les théologiens s’accordent maintenant pour dire que cette conquête fut à l’origine du changement dans la forme du Kol Nidre (effectué par Meir ben Samuel au XIe siècle), et de la décision adoptée par les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) de ne pas rendre publique la loi de révocation par avance des serments.

Me témoignerez-vous de l’indulgence si je passe en revue aussi brièvement que je le puis l’histoire de l’émergence et de la disparition de cette nation ?







à suivre PAGE 3


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MessageSujet: Re: CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ? POURQUOI ?   CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? Icon_minitimeSam 19 Sep 2009 - 18:25

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7. HISTOIRE DES KHAZARS



Avant le Xe siècle, le royaume des Khazars avait déjà été réduit par les Russes à la dimension d’environ 1 300 000 km². Mais comme vous pouvez le constater sur la carte de l’Encyclopaedia Judaica, sa surface au Xe siècle était encore bien plus grande que celle d’aucune autre nation. La population du royaume Khazar était composée pour la plus grande partie de Khazars, et pour le reste, par les quelque vingt-cinq nations d’agriculteurs pacifiques, qui peuplaient ces terres d’approximativement 1 600 000 km², avant qu’elles ne soient envahies par les Khazars.

Au premier siècle avant Jésus-Christ, les Khazars, partis de leur mère patrie en Asie, ont envahi l’Europe orientale. Ils ont envahi l’Europe Orientale par la route naturelle des steppes, entre les Monts de l’Oural au Nord et la mer Caspienne au Sud.

Les Khazars n’étaient pas des « Sémites ». Mais une nation Asiatique, de type mongoloïde. Selon les classifications des anthropologistes modernes ce sont des turco-finnois. Depuis des temps immémoriaux, la patrie des Khazars se trouvait au cœur de l’Asie. Ils étaient une nation très belliqueuse. Les Khazars furent finalement chassés de l’Asie par les peuples avec lesquels ils étaient continuellement en guerre. Et ils envahirent l’Europe orientale afin d’échapper à de plus amples défaites chez eux. Les très belliqueux Khazars n’éprouvèrent guère de difficultés à soumettre les vingt-cinq nations de paysans pacifiques, qui occupaient approximativement 1 600 000 km² en Europe orientale. En une période relativement courte, les Khazars établirent le plus grand et le plus puissant royaume d’Europe, et probablement le plus riche.

Les Khazars étaient des païens, lorsqu’ils envahirent l’Europe orientale. Leur pratique religieuse était un mélange du culte phallique, et d’autres formes de cultes idolâtriques pratiqués en Asie par les nations païennes. De tels cultes se sont maintenus en Khazarie jusqu’au VIIe siècle. Les excès sexuels que pratiquaient les Khazars pour « célébrer » leurs cultes religieux les amenèrent à un degré de dégénérescence morale que leur roi ne pouvait plus tolérer. Au VIIe siècle, le roi Bulan décida d’abolir la pratique du culte phallique, ainsi que celle des autres cultes idolâtriques, et choisit l’une des trois religions monothéistes (qu’il connaissait très peu), pour religion d’état. Après avoir fait venir des représentants des trois religions monothéistes, le roi Bulan rejeta le christianisme et l’islam, et choisit comme future religion d’état le culte religieux connu à l’époque sous le nom de « talmudisme », et aujourd’hui connu et pratiqué sous le nom de « judaïsme ». Cet événement est attesté par de nombreux documents.




CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? Khazar10
Le royaume de Khazarie à son apogée vers l’an 850 de notre ère
Cette carte a été réalisée par le cabinet architectural Richard Burd. Le premier mai 1999,
l’ensemble des cartes de Richard Burd sur le royaume Khazar a remporté le prix annuel décerné
par le Doyen au sein du Département des Études Slaves de l’université de Californie (Los Angeles).



CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? Khazar11
Une des premières cartes imprimées



Le roi Bulan et les 4 000 nobles du système féodal de Khazarie furent rapidement convertis par des rabbins importés de Babylonie à cet effet. Le culte phallique et les autres formes d’idolâtrie furent dès lors interdits. Les rois Khazars invitèrent un grand nombre de rabbins pour ouvrir des synagogues et des écoles, afin d’instruire la population dans la nouvelle religion. Le judaïsme était devenu la religion d’état. Ces Khazars convertis furent la première population de « juifs » (prétendus ou autoproclamés) en Europe orientale. Les « juifs » (prétendus ou autoproclamés) d’Europe orientale, ne sont rien d’autre que les descendants directs des Khazars qui se sont convertis en masse au talmudisme au VIIe siècle de notre ère.

Après la conversion du roi Bulan, seul un « juif » (prétendu ou autoproclamé) pouvait monter sur le trône ; le royaume Khazar devient une théocratie : les autorités religieuses étaient les mêmes que les autorités civiles. Les rabbins imposèrent l’enseignement du Talmud aux populations comme la seule règle de vie possible. L’idéologie du Talmud devint la source de toutes les attitudes politiques, culturelles, économiques et sociales, d’un bout à l’autre du royaume Khazar. Le Talmud avait réponse à tout.

Mon cher Docteur Goldstein, auriez-vous la patience de m’autoriser à vous citer ici les pages 1 à 5 du volume IV de l’Encyclopaedia Judaica ? Je pense qu’elles vont vous intéresser... L’Encyclopaedia Judaica orthographie le mot Khazars avec un « C » : « Chazars ». Mais selon les meilleurs spécialistes, les deux orthographes sont tout aussi valides l’une que l’autre ; et ces deux orthographes ont la même prononciation : la première syllabe de « cass-e » suivie de la seconde syllabe de « bi-zarre ». La prononciation est donc « Cass-zarre ». L’Encyclopaedia Judaica présente cinq pages sur les Khazars, mais je vais tout de même vous épargner certains passages :

« CHAZARS : Peuple d’origine turque dont la vie et l’histoire s’entremêlent avec les tout débuts de l’histoire des juifs de Russie. (...) Les Chazars, poussés par les tribus nomades des steppes et par leurs propres désirs de pillages et d’exactions (...) se déplacèrent vers l’Ouest pendant la seconde moitié du sixième siècle (...). Le royaume des Chazars était fermement établit sur tout le sud de la future Russie, bien avant la fondation de la monarchie Russe par les Varègues (855) (...). À cette époque [VIIIe siècle] le royaume des Khazars était à l’acmé de sa puissance et était constamment en guerre (...). À la fin du huitième siècle (...) le chagan (le roi) des Chazars et ses nobles, ainsi qu’une grande part du peuple païen, embrassèrent la religion juive (...). Entre le VIIe et le Xe siècle, la population juive du royaume chazar, a dû être considérable (...), et vers le neuvième siècle, tout se passe comme si tous les Chazars étaient des Juifs de fraîche date (...). Ce fut Obadiah, l’un des successeurs de Bulan, qui régénéra le royaume et renforça le judaïsme. Il invita des érudits juifs à s’installer sur son territoire, et il fonda des synagogues et des écoles. Le peuple était instruit dans la Bible, la Mishna, et le Talmud, ainsi que dans le “service divin du hazzanim” (...). Pour écrire, les Chazars utilisaient les lettres de l’alphabet hébreu, (...) mais la langue chazare prédominait (...). Le successeur du roi Obadiah fut son fils, Isaac ; puis Moïse (ou Manassé II) succéda au roi Isaac son père ; puis Nisi succéda à Moïse ; puis Aaron II succéda à Nisi. Quant au roi Joseph, fils d’Aaron, il monta lui aussi sur le trône en vertu de la loi khazare relative à la succession royale (...). Le roi avait alors vingt-cinq femmes, toutes de sang royal, ainsi que soixante concubines, toutes de fameuses beautés. Chacune d’elles dormait dans une tente individuelle et était surveillée par un eunuque (...), cela semble correspondre avec le début du déclin du royaume chazar (...). Les Russes Varègues prirent la ville de Kiev et s’y installèrent jusqu’à ce qu’ils aient achevé la conquête de tout le royaume chazar (...). Après un combat acharné, les Russes vainquirent les Chazars (...). Quatre années plus tard, les Russes avaient conquis tout le territoire occupé par les Chazars, jusqu’aux rivages de la Mer d’Azov (...). Un grand nombre de membres de la famille royale émigrèrent en Espagne, (...) certains fuirent en Hongrie, mais toute la masse du peuple demeura sur sa terre natale. »

Le plus grand historien des origines et de l’histoire des « juifs » d’Europe orientale (prétendus ou autoproclamés tels), était le Professeur H. Graetz, lui-même un « juif » (prétendu ou autoproclamé). Dans sa célèbre Histoire des Juifs, le Professeur Graetz indique que lorsque les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) des autres pays, entendirent des rumeurs sur l’existence de « juifs » (prétendus ou autoproclamés) dans le royaume de Khazarie, ils crurent que ces Khazars étaient les « dix tribus perdues d’Israël ». Ces rumeurs furent à l’origine de la légende selon laquelle la Palestine était la « patrie ancestrale » des Khazars, qui n’étaient en réalité que des barbares asiatiques, convertis de fraîche date. À la page 141 de son Histoire des Juifs, le Professeur Graetz déclare :

« Les Chazars pratiquaient une religion grossière, qui mélangeait sensualité et obscénité (...). Après Obadia, se succédèrent une longue série de Chagans (rois) juifs, car selon la loi fondamentale de l’état, seul un souverain juif était autorisé à monter sur le trône (...). Pendant longtemps les juifs des autres pays n’eurent aucune connaissance de la conversion au judaïsme de ce puissant royaume, et lorsque enfin une vague rumeur à ce sujet leur parvint, ils émirent l’opinion que la Chazarie était peuplée par les descendants de ces dix tribus. »

Lorsqu’au premier siècle avant Jésus-Christ, les Khazars envahirent l’Europe orientale, leur langue était un dialecte asiatique, que l’Encyclopaedia Judaica désigne sous l’expression : « Langage khazar ». Il s’agissait de dialectes asiatiques primitifs, sans alphabet ni aucune autre forme écrite. Quand le roi Bulan fut convertit au VIIe siècle, il décréta que les caractères hébreux qu’il avait vus dans le Talmud et dans d’autres documents hébreux, seraient dorénavant adoptés comme l’alphabet du langage khazar. Les caractères hébreux furent donc tant bien que mal utilisés pour transcrire phonétiquement le langage des Khazars. Les Khazars adoptèrent les lettres de la langue hébraïque, simplement afin de se doter d’un moyen de transmettre leurs discours par écrit. Cette décision n’est aucunement l’indice d’une origine raciale commune avec les Hébreux, pas plus qu’elle ne fut motivée par des raisons politiques ou religieuses.

Les nations européennes occidentales non civilisées, qui n’avaient pas d’alphabet pour transcrire leurs langues parlées, adoptèrent l’alphabet latin dans des circonstances analogues. Après l’invasion de l’Europe occidentale par les Romains, la culture et la civilisation romaines furent introduites dans ces territoires non civilisés. C’est la raison pour laquelle l’alphabet latin est toujours employé dans le français, l’espagnol, l’anglais, le suédois, ainsi que par de nombreuses autres langues européennes. Certaines de ces langues sont complètement étrangères les unes aux autres, et pourtant elles utilisent toutes le même alphabet. Les Romains apportèrent cet alphabet avec leur culture à ces nations non civilisées, exactement comme les rabbins apportèrent l’alphabet hébreux de Babylonie aux Khazars.





8. LE YIDDISH


Depuis la victoire des Russes, et la disparition du royaume khazar, la langue khazare est connue sous le nom de « yiddish ». Depuis environ six siècles, les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) d’Europe orientale, se désignent dans tous les pays où on les retrouve après la dislocation de leur royaume, comme étant de nationalité « yiddish ». Ils se désignent comme des « Yiddish », plutôt que comme des Russes, des Polonais, des Galiciens, des Lithuaniens, des Roumains, des Hongrois, etc., ils se refusent d’adopter comme tous les autres peuples, le nom du territoire dans lequel ils ont été absorbés. Ils désignent également leur langue commune comme étant « le yiddish ». Comme vous le savez, mon cher Docteur Goldstein, il existe aujourd’hui à New York un grand nombre de journaux « yiddish », des théâtres « yiddish », et beaucoup d’autres institutions culturelles pour les « Juifs » d’Europe orientale, qui sont publiquement désignées ou répertoriées sous le mot « yiddish ».

Avant qu’elle ne commence à être connue sous le nom de « langue yiddish », la langue maternelle des Khazars, dont le vocabulaire était assez limité, s’est accrue de nombreux mots nouveaux, suivant que les circonstances le réclamaient. Ces mots furent piochés dans le vocabulaire des nations avoisinantes, avec lesquelles les Khazars avaient des relations politiques, sociales ou commerciales. Toutes les langues augmentent leur vocabulaire de cette façon. Les Khazars adaptèrent donc à leurs besoins des mots issus de l’allemand, du slavon, et du baltique. Mais c’est à l’allemand que les Khazars prirent le plus grand nombre de mots. En effet, les Allemands avaient une civilisation beaucoup plus développée que leurs voisins, et ces derniers envoyaient leurs enfants dans des écoles et des universités allemandes.

La langue « yiddish » n’est pas du tout un dialecte de l’allemand. Beaucoup de personnes sont portées à le croire uniquement parce que le yiddish a emprunté un très grand nombre de mots à l’allemand. Si le « yiddish » était un dialecte allemand, issu de la langue allemande, alors quelle était la langue parlée par les Khazars pendant les 1 000 années où ils vécurent en Europe orientale, avant qu’ils n’acquièrent une certaine culture de la part des Allemands ? Les Khazars devaient bien posséder un langage lorsqu’ils envahirent l’Europe orientale... Quand l’auraient-ils donc mis au rebut ? Comment expliquer qu’une population entière renonce à sa langue maternelle, pour en adopter d’un coup une toute nouvelle ? Cette théorie est trop absurde pour être retenue. « Le yiddish » est l’appellation moderne de l’ancienne langue maternelle des Khazars, qui s’est adjoint, en les adaptant, des termes allemands, slavons et baltiques.

De même, le yiddish ne doit pas être confondu avec l’hébreu, parce que ces langues se servent toutes deux du même alphabet. Il n’y a pas un seul mot en yiddish, qui existait aussi en hébreu. Ainsi que je l’ai déclaré auparavant, ces deux langues sont aussi hétérogènes que le sont par exemple le suédois et l’espagnol, qui utilisent pourtant le même alphabet latin.

Sur le plan culturel, la langue yiddish est le dénominateur commun de tous les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) d’Europe orientale, ou en provenance d’Europe orientale. Ces « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) utilisent le yiddish, exactement de la même manière que les habitants de nos 48 états utilisent l’anglais dans leurs relations quotidiennes. Sur le plan culturel, le dénominateur commun des habitants de nos 48 états est la langue anglaise, et reste la langue anglaise quel que soit l’état ou le pays où tel ou tel Américain décide de s’installer. La langue anglaise est le lien qui nous unit les uns aux autres. C’est exactement la même chose en ce qui concerne la langue yiddish et les Juifs (prétendus ou autoproclamés) de part le monde.

Ce dénominateur commun remplit une autre fonction très utile pour les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) éparpillés sur toute la surface du monde. Grâce au yiddish, ces « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) possèdent ce dont aucune autre nation, aucune autre race, et aucune autre religion, ne peut se prévaloir... Approximativement 90 % des « Juifs » (prétendus ou autoproclamés), vivant aujourd’hui dans 42 pays du monde, sont soit des émigrés en provenance d’Europe orientale, soit des fils d’émigrés en provenance d’Europe orientale. Le yiddish est soit leur langue maternelle, soit la seconde langue qu’ils utilisent. Le yiddish est une langue commune pour eux. Le yiddish est une langue internationale pour eux : une sorte d’espéranto. Quel que soit le pays du monde où ils vont s’installer, ils vont toujours y trouver des coreligionnaires qui parlent également le yiddish. Sur le plan des affaires internationales, l’usage du yiddish offre donc des avantages trop évidents pour être décrits ici. Le yiddish est la langue moderne d’une nation qui a perdu son existence en tant que nation. Le yiddish n’a jamais eu de connotation religieuse ou sacrée, même s’il utilise les lettres hébraïques comme alphabet. « Yiddish » ne devrait donc pas être confondu avec « Juif » et « judaïsme »... Or c’est pourtant toujours le cas.





9. LA DESTRUCTION DU ROYAUME DE KHAZARIE, ET LE DEVENIR DE SA POPULATION


Au nord du royaume Khazar, à l’époque où il était au sommet de sa puissance, vers l’année 820 de notre ère, un petit état slave avait pris pied sur la rive sud du Golfe de Finlande, juste au niveau où ce golfe donne sur la mer Baltique. Ce petit état fut créé par un petit groupe de Varègues provenant de la péninsule scandinave, de l’autre côté de la mer Baltique. La population de ce nouvel état était composée de nomades de race slave, qui étaient déjà installés ici au tout début des temps historiques[1]. Cette jeune nation était à son origine aussi petite que notre état du Delaware[2]. Quoi qu’il en soit, ce nouveau-né parmi les états est l’embryon d’où va sortir l’empire russe tout entier. Depuis 820, et en moins de 1000 années, cette nation va élargir ses frontières par des victoires ininterrompues, jusqu’à atteindre la taille actuelle de 15 300 000 km², de l’Europe à l’autre bout de l’Asie, soit plus de trois fois la surface de tous les États-Unis d’Amérique... Et ils n’ont pas fini.

Pendant les Xe, XIe, XIIe et XIIIe siècles, la nation russe en pleine expansion a grignoté progressivement le royaume khazar, son voisin direct au sud. La conquête du royaume khazar par les Russes fournit à l’histoire l’explication sur la concentration importante et brutale de « Juifs » en Russie, au XIIIe siècle. Après la destruction du royaume khazar, les nombreux « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) de Russie, et de toute l’Europe orientale, n’étaient plus connus comme « des Khazars », mais comme « les populations yiddish » de tous ces pays. Et c’est encore ainsi qu’ils se désignent aujourd’hui.

Au cours de ses nombreuses guerres avec ses voisins européens après le XIIIe siècle, la Russie a tout de même dû céder des territoires importants, qui faisaient originairement partie du royaume khazar. C’est ainsi que la Pologne, la Lituanie, la Galicie, la Hongrie, la Roumanie, et l’Autriche, acquirent de la Russie certains territoires qui faisaient originellement partie du royaume khazar. Et avec ces territoires, ces nations héritèrent aussi de nombreux « Juifs » (prétendus ou autoproclamés), descendants des Khazars, et qui étaient demeurés sur le sol de leur ancien royaume. Ces fréquents partages de frontières entre les différentes nations d’Europe orientale expliquent la présence actuelle de « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) dans tous ces pays. Leur langage commun, leur culture commune, leur religion commune, et leurs caractéristiques raciales communes, classent ces « Juifs » sans le moindre doute comme les descendants des Khazars, peuple qui commença à envahir l’Europe orientale au premier siècle avant Jésus-Christ, et qui se convertit au « talmudisme » au VIIe siècle de notre ère.

Dans tout le monde actuel, les « Juifs » d’Europe orientale (prétendus ou autoproclamés tels), composent au moins 90 % de toute la population « juive ». La conversion du roi Bulan (suivie de celle de la nation khazare) est au Talmudisme ce que la conversion de l’Empereur Constantin (suivie de celle des nations occidentales) est au christianisme [lire : catholicisme]. Avant la conversion de Constantin, le christianisme était une religion relativement peu importante, pratiquée principalement dans les pays situés sur le rivage oriental de la Méditerranée ; mais avec sa conversion, l’Empereur Constantin entraîna avec lui toutes les populations païennes de l’Europe occidentale. Le talmudisme (c’est-à-dire, le judaïsme, qui est le nom actuel du talmudisme) connut le plus grand essor de toute son histoire par la conversion de l’immense population khazare, au cours du VIIe siècle. Sans la conversion des Khazars, il est probable que le talmudisme n’aurait pas survécu face au christianisme et à l’islam. Sans la conversion des Khazars, le judaïsme n’aurait probablement pas existé. Le talmudisme, c’est-à-dire le code civil et religieux des pharisiens, aurait disparu, exactement comme a disparu le grand nombre des pratiques religieuses qui existaient dans ces régions, avant que le pharisaïsme ne les supplante au tout début de notre ère. Au VIIe siècle, le talmudisme aurait disparu, car au VIIe siècle, le talmudisme était engagé sur la voie de son plus parfait oubli.

En l’an 986, le prince de Russie, Vladimir III, se convertit à la foi chrétienne, pour épouser une princesse catholique slavonne d’un état voisin. C’était une condition nécessaire pour qu’un tel mariage puisse avoir lieu. Et le prince Vladimir III, fit de sa nouvelle religion, la religion d’état de toute la Russie, remplaçant ainsi le culte païen, pratiqué en Russie depuis sa fondation qui remonte à l’an 820. Vladimir III et ses successeurs tentèrent de convertir au christianisme les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) vivant sur leur territoire, et qui de fait, auraient dû devenir des sujets comme les autres de la monarchie russe. Ils tentèrent également de leur faire adopter les coutumes et la culture de la population chrétienne russe, qui composait la majorité de la population. Mais tous ces efforts furent vains, les « juifs » (prétendus ou autoproclamés) de Russie, refusèrent un tel projet, et lui résistèrent le plus vigoureusement possible. Ils refusèrent d’adopter l’alphabet russe à la place des caractères hébreux dont ils se servaient pour l’écriture du yiddish. Ils résistèrent à l’adoption de la langue russe à la place du yiddish. Ils s’opposèrent à toutes les tentatives visant à l’assimilation de la nation khazare dans la nation russe. Ils résistèrent par tous les moyens dont ils pouvaient disposer. Les nombreuses tensions qui en résultèrent produisirent des situations que les historiens ont décrites par les mots : « massacres », « pogromes », « persécutions », « discrimination », etc.





10. LA VERSION REMANIÉE DU KOL NIDRE


En Russie, à cette période de l’histoire, il était de coutume, comme dans les autres pays chrétiens d’Europe, de prêter un serment, un vœu, un engagement... de loyauté envers les nobles, ou les seigneurs féodaux. Ce serment devait être prêté au nom de Jésus-Christ... Or ce fut après la victoire des Russes sur les Khazars, que la formulation du Kol Nidre a été modifiée. La nouvelle version du Kol Nidre est mentionnée dans le Talmud comme « la loi de révocation par avance des serments ». La prière du Kol Nidre était donc considérée comme une loi. Toute personne qui chaque année, à la veille du jour de l’expiation des péchés, récitait cette « loi de révocation par avance des serments », était censée obtenir de Dieu la dispense de remplir toutes obligations acquises par serment, pour toute l’année à venir. Comme nous l’avons vu, l’incantation de la prière du Kol Nidre à la veille du Jour de l’expiation des péchés, dégageait les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) de toutes les obligations prises par serment, par vœu, ou par promesse. Au risque de me répéter, j’insiste sur le fait que les serments, les vœux et les promesses faites par les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) étaient donc prononcées exactement comme les promesses que font les enfants en croisant les doigts, mais dans des situations infiniment plus sérieuses.

La version remaniée du Kol Nidre causa de sérieux problèmes aux « Juifs » (prétendus ou autoproclamés), lorsque sa traduction fut néanmoins découverte par les chrétiens... Car le Kol Nidre ne resta pas un secret très longtemps, malgré la déclaration du Talmud selon laquelle « la loi de révocation par avance ne fut pas rendue publique ». La version remaniée du Kol Nidre devint assez rapidement connue comme « le vœu des Juifs », et elle jeta un doute sérieux sur les serments, les vœux ou les promesses données aux chrétiens par les Juifs (prétendus ou autoproclamés). Les chrétiens se mirent bientôt à penser que les serments, les vœux ou les promesses, ne valaient rien du tout quand elles étaient données par des « Juifs » (prétendus ou autoproclamés). Et c’est ce qui fut à la base des soi-disant « discriminations » dont ils furent « victimes » de la part des gouvernements, des nobles, des seigneurs féodaux et autres, qui exigeaient simplement un serment d’allégeance et de loyauté véritable de la part de ceux qui étaient leurs sujets.

En 1844, une intelligente tentative visant à corriger cette situation fut entreprise par un groupe de rabbins allemands... Cette année là, ils rassemblèrent une conférence internationale de rabbins à Braunschweig, en Allemagne. Ils tentèrent d’éliminer complètement la prière du Kol Nidre de la cérémonie du jour de l’expiation des péchés, et d’en abolir la version remaniée ainsi que la version initiale de toutes leurs cérémonies religieuses. Ils pensaient que ce prologue profane à la cérémonie du jour de l’expiation des péchés, était vide de toute spiritualité et n’appartenait pas au rituel des synagogues. Cependant, la grande majorité des rabbins assistant à la conférence de Braunschweig étaient originaires d’Europe orientale... Ils représentaient les congrégations des « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) parlant le yiddish, et dont les ancêtres étaient les Khazars. Ils insistèrent pour que la version remaniée du Kol Nidre soit strictement maintenue telle quelle était, et qu’on continue à la réciter le jour de l’expiation des péchés. Ils demandèrent qu’elle soit maintenue dans la forme exacte dans laquelle Meir ben Samuel l’avait rédigée six siècles auparavant, juste après la conquête russe. Aujourd’hui encore, elle est scrupuleusement récitée dans cette forme précise, par tous les « Juifs » du monde (prétendus ou autoproclamés tels, s’entend)... Mais mon cher Docteur Goldstein, les 150 millions de chrétiens des États-Unis d’Amérique vont-ils eux aussi ressortir les réactions qui furent les leurs au Moyen Âge, lorsqu’ils apprendront à nouveau le sens véritable du Kol Nidre ?





11. LES JUIFS ET LES CHRÉTIENS SONT-ILS DES FRÈRES ?


Compte tenu de ce que nous savons maintenant, quel peut être le degré de sincérité de toutes les paroles mielleuses qu’on entend dans les « mouvements de fraternité entre les Juifs et les chrétiens », ou dans les « mouvements promouvant une communauté de foi entre les Juifs et les chrétiens » ? Ces mouvements qui pullulent littéralement, sont en train de dévaster toutes les nations. Si les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) qui sont dans ces mouvements, utilisent le Talmud comme règle de leurs activités politiques, économiques et sociales, quel peut être le degré de sincérité de tous les serments, les vœux ou les promesses qu’ils pourraient être amenés à faire ? Ce serait pour le coup un geste sans pareil de « fraternité » et de « communauté de foi », si la Conférence Nationale des Chrétiens et des Juifs parvenait à expurger du Talmud la multitude des passages attaquant directement le Christ, les chrétiens ou le christianisme. Au prix d’un grand nombre de millions de dollars, cette Conférence Nationale des Chrétiens et des Juifs est en revanche parvenu à expurger du Nouveau Testament, les passages que les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) considéraient comme « une offense à leur foi ». Une grande partie des fonds nécessaires furent amenés par les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés). Les Chrétiens devraient donc maintenant réunir eu aussi un petit pactole, afin d’expurger du Talmud les passages outrageant la foi chrétienne, car sinon, de tels mouvements de « fraternité » ou de « foi commune » ne servent qu’à tourner le christianisme en dérision. Et pendant qu’elle y est, la Conférence Nationale des Chrétiens et des Juifs pourrait jeter un coup d’œil sur les millions de dollars investis aujourd’hui par les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés), pour s’assurer que le Talmud reste bien le seul axe des activités politiques, économiques, culturelles et sociales de tous leurs coreligionnaires d’aujourd’hui et de demain. Car, violant les principes de base de toute « fraternité » et de toute « communauté de foi », les Juifs (prétendus ou autoproclamés) dépensent des millions de dollars chaque année, pour équiper des centres où le Talmud pourra être inculqué au plus profond du cerveau de leurs enfants. Ces quelques nouveaux articles ont été choisis parmi les centaines d’autres qui apparaissent quotidiennement dans les journaux du pays :

    « Deux nouveaux Centres d’Enseignement Israélite, dont la construction a coûté 300 000 $, seront ouverts le mois prochain, ils pourront accueillir 1 000 étudiants pendant la semaine, et permettront également d’ouvrir une École du dimanche, cette annonce nous vient de l’association La Torah du Talmud. » [Herald Tribune de Chicago, 19/08/1950]

    « Le Département de l’École Yeshiva offre maintenant un programme complet d’anglais/hébreu, conforme à l’enseignement rabbinique. Les cours iront de la classe 1 jusqu’à la classe 5 (de 5 ans et demi jusqu’à 10 ans). La section Talmud-Torah de l’après midi a ouvert une nouvelle classe pour l’enseignement de base, elle reçoit les débutants comme les enfants qui sont déjà avancés dans l’étude. » [La Voix Juive, 18/09/1953]

    « UN RABBIN PARLE DU TALMUD AUX HOMMES DE PAIX. Le Docteur David Graubert président des rabbins de Bet Din, et professeur de littérature rabbinique à l’Université des Études Juives, va présenter la première de ses quatre conférences dont le thème général est : Le Monde du Talmud. » [Chicago Tribune, 59/10/1953]

    « LE MARYLAND RECONNAÎT DES DEGRÉS UNIVERSITAIRES ET UN DIPLÔME DANS LA CONNAISSANCE DU TALMUD. Baltimore. Le Comité Fédéral d’Éducation du Maryland a autorisé le Nouveau Collège Rabbinique d’Israël à décerner une licence et un doctorat es Loi talmudique. » [La Voix Juive, 01/09/53]

    « DES COURS DE TALMUD À L’ANTENNE DEPUIS JÉRUSALEM. Les conférences sur le Talmud radiodiffusées chaque semaine en anglais seront bientôt disponibles sur cassettes dans tous les États-Unis et le Canada, la dépêche est tombée aujourd’hui. » [La Voix Juive de Californie, 11/01/1952]


Mon cher Docteur Goldstein, vous vous souvenez sans doute d’avoir lu un peu plus haut une citation d’un des spécialistes les plus autorisés sur le Talmud, et selon laquelle : « le Juif moderne est un produit du Talmud. » Seriez-vous surpris d’apprendre qu’un bon nombre de chrétiens sont également le « produit du Talmud » ? Eh oui, les enseignements du Talmud sont acceptés par des chrétiens du plus haut échelon hiérarchique... Je n’aurais besoin que d’un seul exemple pour vous en persuader, celui du dernier Président des États-Unis d’Amérique. En 1951, on a offert pour la seconde fois au Président Truman, l’ensemble des 63 livres composant le Talmud. À cette occasion un journal rédigea l’article suivant :

« Monsieur Truman nous a remerciés pour les livres, et a déclaré qu’il était très content de les avoir, il a même ajouté le mot suivant : “Il y a quatre ans on m’a offert les mêmes, et j’ai pu en lire bien davantage que ce que les gens pensent”. Il nous a dit qu’il lisait beaucoup, et que le livre qu’il lisait le plus était le Talmud qui contient, nous a-t-il dit : “un bon paquet de raisonnements très sains, et une bonne philosophie de la vie !” ».

Ainsi, notre dernier Président nous dit qu’il tire bien des avantages de ce livre « qu’il lit le plus », et qui contient « un bon paquet de raisonnements très sains », ainsi « qu’une bonne philosophie de la vie »... Et plus récemment, alors qu’il était encore en fonction, les déclarations de notre dernier Président dénotent chez lui une connaissance véritable du Talmud ; toute personne qui connaît le Talmud pourra le discerner très vite. Mais notre dernier Président sait-il que Jésus-Christ n’avait pas le même sentiment que lui sur le Talmud ? Ce « bon paquet de raisonnements très sains », et cette « bonne philosophie de la vie », étaient en permanence dénoncés d’une manière des plus vives par Jésus-Christ, et en des termes non équivoques. Monsieur Truman va-t-il nous dire lui aussi, que le Talmud était cette « sorte de livre » de laquelle Jésus-Christ « tira les enseignements qui lui ont permis de révolutionner le monde » ?

Avant de quitter le sujet du Talmud, j’aimerais faire référence à l’analyse la plus authentique de toutes celles dont ce texte a été l’objet ; et je crois que vous devriez vous en procurer une copie, vous ne le regretterez pas. Le nom de l’ouvrage dont je vais parler est tout simplement : Le Talmud. Il a été écrit il y a presque un siècle par Arsène Darmesteter, un Français. En 1897 il a été traduit en anglais par la célèbre Henrietta Szold, et publié par la Société de Publications Israélites d’Amérique, à Philadelphie. Henrietta Szold était une enseignante de prestige, elle faisait partie des sionistes du début, et était l’une des « Juives » les plus remarquables de ce siècle (prétendues ou autoproclamées telles). La traduction par Henrietta Szold du livre d’Arsène Darmesteter est un classique. Vous ne comprendrez jamais le Talmud tant que vous ne l’aurez pas lu. Je vais en citer de courts extraits :

« Aujourd’hui le judaïsme trouve sa plus parfaite expression dans le Talmud ; ce livre n’a pas influencé le judaïsme d’une manière éloignée, le judaïsme n’en est pas non plus qu’un léger écho, mais le Talmud s’est incarné dans le judaïsme, et le judaïsme a pris forme dans le Talmud, passant ainsi de l’état d’abstraction à la réalité. L’étude du judaïsme est celle du Talmud, tout comme l’étude du Talmud est celle du judaïsme, (...) ce sont deux choses inséparables, mieux, ce sont une seule et même chose (...). Par conséquent, le Talmud est l’expression la plus complète de notre mouvement religieux, et ce code de prescriptions sans fin et de cérémonials minutieux, représente dans sa plus grande perfection le travail total de l’idée religieuse (...). Ce miracle s’est réalisé dans un livre : le Talmud (...). Le Talmud, en revanche, est composé de deux parties distinctes, la Mishna et la Gemara ; la première est le texte proprement dit, la seconde est le commentaire du texte (...). Par le terme Mishna, on désigne un recueil de décisions et de lois traditionnelles, comprenant TOUTES LES BRANCHES DE LA LÉGISLATION, QUE CE SOIT SUR LE PLAN CIVIL OU RELIGIEUX (...) ; ce code était le travail de plusieurs générations de Rabbins (...). Rien ne peut égaler l’importance du Talmud, si ce n’est l’ignorance qui prévaut à son sujet (...). Une seule page du Talmud peut contenir des passages rédigés en trois ou quatre langues différentes, ou plutôt, des passages rédigés en une seule langue fixée à différents niveaux de sa dégénérescence (...). Souvent, une Michna de cinq ou six lignes est suivie de cinquante ou soixante pages de commentaires (...). C’est la Loi dans toute son autorité ; elle constitue le dogme et le culte ; c’est l’élément fondamental du Talmud (...). L’étude quotidienne du Talmud qui, chez les Juifs, commence à l’âge de 10 ans, pour ne se terminer qu’avec la vie elle-même, constitue nécessairement une rude gymnastique pour l’esprit, grâce à laquelle celui-ci acquiert une subtilité et un flair incomparable (...) puisque le Talmud n’aspire qu’à une chose : devenir pour le judaïsme une sorte de “ corpus juris ecclesiastici ”. »


Les citations qui précèdent ont été tirées de ce traité qui visait principalement à édulcorer le Talmud. Malgré tout, en dépeignant une image bien gentille du Talmud, l’auteur n’a pas pu s’empêcher de mentionner également les faits que nous avons soulignés. Or venant d’une telle source, je me demande comment cet auteur peut penser que de telles déclarations puissent nous porter à avoir désormais bien de l’estime pour le Talmud.





12. LE TALMUD DÉMASQUÉ


Le Talmud démasqué, les secrets rabbiniques concernant les chrétiens est un ouvrage magistral écrit par le Père Justin Bonaventure Pranaitis, Maître de Théologie et professeur d’hébreu à l’Académie Impériale Ecclésiastique de l’Église Catholique Romaine de Saint-Pétersbourg, dans la vieille Russie tsariste. Le Père Pranaitis était le plus grand connaisseur du Talmud chez les non-juifs. Sa complète maîtrise de l’hébreu lui permit de donner une analyse très compétente du Talmud et, dans toute l’histoire humaine, peu d’hommes auraient eu l’érudition nécessaire pour une telle entreprise.

Le Père Pranaitis a scruté le Talmud pour en extraire les passages parlant de Jésus-Christ, des chrétiens ou de la foi chrétienne. Il traduisit ces passages en latin, car l’hébreu s’y prête très bien. Cette traduction des passages du Talmud parlant de Jésus-Christ, des chrétiens ou de la foi chrétienne, furent donc imprimés en latin par l’Académie Impériale des Sciences de Saint-Pétersbourg, en 1893, avec l’imprimatur de son archevêque. La traduction du latin à l’anglais fut réalisée en 1939, par de grands latinistes américains, à l’aide de fonds fournis par de riches citoyens de notre pays.

Pour vous donner une idée très précise des références à Jésus-Christ, aux chrétiens ou à la foi chrétienne que contient le Talmud, je vais vous résumer les passages les plus révélateurs de la traduction en anglais de l’ouvrage du Père Pranaitis. Mais cela nécessiterait beaucoup trop de place de vous citer ces passages mot pour mot, en y adjoignant les notes que j’ai trouvées dans l’Édition Soncino en langue anglaise. J’ai donc décidé de ne vous citer que les passages traduits par Pranaitis, et je commence par les allusions à Jésus-Christ :

    Sanhédrin, 67a : Jésus est désigné comme le fils de Pandira (Panthera).

    Kallah, 1b. (18b) : Jésus, fils illégitime, conçu pendant les règles de sa mère.

    Sanhedrin, 67a : Jésus, pendu la veille de la Pâque.

    Toldath Jeschu : Naissance de Jésus relatée dans les circonstances les plus honteuses.

    Abhodah Zarah II : Désigné comme le fils de Pandira, un soldat romain.

    Schabbath XIV : À nouveau désigné comme le fils de Pandira, le Romain.

    Sanhedrin, 43a : À la veille de Pâque, ils pendirent Jésus.

    Schabbath, 104b : « C’était un imbécile, et personne ne doit prêter attention aux imbéciles. »

    Toldoth Jeschu : Judas et Jésus se disputent dans une querelle où volent les obscénités : « (...) Juda a pissé sur Jésus. ».

    Sanhedrin, 103a : On suggère qu’il corrompt sa moralité et se déshonore.

    Sanhedrin, 107b : Séducteur, corrupteur et destructeur d’Israël.

    Zohar III, (282) : Jésus, mort comme une bête et enterré dans un tas de fiente.

    Hilkoth Melakhim : Maïmonide tente de prouver combien les chrétiens s’égarent dans le culte de Jésus.

    Abhodah Zarah, 21a : Référence au culte de Jésus ne devant pas être accepté dans les maisons, car les idoles ne doivent pas être acceptées.

    Orach Chaiim, 113 : Il ne faut pas donner l’impression qu’on pourrait avoir du respect pour Jésus.

    Iore dea, 150, 2 : Ne pas donner par accident l’impression d’avoir du respect pour Jésus.

    Abhodah Zarah (6a) : C’est un faux enseignement de rendre un culte à Dieu le premier jour suivant le sabbat.

Ce qui précède n’est qu’un échantillon tiré d’un enchevêtrement très compliqué d’anecdotes et d’enseignements, où de très nombreuses références sont obscurcies par des raisonnements sans fins.

Maintenant je vais vous citer quelques références aux chrétiens et à la foi chrétienne, bien que j’aie dû en reformuler parfois l’expression pour les résumer. Le Talmud utilise onze noms différents pour désigner « ceux qui ne suivent pas le Talmud », ce par quoi il faut entendre : « les chrétiens ». Outre le terme de Notsrim se référant aux nazaréniens, les chrétiens sont également désignés extensivement par tous les noms que le Talmud réserve aux « non-Juifs » : Abhodah Zarah (culte étrange, idolâtrie), Akum (adorateurs des planètes et des étoiles), Obhde Elilim (serviteurs des idoles), Minim (hérétiques), Edom (Édomites), Nokhrim (étrangers), Amme Haarets (peuple de la terre, idiots), Baser Vedam (êtres de chair et de sang, dénués d’âme), Apikorosim (Épicuriens), Kuthim (Samaritains) et Goïm (race, peuple). Les passages suivants indiquent de quelle manière les chrétiens sont dépeints dans le Talmud, et ce qu’il y est dit à propos de leur culte religieux :

    Hilkhoth Maakhaloth : Les chrétiens sont des idolâtres, ne pas les fréquenter.

    Abhodah Zarah (22a) : Ne pas fréquenter les gentils, ils versent le sang.

    Iore Dea (153, 2) : Ne pas fréquenter les chrétiens, ils répandent le sang.

    Abhodah Zarah (25b) : Se méfier des chrétiens quand on voyage avec eux à l’étranger.

    Orach Chaiim (20, 2) : Les chrétiens se déguisent pour tuer les Juifs.

    Abhodah Zarah (15b) : « Il ne faut jamais laisser un animal s’approcher des Goïm, on les soupçonne d’avoir des rapports sexuels avec eux. »

    Abhodah Zarah (22a) : Passage suggérant encore que les chrétiens ont des relations sexuelles avec les animaux.

    Schabbath (145b) : Les chrétiens sont impurs parce qu’ils mangent de la nourriture impure.

    Abhodah Zarah (22b) : Les chrétiens sont impurs parce qu’ils n’étaient pas là au Mont Sinaï.

    Iore Dea (198, 48) : Les femmes juives sont contaminées par la simple rencontre de chrétiens.

    Kerithuth (6b p. 78) : Les Juifs sont des humains, non les chrétiens, ce sont des bêtes.

    Makkoth (7b) : On est innocent du meurtre involontaire d’un Israélite, si l’intention était de tuer un chrétien ; tout comme on est innocent du meurtre accidentel d’un homme, quand l’intention était d’abattre un animal.

    Orach Chaiim (225, 10) : Les chrétiens et les animaux sont utilisés de manière équivalente dans une comparaison.

    Midrasch Talpioth (225) : Les chrétiens sont créés pour servir les Juifs de toute éternité.

    Orach Chaiim (57, 6a) : Il ne faut pas avoir plus de compassion pour les chrétiens que pour les cochons, quand ils sont malades des intestins.

    Zohar II (64b) : Les chrétiens sont idolâtres, ils sont comparés aux vaches et aux ânes.

    Kethuboth (110b) : Pour l’interprétation d’un psaume un rabbin dit : « le psalmiste compare les chrétiens à des bêtes impures ».

    Sanhedrin (74b) Tos. : Les rapports sexuels des chrétiens sont comme ceux des bêtes.

    – « La semence des Goïm vaut bien celle des bêtes. »

    Eben Haezar (44, 8) : Sont nuls, les mariages entre les chrétiens et les Juifs.

    Zohar (II, 64b) : Le taux de naissance des chrétiens doit être diminué matériellement.

    Zohar (I, 28b) : Les chrétiens sont les enfants du serpent de la Genèse.

    Zohar (I, 131a) : Les idolâtres (sous entendre : les chrétiens) souillent le monde.

    Emek Haschanach (17a) : L’âme des non-juifs vient de la mort et de l’ombre de la mort.

    Zohar (I, 46b, 47a) : L’âme des gentils est d’une origine théologique impure.

    Rosch Haschanach (17a) : L’âme des non-Juifs descend en enfer.

    Iore Dea (377, 1) : Il faut remplacer les serviteurs (chrétiens) morts, comme les vaches, ou les ânes perdus.

    Iebhammoth (61a) : Les Juifs ont droit à être appelés « hommes », pas les chrétiens.

    Abhodah Zarah (14b) Toseph : Il est interdit de vendre les Livres des Prophètes aux chrétiens.

    Abhodah Zarah (78) : Les Églises chrétiennes sont le lieu de l’idolâtrie.

    Iore Dea (142, 10) : Il faut toujours rester à une certaine distance des Églises, sauf quand on est dans le dos de cette même Église, alors on peut se rapprocher...

    Iore Dea (142, 15) : Il ne faut pas écouter la musique des Églises, ni regarder ses idoles.

    Iore Dea (143, 1) : On ne doit pas reconstruire des bâtiments qui se trouvent près d’une Église.

    Hilkoth Abh. Zar (10b) : Les Juifs ne doivent pas revendre des calices que des chrétiens leur auraient vendus, même s’ils sont brisés.

    Chullin (91b) : Les Juifs possèdent la dignité dont même un ange ne dispose pas.

    Sanhedrin (58b) : Frapper un Juif, c’est comme gifler la face de Dieu lui-même.

    Chagigah (15b) : Un Juif est toujours considéré comme bon, en dépit des péchés qu’il peut commettre. C’est toujours sa coquille qui se salit, jamais son fond propre.

    Gittin (62a) : Un Juif ne doit pas entrer dans la maison d’un chrétien un jour de fête.

    Choschen Ham. (26, 1) : Un Juif ne doit pas être poursuivi devant un tribunal chrétien, par un juge chrétien, ou par des lois chrétiennes.

    Choschen Ham (34, 19) : Les chrétiens et les serviteurs ne peuvent pas témoigner lors d’un procès.

    Iore Dea (112, 1) : Ne pas manger avec les chrétiens, cela engendre la familiarité.

    Abhodah Zarah (35b) : Ne pas boire du lait tiré par un chrétien.

    Iore dea (178, 1) : Ne jamais imiter les coutumes des chrétiens, même simplement par la coiffure.

    Abhodah Zarah (72b) : Il faut jeter le vin s’il a été touché par un chrétien.

    Iore Dea (120, 1) : La vaisselle acheté à des chrétiens doit être jetée.

    Abhodah Zarah (2a) : Il faut stopper tout contact avec les chrétiens trois jours avant le début de l’une de leurs fêtes.

    Abhodah Zarah (78c) : Les fêtes de ceux qui suivent Jésus sont de l’idolâtrie.

    Iore Dea (139, 1) : Il est interdit d’avoir le moindre contact avec les idoles qu’utilisent les chrétiens pour leur culte.

    Abhodah Zarah (14b) : Il est interdit de vendre aux chrétiens des articles qu’ils pourraient utiliser pour leur culte.

    Iore Dea (151, 1) H. : Ne pas vendre de l’eau à un chrétien, s’il va l’utiliser pour un baptême.

    Abhodah Zarah (2a, 1) : Ne faire aucun commerce avec les chrétiens pendant leurs jours de fête.

    Iore Dea (148, 5) : S’il est connu que le chrétien n’est pas pratiquant, on peut lui envoyé des cadeaux.

    Hilkoth Akum (IX, 2) : Il ne faut envoyer de présent à un chrétien que s’il est irréligieux.

    Iore Dea (81, 7 Ha) : Un enfant ne doit pas être allaité par une nourrice chrétienne, car son lait lui donnera une nature maléfique.

    Iore Dea (153, 1 H) : Les nourrices chrétiennes conduisent les enfants à l’hérésie.

    Iore Dea (155, 1) : Éviter les médecins chrétiens qui ne sont pas très bien connus du voisinage.

    Peaschim (25a) : Il faut éviter l’aide médicale des idolâtres (sous-entendu des chrétiens).

    Iore Dea (156, 1) : Ne pas aller chez un barbier chrétien, à moins d’être accompagné par un Juif.

    Abhodah Zarah (26a) : Ne pas recourir à une sage femme chrétienne qui, une fois seule, pourrait tuer le bébé, ou même si elle était surveillée, elle pourrait lui écraser la tête sans que personne ne puisse le voir.

    Zohar (1, 25b) : « Ceux qui font du bien à un Akum, ne se relèveront pas des morts ».

    Hilkoth Akum (X, 6) : On peut aider les chrétiens dans le besoin, si cela nous évite des ennuis par la suite.

    Iore Dea (148, 12 H) : On peut prétendre se réjouir avec les chrétiens pendant leurs fêtes, si cela permet de cacher notre haine.

    Abhodah Zarah (20a) : Ne jamais faire la louange d’un chrétien, de peur qu’il ne la croie.

    Iore Dea (151, 14) : Il est interdit de concourir à la gloire d’un chrétien.

    Hilkoth Akum (V, 12) : Citation de l’écriture, pour appuyer l’interdit concernant toute mention du nom d’un chrétien, ou du nom du Dieu chrétien.

    Iore Dea (146, 15) : « Leurs idoles [c’est-à-dire, les objets du culte] doivent être détruites, ou appelées par des noms méprisants. »

    Iore Dea (147, 5) : Il faut railler les objets du culte chrétien, il est interdit de souhaiter du bien à un chrétien.

    Hilkoth Akum (X, 5) : Pas de présents aux chrétiens, seulement à ceux qui se font juifs.

    Iore Dea (151, 11) : Il est interdit de faire un présent à un chrétien, cela encourage l’amitié.

    Iore Dea (335, 43) : L’exil pour le Juif qui vent sa ferme à un chrétien.

    Iore Dea (154, 2) : Il est interdit d’enseigner un métier à un chrétien.

    Babha Bathra (54b) : La propriété d’un chrétien appartient au premier Juif qui la réclame.

    Choschen Ham (183, 7) : Si par erreur un chrétien rend trop d’argent, il faut le garder.

    Choschen Ham (226, 1) : Les Juifs peuvent garder sans s’en inquiéter les affaires perdues par un chrétien.

    Babha Kama (113b) : Il est permis de tromper les chrétiens.

    Choschen Ham (183, 7) : Des Juifs qui trompent un chrétien doivent se partager le bénéfice équitablement.

    Choschen Ham (156, 5) : Les clients chrétiens possédés par un Juifs ne doivent pas être démarchés par un autre Juif.

    Iore Dea (157, 2) H : On peut tromper les chrétiens qui croient aux principes de la foi chrétienne.

    Abhodah Zarah (54a) : L’usure peut être pratiquée sur les chrétiens, ou sur les apostats.

    Iore Dea (159, 1) : « Suivant la Torah, il est autorisé de prêter de l’argent à un Akum avec intérêt. Toutefois, certains des Anciens n’ont pas reconnu ce droit dans des cas de vie ou de mort. Aujourd’hui, ce droit est accordé dans n’importe quelle circonstance. »

    Babha Kama (113a) : Les Juifs peuvent mentir et se parjurer, si c’est pour condamner un chrétien.

    Babha Kama (113b) : Le nom de Dieu n’est pas profané quand le mensonge a été fait à un chrétien.

    Kallah (1b, p.18) : Le Juif peut se parjurer la conscience claire.

    Schabbouth Hag. (6d). : Les Juifs peuvent jurer faussement en utilisant des phrases à double sens, ou tout autre subterfuge.

    Zohar (1, 160a) : Les Juifs doivent en permanence tenter de tromper les chrétiens.

    Iore Dea (158, 1) : Il ne faut jamais guérir un chrétien, à moins que cela ne le transforme en un ennemi d’Israël.

    Orach Cahiim (330, 2) : Il est interdit de procéder à l’accouchement d’une chrétienne le samedi.

    Choschen Ham. (425, 5) : Il est permis de tuer indirectement un chrétien, par exemple, si quelqu’un qui ne croit pas en la Torah tombe dans un puits dans lequel se trouve une échelle, il faut vite retirer l’échelle.

    Iore Dea (158, 1) : En ce qui concerne les chrétiens qui ne sont pas des ennemis, un Juif ne doit néanmoins pas intervenir pour les prévenir d’une menace mortelle.

    Hilkkoth Akum (X, 1) : Ne pas sauver les chrétiens en danger de mort.

    Choschen Ham (386, 10) : Celui qui voudrait avouer les secrets d’Israël aux chrétiens, doit être tué avant même qu’il ne leur dise quoi que ce soit.

    Abhodah Zorah (26b) : Ceux qui voudraient changer de religion doivent être jetés au fond d’un puits, et oubliés.

    Choschen Ham (388, 15) : Il faut tuer ceux qui donneraient l’argent des Israélites à des chrétiens.

    Sanhedrin (59a) : Les Goïm qui chercheraient à découvrir les secrets de la Loi d’Israël, commettent un crime qui réclame la peine de mort.

    Hilkhoth Akum (X, 2) : Les Juifs baptisés doivent être mis à mort.

    Iore Dea (158, 2) Hag. : Il faut abattre les renégats qui se sont tournés vers les rituels chrétiens.

    Choschen Ham (425, 5) : Ceux qui ne croient pas en la Torah doivent être tués.

    Hilkhoth tesch. (III, 8) : Les chrétiens et les autres, nient la Loi de la Torah.

    Zohar (I, 25a) : Les chrétiens doivent être exterminés, car ce sont des idolâtres.

    Zohar (II, 19a) : La captivité des Juifs prendra fin lorsque les princes chrétiens seront morts.

    Zohar (I, 219b) : Les princes chrétiens sont des idolâtres, ils doivent mourir.

    Obadiam : Quand Rome sera détruite, Israël sera racheté.

    Abhodah Zarah (26b) T. : « Même le meilleur des Goïm devrait être abattu. »

    Sepher Or Israel (177b) : Si un Juif tue un chrétien, ce n’est pas un péché.

    Ialkut Simoni (245c) : Répandre le sang des impies est un sacrifice agréable à Dieu.

    Zohar (II, 43a) : L’extermination des chrétiens est un sacrifice agréable à Dieu.

    Zohar (L, 28b, 39a) : Les meilleures places dans les Cieux sont pour ceux qui tuent les idolâtres.

    Hilkhoth Akum (X, 1) : Ne passez aucun accord avec un chrétien, et ne jamais manifester de pitié envers un chrétien.

    Hilkhoth Akum (X, 1) : Soit les détourner de leurs idoles, soit les abattre.

    Hilkhoth Akum (X, 7) : Où les Juifs sont fortement installés, il ne faut plus tolérer la présence des idolâtres.

    Choschen Ham (338, 16) : Tous les habitants d’une ville doivent contribuer aux frais nécessaires à l’élimination d’un traître parmi eux.

    Pesachim (49b) : Il est permis de décapiter les Goïm le jour de l’expiation des péchés, même si cela tombe également un jour de sabbat.

À moins qu’on ne l’ait récemment retiré de la consultation publique, vous pourrez trouver un exemplaire de ce livre (Le Talmud démasqué, les secrets rabbiniques concernant les Chrétiens, par le Père Justin Bonaventure Pranaitis)*, à la bibliothèque du Congrès, ainsi qu’à la bibliothèque publique de New York. Une copie de l’édition latine originale imprimée en 1892 à Saint-Pétersbourg, peut être mise à votre disposition par l’intermédiaire de notre ami commun, si vous désirez lire les passages qui précèdent dans l’hébreux original, ainsi que dans leur traduction latine. J’espère que mes petits résumés rendent bien compte du texte original, en tout cas je le crois. Si j’ai fait une erreur quelconque, auriez-vous la bonté de me le faire savoir ? Il a été très difficile de résumer ces passages du Talmud en si peu de mots.

Vous reconnaîtrez avec moi que la Conférence Nationale des Chrétiens et des Juifs, n’a désormais plus besoin d’examiner en détail les 63 livres du Talmud pour découvrir des passages contre le Christ, contre les chrétiens et contre la foi chrétienne, qui sont contenus dans ce livre, qui, je vous le rappelle, est :

« Le code législatif qui forme les bases de la loi religieuse juive » et qui est « le livre utilisé pour la formation des rabbins ».

La Conférence Nationale des Chrétiens et des Juifs pourra désormais, et grâce à vous, ajouter une ou deux de ces citations à la légende de cette gentille photo qui nous disait :

« Les adultes aussi étudient les anciennes écritures. Le rabbi, qu’on voit ici sur le fauteuil, dirige un groupe de discussion sur le Talmud, avant la prière du soir. »

Si la Conférence Nationale des Chrétiens et des Juifs était sincèrement intéressée par « la foi commune » et par la « fraternité », ne pensez-vous pas mon cher Docteur Goldstein, qu’elle devrait exiger immédiatement la suppression du Talmud de tous ces passages contre le Christ, contre les chrétiens, et contre le christianisme ; de même que les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) nous ont fraternellement supprimés certains passages du Nouveau Testament ? Mon cher Docteur Goldstein, allez-vous le demander ?



* "Le Talmud démasqué : Les enseignements rabbiniques secrets concernant les Chrétiens" par le Révérend J.B. Pranaitis en téléchargement ICI





13. « JUIFS » OU « JUDAÏSTES » ?


Partout dans le monde, le Dictionnaire anglais d’Oxford est reconnu comme la meilleure et la plus authentique source d’information sur l’origine, la définition et l’usage des mots de la langue anglaise. Des savants faisant autorité, appartenant à tous les domaines de la connaissance, et vivant dans tous les pays du monde, reconnaissent sans discuter la valeur du Dictionnaire anglais d’Oxford. Or, le Dictionnaire anglais d’Oxford fait apparaître clairement que le mot correct en anglais pour un adepte du judaïsme, est : Judaist, et que l’adjectif correspondant est : Judaic ; et donc que les formes nominales : Jew, et adjectivale : Jewish, ne sont pas correctes. Au sens strict, les mots Jew et Jewish n’appartiennent pas à la langue anglaise ; ceci dit dans le cas où l’usage correct des mots se mettrait à bénéficier d’un quelconque intérêt de la part de nos contemporains.

Ainsi, les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) ne pouvant honnêtement se désigner comme des « Juifs » (car ils ne sont ni de près ni de loin des « Judéens » ou des « Israélites »), devraient donc en toute honnêteté se définir par le nom de leur pratique religieuse, et se présenter à nous comme des « judaïstes ». Suivant le Dictionnaire Anglais d’Oxford, un « judaïste » est une personne qui se réclame de la pratique religieuse du « judaïsme », point final. L’origine du mot « juif », ainsi qu’il a été expliqué, ne vient pas du mot « judaïsme ». Et le mot « juif », comme adjectif relatif à ce qui ressort du « judaïsme », n’a pas non plus de raison d’être, l’adjectif correct est « judaïque ».






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Dernière édition par invitée le Jeu 2 Aoû 2012 - 16:47, édité 9 fois
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CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? Empty
MessageSujet: Re: CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ? POURQUOI ?   CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? Icon_minitimeSam 19 Sep 2009 - 18:52

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14. « LE SANG JUIF »


Tout au long des XVIIIe, XIXe et XXe siècles, une publicité bien planifiée et bien financée par les « Juifs » des pays anglophones (prétendus ou autoproclamés tels), est à l’origine de l’emploi à tout propos de l’adjectif « juif » qu’on connaît aujourd’hui. L’adjectif « juif » est utilisé aujourd’hui de toutes les façons, aussi fabuleuses qu’inexactes. L’adjectif « juif » est utilisé pour décrire toutes choses : depuis « le sang juif » (quoi que cela puisse désigner), jusqu’au « pain de seigle juif » (aussi ridicule qu’un tel objet puisse paraître). Les nombreuses associations d’idées, et autres insinuations, qui se cachent aujourd’hui derrière le terme « juif », et résultant de son usage dans le commerce quotidien, réclament une plus ample description :

En 1954, lors de la réunion annuelle de la Guilde de Saint Paul, à l’Hôtel Plaza de New York, et devant plus de 1 000 catholiques, le prête catholique romain qui était le principal orateur, et l’invité d’honneur de la réunion, faisait en permanence allusion à son « sang juif ». Après enquête, il s’est avéré que ce prêtre était né en Europe orientale, dans une famille « juive » (prétendue ou autoproclamée telle), et qu’il s’était converti au catholicisme ici, aux États-Unis, il y a environ 25 ans. C’est vraiment une chose incroyable qu’un C’est vraiment une chose incroyable qu’un prêtre, qui a professé le catholicisme pendant toutes ces années, se croit encore obligé de faire allusion à son « sang juif » devant des catholiques. Au même moment et dans la même ville, les radios crachaient à plein tube une publicité sur « LE PAIN DE SEIGLE JUIF LÉVY ! », et à la sortie on était matraqué par des panneaux publicitaires flamboyants préconisant « LE PAIN DE SEIGLE JUIF LÉVY ! »

Et entre ces deux extrêmes, il existe une quantité innombrable de produits ou de services, qui se font connaître dans les imprimés, à la radio, ou à la télévision, comme étant des produits ayant le label : « JUIF ».

Mais le plus inquiétant était que ce prêtre qui parlait à des catholiques de son « sang juif », nous parlait incontinent « du sang juif de Marie », la Sainte Mère de Jésus-Christ, ainsi que « du sang juif des apôtres », et « du sang juif des premiers chrétiens ». Mais ce qu’il voulait dire par l’expression « mon sang juif », rendait bien perplexes les catholiques qui l’écoutaient. Ils se demandaient : « Mais que peut-il donc vouloir dire par “sang juif” ? » Ils se demandaient ce qui pouvait bien arriver à ce fameux « sang juif », quand des « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) se convertissent au catholicisme. Et ils s’interrogeaient sur le cas extrême où un « Juif » (prétendu ou autoproclamé), devient comme ici, un prêtre de l’Église catholique romaine. Ils se demandaient comment le « sang juif » peut-il être biologiquement différent du sang d’une personne qui professerait une autre religion. Et il est vrai qu’il est assez difficile de comprendre pourquoi il y aurait une quelconque différence biologique dans le sang, en fonction de la religion pratiquée. Est-ce que les caractéristiques génétiques des peuples et des races peuvent être déterminées par un dogme religieux, ou par une doctrine ?






15. A JEWESS (UNE JUIVE)


L’expression a Jewess soulève une question similaire. Si a Jewess (une Juive) est le féminin de a Jew (un Juif), je dois admettre que je n’ai pas été capable de trouver d’autres cas, où deux mots différents permettant de distinguer les pratiquants d’une religion donnée selon leur sexe. Ici encore le judaïsme a droit à l’exception.]

J’ai cherché un féminin pour a Catholic, a Protestant, a Hindu, a Muslim... allongez la liste autant que vous voudrez, mais je n’ai rien trouvé si ce n’est : a Jewess, (une Juive). Et il semble aujourd’hui qu’il soit devenu très populaire d’appeler Marie, la Sainte Mère de Jésus-Christ : a Jewess, (une Juive). Or, il ne semble pas très cohérent d’identifier les membres d’une foi religieuse avec les mêmes flexions morphologiques qu’on pourrait utiliser dans une autre langue, pour distinguer le mâle et la femelle d’une race donnée. Mais j’ai quand même trouvé un autre exemple de la sorte, c’est le mot Negress... Mais la race nègre proteste vigoureusement contre l’utilisation de ce terme, et quand je dis vigoureusement, c’est vigoureusement...





16. « JUDÉO-CHRISTIANISME »


Un autre mot génère encore plus de confusion dans l’esprit des chrétiens. Je veux parler du merveilleux néologisme : « judéo-christianisme » ; de jour en jour, vous l’entendez de plus en plus. Mais lorsqu’on se base sur notre connaissance actuelle de l’histoire, ainsi que sur le bon sens appliqué à la théologie, le terme de « judéo-christianisme » sonne comme un véritable barbarisme. Est-ce que ce « judéo » signifie l’ancien pharisaïsme ? ou alors le talmudisme ? ou encore est-ce qu’il se réfère au judaïsme proprement dit ? En vertu de ce que nous savons maintenant, existe-t-il une seule chose que l’on puisse qualifier de « judéo-chrétienne » ?... Évidemment non. Avec ce que l’on sait maintenant, le terme de « judéo-christianisme » aurait autant de significations que pourrait en avoir le terme « froid-chaud », ou « vieux-jeune », ou « lourd-léger », ou « malade-sain », ou « pauvre-riche », ou « stupide-intelligent », ou « ignorant-savant », ou encore « triste-content »... Ce sont des antonymes et non des synonymes. À la lumière des faits évoqués plus haut, on comprendra vite que le préfixe « judéo » entretient une véritable relation antonymique avec le terme « christianisme ».

L’Institut des Études Judéo-Chrétiennes fut fondé à l’Université Seton Hall. C’est actuellement un institut dont le nombre d’employés s’élève à une personne. C’est un Institut universitaire composé d’une seule personne. Et le Père John M. Oesterreicher constitue tout cet Institut, à lui tout seul. L’Institut des Études Judéo-Chrétiennes occupe un petit bureau, dans un immeuble plein de bureaux du centre de Newark. Ce One-Man-Institute, si l’on en croit la documentation qu’il distribue, n’a pas non plus d’enseignants à son actif, à part bien sûr le Père Oesterreicher lui-même, et cet institut n’a pas non plus d’étudiants... Le père Oesterreicher est né « Juif » évidemment (prétendu ou autoproclamé tel), et devint ce qu’on appelle un « converti » au catholicisme, et j’ai eu la joie de l’entendre à de nombreuses occasions... Les discours du Père Oesterreicher et l’envoi de documentations sur son institut sont les activités principales de l’Institut des Études Judéo-Chrétiennes. Mais le Père Oesterreicher a également l’intention d’écrire des livres, et de les diffuser dans le monde, et en grands nombres.

Le Père Oesterreicher ne laisse rien au hasard, et soulève méticuleusement chaque question afin de convaincre les catholiques que « judéo-chrétien », c’est théologiquement la combinaison de deux synonymes... Rien ne pouvait être dit qui ne soit davantage éloigné de la vérité, mais le Père Oesterreicher essaie néanmoins de bien faire comprendre son point de vue à ses auditeurs catholiques. Car le Père Oesterreicher ne s’adresse qu’à des catholiques, à des catholiques seulement, tout au moins d’aussi loin que je puisse me souvenir. Dans ses discours, le Père Oesterreicher veut faire comprendre aux catholiques que la foi chrétienne entretient un rapport de dépendance directe par rapport au judaïsme. Mais les auditeurs du Père Oesterreicher se lèvent souvent pour aller faire un petit tour, pendant ses discours passablement confus.

On se sentirait tout de même plus catholiques, au sortir des discours du Père Oesterreicher, s’il nous revendait directement les paroles de Jésus-Christ et la doctrine de l’Église catholique, plutôt que d’essayer de nous refiler du judaïsme en douce. Cependant, de telles tentatives de récupération ont au moins le mérite de garder les chrétiens biens informés sur la question du judaïsme. Mais le Père Oesterreicher ferait néanmoins un bien meilleur apostolat s’il allait faire ses conférences aux « Juifs » (prétendus ou autoproclamés), pour leur refiler les paroles de Jésus-Christ. J’ai bien voulu lui dire, mais ce One-Man-Institute se nimbe d’un profond mystère quand on s’en approche... Et je suis certain que Monseigneur Mc Nulty n’autorisera jamais cet Institut des Études Judéo-Chrétiennes à jeter le discrédit sur l’excellence de Seton Hall, l’une des plus brillantes universités catholiques du monde ; même s’il va falloir surveiller tout cela de très près... Et je vous prie de croire que Monseigneur Mc Nulty saura toujours apprécier des remarques constructives sur son université.





17. « ANTISÉMITE »


Le mot « antisémite » est encore un mot qu’on devrait retirer de la langue anglaise. Aujourd’hui, le mot « antisémite » ne sert plus qu’un seul objectif : c’est devenu le mot clef de la diffamation. Lorsque les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) sentent qu’un quidam va s’opposer à l’un de leurs objectifs quelconques, ils le prennent immédiatement pour cible, et ils le discréditent en lui collant systématiquement l’étiquette « antisémite ! ». Et ils le font dans tous les médias qu’ils possèdent ou qu’ils contrôlent indirectement. Je parle ici après une longue expérience personnelle, vous pouvez me croire. Lorsqu’en 1946, j’ai fait ma première déclaration publique sur les événements de Palestine, mes anciens coreligionnaires ont été bien incapables de me réfuter, ils ont donc dépensé des millions de dollars pour me salir, en faisant soudain de moi un grossier « antisémite » ; espérant par là me discréditer aux yeux du public qui manifestait pourtant un grand intérêt à ce que je lui disais. Jusqu’en 1946, j’étais un « petit Saint » pour tous les « Juifs » de ce pays (prétendus ou autoproclamés tels). Mais lorsque j’ai manifesté publiquement mon désaccord envers la politique sioniste en Palestine, je suis devenu d’un coup : « l’antisémite numéro 1 ».

Il est honteux de voir comment le clergé chrétien reprend à son compte l’usage à tout propos du terme : « antisémite ». Les prêtres devraient chercher à savoir de quoi ils parlent. Ils savent pourtant bien que ce mot n’a pas le moindre sens dans l’usage qu’on lui donne aujourd’hui. Ils savent que le terme correct pour désigner une personne qui s’opposerait au judaïsme en tant que religion, n’est pas « anti-sémite », mais bien « judéo-phobe ». Mais s’ils ont préféré la racine « -sémite », à la racine « judéo- », c’est justement pour forger un terme de diffamation ; sachant pertinemment que dans l’esprit des chrétiens, le mot « Sémite » est étroitement lié à celui de « Jésus-Christ ». En tolérant l’usage de ce mot de diffamation, les chrétiens sont devenus des instruments dans l’entreprise de destruction de leur propre foi ; puisque ce mot permet de persécuter, puis de réduire au silence, tous les chrétiens qui s’opposent à la conspiration.





CONCLUSION


Mon cher Docteur Goldstein, cela vous chagrine sans doute autant que moi de voir les valeurs morales de notre pays sombrer de jour en jour, vers des points toujours plus profonds. Il faudrait être bien aveugle pour ne pas constater cette chute vertigineuse. Or les valeurs morales de notre nation, que ce soit en politique, en économie, ou dans les domaines sociaux ou spirituels, sont les facteurs qui influenceront directement la position que nous occuperons dans le monde de demain. Tout se passera comme si les 94 % du reste de la population mondiale, nous auront rétroactivement jugés sur ce seul critère. Les 6 % de la population mondiale que nous sommes, ne conserveront leur position prépondérante dans le monde, qu’en s’appuyant sur les valeurs morales qui nous ont toujours portés jusqu’ici. Car en dernière analyse, ce sont les valeurs qui commandent le comportement et les activités d’une nation. Les valeurs morales sont le moule dans lequel se construit lentement le caractère d’une nation. Il n’y aura pas de miracles, sans ce moule on ne retrouvera jamais notre grandeur. Il ne faut jamais l’oublier.

Il y a tant de grandes choses que nous avons réalisées, et dont cette terre chrétienne peut être très fière. Mais nous avons fait des choses lamentables. Et la détérioration des valeurs morales est la cause de notre psychose actuelle qui se définit ainsi :

« Faire le plus d’argent possible ».

« Avoir le plus de fun possible ».

Aujourd’hui chez nous, il semble qu’il n’y ait plus que ces deux seules choses qui comptent.

Mon cher Docteur Goldstein, combien connaissez-vous de personnes, dans votre entourage, qui incluent à leur tâche quotidienne quelques petits services, ou quelques petits sacrifices, pour la défense de ces droits inestimables que nous tenons du Père Éternel, et qui dès la naissance font de nous des Américains libres, sur le sol libre des États-Unis d’Amérique ? Quels services ? Quels sacrifices ?

À très peu d’exceptions près, cette génération semble regarder toutes choses comme ayant plus d’importance que la responsabilité que nous porterons envers les générations futures pour la trahison de notre foi, et pour la vente du christianisme à ses ennemis consacrés. En outre, il ne faut pas se leurrer, le sabotage des valeurs morales de notre pays est davantage une phase de leur conspiration qu’un accident aléatoire dans la marche de l’humanité vers de meilleures conditions d’existence... Au cours des dernières décennies, les rênes de cette nation sont toujours tombées dans les mains des personnes les moins dignes de remplir cette responsabilité, et les plus engagées dans la conspiration. La situation actuelle est le résultat de leurs efforts ininterrompus pour fabriquer des « prostitués chrétiens de sexe masculin » qui puissent s’infiltrer partout, et devenir les éléments visibles de leur entreprise de démolition souterraine. Un très grand nombre de ces « prostitués chrétiens de sexe masculin » sont éparpillés un peu partout dans le pays, dans les institutions publiques, pour la plus grande sécurité de la foi chrétienne, et pour la stabilité politique, sociale, et économique, de notre pays...

Vous allez sans doute me demander ce qu’est « un prostitué chrétien de sexe masculin » ?... Et bien « un prostitué chrétien de sexe masculin » est un mâle qui offre les avantages de son anatomie à celui qui lui posera d’une manière conséquente la question : « C’est combien ? » ; exactement de la même manière que la femelle de cette espèce offre les avantages de son anatomie à toute personne qui lui posera de manière conséquente la question : « C’est combien ? ». Des milliers de ces « chrétiens-travestis » circulent incognito dans tous les axes de la société civile ; et pour un peu d’argent ou de pouvoir, se prêtent délicieusement aux exigences d’une propagande pernicieuse. Ils s’y donneraient même parfois par pur plaisir, jusqu’à en crever. Et leurs intrigues finissent par ronger lentement, mais sûrement, la moralité de la nation. Ce danger pour la foi chrétienne ne pourra jamais être surestimé. Ce péril pour la nation ne pourra jamais être sous estimé. Le clergé doit se maintenir dans un état d’alerte permanent en ce qui concerne les « chrétiens-travestis ».

Le plus grand crime de tous les crimes de toute l’histoire (le crime des crimes si vous voulez), l’iniquité qui dépasse toute mesure sur le plan de la politique internationale, a vu le jour en Palestine, il y a quelques années, presque par la seule conséquence de l’intervention des États-Unis, sous l’instigation de l’Organisation Sioniste Internationale, dont le quartier général se trouve à New York. Cette intervention des États-Unis du côté des agresseurs illustre mieux que tout autre exemple la puissance que peuvent avoir sur notre gouvernement ces « chrétiens travestis », qui agissent impunément pour le compte des conspirateurs sionistes... Cette intervention fut la page la plus sombre de toute notre histoire.

La responsabilité d’avoir voulu se compromettre dans cette cause a-chrétienne, anti-chrétienne et non-chrétienne, peut être entièrement inscrite au passif du clergé chrétien. Ce sont eux les seuls coupables de ce crime infernal, commis au nom de la charité chrétienne. Chaque dimanche, d’une saison à l’autre et d’une année sur l’autre, le clergé nous a hurlé dans les oreilles que notre « devoir de chrétien » était de soutenir la conquête sioniste de la Palestine. C’est à nous, les 150 000 000 de chrétiens qui vont régulièrement à la messe, que le clergé a dit cela, vous le savez bien. Maintenant, vous connaissez l’expression : qui sème le vent...

Les 150 000 000 de chrétiens des États-Unis ont été soumis à une très haute pression de la part du clergé, pour qu’ils accordent leur soutien inconditionnel au programme sioniste du « retour » de ces « Juifs » d’Europe orientale dans leur « patrie » de Palestine... « Juifs » prétendus et autoproclamés, qui étaient en réalité les descendants des Khazars. Le clergé nous a sommés de considérer les « Juifs » d’Europe orientale (prétendus ou autoproclamés tels), comme étant le « peuple élu » par Dieu, et que la Palestine était leur « Terre Promise ». Mais en vérité notre clergé savait pertinemment ce qu’il en était. Mon cher Docteur Goldstein, vous pouvez être bien certain que c’est leur cupidité et non leur stupidité qui les a poussés à nous cacher la vérité.

Comme la conséquence directe des activités de ces « chrétiens-travestis », travaillant pour le compte des sionistes, et à l’encontre de toutes les lois internationales, à l’encontre de la justice et de l’équité la plus élémentaire, les 150 millions de chrétiens des États-Unis d’Amérique demandèrent, à peu d’exception près, que le Congrès mette en œuvre tout le prestige et toute la puissance de notre nation, sur les plans diplomatiques, économiques et militaires, pour garantir un résultat heureux au programme sioniste de conquête de la Palestine. Nous sommes directement responsables.

C’est un fait historique bien établi que la participation active des États-Unis à la conquête de la Palestine par les sionistes, fut la condition nécessaire de son succès. Sans la participation active des États-Unis sous l’instigation des sionistes, il est certain que les sionistes n’auraient jamais entrepris la conquête de ce pays par la force des armes. Et la Palestine d’aujourd’hui serait un état indépendant et souverain, que le processus de décolonisation aurait transformé en une nation autodéterminée. Cela fut empêché par le versement de millions de dollar aux « chrétiens-travestis », sur une échelle qu’un novice en cette question de corruption aurait passablement de difficultés à concevoir.

En anticipant sur votre aimable permission, je voudrais soumettre maintenant à votre attention quelques-uns de mes commentaires relatifs à votre dernier article, paru dans le numéro de septembre du Bulletin A.P.J., sous le titre : « Ce que pensent les Juifs aujourd’hui ». Mon cher Docteur Goldstein, sachez que je pense très sincèrement pouvoir apporter une modeste contribution à votre réussite dans le travail de valeur que vous poursuivez face à tant d’adversités. Mes réactions à ce que vous déclarez dans votre article pourraient se révéler pour vous d’un grand secours, et c’est dans ce seul esprit que je les ai rédigées ; puis-je donc en conséquence vous demander de leur accorder la juste considération qu’une telle intention mérite ? Je crains que vous n’ayez le nez si près du problème, mon cher Docteur Goldstein, que vous ne pouvez plus le considérer dans toute sa véritable étendue. Je vous invite donc à accepter de ma personne l’expression très sincère d’un point de vue extérieur, qui pourrait vous être d’une grande assistance, si toutefois vous vouliez adapter vos prises de position d’hier aux dures réalités d’aujourd’hui, ainsi qu’aux événements de demain ; et j’ai la naïveté de croire que vous me ferez confiance.

Vous admettrez avec moi, mon cher Docteur Goldstein, que ce qu’on appelle « les Lois de la Nature » sont des choses irrévocables. « Les Lois de la Nature », qu’elles nous plaisent ou non, ne se votent pas, elles ne s’amendent pas, elles ne s’abrogent pas. Eh bien, je vous affirme que l’une de ces lois de la nature est la réponse fondamentale à la question qui constitue le sous-titre de votre article, et qui a attiré mon attention : « Pourquoi les Juifs se convertissent-ils au catholicisme ? ». Cette loi de la nature à laquelle je fais ici allusion s’énonce ainsi : « Chaque action déclenche une réaction de force égale et de direction opposée ». À mon humble avis, cette loi de la nature constitue l’alpha et l’oméga de toute les questions similaires à la vôtre : « Pourquoi les Juifs se convertissent-ils au catholicisme ? ».

Dans votre article, vous avancez un ensemble bien compliqué de raisons, et vous faites de la question un véritable mystère. Mais, mon cher Docteur Goldstein, la réponse est très simple. Les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) qui se convertissent au catholicisme aujourd’hui, le font inconsciemment en vertu de cette loi de la nature. La conversion au catholicisme des « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) est cette réaction de force égale et de direction opposée, énoncée dans cette loi de la nature. Leur conversion est une « réaction », mon cher Docteur Goldstein, ce n’est pas une simple « action », ainsi que vous l’affirmez. Pouvez-vous encore en douter après que j’aie éclairé votre lanterne sur la nature véritable du judaïsme ?

Le catholicisme s’est révélé être sur le plan spirituel, la seule voie où puisse s’engouffrer « la réaction de force égale et de direction opposée » provoquée par le judaïsme chez les « Juifs » qui ne peuvent vraiment plus le tolérer. Ce qui est l’essence spirituelle du catholicisme, l’est précisément par son absence complète dans le judaïsme. Et ce qui est l’essence spirituelle du judaïsme, l’est, Dieu merci, précisément par son absence complète dans le catholicisme. Tout ce qui pourrait être dit pour établir le contraire ne repose sur aucune base factuelle ; car le catholicisme et le judaïsme constituent l’un pour l’autre deux extrêmes opposés sur le spectre spirituel.

Notre inconscient ne s’endort jamais ; il demeure éveillé, et particulièrement quand notre conscient dort à poings fermés. C’est leur inconscient qui a poussé tous ces « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) à se convertir au catholicisme. La partie la plus profonde et la plus sensible de leur âme, est depuis plus de 2 000 ans à la recherche d’un havre spirituel qui puisse les protéger du système de terreur imposé par le Talmud. Après avoir baigné pendant des générations dans l’atmosphère irrespirable du Talmud, les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) trouvèrent dans le catholicisme un climat spirituel sain et vivifiant. Ils ne purent pas résister à cette force spirituelle qui concrétisait parfaitement la « réaction de force égale et de direction opposée » à l’action tyrannique exercée sur eux par le judaïsme.

Le catholicisme fut comme un sanctuaire, où la partie la plus sensible et la plus spirituelle de l’âme des « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) a pu s’échapper de l’emprise du Talmud. Et beaucoup de « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) — pour lesquels la partie la plus sensible et la plus spirituelle de leur âme n’est pas encore éteinte, et se cache toujours dans un coin de leur inconscient — seraient tout prêts à suivre les plus courageux de leurs frères, qui ont déjà embarqué vers les plages du catholicisme. Mais ils ne le font pas. Et, mon cher Docteur Goldstein, savez-vous ce qui les retient de venir chez nous ? Il n’y a qu’une seule raison à cela. Ils tremblent devant les représailles que ne manqueront pas de leur infliger leurs coreligionnaires.

Dans votre article, vous ne mentionnez qu’un petit nombre des punitions que les « juifs » réactionnaires (prétendus ou autoproclamés) imposent à ceux de leurs coreligionnaires qui se convertissent au catholicisme. Car de nombreux « juifs » (prétendus ou autoproclamés), ont même perdu leur emploi, et la possibilité de trouver un emploi, après s’être convertis au catholicisme. De nombreuses familles ont souffert de la faim, pour cette seule et unique raison. Pour qu’un « Juif » décide de se convertir au catholicisme, il faut qu’il soit prêt à souffrir des ennuis financiers, des ennuis dans ses relations sociales, et des ennuis avec les autorités politiques ; ennuis par lesquels ses anciens coreligionnaires pensent lui faire payer toute la richesse spirituelle qu’il aura gagnée en franchissant le pas.

Une enquête sommaire de votre part auprès de personnes concernées, vous convaincra très vite que les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) ne se tournent jamais vers le catholicisme parce que « même chose sont la religion juive et la religion catholique », ainsi que vous l’affirmez dans votre article. Car si tel était le cas, avant de se convertir au catholicisme, un « Juif » (prétendu ou autoproclamé) pourrait légitimement s’interroger sur le bien fondé d’une entreprise visant à quitter un mode de vie donnée pour adopter la copie identique de ce mode de vie... N’est-ce pas ? De plus, ce qu’on appelle « judaïsme » n’est que le nom moderne du « talmudisme », et le « talmudisme » est le nom qui servit à désigner le « pharisaïsme » au Moyen-Âge, or mon cher Docteur Goldstein, vous savez avec quelle fréquence Jésus-Christ agonisait d’injure les pharisiens... Alors comment pouvez-vous écrire que « même chose sont la religion juive et la religion catholique » !

De nombreux « Juifs » (prétendus ou autoproclamés), qui se sont récemment convertis au catholicisme, sont devenus des amis personnels. Pas un de ceux à qui je l’ai demandé ne m’a dit qu’il était devenu catholique parce qu’il pensait que « l’Église catholique est la glorification de l’Église juive », ainsi que vous le déclarez dans votre article. « C’est quoi “l’Église juive” ? », me demandèrent-ils... Et j’étais bien incapable de leur répondre. Alors je vous le demande moi-même, mon cher Docteur Goldstein : c’est quoi “l’Église juive” ? Est-ce le pharisaïsme ? Est-ce le talmudisme ? Vous ne prendrez sûrement pas le risque de soutenir que l’Église catholique est la glorification du pharisaïsme, ou qu’elle est la glorification du talmudisme, n’est-ce pas ?

Il doit être bien clair pour vous maintenant que les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés), qui se sont convertis au catholicisme, ne partagent pas l’opinion que vous exprimez dans votre article et selon laquelle : « l’église catholique est l’église des Juifs convertis, et de leurs descendants ». Sachez que les convertis ne considèrent pas Jésus-Christ comme un « converti » à l’Église catholique, alors que vous le désignez indirectement comme le premier des convertis lorsque vous dites : « D’abord vint le Christ, le plus juif de tous les Juifs » (je n’ai jamais entendu un tel titre pour désigner Jésus-Christ, mon cher Docteur Goldstein, est-ce une première ?). Par ailleurs les convertis ne partagent pas cette idée selon laquelle « les apôtres vinrent ensuite, ils étaient tous juifs », ainsi que vous l’affirmez encore. Ici incontestablement, votre désaccord avec les convertis au catholicisme est trop important pour que vous persistiez à l’ignorer comme vous le faites. Vous ne parviendrez jamais à faire croire à ces convertis au catholicisme : « qu’ensuite, vinrent les premiers membres de l’Église catholique, ils étaient des milliers, ils étaient juifs », ainsi que vous l’écrivez.

Mon cher Docteur Goldstein, vous fûtes un « Juif » pendant presque la moitié de votre existence, et lorsque vous vous êtes converti au catholicisme, l’avez-vous réellement fait pour les raisons que vous invoquez dans votre article ? Croyez bien que j’aurais beaucoup de mal à le croire, en dépit de cette déclaration que vous faites un peu plus loin dans le même article : « en réalité, l’Église catholique n’existerait pas sans les Juifs ». Une telle idée n’est pas même concevable à la vue des faits exposés ici, mais sans doute les ignoriez-vous lorsque vous avez rédigé tout cela.

Enfin, si les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) se mettaient à croire tout ce que vous dites dans votre article (« Pourquoi les Juifs se convertissent-ils au catholicisme ? »), ils auraient alors bien peu de raisons légitimes de vouloir quitter le confort spirituel que leur offre leur « Église juive », nom par lequel vous semblez vouloir désigner le judaïsme. On s’attendrait même beaucoup plus raisonnablement à ce que ce soient les catholiques qui se convertissent au judaïsme, pour revenir aux origines de leur Église, puisque cette origine est, selon vous : « l’Église juive ». Si l’on vous prend au mot, je vous assure que c’est ce qui paraîtrait le plus logique.

Mon cher Docteur Goldstein, savez-vous que vous me coupez tout simplement la respiration lorsque vous écrivez : « Le catholicisme n’existerait pas sans le judaïsme ». Dans un certain sens je pourrais comprendre votre point de vue si vous voulez dire par là que l’existence de ce qu’on appelle « judaïsme » (que ce soit aux temps de Jésus ou par la suite), fut la cause qui par contrecoup a donné naissance au catholicisme ; mais en aucune manière l’Église catholique ne pourrait être considérée comme une sorte d’évolution interne, ou même de scission par rapport au pharisaïsme, ou au talmudisme, et encore moins par rapport à ce qu’on désigne aujourd’hui sous le nom de « judaïsme ».

Il faudrait que nous nous rencontrions pour pouvoir discuter plus amplement de toutes ces choses ; et j’espère que vous voudrez bien m’accorder ce privilège dans un futur qui ne soit pas trop éloigné. Pour terminer cette lettre, je vous prie instamment de garder à l’esprit le sens profond du verset 16 chapitre 4, de l’Épître aux Galates : « Suis-je donc devenu votre ennemi en vous disant la vérité ? », et je voudrais y ajouter : « Je ne l’espère pas ». Je souhaite que nous continuions à être les meilleurs amis du monde. Car, pour que la foi chrétienne puisse être arrachée des griffes de ses ennemis consacrés, nous devrons tous nous tendre la main, et former une véritable chaîne humaine, en travaillant ensemble dans la même direction. Maintenant, mon cher Docteur Goldstein, je crois qu’il va nous falloir enterrer la hache de guerre.

En imaginant déjà toute la joie que j’aurais à vous rencontrer en personne le jour qui vous sera le plus agréable et qui vous conviendra le mieux ; dans l’attente impatiente de votre réponse pour laquelle je vous remercie par avance ; et en vous présentant mes meilleurs vœux de succès et de bonne santé dans la suite des vos activités ; je vous prie de croire, mon cher Docteur Goldstein, à l’expression de mon respect le plus haut.

Très sincèrement vôtre,

Benjamin H. Freedman






source:
cligno étoile http://www.moissondeselus.com/faux_hebreux_Khazars.htm








FIN


Dernière édition par invitée le Lun 26 Juil 2010 - 22:55, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ? POURQUOI ?   CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? Icon_minitimeLun 21 Sep 2009 - 18:23

JE SUIS UN KHAZAR FIER DE L'ÊTRE






" D’après Sand, la description des Juifs comme un peuple d’exilés, errant et se tenant à l’écart, qui « ont erré sur mers et sur terres, sont arrivés au bout du monde et qui, finalement, avec la venue du sionisme, ont fait demi-tour pour revenir en masse sur leur terre orpheline », cette description ne relève que d’une « mythologie nationale ». "





CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? 901189-1111675


Parmi la profusion de héros nationaux que le peuple d’Israël a produits au fil des générations, le sort n’aura pas été favorable à Dahia Al-Kahina qui dirigea les Berbères de l’Aurès, en Afrique du Nord. Bien qu’elle fût une fière juive, peu d’Israéliens ont entendu le nom de cette reine guerrière qui, au septième siècle de l’ère chrétienne, a unifié plusieurs tribus berbères et a même repoussé l’armée musulmane qui envahissait le nord de l’Afrique. La raison en est peut-être que Dahia Al-Kahina était née d’une tribu berbère convertie semble-t-il plusieurs générations avant sa naissance, vers le 6e siècle.

D’après l’historien Shlomo Sand, auteur du livre « Quand et comment le peuple juif a-t-il été inventé ? » (aux éditions Resling – en hébreu), la tribu de la reine ainsi que d’autres tribus d’Afrique du Nord converties au judaïsme sont l’origine principale à partir de laquelle s’est développé le judaïsme séfarade. Cette affirmation, concernant les origines des Juifs d’Afrique du Nord à partir de tribus locales qui se seraient converties – et non à partir d’exilés de Jérusalem – n’est qu’une composante dans l’ample argumentation développée dans le nouvel ouvrage de Sand, professeur au département d’Histoire de l’Université de Tel Aviv.

Dans ce livre, Sand essaie de démontrer que les Juifs qui vivent aujourd’hui en Israël et en d’autres endroits dans le monde, ne sont absolument pas les descendants du peuple ancien qui vivait dans le royaume de Judée à l’époque du premier et du second Temple. Ils tirent leur origine, selon lui, de peuples variés qui se sont convertis au cours de l’Histoire en divers lieux du bassin méditerranéen et régions voisines. Non seulement les Juifs d’Afrique du Nord descendraient pour la plupart de païens convertis, mais aussi les Juifs yéménites (vestiges du royaume Himyarite, dans la péninsule arabique, qui s’était converti au judaïsme au quatrième siècle) et les Juifs ashkénazes d’Europe de l’Est (des réfugiés du royaume khazar converti au huitième siècle).

A la différence d’autres « nouveaux historiens » qui ont cherché à ébranler les conventions de l’historiographie sioniste, Shlomo Sand ne se contente pas de revenir sur 1948 ou sur les débuts du sionisme, mais remonte des milliers d’années en arrière. Il tente de prouver que le peuple juif n’a jamais existé comme « peuple-race » partageant une origine commune mais qu’il est une multitude bigarrée de groupes humains qui, à des moments différents de l’Histoire, ont adopté la religion juive. D’après Sand, chez certains penseurs sionistes, cette conception mythique des Juifs comme peuple ancien conduit à une pensée réellement raciste : « Il y a eu, en Europe, des périodes où, si quelqu’un avait déclaré que tous les Juifs appartenaient à un peuple d’origine non juive, il aurait été jugé antisémite séance tenante. Aujourd’hui, si quelqu’un ose suggérer que ceux qui sont considérés comme juifs, dans le monde (…) n’ont jamais constitué et ne sont toujours pas un peuple ni une nation, il est immédiatement dénoncé comme haïssant Israël » (p. 31).

D’après Sand, la description des Juifs comme un peuple d’exilés, errant et se tenant à l’écart, qui « ont erré sur mers et sur terres, sont arrivés au bout du monde et qui, finalement, avec la venue du sionisme, ont fait demi-tour pour revenir en masse sur leur terre orpheline », cette description ne relève que d’une « mythologie nationale ». Tout comme d’autres mouvements nationaux en Europe, qui ont revisité un somptueux âge d’or pour ensuite, grâce à lui, fabriquer leur passé héroïque – par exemple, la Grèce classique ou les tribus teutonnes – afin de prouver qu’ils existaient depuis fort longtemps, « de même, les premiers bourgeons du nationalisme juif se sont tournés vers cette lumière intense dont la source était le royaume mythologique de David » (p. 81).

Mais alors, quand le peuple juif a-t-il réellement été inventé, selon l’approche de Sand ? « Dans l’Allemagne du 19e siècle, à un certain moment, des intellectuels d’origine juive, influencés par le caractère ‘volkiste’ du nationalisme allemand, se sont donné pour mission de fabriquer un peuple "rétrospectivement", avec la soif de créer une nation juive moderne. A partir de l’historien Heinrich Graetz, des intellectuels juifs commencent à esquisser l’histoire du judaïsme comme l’histoire d’un peuple qui avait un caractère national, qui est devenu un peuple errant et qui a finalement fait demi-tour pour revenir dans sa patrie. »

- En fait, l’essentiel de votre livre ne s’occupe pas de l’invention du peuple juif par le nationalisme juif moderne mais de la question de savoir d’où viennent les Juifs.

« Mon projet initial était de prendre une catégorie spécifique de matériaux historiographiques modernes, d’examiner comment on avait fabriqué la fiction du peuple juif. Mais dès que j’ai commencé à confronter les sources historiographiques, je suis tombé sur des contradictions. Et c’est alors ce qui m’a poussé – je me suis mis au travail, sans savoir à quoi j’aboutirais. J’ai pris des documents originaux pour essayer d’examiner l’attitude d’auteurs anciens – ce qu’ils avaient écrit à propos de la conversion. »

Shlomo Sand, historien du 20e siècle, avait jusqu’à présent étudié l’histoire intellectuelle de la France moderne (dans son livre « L’intellectuel, la vérité et le pouvoir », Am Oved éd., 2000 - en hébreu), et les rapports entre le cinéma et l’histoire politique (« Le cinéma comme Histoire », Am Oved, 2002 - en hébreu). D’une manière inhabituelle pour des historiens de profession, il se penche, dans son nouveau livre, sur des périodes qu’il n’avait jamais étudiées – généralement en s’appuyant sur des chercheurs antérieurs qui ont avancé des positions non orthodoxes sur les origines des Juifs.

- Des spécialistes de l’histoire du peuple juif affirment que vous vous occupez de questions dont vous n’avez aucune compréhension et que vous vous fondez sur des auteurs que vous ne pouvez pas lire dans le texte.

« Il est vrai que je suis un historien de la France et de l’Europe, et pas de l’Antiquité. Je savais que dès lors que je m’occuperais de périodes anciennes comme celles-là, je m’exposerais à des critiques assassines venant d’historiens spécialisés dans ces champs d’étude. Mais je me suis dit que je ne pouvais pas en rester à un matériel historiographique moderne sans examiner les faits qu’il décrit. Si je ne l’avais pas fait moi-même, il aurait fallu attendre une génération entière. Si j’avais continué à travailler sur la France, j’aurais peut-être obtenu des chaires à l’université et une gloire provinciale. Mais j’ai décidé de renoncer à la gloire. »

« Après que le peuple ait été exilé de force de sa terre, il lui est resté fidèle dans tous les pays de sa dispersion et n’a pas cessé de prier et d’espérer son retour sur sa terre pour y restaurer sa liberté politique » : voilà ce que déclare, en ouverture, la Déclaration d’Indépendance. C’est aussi la citation qui sert de préambule au troisième chapitre du livre de Shlomo Sand, intitulé « L’invention de l’Exil ». Aux dires de Sand, l’exil du peuple de sa terre n’a en fait jamais eu lieu.

« Le paradigme suprême de l’envoi en exil était nécessaire pour que se construise une mémoire à long terme, dans laquelle un peuple-race imaginaire et exilé est posé en continuité directe du "Peuple du Livre" qui l’a précédé », dit Sand ; sous l’influence d’autres historiens qui se sont penchés, ces dernières années, sur la question de l’Exil, il déclare que l’exil du peuple juif est, à l’origine, un mythe chrétien, qui décrivait l’exil comme une punition divine frappant les Juifs pour le péché d’avoir repoussé le message chrétien. « Je me suis mis à chercher des livres étudiant l’envoi en exil – événement fondateur dans l’Histoire juive, presque comme le génocide ; mais à mon grand étonnement, j’ai découvert qu’il n’y avait pas de littérature à ce sujet. La raison en est que personne n’a exilé un peuple de cette terre. Les Romains n’ont pas déporté de peuples et ils n’auraient pas pu le faire même s’ils l’avaient voulu. Ils n’avaient ni trains ni camions pour déporter des populations entières. Pareille logistique n’a pas existé avant le 20e siècle. C’est de là, en fait, qu’est parti tout le livre : de la compréhension que la société judéenne n’a été ni dispersée ni exilée. »

- Si le peuple n’a pas été exilé, vous affirmez en fait que les véritables descendants des habitants du royaume de Judée sont les Palestiniens.

« Aucune population n’est restée pure tout au long d’une période de milliers d’années. Mais les chances que les Palestiniens soient des descendants de l’ancien peuple de Judée sont beaucoup plus élevées que les chances que vous et moi en soyons. Les premiers sionistes, jusqu’à l’insurrection arabe, savaient qu’il n’y avait pas eu d’exil et que les Palestiniens étaient les descendants des habitants du pays. Ils savaient que des paysans ne s’en vont pas tant qu’on ne les chasse pas. Même Yitzhak Ben Zvi, le second président de l’Etat d’Israël, a écrit en 1929, que "la grande majorité des fellahs ne tirent pas leur origine des envahisseurs arabes, mais d’avant cela, des fellahs juifs qui étaient la majorité constitutive du pays". »

- Et comment des millions de Juifs sont-ils apparu tout autour de la Méditerranée ?

« Le peuple ne s’est pas disséminé, c’est la religion juive qui s’est propagée. Le judaïsme était une religion prosélyte. Contrairement à une opinion répandue, il y avait dans le judaïsme ancien une grande soif de convertir. Les Hasmonéens furent les premiers à commencer à créer une foule de Juifs par conversions massives, sous l’influence de l’hellénisme. Ce sont les conversions, depuis la révolte des Hasmonéens jusqu’à celle de Bar Kochba, qui ont préparé le terrain à la diffusion massive, plus tard, du christianisme. Après le triomphe du christianisme au 4e siècle, le mouvement de conversion a été stoppé dans le monde chrétien et il y a eu une chute brutale du nombre de Juifs. On peut supposer que beaucoup de Juifs apparus autour de la mer Méditerranée sont devenus chrétiens. Mais alors, le judaïsme commence à diffuser vers d’autres régions païennes – par exemple, vers le Yémen et le Nord de l’Afrique. Si le judaïsme n’avait pas filé de l’avant à ce moment-là, et continué à convertir dans le monde païen, nous serions restés une religion totalement marginale, si même nous avions survécu. »

- Comment en êtes-vous arrivé à la conclusion que les Juifs d’Afrique du Nord descendent de Berbères convertis ?

« Je me suis demandé comment des communautés juives aussi importantes avaient pu apparaître en Espagne. J’ai alors vu que Tariq Ibn-Ziyad, commandant suprême des musulmans qui envahirent l’Espagne, était berbère et que la majorité de ses soldats étaient des Berbères. Le royaume berbère juif de Dahia Al-Kahina n’avait été vaincu que 15 ans plus tôt. Et il y a, en réalité, plusieurs sources chrétiennes qui déclarent que beaucoup parmi les envahisseurs d’Espagne étaient des convertis au judaïsme. La source profonde de la grande communauté juive d’Espagne, c’étaient ces soldats berbères convertis au judaïsme. »

Aux dires de Sand, l’apport démographique le plus décisif à la population juive dans le monde s’est produit à la suite de la conversion du royaume khazar – vaste empire établi au Moyen-âge dans les steppes bordant la Volga et qui, au plus fort de son pouvoir, dominait depuis la Géorgie actuelle jusqu’à Kiev. Au 8e siècle, les rois khazars ont adopté la religion juive et ont fait de l’hébreu la langue écrite dans le royaume. A partir du 10e siècle, le royaume s’est affaibli et au 13e siècle, il a été totalement vaincu par des envahisseurs mongols et le sort de ses habitants juifs se perd alors dans les brumes.

Shlomo Sand revisite l’hypothèse, déjà avancée par des historiens du 19e et du 20e siècles, selon laquelle les Khazars convertis au judaïsme seraient l’origine principale des communautés juives d’Europe de l’Est. « Au début du 20e siècle, il y a une forte concentration de Juifs en Europe de l’Est : trois millions de Juifs, rien qu’en Pologne », dit-il ; « l’historiographie sioniste prétend qu’ils tirent leur origine de la communauté juive, plus ancienne, d’Allemagne, mais cette historiographie ne parvient pas à expliquer comment le peu de Juifs venus d’Europe occidentale – de Mayence et de Worms – a pu fonder le peuple yiddish d’Europe de l’Est. Les Juifs d’Europe de l’Est sont un mélange de Khazars et de Slaves repoussés vers l’Ouest. »

- Si les Juifs d’Europe de l’Est ne sont pas venus d’Allemagne, pourquoi parlaient-ils le yiddish, qui est une langue germanique ?

« Les Juifs formaient, à l’Est, une couche sociale dépendante de la bourgeoisie allemande et c’est comme ça qu’ils ont adopté des mots allemands. Je m’appuie ici sur les recherches du linguiste Paul Wechsler, de l’Université de Tel Aviv, qui a démontré qu’il n’y avait pas de lien étymologique entre la langue juive allemande du Moyen-âge et le yiddish. Le Ribal (Rabbi Yitzhak Bar Levinson) disait déjà en 1828 que l’ancienne langue des Juifs n’était pas le yiddish. Même Ben Tzion Dinour, père de l’historiographie israélienne, ne craignait pas encore de décrire les Khazars comme l’origine des Juifs d’Europe de l’Est et peignait la Khazarie comme la "mère des communautés de l’Exil" en Europe de l’Est. Mais depuis environ 1967, celui qui parle des Khazars comme des pères des Juifs d’Europe de l’Est est considéré comme bizarre et comme un doux rêveur. »

- Pourquoi, selon vous, l’idée d’une origine khazar est-elle si menaçante ?

« Il est clair que la crainte est de voir contester le droit historique sur cette terre. Révéler que les Juifs ne viennent pas de Judée paraît réduire la légitimité de notre présence ici. Depuis le début de la période de décolonisation, les colons ne peuvent plus dire simplement : "Nous sommes venus, nous avons vaincu et maintenant nous sommes ici" – comme l’ont dit les Américains, les Blancs en Afrique du Sud et les Australiens. Il y a une peur très profonde que ne soit remis en cause notre droit à l’existence. »

- Cette crainte n’est-elle pas fondée ?

« Non. Je ne pense pas que le mythe historique de l’exil et de l’errance soit la source de ma légitimité à être ici. Dès lors, cela m’est égal de penser que je suis d’origine khazar. Je ne crains pas cet ébranlement de notre existence, parce que je pense que le caractère de l’Etat d’Israël menace beaucoup plus gravement son existence. Ce qui pourra fonder notre existence ici, ce ne sont pas des droits historiques mythologiques mais le fait que nous commencerons à établir ici une société ouverte, une société de l’ensemble des citoyens israéliens. »

- En fait, vous affirmez qu’il n’y a pas de peuple juif.

« Je ne reconnais pas de peuple juif international. Je reconnais un "peuple yiddish" qui existait en Europe de l’Est, qui n’est certes pas une nation mais où il est possible de voir une civilisation yiddish avec une culture populaire moderne. Je pense que le nationalisme juif s’est épanoui sur le terreau de ce "peuple yiddish". Je reconnais également l’existence d’une nation israélienne, et je ne lui conteste pas son droit à la souveraineté. Mais le sionisme, ainsi que le nationalisme arabe au fil des années, ne sont pas prêts à le reconnaître. »

« Du point de vue du sionisme, cet Etat n’appartient pas à ses citoyens, mais au peuple juif. Je reconnais une définition de la Nation : un groupe humain qui veut vivre de manière souveraine. Mais la majorité des Juifs dans le monde ne souhaite pas vivre dans l’Etat d’Israël, en dépit du fait que rien ne les en empêche. Donc, il n’y a pas lieu de voir en eux une nation. »

- Qu’y a-t-il de si dangereux dans le fait que les Juifs s’imaginent appartenir à un seul peuple ? Pourquoi serait-ce mal en soi ?

« Dans le discours israélien sur les racines, il y a une dose de perversion. C’est un discours ethnocentrique, biologique, génétique. Mais Israël n’a pas d’existence comme Etat juif : si Israël ne se développe pas et ne se transforme pas en société ouverte, multiculturelle, nous aurons un Kosovo en Galilée. La conscience d’un droit sur ce lieu doit être beaucoup plus souple et variée, et si j’ai contribué avec ce livre à ce que moi-même et mes enfants puissions vivre ici avec les autres, dans cet Etat, dans une situation plus égalitaire, j’aurai fait ma part. »

« Nous devons commencer à œuvrer durement pour transformer ce lieu qui est le nôtre en une république israélienne, où ni l’origine ethnique, ni la croyance n’auront de pertinence au regard de la Loi. Celui qui connaît les jeunes élites parmi les Arabes d’Israël, peut voir qu’ils ne seront pas d’accord de vivre dans un Etat qui proclame n’être pas le leur. Si j’étais Palestinien, je me rebellerais contre un tel Etat, mais c’est aussi comme Israélien que je me rebelle contre cet Etat. »

- La question est de savoir si, pour arriver à ces conclusions-là, il était nécessaire de remonter jusqu’au royaume des Khazars et jusqu’au royaume Himyarite.

« Je ne cache pas que j’éprouve un grand trouble à vivre dans une société dont les principes nationaux qui la dirigent sont dangereux, et que ce trouble m’a servi de moteur dans mon travail. Je suis citoyen de ce pays, mais je suis aussi historien, et en tant qu’historien, j’ai une obligation d’écrire de l’Histoire et d’examiner les textes. C’est ce que j’ai fait. »

- Si le mythe du sionisme est celui du peuple juif revenu d’exil sur sa terre, que sera le mythe de l’Etat que vous imaginez ?

« Un mythe d’avenir est préférable selon moi à des mythologies du passé et du repli sur soi. Chez les Américains, et aujourd’hui chez les Européens aussi, ce qui justifie l’existence d’une nation, c’est la promesse d’une société ouverte, avancée et opulente. Les matériaux israéliens existent, mais il faut leur ajouter, par exemple, des fêtes rassemblant tous les Israéliens. Réduire quelque peu les jours de commémoration et ajouter des journées consacrées à l’avenir. Mais même aussi, par exemple, ajouter une heure pour commémorer la "Nakba", entre le Jour du Souvenir et la Journée de l’Indépendance. »



Shlomo Sand est né en 1946 à Linz (Autriche) et a vécu les deux premières années de sa vie dans les camps de réfugiés juifs en Allemagne. En 1948, ses parents émigrent en Israël, où il a grandi. Il finit ses études supérieures en histoire, entamées à l’université de Tel-Aviv, à l’École des hautes études en sciences sociales, à Paris. Depuis 1985, il enseigne l’histoire de l’Europe contemporaine à l’université de Tel-Aviv. Il a notamment publié en français : « L’Illusion du politique. Georges Sorel et le débat intellectuel 1900 » (La Découverte, 1984), « Georges Sorel en son temps », avec J. Julliard (Seuil, 1985), « Le XXe siècle à l’écran » (Seuil, 2004). « Les mots et la terre. Les intellectuels en Israël » (Fayard, 2006)


Ofri Ilani

Traduction de l’hébreu : Michel Ghys





source:
cligno étoile http://www.alterinfo.net/Je-suis-un-khazar-fier-de-l-etre_a18371.html


Dernière édition par invitée le Jeu 2 Aoû 2012 - 17:06, édité 4 fois
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CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? Empty
MessageSujet: Re: CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ? POURQUOI ?   CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? Icon_minitimeLun 21 Sep 2009 - 22:58

À PROPOS DE L'OUVRAGE DE SHLOMO SAND : « COMMENT LE PEUPLE JUIF FUT INVENTÉ »
« NOUS ERRONS », QU'ILS DISAIENT... EUH...: QUI CA, « NOUS », DÉJA ??






Shlomo Sand, professeur à l’université de Tel-Aviv, introduit la remarquable somme qu’il a consacrée au nationalisme juif en citant Karl W. Deutsch :

« Un peuple est un groupe de personnes unies par leur erreur commune quant à leur origine, ainsi que par leur hostilité collective envers leurs voisins » [1].

Aussi simple, voire même simpliste, que cela puisse paraître, cette citation résume éloquemment cette vue de l’esprit qui est congénitale au nationalisme juif et, en particulier, au concept d’identité juive. Elle pointe manifestement le doigt sur l’erreur collective que les juifs ont tendance à faire lorsqu’ils font référence à leur « passé collectif » et à leur « origine commune » fantasmatiques. Pourtant, dans le même souffle, la lecture du nationalisme que fait Deutsch braque le projecteur sur l’hostilité qui, malheureusement, va de pair avec quasiment n’importe quel groupe juif vis-à-vis de la réalité qui l’entoure, que cette réalité soit humaine, ou qu’elle soit géographique. Si la brutalité des Israéliens à l’égard des Palestiniens est d’ores et déjà connue de tout le monde, le traitement violent que les Israéliens réservent à leur « terre promise » et au paysage commence tout juste à apparaître dans toute son horreur. Le désastre écologique que les Israéliens s’apprêtent à laisser derrière eux sera une cause de souffrances pour de nombreuses générations à venir. Mis à part la muraille mégalomaniaque qui déchiquette la Terre Sainte en enclaves de désolation et de famine, Israël a réussi à polluer ses principaux cours d’eau [ main rivers ],dans lesquels il déverse des effluents chimiques [chemical waste], et même des déchets radioactifs.

« Comment le peuple juif fut inventé » ["When And How the Jewish People Was Invented"] [la parution du livre en français est annoncée pour le 3 septembre 2008, aux éditions Fayard, collection Documents] est une étude très sérieuse réalisée par le Professeur Shlomo Sand, un historien israélien. Il s’agit de l’étude la plus sérieuse du nationalisme juif à avoir été publiée jusqu’ici, et du commentaire le plus courageux – et de très loin – du narratif historique juif.

Dans son livre, Sand démontre au-delà de tout doute possible que le peuple juif n’a jamais existé en tant que « peuple-race », et que les juifs n’ont jamais eu en partage une origine commune. Non, il s’agit d’un mélange haut en couleurs de différents groupes humains qui, à différentes époques de l’histoire, ont adopté la religion juive.

Au cas où vous adopteriez la manière de penser de Sand et où vous vous poseriez à vous-même la question : « quand le peuple juif a-t-il été inventé ? », la réponse que Sand apporte à cette question est extrêmement simple : « A un certain moment, au XIXème siècle, des intellectuels d’origine juive vivant en Allemagne, sous l’influence du caractère völkish [populiste] du nationalisme allemand, se sont donné la mission d’inventer « rétrospectivement » un peuple, dans leur désir de créer un peuple juif moderne. » [2]

Par conséquent, le « peuple juif » est une notion « artificielle » consistant en un passé fictionnel et imaginaire, avec très peu de preuves à conviction, tant historiques que textuelles. Bien plus, Sand – qui s’est fondé sur des sources remontant à l’Antiquité – en vient à la conclusion que l’exil juif est, lui aussi, un mythe, et que les Palestiniens d’aujourd’hui ont beaucoup plus de chances d’être les descendants du peuple sémitique ancien de la Judée/Canaan que la bande d’Ashkénazes d’origine khazare, à laquelle il reconnaît appartenir lui-même. Très étonnamment, en dépit du fait que Sand démantibule la notion de « peuple juif », pulvérise la notion de « passé collectif juif » et ridiculise l’élan national chauvin juif, son livre est un best-seller, en Israël… Ce fait, à lui seul, pourrait suggérer que ceux qui s’auto-qualifient de « peuple du livre » commence aujourd’hui à découvrir les philosophies trompeuses et dévastatrices, ainsi que les idéologies qui ont fait d’eux ce que Khalid Amayreh et bien d’autres considèrent comme les « nazis de notre époque ».




En fin de compte, le vainqueur, c’est Hitler

Bien souvent, si vous demandez à un juif « laïc » et « cosmopolite » ce qui, au juste, fait de lui un juif, vous recevez, en retour, cette réponse, superficielle et usée jusqu’à la corde : « C’est Hitler, qui a fait de moi un juif… ». Bien que le juif « cosmopolite », en tant qu’internationaliste, ait tendance à passer par pertes et profit les inclinations nationales des autres peuples, il ne démord pas de son propre droit à l’ « autodétermination ». Toutefois, ce n’est pas lui-même, qui se trouve au centre de cette exigence exclusive d’orientation nationale… Non : c’est, de fait, le pernicieux, le monstrueux antisémite nommé Adolf Hitler. Apparemment, notre juif cosmopolite peut célébrer sa légitimité nationaliste, mais il faut, pour cela, qu’il y ait un Hitler à blâmer dans les parages…

Concernant le juif laïc cosmopolite, c’est donc Hitler qui a gagné, en fin de compte. Sand réussit magnifiquement à souligner ce paradoxe. Il suggère l’idée pénétrante que « si, au XIXème siècle, qualifier les juifs « d’identité raciale aliène » aurait immédiatement classé quelqu’un dans la catégorie des antisémites, dans l’Etat juif, c’est cette philosophie elle-même qui est profondément intégrée, mentalement et intellectuellement » [3]. En Israël, les juifs célèbrent leur différenciation et leur condition sans pareil. De plus, explique Sand, « Il y a eu des époques, en Europe, où l’on pouvait se faire taxer d’antisémitisme pour avoir affirmé que tous les juifs appartiennent à une nation de type allogène. Aujourd’hui, affirmer que les juifs n’ont jamais été, et ne sont toujours pas un peuple ou une nation vous ferait aisément cataloguer dans la catégorie des haïsseurs des juifs ». [4] De fait, il est absolument extraordinaire que les seuls à avoir réussi à maintenir et à entretenir une identité nationale racialement orientée, expansionniste et génocidaire, qui ne diffère en rien de l’idéologie ethnique nazie, soient précisément… les juifs, qui furent, parmi (bien d’)autres, les victimes ciblées en priorité par l’idéologie nazie et par le nazisme en actes.




Du nationalisme, en général. Et du nationalisme juif, en particulier

Louis-Ferdinand Céline a observé qu’au Moyen Age, durant les rémissions entre deux guerres de grande ampleur, les chevaliers se faisaient payer très cher le fait qu’ils étaient prêts à mourir au nom de leurs royaumes respectifs, tandis qu’au XXème siècle, des petits jeunes s’étaient empressés d’aller se faire zigouiller en masse, pour la beauté du geste, sans rien demander en retour… Pour comprendre ce glissement dans la conscience de masse, nous avons besoin d’un modèle méthodologique éloquent qui nous permette de comprendre ce qu’est, au juste, le nationalisme.

A l’instar de Karl Deutsch, Sand voit dans la nationalité un narratif phantasmatique. Il est établi que les études anthropologiques et historiques des origines de divers soi-disant « peuples » et « nations » a conduit à l’effondrement pitoyable de toute notion d’ethnicité et d’identité ethnique. Partant, il est très intéressant de découvrir que les juifs ont tendance à prendre leur propre mythe ethnique très au sérieux. L’explication est sans doute simple, comme Benjamin Beit Halachmi l’a repéré, voici fort longtemps.

Le sionisme n’avait d’autre fonction que de transformer la Bible, de texte spirituel qu’elle était, en « registre du cadastre ». A ce sujet, précision que la véridicité de la Bible, ou de tout autre élément du narratif historique juif, n’importe qu’extrêmement peu, dès lors que cela n’interfère pas avec la cause ou la pratique politique nationale juive. Il serait aussi loisible de conjecturer que l’absence de toute origine ethnique bien définie n’est pas de nature à empêcher un peuple donné de ressentir une appartenance ethnique ou nationale. Le fait que les juifs sont très loin d’être ce que l’on peut qualifier de Peuple, et que la Bible contient une quantité infime de vérité historique, cela n’empêche pas réellement des générations d’Israéliens et de juifs de s’identifier, par exemple, avec le Roi David, ou avec le massacreur Samson…

A l’évidence, l’absence d’origine ethnique non-ambiguë n’empêche pas les gens de se voir comme faisant partie d’un même peuple. De même, cela n’empêchera pas le juif nationaliste d’avoir le sentiment qu’il appartient à on ne sait trop quelle collectivité abstraite supérieure.

Dans les années 1970, Shlomo Artzi, un jeune chanteur israélien, à l’époque, qui allait devenir la plus grand rock star israélienne de tous les temps, lança une chanson qui se retrouva au zénith du hit-parade en quelques heures.

En voici le début :

Soudain,

    Un homme se réveille,

    Un beau matin :

    Il a l’impression d’être un peuple

    Alors, il se met à marcher

    Et, à tous ceux qui croisent son chemin,

    Il dit : « Shalom ! » !

Jusqu’à un certain point, Artzi exprime, innocemment, dans ses paroles, la soudaineté et la quasi-contingence impliquées dans la transformation des juifs en un peuple. Toutefois, presque dans le même souffle, Artzi contribue au mythe national illusoire de la nation aspirant à la paix. Artzi aurait dû savoir, à son âge et vu l’époque, que le nationalisme juif était une idéologie colonialiste agissant aux dépens du peuple indigène palestinien.

Apparemment, le nationalisme, l’appartenance nationale, et en particulier le nationalisme juif génèrent une mission intellectuelle primordiale. De manière très intéressante, les premiers à s’être colletés théoriquement et méthodiquement à des questions ayant trait au nationalisme furent des idéologues marxistes. Bien que Marx lui-même n’ait pas su traiter de cette question de manière convaincante, l’irruption des exigences nationalistes, au début du XXème siècle, en Europe orientale et en Europe centrale, prit Lénine et Staline totalement au dépourvu.

La contribution des « Marxistes » à l’étude du nationalisme peut être considérée comme le point central de la profonde corrélation entre l’émergence de l’économie libre et l’essor de l’Etat national » [5]. En réalité, Staline veillait : il allait reprendre la tache des Marxistes, sur cette question. « La nation », affirme Staline, « c’est une solide collaboration entre des êtres, créés et formés par l’Histoire, selon quatre phénomènes fondamentaux : le partage d’une langue commune, le partage d’un territoire, le partage d’une économie et le partage d’une intercompréhension psychique… » [6].

Conformément à l’attente, une vision historique globale adéquate fait défaut à la tentative déployée par les matérialistes marxistes pour comprendre le nationalisme. En lieu et place, ils ont tendance à prendre pour point de départ une lutte entre classes. Pour des raisons évidentes, une telle vision des choses étaient populaire chez ceux qui croient au « socialisme dans une nation unique », parmi lesquels nous pouvons repérer les partisans d’une branche de gauche du sionisme. Pour Sant, le nationalisme s’est développé en raison de « la déchirure créée par la modernité, qui coupa les peuples de leur passé le plus immédiat. » [7]

La mobilité générée par l’urbanisation et l’industrialisation ont écrasé le système hiérarchique traditionnel, ainsi que le continuum entre le passé, le présent et le futur. Sans met le doigt sur le fait qu’avant l’industrialisation, le paysan féodal ne ressentait pas nécessairement le besoin d’un narratif historique à base d’empires et de royaumes. Le sujet féodal n’avait nul besoin d’un narratif historique abstrait et extensif à propos de larges collectifs qui n’avaient qu’n rapport extrêmement lointain avec ses besoins existentiels concrets et immédiats. « En l’absence de toute perception d’un progrès social, ils se contentaient d’un récit religieux imaginaire, qui renfermait une mosaïque de mémoire à laquelle manquait toute dimension réelle du passage du temps. La « fin » était le commencement, et l’éternité assurait une transition entre la vie et la mort » [8].

Dans notre monde séculier et urbanisé, le « temps » était devenu le principal vecteur de vie à illustrer une signification symbolique imaginaire. Le temps historique collectif était devenu l’ingrédient élémentaire de la vie personnelle et intime. Le narratif collectif forme la signification personnelle et ce qui semble être le « réel ». Bien que certains esprits un peu simplets maintiennent que le « personnel est politique », il serait bien plus intelligible de dire que, dans la pratique, c’est en réalité le contraire. Dans les conditions postmodernes, le politique est personnel et le sujet est parlé, bien plus que lui-même parlant. L’authenticité, mentionnons-le au passage, est un mythe qui se duplique lui-même, sous la forme d’un identifiant symbolique.

La lecture que fait Sand du nationalisme en tant que produit de l’industrialisation, de l’urbanisation et du sécularisme, est particulièrement pertinente si l’on a présente à l’esprit la suggestion faite par Uri Slezkin, selon laquelle les juif sont les « apôtres de la modernité », du sécularisme et de l’urbanisation. Dès lors que les juifs se sont retrouvés dans la cabine de pilotage de l’urbanisation et de la sécularisation, il n’y a rien d’étonnant, dès lors, à ce que les sionistes aient été particulièrement inventifs, au moins autant que d’autres, dans l’invention de leur propre récit collectif phantasmatique. Toutefois, tout en insistant sur leur droit à être « un peuple comme les autres », les sionistes ont trouvé le moyen de transformer leur passé collectif imaginaire en un agenda politique global, expansionniste et impitoyable, ainsi qu’en la plus grande menace pesant sur la paix mondiale.




Arrêtez de chercher : l’histoire juive n’existe pas !

Il est un fait absolument irréfutable : pas le moindre texte historique juif n’a été écrit, entre le Ier siècle et le début du XIXème. Le fait que le judaïsme soit basé sur un mythe historico-religieux y est sans doute pour quelque chose. Un examen adéquat du passé juif, voilà qui n’a jamais été la préoccupation première de la tradition rabbinique. Une des raisons en est, probablement, l’absence de besoin d’un tel effort méthodologique. Pour les juifs de l’Antiquité et du Moyen Age, la Bible suffisait amplement à répondre aux questions du moment, relatives à la vie au jour-le-jour, à la raison d’être et au destin des juifs. Comme le dit Shlomo Sand : « toute notion de chronologie séculière était rigoureusement étrangère au « temps diasporique », un temps particulier, auquel l’anticipation de la venue du Messie donnait sa forme. »

Toutefois, à la lumière de la sécularisation, de l’urbanisation et de l’émancipation allemande, et en raison de l’autorité déclinante des dirigeants rabbiniques, un besoin émergent d’une cause alternative se fit jour chez les intellectuels juifs qui commençaient à s’éveiller. Le juif émancipé se demandait qui il était, et d’où il venait ? Il se mit, par ailleurs, à spéculer sur le rôle qui pouvait bien être le sien dans une société européenne en train de s’ouvrir, très rapidement.

En 1820, l’historien juif allemand Isaak Markus Jost (1793-1860) publia la première étude historique sérieuse consacrée aux juifs, intitulée « L’Histoire des Israélites ». Eludant les temps bibliques, Jost préféra faire débuter sa fresque historique avec le Royaume de Judée ; il compila, par ailleurs, le récit historique de différentes communautés juives, dans le monde entier. Jost prit conscience du fait que les juifs de son époque ne provenaient pas d’un continuum ethnique. Il comprit que les Israélites différaient énormément, d’un lieu à un autre. Partant, il pensa qu’il n’y avait rien, dans le monde, qui fût en mesure d’empêcher les juifs de s’assimiler totalement. Il pensait qu’au sein de l’esprit des Lumières, tant les Allemands que les juifs tourneraient le dos à l’institution religieuse oppressante et qu’ils formeraient une nation saine, fondée sur un sentiment d’appartenance déterminé par la géographie. Bien que Josse eût été conscient des évolutions du nationalisme européen, ses adeptes juifs n’adhéraient pas du tout à sa façon libérale et optimiste d’envisager l’avenir juif. »

A partir de l’historien Heinrch Graetz, les historiens juifs commencèrent à dépeindre l’histoire du judaïsme sous les traits de l’histoire d’une nation qui avait été un ‘royaume’, qui avait été expulsée en ‘exil’, qui était ainsi devenue un peuple errant et qui, enfin, aurait fait le trajet inverse et serait rentrée dans sa patrie ancestrale. » [9]

Le passage idéologique de l’orientation raciste pseudo-scientifique de Hess à l’historicisme sioniste saute aux yeux. Si les juifs sont bien, effectivement, une entité raciale aliène (comme Hess, Jabotinsky et d’autres auteurs l’affirment), alors ils ont intérêt à rechercher leur foyer national naturel, et ce foyer naturel n’est pas autre chose qu’Eretz Yizrael. Manifestement, l’assomption hessienne au sujet d’un continuum raciale n’avait pas été approuvée scientifiquement. Afin de perpétuer le narratif phantasmatique émergent, un mécanisme orchestré de déni avait dû être mis sur pied, à seule fin de s’assurer que certains faits gênants n’interférassent point avec la création nationale émergente.

Sand avance l’idée que le mécanisme du déni fut manifestement orchestré, et très bien pensé. La décision, prise par l’Université Hébraïque dans les années 1930, de séparer l’Histoire juive et l’Histoire générale dans deux facultés distinctes ne fut pas une simple question de praticité. Le logos sous-jacent à cette séparation offre une échappée sur l’autoréalisation juive. Aux yeux des universitaires juifs, la condition juive et la psyché juive étaient uniques, et devaient donc, nécessairement, être étudiées séparément.

Apparemment, même au sein du monde académique juif, un statut suprême est réservé aux juifs, à leur histoire et à la perception qu’ils ont d’eux-mêmes. Comme le révèle Sand de manière pénétrante, au sein des facultés des Etudes juives, le chercheur est tiraillé entre le mythologique et le scientifique, tandis que le mythe maintient sa primauté. Pourtant, cela aboutit souvent à un dilemme paralysant, provoqué par ces « petits détails dans lequel se cache le diable ».




Le Nouvel Israélite, la Bible et l’archéologie

En Palestine, les nouveaux juifs et, plus tard, les Israéliens, étaient déterminés à recruter l’Ancien Testament et à en faire le code général du juif nouveau. La « nationalisation » de la Bible devait servir à inculquer aux jeunes juifs l’idée qu’ils étaient les successeurs directs de leurs grandioses ancêtres. Gardant à l’esprit le fait que la nationalisation fut un mouvement séculier, dans une très large mesure, la Bible fut débarrassée de ses significations spirituelle et religieuse. En lieu et place, on en vint à la considérer comme un texte historique décrivant un enchaînement d’événements réels, dans le passé. Les juifs qui avaient désormais réussi à tuer leur Dieu, apprirent à croire en eux-mêmes. Massada, Samson et Bar Kokhba devinrent des narratifs-maîtres suicidaires. A la lumière de leurs ancêtres héroïques, les juifs apprirent à s’aimer eux-mêmes au moins autant qu’ils haïssaient autrui, à ce détail près que, désormais, ils possédaient les moyens militaires leur permettant d’infliger une douleur tout-à-fait incidiblement réelle à leurs voisins.


Plus préoccupant était le fait qu’au lieu d’une entité supranaturelle – à savoir Dieu – qui leur commandait d’envahir le territoire et d’y perpétrer un génocide, puis de voler leur « terre promise » à ses habitants indigènes, dans leur projet de revivification nationale, c’était eux, personnellement, eux, Herzl, Jabotinsky, Weizman, Ben Gurion, Sharon, Peres ou Barak, qui décidaient de qui expulser, détruire et tuer. En lieu et place de Dieu, c’était dès lors les juifs qui assassinaient, au nom du peuple juif. Ils le faisaient en arborant des symboles juifs sur leurs avions de chasse et sur leurs tanks. Ils obéissaient à des ordres qui étaient donnés dans la langue de leurs ancêtres, qui avait repris du service, après avoir été récemment remise au goût du jour.


De manière très suprenante, Sand, qui est, à n’en pas douter, un chercheur remarquable, omet de mentionner que le piratage de la Bible fut, en réalité, une réplique juive désespérée au romantisme allemand précoce. Toutefois, autant les philosophes, les poètes, les architectes et les artistes allemands étaient idéologiquement et esthétiquement frapadingues de Grèce présocratique, ils savaient parfaitement bien qu’ils n’étaient pas précisément les fils et les filles de l’hellénisme. Le juif nationaliste alla donc plus loin, il s’attacha lui-même à une chaîne phantasmatique du sang avec ses ancêtres mythiques, et il ne tarda pas à en restaurer, y compris, la langue morte. Au lieu de langue liturgique, de langue sacrée, l’hébreu était devenu une langue parlée. Jamais les premiers romantiques allemands n’étaient allés aussi loin.

Les intellectuels allemands du XIXème siècle étaient parfaitement conscients de la distinction à opérer entre Athènes et Jérusalem. Pour eux, Athènes représentait l’universel, c’était un chapitre épique dans l’histoire de l’humanité et de l’humanisme. Jérusalem, au contraire, était le grand chapitre de la barbarie tribale. Jérusalem incarnait le Dieu banal, non-universel, monothéiste et impitoyable, ce Dieu qui tue le vieillard et l’enfant. L’ère du préromantisme allemand nous a donné Hegel, Nietzcsche, Fichte et Heidegger, et quelques juifs haineux d’eux-mêmes, dont le principal fut Otto Weininger. Son équivalent jérusalémite ne nous a pas légué ne serait-ce qu’un seul penseur majeur. Certains universitaires juifs allemands de seconde catégorie, parmi lesquels on trouve Herman Cohen, Franz Rosenzveig et Ernst Bloch, tentèrent de prêcher Jérusalem dans l’exèdre germanique. Manifestement, ils n’avaient pas remarqué que ce que les pré-romantiques allemands méprisaient tout particulièrement, c’était les traces de Jérusalem, dans le christianisme.

Dans leurs efforts pour ressusciter « Jérusalem », l’archéologie fut mise de la partie, afin de fournir à l’epos sioniste les fondements « scientifiques » qui lui faisaient cruellement défaut. L’archéologie ainsi asservie avait pour mission de relier les temps bibliques à l’époque de la renaissance juive. Le moment probablement le plus étonnant de cette tentative bizarre fut l’enterrement militaire solennel (en 1982) des ossements de Shimon Bar Kokhba, un juif rebelle mort depuis deux millénaires… [‘military burial ceremony’ of the bones of Shimon Bar Kochva]. Tandis qu’officiait le rabbin en chef de l’armée israélienne, les hommages funéraires télévisés furent accordés à des ossements erratiques retrouvés dans une grotte, non loin de la Mer Morte. Ainsi, des restes plus que douteux d’un rebelle juif du Ier siècle furent traités comme s’il se fût agi d’une victime des Forces Israéliennes de Défense. Manifestement, l’archéologie était investie d’un rôle national : elle avait été recrutée afin de cimenter le présent au passé, tout en maintenant soigneusement la Galut (les juifs diasporiques) hors-champ.

Chose extrêmement surprenante, il ne fallut pas très longtemps avant que les choses se retournent totalement. La recherche archéologique devenant de plus en plus indépendante du dogme sioniste, la vérité embarrassante finit par suinter. Il serait impossible de fonder la véridicité du récit biblique sur des faits scientifiques démontrés. A tout le moins, l’archéologie réfute l’historicité de l’intrigue biblique. Les fouilles ont prouvé cette réalité dérangeante : la Bible n’est rien d’autre qu’une anthologie de fictions littéraires, fussent-elles particulièrement imaginatives.

Comme le fait observer Sand, l’histoire biblique primitive est totalement imbibée de Philistins, d’Araméens et de chameaux. Chose particulièrement dérangeante, les fouilles archéologiques nous éclairant sur ce point, les Philistins ne sont pas apparus, dans la région, avant le XIIème siècle avant JC, les Araméens apparaissent un siècle plus tard, et les chameaux n’y ont pas montré leur minois joviaux avant le VIIIème siècle. Ces faits scientifiques mettent les chercheurs sionistes dans un état de confusion particulièrement sévère. Toutefois, pour des chercheurs non-juifs, tel Thomas Thompson, il était tout-à-fait évident que le texte biblique était « un recueil tardif d’une littérature imaginative écrite par un théologien particulièrement doué. » [10] La Bible semble bien être un texte idéologique, qui avait pour fonction de servir une cause sociale et politique. Chose très gênante, on n’a pas trouvé grand-chose, au Sinaï, qui prouvât l’histoire du légendaire Exode d’Egypte : apparemment, trois millions d’hommes, de femmes et d’enfants hébreux auraient déambulé dans le désert, durant quarante années, sans laisser le moindre objet derrirèe eux. Pas la moindre boule de matzo abandonnée dans un coin ? Hmm : pas très juif, ça…

L’histoire biblique de la réinstallation [des juifs, de retour d’exil, ndt] et du génocide des Cananéens, qui les Israélites contemporains imitent avec le succès indéniable que l’on sait, n’est qu’un mythe de plus. Quant à Jéricho, cette ville fortifiée formidable, qui aurait été applatie au sol par des trompettes et quelque intervention supranaturelle du Tout-Puissant, ça n’avait été qu’un minuscule village paisible, durant tout le XIIIème siècle avant JC…


Autant Israël considère être la résurrection du monumental Royaume de David et de Salomon, autant des fouilles, exécutées dans la Vieille Ville de Jérusalem, dans les années 1970, ont révélé que le Royaume de David n’était rien de plus qu’un minuscule campement tribal. L’attribution mordicus de certains vestiges au Roi Salomon par Yigal Yadin a été réfutée, plus tard, par des tests au carbone 14. Le fait dérangeant a été démontré scientifiquement : la Bible est une fiction, et il n’y a pratiquement rien qui fût de nature à attester une quelconque existence glorieuse d’un quelconque peuple hébreu, en Palestine, à quelque époque historique que ce soit.




Alors, QUI a inventé les juifs ?

Très rapidement, dans son ouvrage, Sand soulève les questions cruciales, qui sont, à n’en pas douter, les questions les plus pertinentes. Qui sont les juifs ? D’où venaient-ils ? Comment se fait-il qu’à différentes périodes historiques, ils apparaissent dans des lieux très différents et très éloignés les uns des autres

Bien que la plupart des juifs d’aujourd’hui sont absolument convaincus que leurs ancêtres étaient les Israélites de la Bible, qui auraient été brutalement exilés par les Romains, il faut cesser de plaisanter, et dire la vérité.

Les juifs actuels n’ont strictement rien à voir avec le Israélites de l’Antiquité, qui n’ont jamais été envoyés en exil, parce qu’une telle expulsion n’a jamais eu lieu. L’exil des juifs par les Romains n’est qu’un mythe. Juif. Un de plus…


« J’ai commencé à examiner les recherches historiques consacrées à l’Exil », explique Sand dans une interview accordée au quotidien israélien Haaretz [11], « mais, à mon grand étonnement, j’ai découvert qu’une telle littérature scientifique n’existait pas. La raison en est toute simple : pesronne n’a jamais exilé qui que ce fût, de ce pays. Les Romains n’ont exilé aucun des peuples qu’ils avaient conquis, et ils n’auraient pas pu le faire, quand bien même l’eussent-ils voulu. Ils n’avaient pas de trains, ni de camions, qui leur permissent de déporter des populations entières. Ce genre de logistique était inexistante, jusqu’au XXème siècle. C’est même, en fait, de là que découle tout le récit biblique : de la prise de conscience que la société juive n’avait pas été dispersée, ni exilée. »


De fait, à la lumière de la vision simple des choses qu’a Sand, l’idée d’un exil juif est cocasse. L’idée qu’une Marine Impériale Romaine aurait bossé 24/24 et sept jours sur sept afin de ‘schlepper’ [expédier, en argot ashkenaze, ndt] Moishe’le et Yanka’le à Cordoue et à Tolède peut certes aider les juifs à se sentir importants, tout autant que ‘schleppables’, mais le bon sens suggérerait plutôt que l’armada romaine avait bien d’autres chats à fouetter…

Toutefois, bien plus intéressant encore, il y a le résultat logique : si le peuple d’Israël n’a pas été expulsé, alors, les véritables descendants des habitants du Royaume de Juda ne peuvent être que… les Palestiniens !

« Aucune population ne peut demeurer pure et sans mélange durant plusieurs millénaires », affirme Sand [12]. « Mais la probabilité que les Palestiniens soient les descendants du peuple judaïque antique est bien plus élevée que celle que vous-même, ou moi, nous en descendions. Les premiers sionistes, jusqu’à la grande Révolte arabe [1936-1939] savaient qu’il n’y avait eu nul exil [des juifs] et que les Palestiniens descendaient des habitants de cette terre. Ils le savaient fort bien, que des paysans n’abandonnent jamais leur terre, à moins qu’ils n’en soient chassés par la force. Même Yitzhak Ben-Zvi, le deuxième président de l’Etat d’Israël, a écrit, en 1929, que « l’immense majorité des paysans ne descendent nullement des conquérants arabes, mais bien plutôt, avant leur arrivée, de paysans juifs, qui étaient très nombreux, puisqu’ils représentaient la majorité de ceux qui avaient défriché et construit ce pays. »

Dans son ouvrage, Sand va plus loin : il suggère que jusqu’à la Première Insurrection Arabe (de 1929), les dirigeants sionistes soi-disant « de gauche » avaient tendance à croire que les paysans palestiniens, effectivement « juifs, de par leurs origines », s’assimileraient dans la culture hébraïque émergente et rejoindraient, finalement, le mouvement sioniste. Ber Borochov pensait qu’un « fellâh (un paysan) palestinien (il disait « falakh », avec son accent hébreu), qui s’habille comme un juif, et se comporte comme un juif de la classe ouvrière, ne pourra être distingué en rien d’un juif. »

C’est cette idée-même qui réapparut dans un écrit de Ben Gourion et de Ben-Zvi, en 1918. Ces deux dirigeants sionistes avaient conscience du fait que la culture palestinienne était imprégnée de vestiges bibliques, tant linguistiquement que géographiquement (noms de villages, de villes, de rivières, de montagnes…) L’un comme l’autre, Ben Gurion et Ben-Zvi voyait, tout du moins au début de leur carrière, dans les indigènes palestiniens des parents ethniques, très attachés à la terre, et des potentiellement des frères. Ils voyaient, de même, dans l’Islam, une « religion démocratique » et amicale. Manifestement, après 1936, l’un comme l’autre mit une sourdine à son enthousiasme « muticulturel ». Dans le cas de Ben Gurion, l’épuration ethnique des Palestiniens fut manifestement bien plus sexy.


On est fondé à s’interroger : si ce sont les Palestiniens, qui sont les juifs authentiques, alors, qui sont ces gens qui insistent à revendiquer cette identité ?

La réponse de Sand est très simple, et pourtant, elle est particulièrement convaincante. « Ce n’est pas je ne sais trop quel « peuple juif », qui s’est répandu : c’est la religion juive. Le judaïsme pratiquait le prosélytisme. Contrairement à ce que beaucoup de gens croient, dans le judaïsme primitif, il y avait une véritable frénésie de conversion de non-juifs ». [13]

Manifestement, les religions monothéistes étant moins tolérantes que les religions polythéistes, ont, en elles, un élan expansif. L’expansionnisme juif, à ses débuts, n’était pas similaire à l’expansionnisme chrétien, mais c’est bel et bien lui, l’expansionnisme judaïque, qui a semé les graines qui allaient germer dans la pensée et dans les pratiques chrétiennes primitives.


Les Hasmonéens, explique Sand [14], « furent les premiers à produire de grands nombres de juifs, à travers une conversion en masse, sous l’influence de l’hellénisme. C’est cette tradition de conversion au judaïsme qui prépara le terrain à la dissémination ultérieure, très large, du christianisme. Après la victoire du christianisme, au IVème siècle, la dynamique des conversions au judaïsme cessa presque totalement, dans le monde chrétien, et on assista à une chute vertigineuse du nombre des juifs. On présume que beaucoup des juifs qui avaient fait leur apparition tout autour de la Méditerranée devinrent chrétiens. Mais c’est alors que le judaïsme commença à pénétrer dans d’autres régions – des régions païennes, par exemple, comme le Yémen et l’Afrique du Nord. Si le judaïsme n’avait pas continué à progresser, à ce stade, et s’il n’avait pas continué à convertir des gens, dans le monde païen, nous serions restés une religion totalement marginale, et encore : peut-être n’aurions-nous même pas survécu… »


Les juifs d’Espagne, dont nous pensions qu’ils étaient génétiquement reliés aux premiers Israélites, semblent être des Berbères convertis au judaïsme. « Je me suis demandé », explique Sand, « comment des communautés juives aussi importantes avaient bien pu apparaître en Espagne. Et puis j’ai vu que Tariq ibn Ziyad, le commandant-en-chef des Musulmans qui avaient conquis l’Espagne, était un Berbère, ainsi que la plupart de ses soldats. Le Royaume berbère de la reine (juive) Dahia al-Kahina (en Afrique du Nord, ndt) avait été vaincu quinze années auparavant. Et la vérité, c’est qu’un grand nombre de sources chrétiennes disent que beaucoup des soldats « arabes » qui conquérirent l’Espagne étaient des juifs [berbères] convertis. La source profondément enracinée de la nombreuse communauté juive d’Espagne, c’était ces soldats berbères, convertis au judaïsme. »


Conformément à l’attente, Sand approuve l’hypothèse largement reconnue selon laquelle les Khazars judaïsés ont constitué la principale origine des communautés juives d’Europe orientale, qu’il appelle la nation yiddish. A la question de savoir comment il se fait qu’ils parlent le yiddish, qui est très largement considéré par les spécialistes comme un dialecte allemand médiéval, il répond : « les juifs constituaient une classe de gens qui dépendaient de la bourgeoisie allemande, dans l’Est de l’Europe, et c’est pourquoi ils ont adopté des mots allemands. »

Dans son ouvrage, Sand donne un récit détaillé de la saga khazare, chapitre fondamental de l’histoire juive. Il explique ce qui a amené le royaume khazare à se convertir au judaïsme. En gardant à l’esprit le fait que le nationalisme juif est, très majoritairement, dirigé par une élite khazare, il serait sans doute utile d’étendre notre familiarité avec ce groupe politique tout-à-fait unique en son genre, et néanmoins extrêmement influent. La traduction de l’ouvrage de Sand en langues étrangères est une nécessité absolue et urgente. (L’édition française est annoncée, [elle a paru, le 3 septembre 2008, ndt], comme l’indique l’article d’Eric Rouleau, publié dans le Monde diplomatique daté du mois de mai 2008, intitulé « A-t-on inventé le peuple juif ? », que l’on trouvera, à ce lien :

cligno multicolore http://www.monde-diplomatique.fr/2008/05/ROULEAU/15885 )




Et après ?

Le professeur nous livre la conclusion, inéluctable : les juifs contemmporains n’ont aucune origine commune, et leur origine sémitique est un mythe. Les juifs n’ont aucune origine que ce soit en Palestine, et par conséquent leur soi-disant « retour » sur leur soi-disant « terre promise » ne peut s’effectuer autrement que sous la forme d’une invasion perpétrée par un clan idéologico-tribal.

Toutefois, bien que ne constituant aucun continuum racial, les juifs, pour une raison ou pour une autre, se trouvent avoir une détermination raciale. Comme nous pouvons le remarquer, beaucoup de juifs continuent à voir dans les mariages mixtes le summum de la trahison. De plus, en dépit de la modernisation et de la sécularisation, une vaste majorité de ceux qui s’identifient en tant que juifs laïcs n’en continuent pas moins de succomber à un rituel sanglant (la circoncision), une procédure religieuse unique en son genre, qui implique rien de moins qu’une succion de sang par un Mohel [il s’agit du circonciseur, chez les juifs, le rite pratiqué sur des bébés mâles (auxquels on donne à cette occasion leur nom de baptême) âgés de huit jours (sauf raison de santé) étant nommé Brit-milah, ndt].


Pour Sand, Israël devrait devenir « un Etat de tous ses citoyens ». Comme Sand, je crois, pour ma part, en cette même vision utopique futuriste. Toutefois, à la différence de Sand, je pige dûment que, pour cela, l’Etat juif et les lobbies qui le soutiennent doivent être vaincus idéologiquement. La fraternité et la réconciliation sont des notions totalement étrangères à la vision du monde tribale juive, et elles n’ont aucune place à l’intérieur du concept de renaissance nationale juive. Aussi dramatique que cela puisse paraître, il faut qu’un processus de déjudaïsation intervienne, avant que les Israéliens puissent adopter une quelconque notion moderne universelle de vie civile.

Sand est indubitablement un intellectuel de très haute tenue, il est probablement le penseur israélien de gauche le plus avancé. Il représente la plus haute forme de pensée qu’un Israélien laïc puisse atteindre avant de se tailler, voire même avant de passer du côté palestinien (cela est déjà arrivé à une petite poignée d’entre eux, dont moi-même). L’intervieweur du Haaretz, Ofri Ilani, a dit, parlant de Sand, qu’à la différence d’autres « nouveaux historiens », qui ont tenté de saper les assomptions de l’historiographie sioniste, « Sand ne se contente pas de revenir dans le passé, en 1948, ou aux débuts du sionisme, mais il va beaucoup plus loin : il remonte de plusieurs millénaires. » C’est effectivement le cas, contrairement à ces « nouveaux historiens » qui « révèlent » la vérité que tout enfant de palestinien de quatre ans connaît, c’est-à-dire la vérité d’avoir été victime d’une épuration ethnique, Sand édifie un corpus de travail et de pensée qui vise à la compréhension de la signification du nationalisme juif et de l’identité juive.

Telle est, en vérité, l’essence de la recherche universitaire. Au lieu de se contenter de collecter des fragments historiques sporadiques, Sand recherche la signification de l’histoire. Plus qu’un « nouvel historien » à la recherche de quelque nouveau fragment, c’est un authentique historien, motivé qu’il est par une mission humaniste. Plus crucialement, contrairement à ces historiens juifs qui se targuent de contribuer au soi-disant discours de gauche, la crédibilité et le succès de Sand sont fondés sur son argumentation, et non pas sur son arrière-plan familial. Il évite de persiller son propos avec ses parents rescapés de l’Holocauste. En lisant l’argumentation féroce de Sand, on doit admettre que le sionisme, parmi tous ses péchés, a réussi à produire, en son propre sein, un discours dissident, fier et autonome, qui est bien plus éloquent et brutal que le mouvement antisioniste, pris dans sa globalité, dans le monde entier.

Si Sand a raison, et je suis personnellement convaincu par la force de son argumentation, alors les juifs ne sont pas une race, mais bien plutôt un collectif d’un très grand nombre de gens qui sont pris en otages par un mouvement nationaliste phantasmatique prolongé. Si les juifs ne sont pas une race, ne constituent nul continuum racial et n’ont rien à voir avec le sémitisme, alors l’ « antisémitisme » est, catégoriquement, un signifiant vide. Il réfère, manifestement, à un signifié inexistant. Autrement dit : notre critique du nationalisme juif, du lobbying juif et du pouvoir juif ne peut être qu’une critique légitime d’une idéologie et d’une pratique.

Une fois encore, je ne me lasserai jamais de le répéter, nous ne sommes pas, et nous n’avons jamais été, contre les juifs (les personnes), ni contre le judaïsme (la religion). Pourtant, nous sommes contre une philosophie collective animée par des intérêts mondiaux parfaitement clairs. Certains voudraient l’appeler sionisme, mais je préfère ne pas le faire. Le sionisme est un signifiant très vague, qui est bien trop étroit pour capturer toute la complexité du nationalisme juif, avec sa violence, son idéologie et ses pratiques. Le nationalisme juif est un état d’esprit, et l’esprit n’a pas de frontières clairement définies. De fait, nul parmi nous ne sait où s’arrête la judéité, et où commence le sionisme ; exactement de la même manière dont nous ignorons où s’arrêtent les intérêts israéliens, et où commencent les intérêts des néocons.

En ce qui concerne la cause palestinien, le message est parfaitement dévastateur. Nos frères et sœurs palestiniens sont sur le front d’un combat contre une philosophie particulièrement dévastatrice. Néanmoins, ce ne sont manifestement pas les seuls Israéliens qu’ils ont à combattre, ces Israaéliens qui sont dotés d’une philosophie pragmatique impitoyable, capable de déclencher des conflits mondiaux sur une échelle gigantesque. Non, ils ont à se battre contre une pratique tribale, qui recherche l’influence dans les couloirs du pouvoir, en particulier dans les superpuissances : par exemple, l’American Jewish Committee n’est-il pas en train de pousser à la guerre contre l’Iran ?

Simplement afin d’être du bon côté, David Abrahams, un « Ami travailliste d’Israël » donne de l’argent au parti travailliste britannique via un comparse. A peu près au même moment, deux millions d’Irakiens meurent à cause d’une guerre illégale mise en scène et en musique par un certain Wolfowitz. Tandis que tout cela se déroule, des millions de Palestiniens sont affamés dans des camps de concentration, et Gaza est au bord de la crise humanitaire. Tandis que tout cela se produit, des juifs soi-disant « antisionistes » et des juifs dits « de gauche » (dont Chomsky) s’acharnent à dézinguer la puissante critique de l’Aipac, du lobbying juif et du pouvoir juif, rédigée par les chercheurs américains Mearsheimer et Walt [15].

S’agit-il seulement d’Israël ? S’agit-il réellement du sionisme ? Ou devons-nous admettre que c’est quelque chose de bien plus vaste que tout ce que nous sommes autorisés à envisager, à l’intérieur des frontières intellectuelles que nous nous sommes imposées à nous-mêmes ? Les choses étant ce qu’elles sont, nous n’avons pas le courage intellectuel de contrer le projet national juif et ses nombreux missi-dominici dans le monde entier. Toutefois, dès lors que tout n’est qu’une conscience de glissement de la conscience, les choses ne vont pas tarder à changer. De fait, cet ouvrage est, en lui-même, la preuve que les choses sont déjà en train de changer.

Soutenir les Palestiniens, nous tenir à leurs côtés, c’est sauver le monde. Mais, pour ce faire, nous devons avoir assez de courage pour prendre de la hauteur, et reconnaître qu’il ne s’agit pas simplement d’un combat de nature politique.

Il ne s’agit pas seulement d’Israël, de son armée ou de ses dirigeants.

Il ne s’agit pas même seulement de Dershowitz, de Foxman et de leurs ligues de censeurs.

Il s’agit, en réalité, d’une guerre contre un forme d’esprit cancérigène, qui a pris l’Occident en otage, espérons-le, momentanément, qui l’a détourné de son inclination humaniste et de ses aspirations athéniennes. Lutter contre une forme d’esprit, c’est beaucoup plus difficile que de lutter contre des gens, tout simplement parce que l’on peut être amené à lutter contre les traces-mêmes que cette idéologie pernicieuse a pu laisser en nous-mêmes.

Si nous voulons combattre Jérusalem, nous risquons fort d’avoir à nous affronter au Jérusalem qui est en nous.

Nous devrions sans doute nous installer devant le miroir, et regarder autour de nous.

Peut-être conviendrait-il que nous recherchions quelque trace d’empathie, en nous-mêmes. On ne sait jamais : il en reste peut-être un peu ??







[1] When And How The Jewish People Was Invented? Shlomo Sand, Resling 2008, pg 11

[2] cligno multicolore http://www.haaretz.com/hasen/spages/966952.html

[3] When And How The Jewish People Was Invented? Shlomo Sand, Resling 2008, pg 31

[4] Ibid pg 31

[5] Ibid pg 42

[6] Ibid

[7] Ibid pg 62

[8] Ibid

[9] cligno multicolore http://www.haaretz.com/hasen/spages/966952.html

[10] When And How The Jewish People Was Invented? Shlomo Sand, Resling 2008, pg 117

[11] cligno multicolore http://www.haaretz.com/hasen/spages/966952.html

[12] Ibid

[13] Ibid

[14] Ibid

[15] cligno multicolore http://www.lrb.co.uk/v28/n06/mear01_.html




Gilad Atzmon

on Palestinethinktank.com, 2 septembre 2008

traduit de l’anglais par Marcel Charbonnier





source:
cligno étoile http://www.alterinfo.net/A-propos-de-l-ouvrage-de-Shlomo-Sand-Comment-le-peuple-juif-fut-invente-Nous-errons-,-qu-ils-disaient-Euh-qui-ca,-nous-,_a23580.html


Dernière édition par invitée le Lun 28 Fév 2011 - 1:37, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ? POURQUOI ?   CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? Icon_minitimeLun 21 Sep 2009 - 23:02

JÉRUSALEM N'APPARTIENT DÉJÀ PLUS AUX JUIFS !






Les dirigeants israéliens ont déjà secrètement accepté l'idée d'abandonner aux Nations Unies leur souveraineté sur Jérusalem. La ville a été récemment inscrite au Patrimoine Mondial de l'UNESCO, ce qui la place déjà sous le contrôle des Nations Unies. Le processus d'internationalisation est en marche.

Presque personne ne sait que Jérusalem appartient aux Nations Unies depuis 1999 ! Elle n'appartient donc déjà plus aux Juifs. Elle n'appartiendra pas non plus aux Arabes. L'affaire est conclue, mais Arafat n'est pas d'accord ! Toutes ces "conférences pour la paix" n'ont eu pour but réel que de convaincre Arafat d'accepter la souveraineté des Nations Unies sur Jérusalem !

Voici ce que l'on trouve sur la liste du Patrimoine Mondial défini par l'UNESCO, organisme dépendant des Nations Unies : "Les sites ou lieux suivants ont été inscrits par l'UNESCO sur la liste du Patrimoine Mondial. Cette liste, classée par ordre alphabétique, contient à la date du mois de décembre 1999 les noms de 630 sites ou lieux."

La ville de Jérusalem est inscrite sur cette liste. Vous pouvez le vérifier vous-même à l'adresse suivante :
diable 3 http://thesalmons.org/lynn/world.heritage.html

Comme la plupart des gens ne savent pas ce que signifie cette liste du Patrimoine Mondial, je voudrais prendre un moment pour vous éclairer. Les Nations Unies ont lancé le programme du Patrimoine Mondial pour "préserver" certains sites ayant un intérêt mondial, notamment les sites qui courent le danger d'être détruits ou endommagés. Lisez ce texte des Nations Unies :

"Selon la Convention du Patrimoine Mondial, on considère comme faisant partie du "patrimoine culturel" un monument, un ensemble de bâtiments ou un site d'intérêt historique, esthétique, archéologique, scientifique, ethnologique ou anthropologique. Le "patrimoine naturel" désigne un site physique, biologique ou géologique exceptionnel, abritant des espèces végétales ou animales en danger, ou un site dont l'intérêt scientifique ou esthétique exige qu'il soit préservé."

Consultez le site de l'UNESCO :
diable 3 http ://unesco.org/whc/nwhc/pages/doc/main.htm

La ville de Jérusalem est inscrite au titre du "patrimoine culturel".

Vous pourriez penser, comme la plupart des gens, qu'un tel programme a d'excellentes raisons d'exister. Après tout, n'est-ce pas une bonne idée que de préserver des patrimoines culturels ou naturels qui sont menacés de destruction ? Certes, c'est une bonne idée. Toutefois, le problème le plus grave, c'est que l'on cède le contrôle de ces sites aux Nations Unies, au lieu de laisser des nations souveraines régler elles-mêmes les problèmes.

Voyez-vous, l'objectif premier du Plan du Nouvel Ordre Mondial est de mettre officiellement fin à la souveraineté de toutes les nations du monde, pour la remplacer par une dictature des Nations Unies, présidées par leur Christ du Nouvel Age, cet homme qui sera doté de pouvoirs surnaturels, et qui prétendra vouloir exercer sa domination "bienveillante" pendant 1000 ans sur la terre !

C'est cela leur plan. Le Programme du Patrimoine Mondial représente le premier pas important vers une souveraineté ultime des Nations Unies sur toutes les nations du monde. Lorsqu'une nation donne son accord pour faire inscrire un site au Patrimoine Mondial, elle abandonne la souveraineté qu'elle détenait sur ce site. C'est le premier pas vers l'abandon de toute la souveraineté nationale entre les mains des Nations Unies, dès que l'Antichrist apparaîtra.

Israël a déjà abandonné la souveraineté de Jérusalem aux Nations Unies !

Bien entendu, les citoyens de ce pays n'en savent rien. On entend toujours les responsables d'Israël affirmer que Jérusalem n'est pas négociable, et qu'elle restera leur capitale éternelle et indivisible. Toutefois, l'ancien Premier Ministre Ehud Barak, un Illuminatus, sait parfaitement qu'il a accepté de céder Jérusalem à la souveraineté internationale des Nations Unies. C'est pour cette raison qu'il a pu faire des concessions aussi énormes à Yasser Arafat au cours des pourparlers de paix qui se sont déroulés à Camp David.

Toutefois, Arafat n'est pas un Illuminatus. Il est en train de se faire duper par les Américains, les Européens et les dirigeants des Nations Unies, qui lui font croire qu'ils sont "neutres" dans leur approche du problème de Jérusalem. Quand Arafat demande une enquête des Nations Unies pour déterminer la cause exacte des émeutes du Rosh Hashanah, c'est comme s'il demandait au renard de venir garder le poulailler !

Ni Arafat ni le peuple Palestinien ne veulent que les Nations Unies exercent leur souveraineté sur Jérusalem. Ce qu'ils veulent, c'est exercer leur propre souveraineté sur cette ville ! Les Arabes sont encore trop attachés à des idéaux de patriotisme et de nationalisme. C'est l'une des raisons pour lesquelles les Illuminati ont décidé de procéder à leur élimination complète, dans le cadre de leur campagne projetée d'élimination de 4 milliards d'êtres humains.

Les Illuminati d'Amérique, d'Europe et d'Israël poussent donc Arafat à jouer contre lui-même et contre son propre peuple. Barak savait qu'Arafat n'accepterait jamais un contrôle arabe partiel sur Jérusalem. Il a donc pu proposer d'énormes concessions, mais sans jamais laisser les Palestiniens contrôler entièrement Jérusalem. Pour accepter toutes ces concessions, Arafat aurait dû aussi accepter un contrôle partiel des Palestiniens sur Jérusalem, ce qu'il a refusé.

Les Illuminati savent très bien qu'Arafat ne cèdera jamais. C'est pourquoi, lorsque les pourparlers de paix ont "échoué" à Camp David, en juillet-août 2000, le Président Clinton a publiquement attribué la responsabilité de cet échec à Yasser Arafat. On est en train de conditionner l'opinion mondiale, pour lui faire croire que la paix aurait été conclue depuis longtemps, si Arafat n'avait pas été aussi entêté. De même que l'on conditionne cette même opinion, pour lui faire croire qu'Israël traite les Palestiniens avec une grande cruauté. C'est toujours l'application de la dialectique hégélienne : un conflit contrôlé aboutit à un changement contrôlé !

Gardez bien ce processus dialectique à l'esprit, la prochaine fois que vous entendrez parler d'un nouveau "processus de paix", ou d'une nouveau "sommet pour la paix". C'est triste à dire, mais ces sommets ne sont organisés que pour jeter de la poudre aux yeux de l'opinion publique. Ils n'accompliront que ce que le plan des Illuminati a décidé qu'ils doivent accomplir. Aucun des acteurs de ce drame honteux n'agit librement. Ils ne font que jouer un rôle. Oui, même Yasser Arafat. Tout comme Barak, Arafat sait que le Plan des Illuminati prévoit la destruction du Dôme du Rocher, ainsi qu'une guerre totale entre Israël et les Palestiniens. Ce qu'Arafat ne sait pas, c'est qu'il sera trahi, une fois que la guerre sera déclenchée. Les Etats-Unis ont cédé à Israël une technologie militaire d'un tel niveau, que les Palestiniens, et toutes les armées arabes, sont condamnés à la défaite, quelles que soient leurs prouesses militaires.

En résumé :

Jérusalem est devenue un site du Patrimoine Mondial des Nations Unies. Les dirigeants d'Israël ont déjà donné leur accord pour que Jérusalem passe sous la souveraineté internationale des Nations Unies. Mais ils ne l'ont pas encore avoué à leur peuple. Ils ne le feront que lorsque les Palestiniens auront été complètement annihilés, conformément à la prophétie d'Abdias 15-18. Arafat exécute sa part du Plan du Nouvel Ordre Mondial, mais il ignore qu'il sera complètement trahi, dès que le conflit éclatera. Il ne se doute absolument pas que les Illuminati se servent de ses passions, et utilisent sa haine violente contre Israël comme un moyen de l'attirer dans un piège mortel pour lui et pour tout son peuple.

L'Antichrist émergera des décombres et des destructions de cette troisième guerre mondiale planifiée. Il obtiendra un plein contrôle sur Jérusalem et sur tout Israël. Comme Jérusalem se trouve déjà, tout au moins sur le papier, sous le contrôle des Nations Unies, la transition se fera sans mal et sans heurts.

Nous sommes vraiment à la fin des temps !





source:
diable 3 http://www.latrompette.net/post/A94.jerusalem.htm


Dernière édition par invitée le Jeu 2 Aoû 2012 - 18:25, édité 12 fois
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MessageSujet: Re: CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ? POURQUOI ?   CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? Icon_minitimeLun 21 Sep 2009 - 23:04

LE MALIN RÈGNE AU COEUR DE JÉRUSALEM !







source: http://paroledevie.org/base/articles/html/A265.cour_supreme.htm

Article de Jerry Golden, directeur de www.TheGoldenReport.com. L'original peut être consulté en anglais à l'adresse suivante:
http://www.TheGoldenReport.com/articles.asp?id=00180


Reproduction de la traduction française autorisée, pourvu qu’elle soit intégrale, et que les sources soient indiquées.




Note de Nenki: la reproduction est intégrale et les sources sont bien indiquées. Cependant, je ne peux m'empêcher d'y rajouter inclusivement entre les lignes, en vert et en italique, mes commentaires et connaissances sur le sujet. J'aimerais éclairer les gens qui m'ont écrit sur mes positions face à la dénonciation que je fais sur le viol, la production et le traffic de "l'histoire des civilisations" transformés en religions et cultes divers, voire même des mythes qui ne tiennent plus face à la science, et sur les connaissances occultes (cachées, hors du su et de la vue de tous... réservées exclusivement à quelques initiés, les "Illuminati", ceux qui savent mais ne peuvent parler, de toutes les races, sectes et sociétés secrètes du monde) en ce qui concerne les conceptes de Christ et d'Anté-Christ, de Retour du Sauveur de l'humanité, du Grand Enlèvement, des temps de la fin, etc... qui circulent parmi les "dogmes" de toutes les religions. Je n'irai pas dans les détails sur cette page mais vous incite fortement à poursuivre vos recherches et à commencer à devenir des "libres penseurs" face à la vision que vous avez de vous-mêmes, de la vie, de cette planète, de l'Univers et de l'Intelligence Créatrice du Tout. La vérité libère l'esprit. Donc, si on nous ment à plein nez ,c'est que des Forces du Mal ou sataniques (pour les chrétiens) sont les "ennemis" de l'Humain ( ces "Entités" parasitaires qui se disent bienfaitrices nous contrôlent comme du bétail et nous utilisent comme tel, en tant que faisant partie des ressources naturelles de la planète, pour parvenir à la domination totale et au contrôle du système de la matrice solaire (les pensées et volontés, labeurs, sueurs et sangs des peuples qui l'habitent. Pas trop compliqué jusqu'à présent...) Alors, passons à cet article qui est très révélateur et a été écrit de bonne foi à partir des connaissance de son auteur que je remercie sincèrement d'avoir partagé avec nous tous ces photos et ses commentaires. En espérant que mes commentaires, sans aucun préjudice, pourront également rajouter des lueurs de plus dans la quête de la Vérité et de la Liberté dans le respect de tous. Amitiés, Nenki.




Introduction de l'auteur :

Cet article va sûrement choquer et déranger beaucoup de lecteurs. J'ai refusé de le rédiger pendant quatre ans. Après beaucoup de combats et d'hésitations, j'ai décidé qu'il était temps de le rédiger et de le publier. Je sais que je risque de ne pas être compris, et même d'être accusé d'antisémitisme. Etant moi-même Juif, Dieu m'est témoin que je ne dirai ni ne ferai jamais rien qui puisse être considéré comme de l'antisémitisme. Mais je dois admettre que cet article n'a pas été facile à écrire pour moi. Un fait est certain : une puissance maléfique a été installée au cœur de Jérusalem, étendant son influence dans tout Israël, en préparation de la fin des temps et de l'installation de l'Antichrist à Jérusalem. Si nous croyons que l'Antichrist installera son siège sur le Mont du Temple, nous devons accepter d'affronter certaines vérités qui ne sont plus prêchées aujourd'hui. L'une de ces vérités est la suivante : le Malin se prépare à manifester l'Antichrist, au moment même où je vous parle. Sinon, nous pouvons oublier que nous sommes dans les derniers jours ! Mon article vous prouvera que cela fait déjà quelque temps que cette préparation est en cours, sans faire de bruit. Ce que je prouve sera accepté par certains, et rejeté par d'autres. Mais vous saurez du moins ce qui se prépare !

Je présente dans cet article de nombreuses photos et illustrations, destinées à prouver que les Illuminati se sont implantés en Israël, et que ce que l'on appelle généralement le "Nouvel Ordre Mondial", a fomenté un complot diabolique au sein de notre pays.
(NdeN: les Illuminati ne se sont pas "implantés" dans l'État d' Is-Râ-El, ils l'ont créé de toute pièce. Rothschild en est le fondateur, bailleur de fonds et "mentor", lire "menteur", principal et son but, comme vous l'avez tous senti, est prédominant dans la manipulation de l'Agenda pour le futur Gouvernement Mondial et de son Nouvel Ordre, de sa future religion mondiale, que le pape annonçait au mois de février 2004 priant ses fidèles d'endosser et d'adhérer au Nouvel Ordre International afin d'éradiquer la violence et la pauvreté sur terre. L'ONU n'a pas les pouvoirs de législation mondiale, alors on va la réformer, la restructurer en y incluant cette fois-ci, l'OTAN, NORAD, et autres forces militaires telles la Russie... les 10 "G" du panthéon des 13 Familles Olympiennes (en plus de la lignée royale des Li en Chine qui, selon une source chinoise, affirme avoir vu leur arbre généalogique croiser celle des Clinton et Powell. Pas surprenant !)

Je veux vous parler du bâtiment officiel de la Cour Suprême d'Israël, et vous prouver que son architecture et sa construction, conçues et entièrement financées par la famille Rothschild, révèlent clairement que les Francs-Maçons et les Illuminati sont présents en Israël. C'est moi-même qui ai pris toutes les photos de cet article, sauf une, pour vous attester que tout ce que vous y verrez est bien réel et en place actuellement.

Les familles qui possèdent et contrôlent la Réserve Fédérale américaine et les autres grandes institutions financières ont toutes les yeux fixés sur le Mont du Temple et la Cité Sainte de Jérusalem. (NdeN: le mont du Temple abrite des artefacts qui vous renverseraient si on vous en révélait la nature et ce n'est pas pour rien qu'on y a bâti un temple au-dessus et qu'on se bat entre Hébreux et Musulmans, deux races qui se croisent, pour savoir qui va "gardienner" ses trésors inestimables qui pourraient amener sur terre le plus grand chaos jamais vu depuis des éons. Tout comme on a emmuré les Pyramides d'Égypte, lequel pays n'a pas encore révélé les "trouvailles" sous-terraines qu'ils ont faites depuis des décennies, et plus spécialement pendant les années 90, entre le Sphinx et Chéops, où la Salle des Archives et des enceintes sous-terraines se trouvent.) Comme le dit l'Ecriture, l'homme qui sera révélé comme l'Antichrist s'assiéra à cet endroit, avant la venue du Messie Jésus-Christ. Beaucoup le recevront comme leur messie. Nous attendons simplement de voir de quelle manière il va se manifester. Mais il y a une chose dont je suis convaincu: ce ne sont pas des saints hommes de Dieu (NdeN: et où les trouvez-vous ces saints hommes de Dieu ? Les papes, rabbins, etc., etc. ?) qui vont reconstruire le Temple, ce seront les Illuminati. Car Dieu n'enverrait plus personne dans ce lieu pour accomplir des sacrifices sanglants ! Le sang versé par Son Fils a suffi pour accomplir un sacrifice parfait. Il n'est plus nécessaire de verser le sang d'animaux innocents. (NdeN: dites cela à la chaine MacDonald et à tous ceux qui consomment de la viande "s'ils sanctifient l'animal qu'ils dévorent" avec de la sauce ?) Yeshua a accompli une œuvre parfaite. Tout est accompli ! Il reviendra, et prendra le contrôle du nouveau Temple qui sera reconstruit bientôt, j'en suis convaincu. (NdeN: j'espère que vous n'êtes pas convaincu au point de vouloir tuer tous ceux qui ne seront pas d'accord avec vos croyances ! De toute façon, votre Dieu les a déjà châtiés !) Mais, avant Son retour, le monde ira tellement mal que l'Antichrist sera accepté par la plupart des hommes comme le "sauveur" capable d'apporter la paix et l'ordre à notre terre troublée. Vous connaissez bien tout cela. Revenons donc à notre sujet.
(NdeN: retenez vos chevaux ! Non, malheureusement, vous ne connaissez rien de "tout cela". Il vous manque des dizaines de milliers de pages de textes sumériens, égyptiens, akkadiens, babylonniens, mésopotamiens, les védas et les textes sacrés qui précèdent la bible de milliers d'années et dont l'histoire des "dieux qui du ciel sont descendus sur Terre" et ont établi leur royaume, est beaucoup plus concise, élaborée et encore plus extraordinaire que n'importe quel film de "fiction" que vous avez vu à l'écran. Malheureusement, cela dépasse notre entendement car nous avons été traités comme des "moutons" par des "bergers" qui les tondent et les mangent au besoin et font des raquettes de tennis avec leurs tendons, si vous pigez mon allusion. Ces sacrifices du "sang" dont l'attentat du 11 septembre et les deux guerres qui s'en sont suivies est un bel exemple de sacrifices humains "inutiles" et gratuits. Mais pour les Illuminati, ce sang est une force de vie qu'ils savent comment récupérer et dont ils nourissent leurs maîtres de l'astral "qui les éclairent et les inspirent". Le Messie ou l'Anté-Christ sera-t-il de la lignée d'Enki ou d'Enlil ou des Igigis (Néphillim ??? Marduk ou Ninurta ??? Ka-in ou Aba-el ou Sati ??? Shakti ou Shiva ??? Faut lire la vraie histoire !)

Ceux qui pensent que je suis antisémite feraient bien de lire un article que j'ai écrit, et intitulé La Maison de Satan (NdeN: Y-a-il une différence entre l'anti-sémitisme et un sémite qui dénonce le sionisme ? Ou les manigances occultes des Lévites ?) ( http://www.thegoldenreport.com/articles.asp?id=00135 ). Dans cet article, je parle de ceux qui se prétendent Juifs, mais qui font partie de la maison de Satan. Ils se sont infiltrés jusque dans la Knesset d'Israël.
(NdeN: voulez-vous parler des Kazhars qui dominent la Russie, Is-Ra-El et New-York City et qui ont infiltré la "juiverie" il y a plus d'un millénium ? Ou des Lévites qui ont copié, modifié et encrypté les connaissances des Égyptiens, Babylonniens, Akkadiens, ou des Sionistes qui font partie de l'Élite financière et des "think tanks" des Illuminatis ??? )

Le jour viendra où Yeshua montera à nouveau sur la sainte montagne de Dieu, pour la purifier. Mais, avant cela, il faut que l'enfer se déchaîne à Jérusalem et dans le monde. (NdeN: c'est déjà fait ! Merci de faire partie de ceux qui veulent nettoyer la planète. Et n'oubliez pas que les Illuminati qui financent et orchestrent ce salissage-nettoyage vous en seront reconnaissants. Car avec de telles coyances, on ne peut qu'être conduit à la guerre, à l'anéantissement et à la reconstruction, comme en Irak et en Afghanistan et en Serbie et Croatie et le reste qui n'adhèreront pas à l'Agenda.) Cela dit, je vais vous parler de certaines choses qui n'ont jamais été publiées. Car ceux qui étaient au courant, et ils sont peu nombreux, avaient peur d'en parler. Je vous demande donc de prier pour moi, qui suis serviteur de Dieu, pour que je sois protégé, après avoir révélé ces vérités. Car il faut que ces vérités soient révélées, pour que le Corps de Christ sache à quel point le retour du Seigneur Yeshua le Messie (Jésus-Christ) est proche !
(NdeN: la protection dont vous avez besoin est contre vos propres pairs non contre les Illuminati. Car vous ne présentez rien de menaçant pour les Illuminati dans ces révélations tant et en autant que vous répandiez ces fausses notions de "Sauveur" qui sont là pour perpétuer la "grande guerre des religions" qui durent depuis leurs créations afin de diviser et régner sur les hommes. Quand à son retour, il est sédulé tout les 3600 ans et, croyez-moi, la terre et les cieux s'en rendent compte et craignent son arrivée, car les forces magnétiques ou telluriques de Nibirou et ses lunes sont parfois dévastatrices selon la position de la terre, à son "retour" dans le système solaire... "Tu craindras l'arrivée du jour du Seigneur", et pour cause... Parlant de Yeshua, nom d'emprunt de plusieurs personnages antiques, duquel voulez-vous parler ou faire mention ? L'histoire de celui que les "évangélistes" ont rafistolée des cultes passés ?)

Tout mon article parle de la manière dont le bâtiment de la Cour Suprême d'Israël a été construit par les Rothschild. (NdeN: ça, c'est de la maçonnerie à son meilleur :-) Je vais vous présenter une photo de ce bâtiment. C'est l'un de mes amis qui a pris cette photo, lorsqu'il survolait avec sa femme ce bâtiment, il y a deux ans. Le bâtiment de la Cour Suprême est situé en face de la Knesset, près du Ministère des Affaires Etrangères et de la Banque Centrale d'Israël. Il est important de savoir que la Cour Suprême se situe en face de la Knesset. Il forme avec elle, et avec d'autres bâtiments proches, un ensemble de lignes de forces occultes (ley-lines) qui s'entrecroisent juste sous la pyramide située en face de la Knesset. Ces lignes rejoignent le centre de Jérusalem et le Musée Rockefeller pour former une croix parfaite. Toute la conception de ce bâtiment a été minutieusement étudiée, jusque dans les moindres détails, et sa signification est diabolique. Le diable a mis en œuvre son plan, avant même que nous pensions qu'il pouvait exister un tel plan. Car il sait qu'il devra mener son ultime combat ici, à Jérusalem.
(NdeN: ce que vous appellez le Diable pourrait être aussi bien la colère de Ra (Marduk) ou bien celle Ninurta (qui laissa tomber sur le Sinaï et sur ce qui est maintenant la Mer Morte, les Sodome et Gomorre de la Bible judéo-romaine, les 7 armes de terreur qui dévastèrent la région totalement et dont les nuages "empoisonnés" de radiations décimèrent hommes, femmes, enfants, flore et faune de Sumer jusqu'à Babilii (Babylone) et de ce fait, causa la chute de Sumer. Quand aux emplacements de ce bâtiment, vous avez parfaitement raison quant à son alignement avec d'autres zones telluriques (ley lines) de la région (et bien plus loin encore et sous-terraines également) mais encore les utilisent-ils à récupérer pour leurs maîtres et/ou diffuser l'énergie vitale, orgone et autres fréquences "subtiles" au troupeau de brebis humaines et les brancher avec cette autre dimension ou fréquence de notre réalité visible. Ni plus ni moins pouvoir brancher les initiés (juges de cette cour) avec les "plus hauts des saints" afin qu'ils puissent recevoir leurs directives ou "messages". Mais ne vous en faites pas, Paris (de la place de l'Étoile jusqu'à La Défense, où les "transmetteur et récepeur" se trouvent), Washington, Montréal et toutes les villes importantes des Illuminati sont nanties de tels systèmes de treillis de lignes de Ley qu'ils canalisent depuis des millénaires.)

Les ingénieurs qui ont été choisis pour cette tâche par la famille Rothschild étaient le petit-fils et la petite-fille de Ben-Zion Guine, originaire de Turquie, qui avait déjà travaillé pour le Baron Rothschild: Ram Kurmi, né à Jérusalem en 1931, et Ada Karmi-Melanede, née à Tel-Aviv en 1936. Pour ceux qui connaissent l'importance des nombres pour les Illuminati, il fallait que tout soit fait selon les chiffres corrects. Il a donc fallu 1.000 feuilles de plans et 1.200 poteaux de ciment. On a travaillé sur le chantier pendant 750 jours, ou encore 3 ans. 20 ouvriers y ont été employés chaque jour, totalisant 200.000 jours de travail. 250.000 pierres à bâtir ont été utilisées, et chacune a été placée à la main.



CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? 1_vue_aerien
Vue d'avion de la Cour Suprême d'Israël

Notez tout d'abord, sur la gauche, la pyramide placée dans l'œil d'Horus, ou "œil qui voit tout". Ce sont les mêmes symboles qui figurent sur le billet de 1 dollar américain. Nous en reparlerons un peu plus loin. Dans le cercle plus large situé au premier plan, figure une croix renversée, conçue pour que l'on puisse marcher dessus. C'est le seul emblème religieux délibérément placé à un endroit où il peut être foulé aux pieds. Au sommet de la photo figure un cimetière musulman. Sur la droite, hors du champ de la photo, se trouve un obélisque égyptien. (NdeN: pour capter les "ondes" venant d'en haut ! Bien branchés ! Tout bon lieu "sacré" se doit d'en posséder un. Symbole franc-maçon, égyptien et babylonnien, symbolisant le pénis d'Osiris mais bien plus encore... une tour émettrice et réceptrice.)



CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? 2_croix_invers
Vue de la croix inversée


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Vue de l'obélisque


Sur la gauche de la vue aérienne, invisible sur la photo, se trouve une divinité orientale :


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Vue de la divinité orientale


Partout, dans le bâtiment, vous trouverez des autels de divinités hindoues. Tout cela s'éclairera à mesure que nous vous expliquerons tout le symbolisme occulte de ce bâtiment. N'oubliez pas que nous vous parlons ici d'une forme de gouvernement qui prépare la manifestation de l'Antichrist.


Dans tout le bâtiment, il y a peu d'indices de l'influence des Rothschild. Toutefois, sur l'un des murs latéraux, vous pourrez trouver cette inscription :


CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? 5_rothchild_plaque
La flèche indique la direction où se trouve l'obélisque égyptien.
Non loin, se trouve une autre inscription dans la pierre :

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Cette inscription rend hommage à l'action des Rothschild, qui ont entièrement financé le bâtiment. En haut, vous reconnaîtrez l'emblème des Rothschild. C'est le symbole du fondateur de la dynastie des Rothschild et de ses cinq fils, qui ont fondé des banques centrales dans toute l'Europe. La famille Rothschild avait conclu un accord avec le gouvernement israélien, avant de construire le bâtiment de la Cour Suprême. Cet accord prévoyait notamment que les Rothschild choisiraient eux-mêmes l'emplacement du terrain sur lequel serait construit le bâtiment de la Cour Suprême. Ils auraient recours à leurs propres architectes, et personne ne devait jamais connaître le coût effectif du bâtiment. Il leur a fallu quatre ans pour construire ce bâtiment, dans lequel se trouvent cachés de nombreux symboles secrets.Après avoir franchi le poste de sécurité, vous pourrez observer un grand tableau suspendu sur le mur gauche:


CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? 7_groupe_rothch_illumin
Debout, à gauche, vous pouvez distinguer Teddy Kollek, le Maire de Jérusalem, puis Lord Rothschild.
Debout, à droite, en chemise blanche, figure Shimon Peres. Assis, à gauche, on reconnaît Yitzhak Rabin.
Tous ces personnages, et d'autres encore sur le tableau, sont justement ceux qui nous ont conduits dans le processus d'Oslo.


Commençons à présent notre visite du bâtiment. Toute cette visite est conçue pour représenter un cheminement des ténèbres à la lumière, jusqu'à "l'illumination" finale.


Vous entrez tout d'abord dans une zone très faiblement éclairée. En levant les yeux, vous apercevez, en haut des escaliers, une brillante lumière, qui provient d'une large fenêtre surplombant Jérusalem.


CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? 8_stairs_light
Des ténèbres à la lumière

Le nombre des marches est important. Vous pouvez remarquer trois séries de dix marches, totalisant trente marches. A mesure que vous montez ces trente marches, vous passez progressivement des ténèbres à la lumière. En haut des marches, vous pouvez contempler le monde extérieur, et plus exactement la ville de Jérusalem, comme vous ne l'avez jamais contemplée ! Vous pouvez aussi remarquer, sur la droite de la photo, des pierres qui sont de très anciennes pierres de Jérusalem. Certains prétendent qu'il s'agit de pierres provenant du second Temple, mais il ne m'a pas été possible de le prouver. Sur la gauche, vous remarquez des pierres modernes, bien lisses. Il y a aussi 6 lampadaires le long de la montée de l'escalier. Ils sont censés représenter l'illumination progressive de ceux qui augmentent leur connaissance, à mesure qu'ils sont de plus en plus "illuminés". Je le répète, les concepteurs de ce bâtiment ont tout fait pour que tout soit parfait dans leur symbolisme occulte, même en ce qui concerne le détail des mesures.



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La grande fenêtre en haut des escaliers


En tournant à gauche, on se dirige vers la pyramide. On peut remarquer une bande de métal incrustée (NdeN: fils conducteurs sur les lignes de Ley) dans le sol de marbre. Diverses lignes de force occultes se croisent directement sous la pyramide, et, de là, partent en diverses directions vers la ville de Jérusalem. C'est là que se tiennent les Juges de la Cour Suprême, ainsi que d'autres personnalités, pour recevoir sagesse et puissance. Ils se tiennent directement au-dessus d'un morceau de cristal, et au-dessous d'une représentation de l'œil de Lucifer ("l'œil qui voit tout" d'Horus). (NdeN: symbole reconnu de la Franc Maçonnerie, les serviteurs des Illuminati.)

Pour ceux qui ne connaissent pas ces lignes de force occultes (ley-lines), il s'agit de lignes matérialisant des faisceaux de puissance occulte. C'est le long de ces lignes, où au croisement de plusieurs lignes, que se réunissent les sorciers et les sorcières, quand ils invoquent le diable. Vous remarquerez que les diseurs de bonne aventure, ou ceux qui lisent les lignes de la main, se regroupent toujours dans certaines zones ou certaines rues, le long de ces lignes de force occultes.

Voici à présent une carte de Jérusalem. Vous pouvez voir que la Cour Suprême est reliée à la Knesset par une ligne de force. Perpendiculairement à cette ligne, il y a une autre ligne de force qui descend jusqu'au milieu de la rue piétonne Ben Yehuda, là où se réunissent tous les marginaux. C'est là que vous pourrez observer, à n'importe quel jour, au moins un individu qui se proclame Elie ou Moïse ! Les Israéliens appellent la Rue Ben Yehuda la "rue des défoncés" ! La ligne de force occulte se poursuit jusqu'au Musée Rockefeller. A partir du Musée, une autre ligne court perpendiculairement jusqu'au Mont du Temple, en passant par le quartier musulman. (NdeN: ce qu'on ne sait pas est que tous ces bâtiments sont reliés par des tunnels sous-terrains comme dans toute bonne ville qui sont des centres Illuminati. Le Musée Rockefeller est-il là pour collecter les artefacts archéologiques, drogues et armes du pays ? Connaissant cette famille de réputation...)



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CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? 11_leyline_souspyramid
La ligne de force qui pénètre
sous la pyramide


Juste avant de pénétrer sous la pyramide, vous pouvez remarquer une grande fenêtre. En levant la tête, vous apercevez la pyramide. Notez la ligne de force qui pénètre jusqu'au centre de la pyramide.


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Retournons un moment au sommet de l'escalier de trente marches. Nous savons qu'il existe 33 degrés dans la Franc-Maçonnerie. Les trois derniers degrés sont les degrés les plus élevés de l'illumination luciférienne, qui permettent de rejoindre les rangs des Illuminati. À mesure que l'on monte les escaliers, en direction de la pyramide, nous apercevons une grande bibliothèque, construite sur trois niveaux distincts. Ces trois niveaux représentent les trois derniers degrés de "l'illumination spirituelle". Il faut aussi savoir qu'après avoir franchi ces trois derniers degrés, il existe d'autres degrés encore plus élevés, pour ceux qui sont appelés à atteindre les plus hauts niveaux des Illuminati. Il est important de remarquer que, dans ce bâtiment, le 33e degré se situe au niveau de la base même de la pyramide.



CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? 13_bibliotheque
Les trois niveaux
de la bibliothèque


Il s'agit d'une très grande bibliothèque, richement dotée. Il faut mentionner un fait très intéressant. Le premier niveau est "réservé" aux avocats. Le second niveau est "réservé" aux Juges actuellement en fonction. Et le troisième niveau, le plus élevé, est réservé aux anciens Juges. Cela nous parle aussi de l'organisation secrète des Illuminati. Chacun doit être admis à un niveau plus élevé, avant d'avoir accès à la connaissance disponible à ce niveau. Directement au-dessus du troisième niveau, nous trouvons la pyramide, et l'œil de Lucifer. C'est véritablement à ce niveau que commence la hiérarchie des Illuminati.

Exactement sous la pyramide, on peut remarquer six carrés incrustés dans le sol. Le chiffre 6 est le chiffre de l'homme. Les quatre côtés de chaque carré représentent le monde. Au centre, correspondant au centre de la pyramide, se trouve un cristal. Quelqu'un qui se situe au centre se trouve ainsi entre le cristal et le sommet de la pyramide.


CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? 14_croix_nibiru_crystal_align

Il y a cinq salles destinées aux audiences des Juges. L'entrée de chaque salle a la forme d'une tombe. L'ouverture située au-dessus de la porte doit permettre aux esprits de pouvoir librement entrer ou sortir de la salle. Le mur reliant les cinq entrées est courbe, alors que le mur extérieur est droit. Cela signifie deux choses. Certains prétendent que cela symbolise la ligne droite de la Justice, et la ligne courbe de la Miséricorde. D'autres prétendent que cela symbolise la devise des Illuminati: « Du chaos émerge l'ordre ».

Trois Juges siègent dans chaque salle. Au-dessus de chaque Juge, on peut remarquer de petites pyramides, qui projettent de la lumière sur les Juges, lorsqu'ils se réunissent pour faire comparaître devant eux ceux qui sont enfermés dans des cellules au-dessous d'eux. Les bureaux des Juges se trouvent au-dessus des salles d'audience. Les Juges descendent donc symboliquement pour apporter la lumière à ceux qui sont emprisonnés au-dessous d'eux.

CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? 15_leyline_antichambre

J'ai reproduit ci-dessous une coupe du plan du bâtiment. Il reproduit le schéma stylisé du Temple Juif, schéma que l'on peut aussi retrouver dans un certain nombre d'autres religions, sous une forme ou une autre. A partir de la pyramide, vous pouvez vous diriger vers les salles d'audience, ainsi que vers les bureaux des Juges. Notez toutefois que les concepteurs du bâtiment lui ont donné la forme d'un Temple, dans lequel la pyramide démoniaque occuperait la place du "lieu très saint".


CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? 16_schema_court

En bas du schéma ci-dessus, vous remarquez une cour intérieure. Elle est pavée de pierres taillées provenant du désert du Néguev, près de Mitzpe Ramon, où l'on trouve le plus grand cratère naturel du monde. Au centre de la cour a été aménagée une rigole, dans laquelle coule de l'eau en permanence. Selon les architectes, ils se seraient inspirés du Psaume 85 :11 : « La fidélité germe (jaillit) de la terre, et la justice regarde du haut des cieux ». En effet, les Juges siègent directement au-dessus de cette cour.


CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? 16_ligne_eau_insidecourt


En quittant la salle d'audience centrale, en face de la porte, vous trouvez des escaliers qui descendent aux niveaux inférieurs. En bas des escaliers, remarquez le symbole de la fertilité (un phallus dans un vagin). Ce symbole est toujours présent dans toute structure construite par les Illuminati. (NdeN: toutes les églises chrétiennes sont constuites sous ce principe de fécondation sexuelle ou culte à Ninti, Mummah, créatrice de la vie humaine et de son demi-frère Enki). Il y aurait beaucoup à dire sur ce symbole, comme sur le symbole des Francs-Maçons, le compas et l'équerre, avec un G au centre. Mais je préfère laisser ces explications à d'autres.


CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? 17_fertilite_symb
Le symbole de la fertilité




En conclusion.

Je n'ai fait qu'aborder brièvement les significations symboliques représentées dans le bâtiment de la Cour Suprême d'Israël. Car il comporte littéralement des centaines de détails qui parlent des Illuminati et de leur plan pour l'humanité. Le point le plus important de mon article est de prouver que les Illuminati ont construit un bâtiment qui abritera le siège de celui qui sera accepté comme messie par la plupart des hommes, l'Antichrist, qui doit se manifester avant que Yeshua revienne régner sur la terre. Je suis persuadé que mon article sera critiqué par beaucoup, et que l'on s'en prendra au rédacteur de l'article, plutôt qu'à l'article lui-même. Mais je me suis efforcé de présenter des faits et des preuves indiscutables. J'aurais pu dire beaucoup plus de choses encore. Je suis certain que mon article incitera d'autres personnes à dire ce qu'elles savent. C'est sans doute le but essentiel de mon article. (NdeN: et je vous félicite pour votre ouverture d'esprit. C'est ce que j'ai fait. En effet Jérusalem est un centre très important pour les Illuminati, mais pas pour toutes les raisons que vous mentionnez. Quoique que le scénario du "Sauveur et de son retour", croyez-moi, il se porte bien. Et vous avez raison quant au chaos social qu'ils ont fomenté depuis des décennies, les gens faibles et insécures, terrifés et malmenés, comme des troupeaux se dirigeront vers n'importe quelle solution qui leur offrira la protection et la sécurité. Le vrai Sauveur est en chacun de nous et c'est à nous ne se grouiller l'arrière-train. La planète nous appartient également et à ce que je sache nous sommes tous des enfants du Dieu Créateur qui n'a jamais appartenu à aucune religion.)

Toutefois, nous savons tous que Dieu a aussi un plan, que rien n'arrêtera. Une partie de ce plan consiste à faire revenir les Juifs sur leur terre d'Israël. (NdeN: je regrette, mais c'est le plan des Illuminati et des Rothchild pas celui de Dieu. La Bible n'a pas été écrite par Dieu. Quels innocents et quels dupes et quels égos croiraient une chose pareille. On a créé Dieu à notre image et non l'inverse.) Parmi bien d'autres, vous pourriez relire certains passages de l'Ecriture qui parlent de ce plan divin : Esaïe 60 :9 ; 43 :5-6 ; 49 :22 ; Jérémie 16 :14-15 ; 16 :16 ; Ezéchiel 36 :8 ; 36 :24 ; 37 :12 ; 39 :28. (NdeN: de la politique mondiale et locale, c'est tout, rien de spirituel là-dedans. Des jeux de pouvoir. Demandez-vous qui ont écrit ces textes.)

Comme toujours, je finirai en vous demandant de prier pour que nous puissions acquérir le navire que nous envisageons d'acheter à cet effet.

Priez pour la paix de Jérusalem, pour notre fils Joël et tous les soldats des Forces Armées Israéliennes, et pour tous ceux qui combattent notre ennemi islamique. Priez pour notre ministère et pour savoir si vous devez y avoir part. Shalom ! (NdeN: votre Shalom (paix) ne vaut rien car dans la phrase précédente vous dites subtilement « que mon Dieu protège nos soldats pour qu'ils se débarrassent de notre ennemi islamique ». Tant que vous désirerez vous débarrasser de vos ennemis, surtout islamistes :-), votre pensée ne sera point supérieure à l'Islamiste qui veut se débarrasser de son ennemi le juif qui, selon lui tout comme vous, est un parasite qui lui a tout volé, l'eau, la terre et plus encore, leur dignité en leur enlevant leurs terres, sous prétexte que Dieu a choisi les juifs pour habiter ces régions. Où sont les vrais hébreux, Judéens, Galiléens, Libannais, Irakiens, Iranniens, Arabes? Donnez-vous la peine de rechercher l'histoire et les origines de ces peuples et nations, ou surtout de leurs races et vous serez débouté. Mais cela dérangera tout votre système de croyances et dogmes religieux.)



Jerry Golden





Note de Parole de Vie :

Cela fait déjà longtemps que nous affirmons, dans différents articles, que le gouvernement d'Israël est infiltré, et même contrôlé par des Illuminati lucifériens, qui n'ont certainement pas à cœur les intérêts véritables du peuple d'Israël. Le faux Messie doit se manifester à Jérusalem, et le Malin est à l'œuvre pour préparer activement cette manifestation prochaine. Que nos yeux s'ouvrent à l'imminence de l'enlèvement de l'Eglise ! Puissions-nous mettre nos vies en règle, et nous préparer pour cet événement majeur de l'Histoire du monde ! (NdeN: les seuls êtres qui peuvent enlever des humains et les amener au ciel sont des extranéens; à ce que je sache, les "démons" de l'astral ont récupéré bien des âmes faibles, apeurées, naïves, ignorantes ou insouciantes.)

Nous affirmons aussi que les Juifs ne rentrent pas actuellement en Israël pour y être bénis, mais pour y être jugés (Zacharie 14). De grandes tribulations attendent encore les Juifs, à moins qu'ils ne reconnaissent en Yeshua leur véritable Messie, Jésus-Christ !

(NdeN: une autre affirmation gratuite, non vérifiée et "capotée", virée sur le toit, qui se veut de juger les juifs à moins qu'ils ne reconnaisent Yeshua ou Jésus - quelle est la différence ? - comme le maître suprême de la Terre ! Ah oui ? Sinon quoi ? Vous aurez à me juger aussi, ce qui est contraire à la première loi ou commandement du Christ: "Tu ne jugeras point". Une prise ! Nous serons tous anéantis par lui ou son père dont le caractère laisse à désirer ? Ça va être très beau comme promesse de futur. 2ème prise. Ah oui, j'oubliais, seulement 1000 ans de paix après. Pourquoi pas 2000 ou 10,000 ? Des coupures de budget ? Alignement de planètes ? Pas très fort, comme contrat de paix ! 3ème prise, retiré du marbre ! Grandissez, maturez, informez-vous ! Arrêtez de croire à des serpents à "sornettes" et fausses promesses "à bon marché" en échange de votre âme ! Cela fait 2000 ans qu'on attend après le sauveur, le malheur et le bonheur... qui lui pourtant arrive et survient tous les jours.
Plus personne n'est branché sur la réalité. Seulement les nouvelles de la télé ou du curé du coin. Parce que la Réalité dépasse toute vos petites croyances à 5 sous pour les 7 à 77 ans, comme Tintin ou Astérix, mais en moins comique.
Sans rancune, les religieux, mais si on est dans le purin jusqu'au cou, c'est bien à cause de votre aveuglement et ignorance à prêcher la paix et le respect de la vie, tout comme Osama, le Hamas (créés par la MOSSAD, CIA, MI5, ISI, i, eye, i, eye, o), les irakiens, les Afghans et Doubbelliou Bush le proclament.... au nom de leur Dieu respectif. C'est quand elle va cesser votre ... chicane ! Amen ! (surnom de Marduk-Ra) !

Amitiés, Nenki.






source:
cligno étoile http://conspiration.ca/symb/cour_jerusalem.html


Dernière édition par invitée le Jeu 2 Aoû 2012 - 18:54, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ? POURQUOI ?   CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? Icon_minitimeMar 22 Sep 2009 - 0:15

Vu sur Gogle Earth, coordonées: 31°46'52.31" N ; 35°12'14.56"" E

Vous tombez sur la cour suprême Israëlienne sise à Jérusalem; et quand vous passez sur le petit carré, apparaît la mention " Synagog of Satan HQ". choqué
Et quand vous cliquez sur ce même petit carré bleu, vous obtenez ceci !!! effrayé














Synagog of Satan HQ

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Ça m'étonnerait que ce soit le nom officiel de cet endroit; mais le type qui a mis ça est sacrément culotté !!! rire



Voici, je te donne de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent; voici, je les ferai venir, se prosterner à tes pieds, et connaître que je t'ai aimé. .....Apocalypse 3:9


Dernière édition par invitée le Lun 28 Fév 2011 - 2:16, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ? POURQUOI ?   CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? Icon_minitimeLun 26 Juil 2010 - 23:16

LE CULTE LE PLUS DANGEREUX DU MONDE







    « Durant l'ère de la Réforme, les Hébreux Bibliques vinrent à être associés avec leurs coreligionnaires modernes. Au même moment, il y eut une croyance populaire parmi les adhérents protestants que les Juifs éparpillés dans leur dispersion actuelle seraient regroupés en Palestine dans le but de préparer la Seconde Venue du Christ... L'Ancien Testament devint non seulement la littérature la plus populaire pour la Seconde Venue du Christ pour les croyants Protestants, mais aussi le livre source pour la connaissance historique générale. C'est le moment où un processus de manipulation historique commença. » — Regina Sharif, Sionisme Non-Juif

    « Qui sera l'Antéchrist? Évidemment il sera juif. » — Jerry Falwell

    « La création d'Israël en 1948 signifie " un retour enfin, au pays biblique duquel les Juifs furent chassés il y a tant de siècles... L'établissement de la nation d'Israël est l'accomplissement de la prophétie biblique et l'essence même de cet accomplissement. » — Ex-Président Jimmy Carter.

    « En tant que Chrétien, je vois le retour des Juifs en Terre Sainte comme un signe de la venue du temps messianique dans lequel tous les humains jouiront des bénéfices d'une société idéale. » — Ex-Sénateur Mark Hatfield

    « Pour la première fois en plus de 2000 ans, Jérusalem, aux mains des Juifs, donne à l'étudiant de la Bible un frisson et une foi renouvelée dans la précision et la validité de la Bible. » — L. Nelson Bell, éditeur, Christianity Today

    « Le Révérend Clyde Lott de Canton au Missouri, un pasteur de la Pentecôte, interprète des passages de la Bible pour dire qu'un troisième temple juif doit s'élever à Jérusalem avant que la Seconde Venue du Christ ne puisse arriver... Lott produit des génisses rousses, vaches virginales parfaites, ";sans tache" qui peuvent être sacrifiées pour produire des cendres pour l'utilisation rituelle dans le futur temple. Pour que ceci arrive, les lieux saints musulmans comme le Dôme du Rocher devraient être démolis... Lott est convaincu que Dieu assistera à cela au moment opportun. » — New York Times, 27 décembre 1998


Il sera utile (même nécessaire) au lecteur de cet article d'être familier avec ma série Who Wrote the Bible (Qui a écrit la Bible?) de même que Truth or Lies (Vérité ou Mensonge), les deux se réfèrent à beaucoup de questions des religions et comment elles furent créées et imposées sur les foules comme moyen de contrôle. Il est aussi extrêmement utile de lire ma revue du livre de Burton Mack The Book of Q and Christian Origins (Le livre Q et les origines chrétiennes). Les conclusions de Mack concernant l'importance de "l'événement de la mythification de Jésus" sur notre monde sont tout à fait effrayantes en considérant ce qui est survenu sur la scène du monde depuis qu'il a écrit ce livre.


    « La question est maintenant si la découverte de Q a une chance de faire une différence dans la manière dont le Christianisme et son évangile sont vus dans les temps modernes? La question est tout à fait sérieuse, parce que ni dans les universités, ni parmi les gens bien informés dans notre société, ni parmi les églises chrétiennes, les résultats de l'érudition biblique n'ont jamais fait beaucoup de différence. [...]

    La découverte de Q défie efficacement le privilège accordé aux évangiles narratifs comme les descriptions du Jésus historique.[/b] La différence entre les évangiles narratifs et les nouveaux récits modernes de l'histoire ne peut plus se trouver dans la distinction entre l'histoire et la fiction. [b]Les évangiles narratifs sont aussi les produits de l'imagination mythique. […]

    Les mythes, les mentalités et les cultures vont ensemble. […]

    Le mythe chrétien et la culture occidentale vont ensemble. [...]

    Reconnaître publiquement que "le Rêve Américain" peut devoir quelque chose au legs de la culture chrétienne occidentale est, d'autre part, tabou.

    L'exception à cette règle générale arrive, assez de façon intéressante, quand la pression sur la politique publique et le patriotisme aboutit aux expressions exagérées de ces valeurs que notre nation défend. Nous avons une histoire de telles platitudes: nouveau monde, nouvelle terre, nouveau peuple, nation juste, destin manifeste, ville installée sur une colline, la liberté éclairant le monde, un signal d'alarme pour les sans-abri, une nation sous Dieu, majorité morale, défenseurs du monde libre, et le nouvel ordre mondial.

    Ces truismes signalent une mentalité messianique.

    L'histoire récente de ce que nous avons fait avec notre technologie et notre pouvoir dérange dans le monde entier, comme le sont les appels à l'aide humains autour d'un monde développé petitement et cependant trop grand à manipuler. La liste des soucis est sortie de la page et nous semblons être surchargés avec des problèmes et des luttes insolubles, et la responsabilité écologique. Pour les gens réfléchis, les questions ont un rapport avec l'évaluation des chances pour construire des sociétés raisonnables et sûres dans un monde multiculturel en comprenant les conditions pour la prédation et le préjudice, l'abus de pouvoir et la violence. Dans un cas comme dans l'autre, il est irresponsable de ne pas s'engager dans la discussion publique de notre propre système de valeurs culturelles. [...]

    Dans le but de nous comprendre et d'enregistrer des raisons pour nos options sociales, l'analyse culturelle devra inclure une évaluation comparative des mythologies. Et cela signifie avoir un regard rapproché sur notre propre mythologie.

    Q devrait aider avec cette analyse en violant le tabou qui accorde maintenant le privilège au mythe chrétien. C'est parce que l'histoire de Q nous donne un récit des origines chrétiennes qui ne dépend pas des évangiles narratifs. La mythologie chrétienne peut maintenant être placée parmi les nombreuses mythologies et idéologies des religions et des cultures du monde. Le mythe chrétien peut être étudié comme un autre mythe est étudié. Il peut être évalué pour sa proposition des façons de résoudre des problèmes sociaux, de construire des sociétés raisonnables, et symboliser les valeurs humaines. [...]

    L'effet de la mythologie chrétienne n'était pas toujours humanisant. The Captain America Complex (Le Complexe Captain America), un livre de Robert Jewett, a suivi à la trace notre nationalisme ardent jusqu'à ses racines bibliques.

    D'autres ont réfléchi profondément sur les convictions chrétiennes qui ont appuyé l'impérialisme colonial, le profit de l'Occident, les guerres indiennes et le commerce des esclaves.

    Encore d'autres ont étudié le rapport de l'histoire de l'évangile avec le profil du héros américain, le rêve américain et la politique destructive de droiture partout où nous sommes intervenus dans les affaires des peuples dans le monde entier.

    La conclusion semble être que l'évangile chrétien, se concentrant comme il le fait sur la crucifixion comme la garantie pour le salut apocalyptique a, d'une façon ou d'une autre, donné sa bénédiction aux modèles de comportement personnel et politique qui ont souvent eu des conséquences désastreuses. [...]

    Le défi de Q aux Chrétiens est donc une invitation à rejoindre la race humaine, nous voir avec nos mythes dans les mains et la création de mythes comme notre tâche.
    » The Lost Gospel — Burton L. Mack.

Le lecteur peut aussi vouloir acquérir des exemplaires du livre de Gershom Gorenberg The End of Days: Fundamentalism and the Struggle for the Temple Mount (La Fin des Temps: Fondamentalisme et la Lutte pour le Mont du Temple), et Forcing God's Hand: Why Millions Pray for a Quick Rapture and Destruction of Planet Earth (Forcer la Main de Dieu: Pourquoi des Millions de gens prient pour un Ravissement Rapide et la Destruction de la Planète Terre) de Grace Halsell.

Gershom Gorenberg est un éditeur et chroniqueur associé de The Jerusalem Report, un contributeur régulier à The New Republic, et un associé au Center for Millenial Studies à la Boston University. Il vit à Jérusalem, où il a passé des années à couvrir le mélange dangereux de la religion et de la politique.

Grace Halsell a servi avec le Président Lyndon Johnson en tant qu'auteur de ses discours pendant trois ans. Elle a couvert la Corée et le Vietnam comme journaliste. Elle est l'auteur de 14 livres, y compris Prophecy and Politics: Militant Evangelists on the Road to Nuclear War (Prophétie et Politique: les Evangélistes militants en route vers la Guerre Nucléaire).

Les faits que ces deux auteurs, un chrétien et un juif, ont mis en avant, sont que la théologie Armageddon de la Nouvelle Droite Chrétienne est propagée par de nombreux évangélistes de la télévision, y compris Pat Robertson et Jerry Falwell, avec The Late Great Planet Earth de Hal Lindsey, largement lu, et la série Left Behind de Tim LaHayes, et que cette théologie influence des millions d'êtres humains dans le monde entier pour non seulement croire que le monde va bientôt vers sa fin, mais que c'est leur devoir de hâter l'événement par tous les moyens qu'ils peuvent.

Halsell a interviewé des fondamentalistes, qui croient tous que nous devons satisfaire à la prophétie biblique de mener la Troisième Guerre Mondiale en préparation de la Seconde Venue du Christ. Le plus inquiétant est sa discussion d'une ub]alliance de la Nouvelle Droite Chrétienne et des militants sionistes qui partagent une croyance et un enthousiasme communs d'un holocauste mondial[/u]. Alarmant aussi, est l'étendue de l'influence politique de ces évangélistes, le lobby d'Israël et le fait que les politiques de George W. Bush sont largement sujettes à cette croyance supposée dans l'inévitabilité d'une guerre nucléaire voulue par Dieu. Je soupçonne que Bush, en coulisses, n'est pas un vrai chrétien, même dans son propre esprit, mais suit plutôt les idées de Machiavel qui posent en principe qu'un leader doit apparaître religieux dans le but d'induire à le suivre les foules composées de croyants.

Gorenberg et Halsell détaillent et documentent l'histoire de l'alliance entre le Sionisme militant et le fondamentalisme chrétien et révèlent le but de l'alliance qui est le retour au contrôle d'Israël de toute la Palestine et la reconstruction du Temple à Jérusalem. Pour le religieux sioniste, ces actions sont le prérequis à la PREMIÈRE venue du Messie. Pour les Chrétiens fondamentalistes, c'est le prérequis à Armageddon et la SECONDE venue du Messie. La récupération d'Israël des Palestiniens qui ont vécu là depuis 2000 ans, et établir l'hégémonie juive, y compris l'utilisation d'armes nucléaires (Armageddon) sont vus comme des événements à désirer et à soutenir le plus sérieusement.

Armageddon est vu par les fondamentalistes chrétiens comme "nucléaire et imminent", attendant seulement une orchestration adaptée de la part des leaders politiques américains. Les Sionistes, naturellement, n'incluent PAS Armageddon dans leurs aspirations messianiques.

Le livre de Gorenberg fut écrit avant le 11/9 et, dans ce sens, fut extrêmement prescient. Le lecteur qui désire comprendre ce qui est à la racine du conflit actuel qui menace d'engloutir notre planète trouvera cruciale l'histoire de ces 35 acres [NdT : 14 hectares] disputés du Mont du Temple. Gorenberg clarifie ce qui est à la racine de ces relations volatiles entre Arabes, Juifs et Chrétiens en Israël. Il prête une attention spéciale à documenter et à analyser soigneusement les actions et les croyances des groupes fondamentalistes dans ces trois religions.

Les messianistes juifs et les millénaristes chrétiens croient tous les deux que la construction du Troisième Temple sur le site où les temples de Salomon et de Hérode sont supposés avoir été, est essentielle pour que leurs scénarios prophétiques respectifs aient lieu (pas grave qu'ils semblent tous les deux s'utiliser l'un l'autre et croire chacun que l'autre n'est qu'un instrument stupide), tandis que les croyants musulmans ont peur que les efforts de détruire la mosquée Al-Aqsa pour faire place au Troisième Temple empêchera l'accomplissement de la prophétie à propos du sanctuaire musulman de la Mecque émigrant à Jérusalem à la fin des temps.

Gorenberg appelle le Mont du Temple "un bouchon explosif sacré".

Le problème est, bien entendu, comme je l'ai montré dans Who Wrote the Bible, qu'il n'y a probablement jamais eu un PREMIER "Temple de Salomon", et que l'Ancien Testament n'est PAS une vraie "histoire des Juifs". Donc le problème est: si l'Islam est fondé sur deux religions "fabriquées", qu'est-ce que cela nous dit à propos de la foi des fondamentalistes musulmans?

Le fait est qu' il y a une alliance entre l'Amérique et Israël dans la guerre contre l'Islam. Ils sont déterminés tous les deux à établir le contrôle d'Israël sur Jérusalem et à reconstruire le Temple où le Dôme du Rocher se trouve maintenant et où les Palestiniens sont en travers du chemin. Et juste comme les Chrétiens et les Juifs sont tout à fait consentants à sacrifier leur propre peuple à cet ordre du jour monstrueux, de même les Musulmans lèvent sans doute des terroristes pour faire autant de dégâts que possible aux "infidèles" afin de sauver leur site sacré. Mais pour saisir réellement la situation explosive, nous devons jeter la majeure partie du blâme sur le terrorisme islamique actuellement où le pouvoir a résidé très longtemps: à l'Ouest, l'Occident chrétien:


    « Il y a un nouveau culte religieux aux États-Unis; il n'est pas tant composé de soi-disant "cinglés" que d'Américains du courant dominant de la classe moyenne jusqu'au haut de la classe moyenne. Ils écoutent – et donnent des millions de dollars chaque semaine – aux télé-évangélistes qui expliquent les principes fondamentaux du culte. Ils lisent Hal Lindsey et Tim LaHaye. Ils ont un but: faciliter la main de Dieu pour les porter jusqu'aux cieux sans ennuis, d'où ils observeront Armageddon et la destruction de la planète Terre. Cette doctrine se répand dans les Assemblées de Dieu, Pentecôte, et autres églises charismatiques, aussi bien que la Baptiste du Sud, la Baptiste indépendante, et d'innombrables églises et méga-églises soi-disant bibliques. Au moins un Américain sur dix est un dévot de ce culte. C'est le mouvement religieux qui croît le plus rapidement dans la chrétienté aujourd'hui. » — Dale Crowley Jr., reporter religieux, Washington D.C.

Le "Ravissement de l'Église" est une idée popularisée par John Darby, un prédicateur britannique du dix-neuvième siècle. Le mot "Ravissement" décrit la joie des croyants tandis que le reste de l'humanité fait face à la terreur apocalyptique, durant sept années, avant que le Royaume de Dieu ne soit établi sur la Terre.

Tim LaHaye – avec son écrivain-fantôme Jerry B. Jenkins – a produit une série de livres qui cherchent à rendre cette terreur réelle, à dépeindre le "Ravissement" dans le monde des jumbo-jets et des IMacs.

Les livres de LaHaye sont RÉELS pour les gens vivant dans des époques effrayantes. Pour le vrai croyant, les livres de LaHaye ne sont pas que des descriptions précises de la manière dont tout cela va se passer, ils fournissent aussi de manière satisfaisante des scénarios délicieux prouvant qu'ils ont RAISON. Les non-croyants sont traités dans des descriptions longues et prolongées de ce qui va leur arriver sur Terre après le Ravissement.

Un des éléments clés de la théorie du "Ravissement" est l'Antéchrist. Cet individu signe un traité de paix de sept ans avec Israël – qui inclut la reconstruction du Temple, les Juifs sont attendus à soutenir unanimement ce projet et les Musulmans seront aussi d'accord pour déplacer le Dôme du Rocher à la "Nouvelle Babylone".

La reconstruction du Temple à Jérusalem est requis par le scénario parce que l'Antéchrist doit le profaner au milieu de la Tribulation qui est supposée inclure guerre, tremblements de terre et sauterelles. Tout ceci est espéré comme un préliminaire nécessaire à l'établissement du royaume de Dieu sur la Terre.

La théorie exige quelque chose d'autre: que les Juifs se convertiront en masse au Christianisme afin qu'ils puissent alors devenir des "témoins" ou des convertisseurs de plus de gentils. La théorie de Darby insiste que les promesses de Dieu à convertir le peuple d'Israël doivent être lues littéralement comme s'appliquant aux Juifs au sens littéral. Donc les Juifs VOUDRONT se convertir (parce que c'est dans le scénario eschatologique).


    « À la "Fin du Monde", les croyants des trois fois observeront le même drame, mais avec des programmes différents dans leurs mains. Dans l'un, Jésus est fils de Dieu; dans un autre, il est le prophète musulman. Le Messie des Juifs est décrit dans le script musulman comme le "dajjal" – un autre nom de l'Antéchrist, le trompeur prédit par la tradition chrétienne. Les infidèles dans un script sont les vrais croyants d'un autre. Si votre voisin annonce que la Fin est venue, vous pouvez le croire, même s'il comprend mal ce qui se passe.

    C'est logique: les scénaristes de la Chrétienté ont remanié le judaïsme, et l'Islam a remanié les deux. David Cook note que depuis le début, les idées apocalyptiques font des aller-retours entre les deux religions; le village mondial est plus vieux que ce que nous pensons. Certains des premiers porte-paroles de la pensée apocalyptique islamique étaient des Juifs et des Chrétiens convertis; ils arrivèrent avec des histoires de l'avenir dans leurs sacoches de selle.

    En outre, la fin d'une histoire est quand la vérité survient, les trompés réalisent leur erreur. Le profond grief au début du christianisme et de l'Islam est que les Juifs ont refusé la nouvelle foi – donc les Juifs doivent apparaître dans le drame de la Fin des deux religions, pour être punis ou reconnaître leur erreur.

    Et l'arrangement de la Fin est aussi partagé. Les événements cruciaux ont lieu à Jérusalem ou tout près. Après tout, le script commence avec les prophètes hébreux pour lesquels Jérusalem était le centre non seulement de leur monde mais de Dieu, et tous les autres travaillaient à partir de leur matériel. L'annonce de Isaïe de la Fin des Jours vient directement après qu'il se lamente que la " cité croyante est devenue une putain ". Cela installe le contraste: À l'âge parfait, " la montagne de la maison du Seigneur sera établie comme le sommet des montagnes " et " hors de Sion sortira la loi ". La tâche du Messie est de terminer l'exil des Juifs et de rétablir le royaume de David – dans sa capitale.

    Le christianisme a remanié cette vision. Jésus, dit le Nouveau Testament, n'a pas été seulement crucifié et ressuscité dans la cité, il est monté aux cieux du Mont des Oliviers – et a promis de revenir là. Sans le lien national des Juifs avec la Jérusalem actuelle, les Chrétiens pourraient allégoriser de tels versets. La Jérusalem de la fin pourrait être construite sur d'autres rivages, et d'innombrables mouvements millénaristes sont apparus ailleurs. Mais la signification littérale doit être réclamée là, particulièrement dans une époque d'adhérence aux mots, comme la nôtre.

    Le plus frappant de tout est l'adoption par l'Islam du même arrangement. Pour les croyants apocalyptiques musulmans, Jérusalem est la capitale dans l'âge messianique. À la fin des temps, disent les traditions musulmanes, la Ka'Ba – le lieu de pèlerinage central à La Mecque – viendra à Jérusalem. L'implication est que dans l'Islam, parler de l'apocalypse suggère au moins Jérusalem – et une lutte pour Jérusalem fait allusion à la dernière bataille.

    Curieusement, des experts académiques disent souvent que l'Islam assigne un espace limité à l'apocalypse. Dans les premiers siècles de la religion, des croyants attribuaient un vaste corps de traditions contradictoires au Prophète. Les érudits islamiques du début triaient les paraboles, établissant lesquelles étaient les plus fiables. Entre-temps, l'Islam devint la foi d'un empire, et il fut temps de parler doucement de renverser l'ordre donné. Ainsi, les auteurs de livres contenant les traditions les "plus précises", le pinacle du canon, parlent peu de la Fin. Le "Haut" Islam apparaît non-apocalyptique.
    » — Gorenberg

Ainsi, il devient tout à fait sensible aux croyants de ce culte de promouvoir le bien-être d'Israël avec argent, armes et autres sortes de soutien, afin que le Temple puisse être reconstruit, peu importe qu'il soit profané et qu'Israël soit supposé, dans le scénario, être détruit totalement dans le processus de l'établissement du royaume de Dieu!

Quelle duperie !


    « J'ai écouté des cheikhs musulmans expliquer comment des versets dans le Coran prophétisent la destruction d'Israël, et les prêtres évangéliques américains qui insistent sur leur profond amour pour Israël et néanmoins attendent avidement les batailles apocalyptiques sur la terre d'Israël si terribles que les lits de rivière à sec, prédisent-ils, seront remplis de fleuves de sang. J'en suis venu à réaliser que le centre de mon histoire devait être le Mont du Temple. Ce qui arrive à cet endroit, plus que nulle part ailleurs, stimule les attentes de la Fin dans trois religions. Et à cet endroit, le danger de provoquer une catastrophe est le plus grand. […]

    Melody, la vache qui aurait pu apporter le royaume de Dieu sur la Terre, ou enflammer tout le Moyen-Orient, ou les deux, selon à qui vous demandez, a sa tête coincée entre les barres grises de l'étable et mâche du fourrage et des épis de maïs. […]

    La naissance de Melody en août 1996 semble défier la nature: Sa mère était une Holstein noire et blanche. En fait, Gilad Jubi, laitier de l'école d'agriculture Kfar Hasidim, dit qu'il a eu du mal a faire naître la vache laitière, et a finalement importé de la semence de Suisse, pense t-il, de bœufs de boucherie de race rousse. Mais les vaches "rousses" ont normalement des taches. Une entièrement pourpre est extraordinaire: La Torah Michna, le code de la loi juive du douzième siècle de Moses Maimonides, note que seulement neuf vaches dans l'histoire ont correspondu aux exigences du Livre des Nombres pour le sacrifice en tant que "génisse rousse". Cependant, l'offrande rare était essentielle pour maintenir l'adoration dans le Temple de Jérusalem. La dixième vache, prétend Maimonides, arrivera au temps du Messie. C'est quand la tradition juive prévoit que le Troisième Temple sera construit sur le Mont du Temple. […]

    Trouver une génisse rousse est une condition préalable pour construire le Temple. Une autre, il est supposé généralement, est de retirer le Dôme du Rocher du Mont du Temple.

    Le jour suivant, un journal dévoile l'histoire. Adir Zik, un présentateur sur la station de radio pirate des colons connu pour sa rhétorique impétueuse, parlait de la génisse rousse dans son émission de radio. La folie concernant Melody avait commencé. […] Les photographes de presse arrivèrent. Le rabbin, sans génisse, apparut à la télévision nationale. L'homme du Boston Globe créa une histoire, et d'autres correspondants suivirent. Une équipe de CNN fit un pèlerinage à la génisse rousse, comme le firent des équipes de ABC et CBS, et du Japon, des Pays-Bas, de la France.

    Si la plupart des médias mondiaux rapportèrent sur Melody avec un ton amusé, comme une histoire sur les choses étranges que les gens croient, tout le monde ne vit pas la vache comme une plaisanterie. Sur la page d'opinion du quotidien israélien influent Ha'aretz, le chroniqueur David Landau disait que les services de sécurité devraient voir la génisse rousse comme une "bombe à quatre pattes" potentiellement plus dangereuse que tout terroriste. Landau comprit les attentes de la construction du Temple que la vache pourrait inspirer parmi les Juifs religieux nationalistes, et son potentiel pour inciter à la guerre contre le monde islamique. "Une balle dans la tête ", écrit-il, " est, selon les meilleures traditions, la solution des services de sécurité dans de tels cas... ".

    Trop criard? Comme Landau l'a rappelé, les agents anonymes de la force de sécurité intérieure du Shin Bet d'Israël, pris en défaut par l'assassinat du Premier Ministre Yitzhak rabin en novembre 1995, a sous-estimé la puissance de la foi dans le passé. À Kfar Hasidim, Melody fut déplacée de l'étable à un "confinement isolé" dans le zoo de l'école, où elle pourrait être gardée légèrement plus en sécurité des visiteurs arrivant quotidiennement. Un chien fut posté pour la garder. Il ne pouvait pas l'empêcher d'avoir des poils blancs qui poussent [Ce que Melody a eu, la disqualifiant et la sauvant du barbecue.]

    Incontestablement, les réactions de Melody semblent bizarres. Mais il y a trois raisons très solides pour les peurs et les espoirs qu'elle a engendrés: le passé, le présent et plus que tout l'avenir.

    Les Nombres 19 est un des chapitres les plus opaques dans les Écritures Saintes. Une génisse rousse, " irréprochable, sans imperfection, et sur laquelle jamais ne vint un joug ", doit être abattue, et son corps brûlé entièrement en cendres. Paradoxalement, ce sacrifice doit être réalisé en dehors du Temple, cependant les cendres deviennent la clé du sanctuaire: elles peuvent nettoyer par elles-mêmes un homme ou une femme souillés par le contact avec la mort humaine.

    Car, dit le texte biblique, quiconque touche un cadavre, ou un os, ou une tombe, quiconque entre dans une pièce qui contient un cadavre, est rendu impur, et ne doit pas entrer dans le Temple. Cependant, la proximité de la mort est une partie inévitable de la vie, et le sacrifice était la manière dont les Juifs servaient Dieu. Donc, pour libérer une personne de l'impureté, disent les Nombres, mélangez les cendres de la génisse avec de l'eau, et aspergez-la avec le mélange. De la manière dont la tradition juive lit ces versets, la génisse doit réellement être irréprochable. Deux poils blancs la disqualifierait. La bête la plus rare possible était essentielle pour purifier un prêtre qui avait assisté à l'enterrement de son propre père, ou pour permettre à tout Israélite qui avait été en présence d'un cadavre de participer au culte sacrificiel. […]

    Les dernières cendres de la dernière vache se tarirent un beau jour après que les Romains eurent rasé le Temple à Jérusalem en l'an 70. Chaque Juif devint impur en raison de contact présumé avec la mort qui, à proprement parler, n'avait pas beaucoup d'importance parce qu'il n'y avait pas de sanctuaire où entrer et le sacrifice avait cessé d'être le centre du judaïsme. La dixième génisse appartenait logiquement au temps imaginé du messie parce qu'un temple reconstruit y appartenait aussi.

    Sauf qu'aujourd'hui, les cendres absentes de la génisse rousse ont une nouvelle fonction. Elles sont un facteur crucial dans l'équilibre politique et stratégique du Moyen-Orient.

    Plus de mille neuf cents ans ont passé depuis la destruction du Temple, mais son emplacement – donnez ou prenez quelques mètres cruciaux – est toujours une réalité physique solide. […] En principe, le Mont du Temple reste le site le plus sacré dans le judaïsme. […]

    Mais le Mont lui-même n'est pas en ruines. Comme Al-Haram al-Sharif, le Noble Sanctuaire, c'est le troisième site le plus sacré dans l'Islam. […] Un coup d'œil au Mont témoigne que tout effort pour construire le Temple où il se trouvait – l'endroit même où la tradition juive dit qu'il peut être construit à nouveau – signifierait l'enlèvement de lieux saints à des centaines de millions de Musulmans, du Maroc à l'Indonésie. Une tentative pour dédier un morceau de l'enclos à la prière juive signifierait la découpe de ce morceau hors de la zone islamique.

    Le 7 juin 1967, le troisième jour de la Guerre des Six Jours, les troupes israéliennes prirent Jérusalem Est, plaçant le Mont du Temple sous la loi juive pur la première fois en presque 2000 ans. Les leaders israéliens ont décidé de laisser le Mont, Al-Haram al-Sharif, aux mains des Musulmans. La décision gardait les ingrédients pour la guerre sainte à part, juste à peine. […]

    Cependant une séparation faite par le gouvernement civil n'aurait pas fonctionné sans une main des autorités religieuses juives. Depuis la Guerre des Six Jours, les rabbins dirigeants d'Israël ont décrété primordialement que les Juifs ne devraient pas passer les portes du Mont. Une des raisons les plus communément citées est que, sous la loi religieuse, chaque Juif est présumé avoir été en contact avec les morts. Pour le manque de cendres d'une génisse rousse, il n'y a rien à faire sur ce point: pas moyen pour les Juifs de se purifier pour entrer dans la zone sacrée, pas moyen pour le Judaïsme de réclamer le mont, pas moyen de reconstruire le Temple. Les fonctionnaires du gouvernement et les chefs militaires ne pouvaient regarder l'exigence de la génisse manquante comme un coup de chance pour éviter le conflit sur le Mont. […]

    En 1984, le Shin Bet trébucha sur le complot souterrain des colons juifs pour faire exploser le Dôme du Rocher. Un des chefs de groupe expliqua que, parmi les "difficultés spirituelles" qui les empêchaient d'exécuter l'attaque, il était interdit d'entrer sur le Mont du Temple à cause de l'impureté causée par le contact avec les morts – c'est-à-dire qu'il leur manquait les cendres d'une génisse rousse. Dans un verdict de l'affaire, un juge a écrit que si le plan avait été mené à bien, il aurait " exposé l'État d'Israël et le peuple Juif entier à un nouvel Holocauste ".

    Le danger n'a pas disparu: Le Mont du Temple est potentiellement un détonateur d'une guerre de grande envergure, et quelques personnes essayant de forcer la Fin pourraient la déclencher.
    » — Gorenberg

Selon Gorenberg, entre un cinquième et un quart de tous les Américains sont des évangélistes. En Amérique Latine, le nombre de Protestants souscrivant à ces croyances a grimpé de 5 millions à la fin des années 60 à 40 millions au milieu des années 90. « Une raison de cet accroissement fut la campagne de Jean-Paul II contre la théologie gauchiste de la foi de libération. Les Catholiques d'Amérique Latine ont été plus ouverts aux espoirs catastrophiques du pré-millénarisme. »

Les Protestants de la Corée du Sud orientés vers l'apocalypse sont passés de 15 % de la population totale à 40 % durant les années 70 et 80.

La vieille image stéréotypée des croyants apocalyptiques comme des clochards aux coins des rues portant des panneaux disant « La Fin est Proche » ne tient plus. Les adhérents actuels de la théorie du Ravissement portent des costumes dans les salles de conseil et marchent dans les couloirs du pouvoir.


    « Le Révérend Irvin Baxter, un pasteur de la Pentecôte de Richmond en Indiana, fit de Melody l'histoire de couverture dans son magazine Endtime, qui commente les " Événements Mondiaux d'un point de vue biblique ", puis publia un article à la suite quand il fut capable de venir visiter par lui-même. À ses 40.000 abonnés chrétiens, il expliqua le point de vue de Maimonides disant que la dixième génisse rousse serait sacrifiée au temps du Messie – et ensuite nota que selon le planning diplomatique alors en effet pour les accords d'Oslo, " le statut final de Jérusalem et du Mont du Temple doit être réglé pour mai 1999. C'est en 1999 que Melody aura trois ans... ".

    Autrement dit, la génisse, le sage juif médiéval, et l'accord de paix Israël-OLP prouvaient tous que le Temple serait en place pour la Fin des Temps pour commencer à la fin du millénium.

    Le télé-évangéliste Jack Van Impe nota similairement que " l'Écriture requiert que la génisse rousse soit sacrifiée à l'âge de trois ans " et demanda à bout de souffle: " Est-ce que les cendres de Melody pourraient être utilisées pour les cérémonies de purification du Temple dès 2000? " […]

    En 1999, je suis allé aux bureaux de l'Association Al-Aqsa... pour voir Ahmad Agbariay qui est en charge des efforts de l'association pour développer les mosquées à Al-Haram al-Sharif. […] Les Juifs, il m'a dit, " ont l'intention de construire le Troisième Temple. "

    Y a-t-il une date cible?, ai-je demandé.

    Tout ce que je sais est qu'il y a trois ans, ils ont dit qu'une génisse rousse était née... et que dans trois ans ils commenceraient la construction. Ca fera trois ans en août 1999. " […]

    Les gens avec la vache ont un rôle majeur sur la scène de la Fin. […]

    [Le rabbin Chaim Richman, un partisan du sionisme religieux] ... affirme que les êtres humains agissent pour apporter la rédemption finale du monde. Les Juifs retournant dans leur pays et construisant un état sont une partie de cela. […]

    Le Révérend Clyde Lott connaît les vaches... La connaissance de ce que veulent les rabbins dans une vache est apparu plus récemment. […] À la fin des années 1980, Lott rappelle, " il y eut une vague de prêche de prophéties traversant le Mississippi, et la question était quand Israël va construire le Temple ". Pour cela, Lott savait qu'une génisse rousse était nécessaire. […] La question a pesé sur lui pendant des mois. Jusqu'à un certain jour, quand il travaillait dans les champs et une pièce d'équipement cassa et Lott alla dans sa voiture pour aller en ville, la voiture l'emmena au lieu de cela à Jackson, la capitale de l'état, où il pénétra sans invitation dans le bureau de Ray Manning, le directeur commercial international pour l'état du Mississippi. ... La réunion bizarre produisit en fin de compte une lettre pour l'attaché à l'agriculture à l'ambassade américaine à Athènes, responsable dans sa spécialité pour tout le Moyen-Orient.

    Manning expliqua qu'il avait été contacté par un éleveur de bétail qui lui avait fait cette offre: " Bétail Red Angus approprié pour les sacrifices bibliques de l'Ancien Testament, n'aura aucun poil taché ou sans couleur, génétiquement rousse... aussi viande de bœuf d'excellente qualité. "

    Ce que fit Lott a une logique. L'élevage de bétail aujourd'hui est bio. Ce fut le travail de sa vie. Mais cela signifiait-il quelque chose? Lott n'est pas la seule personne technique attirée à la vision de la construction du Temple parce qu'elle promet qu'une aptitude technique et est essentielle pour le salut du monde. Il n'est pas non plus le seul dans notre ère technologique à lire la Bible comme un manuel technique, l'instruction d'installation pour la mise à niveau finale fantastique de l'univers. […]

    Le nom de Lott faisait son apparition, les gens qui ne l'avaient jamais rencontré étaient inspirés par son plan, dans un embobinage significatif de la société américaine disant qu'il n'était pas cinglé mais bien sain d'esprit. […]

    La " restauration d'Israël " – le terme que les Chrétiens concernés par la Fin ont utilisé pendant des générations pour se référer au retour prophétisé des Juifs dans leur pays – doit aussi être la "restauration" de l'industrie du bétail d'Israël, a-t-il décidé.
    » — Gorenberg

En 1994, le rabbin Richman rendit visite à Lott au Mississippi où on lui montra quatre génisses. Une attira son attention et il l'examina pendant quinze minutes environ. Puis il déclara: « Vous voyez cette génisse. Cette génisse va changer le monde. » C'était la première vache en 2000 ans à satisfaire les Nombres 19. Lott avait "prouvé qu'il pouvait fournir". Cependant, Richman voulait une génisse née en Israël pour s'assurer qu'elle soit " légalement irréprochable ".


    « Lott abandonna sa ferme de famille. Dans un ranch du Nebraska, il commença à élever des Red Angus produites selon les plus hauts standards, ce qui signifie, explique-t-il, " marbrée dans la viande, traces blanches à travers la chair... naissance facile, robustesse... longévité ". Pour continuer l'effort, l'Association des Éleveurs de Bovins en Israël mirent sur pied un conseil professionnel dont les membres inclurent Lott, Richman et plusieurs fonctionnaires du Ministère de l'Agriculture d'Israël. […]

    Au printemps 1998, Canaan Land Restoration of Israel, Inc., un corps sans but lucratif consacré à élever du bétail en Israël fut fondé, avec des pasteurs dispersés de la Californie à la Pennsylvanie en tant qu'officiers et conseillers membres du conseil. Lott apparaissait dans les églises pour lever des fonds, et à la télé chrétienne. Des cartes de donation, ornées de photos sépia de vaches qui paissaient, permirent aux supporters de sponsoriser l'achat de 1 génisse rousse – 1.000 dollars, une demi-génisse ou un quart, ou 1 vache à 341 dollars. Une lettre de levée de fonds exhortait: " Rappelez-vous Gen 12:2-3: Je bénirai ceux qui vous bénissent, et quiconque vous maudit, Je le maudirai ", un verset souvent cité par les évangéliques comme une raison pour soutenir Israël. […]

    Guy Garner... pasteur de l'Église Apostolique de la Pentecôte de Porterdale en Géorgie [abandonna son affaire de vente de pneus] pour aller en Israël pour gérer les affaires du pays de Canaan. […] Les vaches, Guy insiste, sont " un présent pour le peuple juif ". Les éleveurs les obtiennent et les génisses sont produites gratuitement, avec juste deux obligations: Après un certain nombre d'années, ils doivent fournir au pays de Canaan le même nombre de jeunes vaches qu'ils en recevaient à l'origine. Et, dans le même sens, le Pays de Canaan a le droit d'examiner chaque veau nouveau-né, et de prendre n'importe lequel qu'il juge "spécial" – probable pour être qualifié comme une génisse rousse et accélérer l'établissement du Temple. […]

    Cependant, qui est supposé récolter le bénéfice réel d'élever des génisses rousses pour Israël? La certitude de Garner qu'il aide Israël est sincère. Mais il s'est humblement projeté comme un petit rôle dans un drame de la Fin des Temps dont le scénario est quelque peu plus rude pour les Juifs que pour les Chrétiens nés à nouveau. En fait, les Chrétiens sortiront en sécurité sur les côtés, tandis que sur la scène, les Juifs se trouveront au centre de l'apocalypse... " Ce n'est pas une chose plaisante à laquelle penser ", dit Garner avec tristesse, " mais Dieu va faire ce qu'Il doit faire ".[…]

    [Lott dit] " Dieu a attendu six mille ans pour partager avec l'humanité, pour prouver au monde qui Il est. Et Il a choisi des personnes comme nous pour faire partie du plan de la Fin des Temps que l'Humanité pourrait avoir jamais vécu.
    » — Gorenberg

En 1998, le rabbin Richman rompit ses relations avec le Pays de Canaan après avoir appris que Lott avait été filmé dans une église de Floride, parlant de convertir les Juifs au Christianisme. Gorenberg note que c'était symbolique de l'état de l'alliance bien plus grande entre la Droite Chrétienne et Israël. C'est une alliance dans laquelle chaque côté suppose que l'autre joue un rôle qu'il ne comprend pas lui-même, dans lequel chacun regarde souvent l'autre comme un instrument inconscient pour atteindre un but supérieur.


    « Richman parle sévèrement de la "théologie du paillasson" des Chrétiens qui voient Israël comme un marchepied vers une apocalypse à partir de laquelle seuls les Chrétiens seront sauvés. ... Du côté chrétien se trouvent ceux qui veulent "bénir" Israël, et lui fournir ce qu'ils croient être le détonateur pour Armageddon. Et peut-être aussi pour convertir les Israéliens, une autre "bénédiction" puisque seuls les convertis réussiront à passer les Derniers Jours. […]

    Dans des lettres après la rupture [de Richma et Lott] Richman dit que " l'Institut du Temple a ses propres plans en ce qui concerne les génisses rousses. " […]

    La prophétie, explique Guy Garner, est "l'histoire écrite à l'avance". Il n'est pas inhabituel de penser ainsi.
    » — Gorenberg

La question que nous avons besoin de poser est: Pourquoi la foi cherche une apothéose? Quel pouvoir cette idée tient sur l'humanité. Pourquoi les gens modernes ne peuvent-ils pas mettre les religions du judaïsme, du christianisme et de l'Islam dans le musée des concepts religieux aux côtés de Zeus et Ishtar?

Gorenberg propose une réponse partielle: Un vrai croyant en Dieu (qu'il soit juif, chrétien ou musulman), est hautement investi dans le pouvoir et la BONTÉ de son dieu. Dieu DOIT être bon. Et pour un individu élevé dans une foi particulière, qui n'avait pas de choix à propos de son conditionnement social, culturel et religieux, cette nécessité pour que dieu soit bon a de très profondes racines dans sa psyché. Être convaincu que la "foi de nos pères" est BONNE est naturel et puissant.

MAIS, voici le hic: de mauvaises choses arrivent dans ce monde qui ne vont PAS avec le concept d'un dieu BON et Tout-puissant. Et donc, être un croyant signifie exister dans un état de dissonance qui doit être résolu.

Les êtres humains luttent avec ce problème journellement; essayer de trouver des réponses qui résoudront les questions de la mort, la maladie et la destruction; essayer d'adapter leurs expériences avec leur foi dans un Dieu Bon. Gorenberg donne un exemple d'un pasteur qui prêchait des sermons sans fin à propos des hommes dont les vies étaient sauvées parce qu'ils donnaient aux œuvres de bienfaisance quand le fait en arrière-plan était que sa propre fille était morte d'un cancer à l'âge de vingt ans.

Et donc, l'idée la plus audacieuse de toutes est d'affirmer que le monde est cassé et qu'il faut le réparer. Bien sûr, Dieu DOIT savoir que le monde est cassé, et étant Dieu, il projette de le réparer un beau jour. Et donc, la réponse du millénariste est "désespérément honnête"; il y A quelque chose qui ne va pas dans la création de Dieu Bon et Tout-puissant, et au même moment, le désespoir à propos de la situation est rejeté parce que Dieu va tout corriger.


    « Naturellement, votre vision de la réparation dépendra de ce qui est cassé selon vous. […]

    L'image du royaume de Dieu suit en conséquence, mais il y a aussi la question de comment les choses sont cassées, si Dieu agissant par les hommes et les femmes est en train de réparer le monde, ou s'il n'y a pas d'autre choix que d'attendre le Réparateur pour écraser, démolir et reconstruire le monde de la manière qu'Il avait l'intention de le faire.
    » — Gorenberg

Tout au long de l'enfance, on dit aux gens que quand quelque chose de bon arrive, c'est dieu qui agit, et quand quelque chose de mauvais arrive, c'est Satan qui intervient parce que la foi de la personne n'était pas assez forte. Avec ce genre de conditionnement, il ne faut pas s'étonner que les gens soient investis puissamment pour maintenir la "bonté" de leur dieu. Insister qu'un messie ou un sauveur est "à venir" est, essentiellement, un rejet du MAINTENANT, de la Responsabilité. Les Millénaristes s'accrochent à leurs croyances en la chère vie parce que les alternatives sont soit d'accepter le monde tel qu'il est, et rejeter "l'hypothèse du dieu bon", soit abandonner le monde complètement, les deux mettraient en faillite leur foi.

Le pouvoir du millénarisme est énorme! Le problème auquel les religions font face, cependant, est comment garder cet espoir brûlant, garder cette carotte en balancement, sans la laisser exploser à leur visage.

Parce que, quand les gens donnent des signes de savoir quand le Temps est venu, et d'autres découvrent que les signes ont été remplis et que le jour est proche, et d'autres disent que le jour EST ici, la force irrésistible de l'enthousiasme s'écrase dans la réalité immuable: Le monde ne finit pas.

Et ce n'est rien que des rivières de sang partout. Chaque fois.

    « " Dieu ne regarde pas tous Ses enfants de la même manière ", dit le Dr. John Walvoord, président du Dallas Theological Seminary, mentor de Hal Lindsey.

    " Dieu ", me dit-il, " a des plans pour les Juifs et les Chrétiens, mais pas pour les autres " – à moins qu'ils ne deviennent chrétiens. " Dieu ", dit-il, " avait un plan céleste pour les Chrétiens, et un plan terrestre pour les Juifs. "

    Et, je demande, le plan terrestre pour les Juifs?

    " Recréer Israël. "
    » — Halsell

Ce qui n'est pas largement rapporté, mais est bien connu parmi ces cercles fondamentalistes est que, une fois qu'Israël a fait ce que les Chrétiens veulent qu'il fasse: se recréer et reconstruire le Temple, alors ils sont finis. Ceux qui ne se convertissent pas seront détruits. C'est aussi simple que ça. Les Chrétiens peuvent aimer et soutenir les Juifs MAINTENANT, les encourager et les louer et leur envoyer de l'argent et tout ce dont ils ont besoin pour "finir le travail". Mais, une fois que c'est accompli, ne pensez pas une minute que cet amour et ce soutien continuera aussi longtemps que les Juifs resteront des Juifs.


    « Au début de 1999, des membres d'un groupe dispensationaliste de Denver au Colorado appelé Concerned Christians furent arrêtés par la police israélienne, menottés, jetés en prison comme des criminels ordinaires et renvoyés aux États-Unis. La police israélienne les accusait de projeter une " apocalypse sanglante " pour hâter la Seconde Venue du Christ. On a suggéré qu'ils complotaient la destruction du plus sacré des lieux saints de Jérusalem.

    Dans un fervent désir de remplacer la mosquée par un temple juif, les membres du culte de Denver ne sont pas différents des autres dispensationalistes qui croient que Dieu veut que ce soit fait. Comme je l'ai appris des Chrétiens lors d'un voyage sponsorisé par Falwell, ils tiennent cette idée comme tout à fait sacrée. Un commandant de l'Armée en retraite appelé Owen, qui vit dans le nord du Nebraska, semble typique.

    J'ai passé beaucoup de temps avec Owen, un veuf, qui est maigre et d'1,65 mètre de haut. Il se tient droit et a un sourire plaisant. Bien habillé et avec une tête couverte de cheveux sable, il paraît plus jeune que son âge. Il a servi en Europe durant la seconde guerre mondiale et, plus tard, plusieurs années au Japon. Un jour, comme je me promenais au côté de Owen, notre groupe se déplaçait vers la vieille ville fortifiée. Comme nous entrions par la porte de Damas et parcourions des couloirs pavés en pierres ovales, j'imaginais facilement Jésus marchant sur une route similaire. Au milieu d'un environnement changeant rapidement, la vieille ville fortifiée, gardant couche sur couche d'histoire et de conflits, fournit l'attraction stellaire pour les touristes et reste le foyer de 25.000 personnes. Comme le Palestinien Muslim Mahmud m'avait dit antérieurement, tout au long de sa longue histoire, Jérusalem a été arabe de manière prédominante et primordialement.

    Nous approchons Haram l-Sharif, ou le Sanctuaire Noble, qui contient le Dôme du Rocher et la mosquée Al-Aqsa – sites que j'avais visités précédemment avec Mahmud. Ces deux édifices, sur des plates-formes surélevées, sont appelées simplement "la mosquée" et représentent le lieu de pèlerinage le plus sacré de Jérusalem.

    Nous étions au niveau inférieur en-dessous de la mosquée et face au mur Ouest, un bloc de pierres blanches énormes haut de 200 pieds (60 mètres) et large de 1600 pieds (480 mètres), que l'on croit être le seul reste du second temple juif.

    " Là ", dit notre guide en pointant en haut vers le Dôme du Rocher et la mosquée Al-Aqsa, nous construirons le Troisième Temple. Nous avons tous les plans dessinés pour le temple. Même les matériaux de construction sont prêts. Ils sont cachés dans un endroit secret. Il y a plusieurs boutiques où des Israéliens travaillent, fabriquant les artefacts que nous utiliserons dans le nouveau temple. Un Israélien est en train de tisser le lin pur qui sera utilisé pour les vêtements des prêtres du temple. "

    Il fait une pause, puis ajoute: " Dans une école religieuse appelée Yeshiva Ateret Cohanim, La Couronne des Prêtres – située près d'où nous trouvons –, les rabbins enseignent aux jeunes hommes comment faire le sacrifice d'animaux. "

    Une femme dans notre groupe, Mary Lou, une spécialiste en ordinateurs, semble surprise d'entendre les Israéliens vouloir retourner aux rites de l'ancien autel sacrificiel de Salomon.

    " Vous revenez au sacrifice animal? " demande-t-elle. " Pourquoi? "

    " C'était fait dans le Premier et le Second Temples ", dit notre guide israélien. " Et nous ne voulons pas changer les pratiques. Nos sages enseignent que c'est un péché de négliger d'étudier les détails du service du temple. "

    En quittant le site, je fis remarquer à Owen que notre guide israélien avait dit qu'un temple doit être reconstruit sur le site du Dôme du Rocher. Mais il n'a rien dit à propos des lieux saints musulmans.

    " Ils seront détruits ", me dit Owen. " Vous savez que c'est dans la Bible, que le temple doit être reconstruit. Et il n'y a aucun autre endroit pour lui que celui-ci. Vous trouvez ça dans la loi de Moïse. "

    Semble-t-il possible, demandé-je à Owen, que les Écritures à propos de la construction d'un temple soient liées à l'époque à laquelle elles ont été écrites, plutôt qu'aux événements à l'époque actuelle?

    " Non, c'est lié à notre époque ", dit Owen. " La Bible nous dit qu'à la Fin des Temps, les Juifs auront renouvelé leur sacrifice d'animaux. "

    Autrement dit, je répète, un temple doit être construit afin que les Juifs puissent continuer leur sacrifice d'animaux ?

    " Oui ", dit Owen, citant Ezekiel 44:29 pour prouver son point de vue.

    Est-ce que Owen est convaincu que les Juifs, aidés par les Chrétiens, devraient détruire la mosquée, construire un temple et réinstituer le meurtre d'animaux dans le temple, tout cela pour plaire à Dieu ?

    " Oui ", réplique-t-il. " C'est la manière dont cela doit être. C'est dans la Bible. "

    Et est-ce que la construction du temple, demandé-je, s'adapte à une séquence de temps?

    " Oui. Nous pensons que ce sera dans la prochaine étape dans les événements menant au retour de notre Seigneur. Quant à ce qu'il soit un grand temple, la Bible ne nous le dit pas. Tout ce qu'elle nous dit est qu'il y aura un renouvellement des sacrifices. Et les Juifs peuvent faire ça dans un bâtiment relativement petit. "

    N'est-ce pas atavique, demandé-je, de revenir au sacrifice d'animaux? Et en ce qui concerne une multitude soucieuse des droits des animaux à notre époque moderne?

    " Mais nous ne nous soucions pas de ce qu'ils disent. C'est ce qui est écrit dans la Bible qui est important ", insiste Owen. La Bible prédit une reconstruction du Temple. Maintenant, les gens qui vont le faire ne sont pas des Chrétiens mais des Juifs Orthodoxes. Évidemment, l'Ancien Testament a établi une formule très spécifique concernant ce que les Juifs doivent suivre quant au sacrifice d'animaux. Ils ne peuvent pas le faire sans un temple. Ils se conformaient au sacrifice d'animaux jusqu'en 70 ap. J.-C. Et quand ils auront un temple, ils auront quelques Juifs orthodoxes qui tueront le mouton ou le bœuf dans le temple, comme un sacrifice à Dieu. "

    Comme Owen parle de réinstituer le sacrifice d'animaux – une étape qu'il sent nécessaire pour sa propre maturité spirituelle – il semble bloquer hors de sa conscience le fait que les lieux saints Musulmans se trouvent sur le site où il dit que Dieu exige qu'un temple soit construit.

    Ce soir-là, après dîner, Owen et moi avons fait une longue marche. À nouveau, j'ai dit mes soucis à propos des dangers inhérents à un complot pour détruire les lieux saints de l'Islam.

    " Les Chrétiens n'ont pas besoin de le faire ", dit Owen en répétant ce qu'il m'a dit avant. " Mais je suis sûr que les lieux saints seront détruits. "

    Mais, j'insistai, ceci peut déclencher la Troisième Guerre Mondiale.

    " Oui, c'est vrai. Nous sommes proches de la Fin des Temps, comme je l'ai dit. Les Juifs orthodoxes feront exploser la mosquée et ceci provoquera le monde musulman. Ce sera une guerre sainte cataclysmique avec Israël. Ceci forcera le Messie à intervenir. " Owen parle aussi calmement, aussi doucement que s'il me disait qu'il allait pleuvoir demain.

    " Oui ", ajoute-t-il pendant que nous retournons à notre hôtel. " Il doit y avoir absolument un troisième temple. "

    Retour à Washington D.C. Je parlais avec Terry Peisenhoover, originaire de l'Oklahoma, qui me disait qu'il recueillait de l'argent pour aider les terroristes juifs à détruire les lieux saints de l'Islam.

    Reisenhoover – petit, rond, presque chauve et Chrétien Né à Nouveau, doté d'une belle voix de ténor – me dit qu'il était invité fréquemment, durant l'administration Reagan, aux rassemblements de dispensionalistes à la Maison Blanche, où il était un soliste-vedette.

    Reisenhoover me parla librement de ses plans pour déplacer des dollars hors-taxes des donneurs américains vers Israël. En 1985, il servait en tant que président de l'American Forum pour la Jewish-Christian Cooperation, étant assisté par Douglas Krieger comme directeur exécutif, et un rabbin américain, David Ben-Ami, lié étroitement à Ariel Sharon.

    De plus, Reisenhoover a servi comme président du conseil pour la Jerusalem Temple Foundation, qui a comme seul but la reconstruction d'un temple sur le site du lieu saint musulman actuel. Reisenhoover a choisi Stanley Goldfoot comme secrétaire international de la fondation. Goldfoot a émigré dans les années 30 d'Afrique du Sud vers la Palestine, et devint un membre du célèbre gang Stern qui choqua le monde avec ses massacres d'hommes, femmes et enfants arabes. Des figures comme David Ben Gourion ont dénoncé le gang comme étant des Nazis et les ont mis hors la loi.

    Goldfoot, selon le journal israélien Davar, plaça une bombe le 22 juillet 1946 dans l'hôtel King David à Jérusalem, qui détruisit une aile de l'hôtel abritant le secrétariat du Mandat Britannique et une partie du quartier-général militaire. L'opération tua environ 100 britanniques et autres fonctionnaires et, comme planifié par les militants juifs, a hâté le jour où les Britanniques ont quitté la Palestine.

    " Il est un terroriste très solide, légitime ", dit Reisenhoover avec admiration à propos de Goldfoot. " Il a les qualifications pour nettoyer un site pour le temple. "

    Reisenhoover dit aussi que, tandis que les militants chrétiens agissent par ferveur religieuse, la bande à Goldfoot ne croit pas en Dieu ni aux aspects sacrés de l'Ancien Testament. Pour Goldfoot, c'est une question de contrôle israélien sur toute la Palestine.

    " C'est entièrement une question de souveraineté ", explique l'adjoint à Goldfoot, Yisrael Meida, un membre du parti de l'aile extrême-droite Tehiya. " Celui qui contrôle le Mont du Temple, contrôle Jérusalem. Et celui qui contrôle Jérusalem, contrôle le pays d'Israël. "

    Reisenhoover m'a dit qu'il avait sponsorisé Goldfoot pour plusieurs voyages aux États-Unis où Goldfoot avait parlé sur des stations de radios et de télévision religieuses, et à des congrégations à l'église. Reisenhoover m'aida à obtenir une cassette d'une conversation de Goldfoot faite à la Smith's Calvary Chapel à Costa Mesa en Californie. En sollicitant des donations pour un temple, Goldfoot n'a pas parlé aux Chrétiens des plans pour détruire la mosquée.

    Reisenhoover m'a donné plusieurs noms de personnes qui connaissaient Stanley Goldfoot; parmi elles, George Giacumakis, qui a dirigé l'Institute for Holy Land Studies pendant de nombreuses années, une école évangélique pour des études en archéologie et en théologie dirigée par des Américains, fondée depuis longtemps. Lors d'une de mes visites à Jérusalem, j'ai pris rendez-vous avec Giacumakis, un Américain Grec avec des yeux foncés et un charme cultivé.

    Se pourrait-il, ai-je demandé, après avoir discuté sans façons en buvant un café, qu'il puisse m'aider à arranger un interview avec Goldfoot?

    " Oh, non ! " a répondu Giacumakis, laissant tomber sa tête dans ses mains, comme quand on entend un désastre. " Vous ne voulez pas le rencontrer. Il est retourné dans le groupe terroriste de l'Irgun ! " Levant la tête et agitant le bras vers l'hôtel King David, il ajouta, " Stanley Goldfoot était en charge de cette opération. Il ne s'arrêtera à rien. Son idée est de reconstruire le temple, et si cela signifie de la violence, alors il n'hésitera pas à utiliser la violence. "

    Glacumakis fit une pause, puis m'assura que lui-même ne croyait pas dans la violence, " S'ils détruisent vraiment la mosquée et que le temple est là, cela ne signifie pas que je ne le soutiendrai pas. "

    Ce fut aussi Terry Reisenhoover qui m'aida à rencontrer le Révérend James E. DeLoach, une figure dominante dans l'énorme Seconde Église Baptiste de Houston. Après avoir parlé quelques fois au téléphone, DeLoach fut volontaire pour être à Washington D.C. Il vint à mon appartement, sur mon invitation, et je mis en route mon magnétophone, avec sa permission.

    " Je connais Stanley très très bien. Nous sommes de bons amis. ", dit-il. " Il est une personne très forte. "

    De Reisenhoover, DeLoach dit: " Il a beaucoup de talent, pour recueillir de l'argent. Il est en train de recueillir 100 millions de dollars. Un tas de cet argent a servi à payer les avocats qui ont obtenu la libération de 29 Israéliens qui essayaient de détruire la mosquée. Cela nous coûte un tas d'argent pour obtenir leur libération. "

    Et comment, ai-je demandé, a-t-il, lui et les autres, canalisé l'argent des donateurs américains vers l'aide des terroristes juifs ?

    " Nous avons fourni le soutien pour le Ateret Cohanim Yeshiva. "

    L'école juive, ai-je demandé, qui prépare les étudiants pour faire le sacrifice d'animaux?

    " Oui ", a-t-il convenu.

    Et les donateurs chrétiens paient pour ça?

    " Cela nécessite beaucoup de formation ", dit-il. Puis, tout à fait fièrement: " Je viens d'accueillir deux jeunes Israéliens qui étudient comment faire le sacrifice d'animaux dans le temple à construire. "
    » — Grace Halsell

En effet, la Torah consacre beaucoup de mots sur le sacrifice animal; cependant, le judaïsme a survécu sans une telle barbarie pendant presque deux mille ans.


    « Pendant le siège de Jérusalem par les Romains, Yohanan ben Zakkai s'échappa de la cité et établit un nouveau centre d'enseignement juif dans la ville de Yavneh. Ben Zakkai était un révolutionnaire se faisant passer pour un protecteur de la tradition. Auparavant, la corne du bélier avait été utilisée à la Rosh Hashanah [NdT: nouvel an juif] uniquement dans le Temple; il décida qu'elle pourrait être utilisée ailleurs. Il n'a pas dit la même chose des sacrifices. Ses successeurs ont institué des prières qui remplaçaient les sacrifices, en partie en priant pour la restauration du Temple. […]

    Par nostalgie, les Juifs ont idéalisé le Temple; il était le symbole d'une utopie perdue où Dieu et les êtres humains jouissaient d'une relation parfaite, une enfance perdue. Sa destruction symbolisait la perte de l'innocence. Le judaïsme devint une religion de l'intellect, avec l'étude comme acte religieux central. Il remplaçait les sacrifices en se souvenant d'eux. Les dénominations modernes du judaïsme réformée et conservateur ont modifié leur liturgie pour diminuer cette mémoire. Sauf que, parfois, une ancienne mémoire de culture peut revenir soudainement à la vie, comme un gène récessif qui a attendu pendant des générations.

    Pour sa part, le christianisme regardait la destruction du Temple comme preuve que Dieu avait déplacé son alliance de l'ancien Israël qui avait rejeté Jésus vers le nouvel Israël de l'Église.

    Le philosophe chrétien du deuxième siècle Justin Martyr consolida les sacrifices avec le Sabbat, la circoncision, et tous les autres commandements qui, disait-il, étaient non pertinents après Jésus. En outre, les Chrétiens argumentaient que la crucifixion de Jésus fut le dernier pardon par le sang – une thèse qui acceptait à la fois l'idée de sacrifice (même le sacrifice humain) et la rejetait.
    » — Gorenberg




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CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? Empty
MessageSujet: Re: CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ? POURQUOI ?   CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? Icon_minitimeLun 26 Juil 2010 - 23:21

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Une brochure pour touristes nous dit:

    « La beauté et la tranquillité de la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem attirent des milliers de visiteurs chaque année. Certains croient que c'était le site du Temple de Salomon, que la paix soit avec lui... ou le site du Second Temple... bien qu'aucune preuve historique ou archéologique documentée n'existe pour soutenir ceci. »
Il y a quelque chose qui doit être dit pour ceci, comme le lecteur le saura en lisant Who Wrote the Bible: les archéologues creusent la "Terre Sainte" depuis le dix-neuvième siècle et, jusqu'à présent, il n'y a pas eu une parcelle de preuve pour soutenir l'histoire du "Temple de Salomon", ni beaucoup d'autres choses dans la Bible "en tant qu'histoire".

Néanmoins, le Mont du Temple se TROUVE là, prenant presqu'un sixième de la vieille ville fortifiée de Jérusalem. C'est certainement vrai que Hérode a construit un Temple à proximité qui a remplacé le temple précédent construit par les Juifs revenant d'exil au cinquième siècle av. J.-C. Ceux-là, en retour, prétendaient qu'ils construisaient le Temple sur le lieu même où l'ancien "Temple de Salomon" s'était tenu. Comme nous découvrons dans Who Wrote the Bible, le soi-disant "Temple de Salomon" était très probablement un temple païen qui avait existé pendant un certain temps à Jérusalem et était tombé en ruines et fut restauré par le Roi Hézékiah comme partie de son projet de réforme religieuse.

Mais, même le Mont du Temple est une question d'histoires et non de faits. Le philosophe médiéval Moses Maimonides dit que, non seulement Adam naquit où l'autel se tenait, mais que Caïn et Abel faisaient leurs sacrifices là et Noé faisait de même après le Déluge (peu importe qu'il atterrit supposément sur le Mont Arara en Turquie). On a dit qu'Abraham alla au "Mont Moriah" pour sacrifier son fils Isaac et le Mont Moriah est là où le Second Livre des Chroniques nous informe que Salomon a construit le Temple. Comme noté dans Who Write the Bible, les Deuxièmes Chroniques sont une réécriture tardive de l'histoire royale juive et il est très probable que le rédacteur ait pris le nom "Moriah" et l'assigna à l'endroit où se trouvait le Temple qui était rénové, dans le but d'affirmer sa sainteté.

Un autre point curieux que fait Gorenberg, est le fait que le mot "Jérusalem" intervient des centaines de fois dans la Bible, mais PAS dans la Torah. Le plus proche est "Salem", peut-être un ancien nom païen pour la cité. Les archéologues nous disent que Jérusalem était un centre sacré bien avant le temps supposé de David et de Salomon. Le Temple fut construit apparemment sur une "aire de battage", ce qui peut indiquer que la religion pratiquée dans la région, et le temple qui se tenait réellement déjà là, était consacré aux dieux et aux déesses de la fertilité.

Dans notre propre histoire plus récente, les Espagnols chrétiens qui ont conquis Cordoue transformèrent sa Grande Mosquée en une cathédrale et le sultan ottoman qui vainquit Constantinople en 1453 convertit l'église de Sainte Sophie en une mosquée. La mosquée la plus ancienne d'Asie Centrale à Bukhara, au nord de l'Afghanistan, se trouve sur des couches que les archéologues ont montré révéler l'existence antérieure d'un temple Zoroastrien et d'un temple bouddhiste.

Le temple qui était à Jérusalem – qui n'était PAS celui de Salomon – fut détruit en 586 av. J.C. par les Babyloniens. Soixante-dix ans plus tard, les exilés de retour furent assignés à construire un nouveau temple "sur le site" de l'ancien. La grande question est: après autant d'années, ont-ils construit sur le lieu exact? Connaissaient-ils même l'endroit où se trouvait le temple précédent à Jérusalem? Pour cette question, est-ce que ce qui est connu actuellement comme Jérusalem est vraiment le lieu qui était connu comme Jérusalem avant l'exil? Gorenberg fait remarquer qu'il est difficile de comprendre pourquoi une cité se trouvait là:
    « C'est au bord d'un désert; le sol est rocailleux; la seule source est de troisième catégorie; les routes de commerce passent au nord. »
Il semble que le temple construit par les exilés de retour de Babylone n'était guère plus qu'une plate-forme construite par l'homme au sommet de la montagne, réalisée en déplaçant beaucoup de terre pour accueillir les foules qui venaient assister aux sacrifices. C'était sur cette plate-forme en terre qu'Hérode construisit le temple qui reste dans la mémoire des Juifs.

Josephus a décrit Hérode comme « cruel et étranger à toute humanité. Il épousa la dernière princesse de la dynastie Hasmonéenne et la tua ainsi que ses fils et un autre de ses fils d'une femme différente. Mais il a certainement construit le temple le plus magnifique que Jérusalem avait jamais vu. Le but de ce temple, selon diverses sources, était de faire de l'argent. Le projet de construction attira les pèlerins par milliers – des clients pour la foi, le seul produit que Jérusalem a jamais eu à vendre. »

Le temple d'Hérode n'a pas duré longtemps. Il fut rasé l'été 70 ap. J.-C. par Titus, et soixante ans plus tard, l'empereur Hadrien reconstruisit la cité en tant que "Aelia Capitolina", dédiée à Jupiter, Junon, et Minerve. Il est très probable que le "Mur des Lamentations" si révéré par les Juifs comme dernier reste du temple de Hérode, soit en réalité une partie du temple de Jupiter construit par Hadrien. [voir Tuvia Sagiv]

Néanmoins, les troupes du calife Umar, second commandant de la foi après Mahomet, conquit Aelia Capitolina en 638. À cette époque, on demanda au patriarche chrétien de la cité Sophronius de lui montrer où se tenait le Temple autrefois. Un récit byzantin nous dit que quand le patriarche vit Umar là, il savait que le monde finissait (mais rappelez-vous, à cette époque, l'idée de reconstruire le temple ne faisait pas partie de la théologie chrétienne), et donc, il pointa vers le mont qui était devenu un tas de déchets.

Umar dégagea les déchets et construisit une mosquée qui était le prédécesseur du Dôme du Rocher qui fut construit par le Calife Abd al-Malik ibn Marwan en 691, et se tient à proximité. Le problème est que les historiens ne peuvent pas réellement expliquer pourquoi le calife voulait créer un "site sacré" là, puisque la Mecque était déjà "Le Site Saint" de l'Islam. Gorenberg suggère que le bâtiment byzantin indique une forte influence chrétienne dans sa conception. Dôme en réalité église et, à l'intérieur, des inscriptions en mosaïque du Coran se réfèrent au "Livre du Peuple", la désignation islamique pour les Chrétiens, disent:

    « Ne dis pas des choses sur Dieu autres que la vérité ! Le messie Jésus, fils de Marie, est évidemment un messager de Dieu ... donc, croyez en Dieu et en tous les messagers, et arrête de parler d'une trinité ... En vérité, Dieu est le Dieu de l'unité. Seigneur Tout-Puissant ! Ce Dieu engendrerait un enfant? Soit dans les Cieux, soit sur la Terre? »
Et pour les Juifs, il y avait aussi un message dans la structure elle-même: le Dôme se trouve où chacun savait que le Temple était, et donc, on peut voir que l'Islam est la culmination du judaïsme et du christianisme.

Beaucoup des idées populaires sur la localisation du Temple à Jérusalem sont dues au travail de Sir Charles Warren.


    « Le Lieutenant-Général Sir Charles Warren naquit à Bangor au nord du Pays de Galles, le 7 février 1840. Son éducation première eut lieu aux Grammar Schools de Bridgenorth et Wem, et au Cheltenham College. Il entra ensuite au Collège Royal Militaire à Sandhurst, et de là, passa par l'Académie Militaire Royale à Woolwich et reçut une commission comme lieutenant dans les Royal Engineers le 23 décembre 1857. Après les cours habituels d'instruction professionnelle à Chatham, Warren alla à Gibraltar, où il passa sept années, et en plus des services ordinaires d'un lieutenant du Génie cherchant ses hommes et construisant ou améliorant les fortifications et les casernements, il était employé à un relevé trigonométrique du Rocher, qu'il termina sur une grande échelle. Il construisit deux modèles de la célèbre forteresse, dont l'un est maintenant à la Rotunda à Woolwich, et l'autre à Gibraltar. Il fut aussi engagé pendant quelques mois à rendre la face orientale du Rocher inaccessible en rendant escarpés ou en obstruant tous les endroits qui pourrait donner un point d'appui à un ennemi.

    À la fin de son terme de service à Gibraltar, il retourna en Angleterre en 1865 et fut nommé Assistant Instructeur en Topographie à l'École de Military Engineering à Chatham; et une année plus tard, ses services furent prêtés par le War Office au Fonds d'Exploration de la Palestine.

    L'objet du Fonds de l'Exploration de la Palestine fut l'illustration de la Bible, et il prit son origine principalement par les efforts de Sir George Grove, qui forma un comité d'influence, dont Sir Walter Besant fut secrétaire pendant longtemps. Le Capitaine (plus tard Sir) Charles Wilson et le lieutenant Anderson, R.E., avaient été déjà au travail sur le relevé de la Palestine et, en 1867, il fut décidé d'entreprendre des excavations à Jérusalem pour élucider, si possible, beaucoup des questions douteuses de l'archéologie biblique, telle que le site du Saint Sépulcre, la vraie direction du second mur et la position des premier, second et troisième murs, comprenant les sites des tours de Hippicus, Phaselus, Mariamne, et Psephinus, et beaucoup d'autres points de grand intérêt pour l'étudiant biblique. […]

    Ce fut Warren qui restaura l'ancienne cité pour le monde; il fut celui qui enleva les déchets des rochers et montra le temple glorieux se trouvant à l'intérieur de ses murs de 300 mètres de long et 60 mètres de haut en maçonnerie puissante; il fut celui qui ouvrit les vallées maintenant couvertes et cachées; il fut celui qui ouvrit les passages secrets, les anciens aqueducs, le pont reliant le temple et la ville. Quoique ce soit d'autre puisse être fait dans l'avenir, son nom sera toujours associé avec la Cité Sainte qu'il retrouva le premier. […]

    Ce fut sur sa route vers Kimberley depuis Le Cap via Port Elizabeth ... qu'il eut le regretté M. Cecil Rhodes comme compagnon de voyage. Tandis qu'ils roulaient dans le veld de Dordrecht à Jamestown, Warren nota que M. Rhodes, qui était assis en face de lui, était engagé manifestement à apprendre quelque chose par cœur, et offrit de lui dire. Il se trouva que c'était les Trente-neuf Articles de l'Église d'Angleterre. Dans le journal de ce voyage, publié également dans "Good Words" de 1900, Warren relate: " Nous avançâmes très bien jusqu'à ce que nous arrivâmes à l'article de la prédestination, et là nous fûmes bloqués. Il avait ses points de vue et j'avais les miens, et nos compagnons de voyage étaient très amusés par le sujet de notre conversation - pendant plusieurs heures - restant sur un seul sujet. Rhodes consacre du temps à son diplôme universitaire à la maison et termine durant les vacances. "

    Sir Charles Warren fut nommé plus tard Préfet de la Police Métropolitaine à Londres, un poste qu'il tint à l'époque des célèbres meurtres de Jack l'Éventreur. Warren ne fit jamais de déclarations sur la personne qui pouvait être le tueur selon lui, mais dans un rapport au Home Office le 17 octobre 1888, il écrivit: " Je considère cette série de meurtres comme unique dans l'histoire de notre pays. "
    »

Michael Hoffman a écrit en 1996:


    « Le soulèvement palestinien le plus récent, en septembre dernier, commença à la suite de l'ouverture du "Tunnel Hasmonéen" de Jérusalem, qui court le long du Troisième Lieu le plus Saint de l'Islam, Haram al-Sharif, l'ancien site du Temple de Hérode, détruit en 70 ap. J.C. par les légions romaines commandées par Titus.

    Bien que les médias l'aient dédaigné à plusieurs reprises à l'époque, les Palestiniens étaient enragés à cause de leur peur que l'ouverture du Tunnel ne soit le commencement de la fin pour la mosquée Al-Aqsa et le début de la reconstruction du Troisième Temple, qui est le but légendaire vers lequel la plupart des sociétés secrètes ésotériques de l'Occident, et plus spécialement les ordres de la Franc-maçonnerie, est orientée (en effet, l'icônographie maçonnique est obsédée par un Temple reconstruit).

    Les médias de l'establishment, dans une démonstration remarquable de l'uniformité et du pouvoir de leur contrôle monopolistique des communications à grande échelle, étaient capables d'étouffer tout rapport substantiel en septembre, fournissant la preuve que les peurs des Palestiniens sur ce sujet avait une certaine justification.

    Dans ce que James Shelby Downard appelle un "processus cryonique" (d'après la méthode par laquelle les restes mortels de Walt Disney sont apparemment préservés), l'opération congeler-attendre-dégeler la vérité sur la concentration intense des ressources du Sionisme ésotérique et de la Franc-maçonnerie ésotérique sur ce complexe du "Mont du Temple" fut gelée, tandis que les émeutes faisaient rage. Quand elles se sont calmées, une période d'attente s'ensuivit quand la crise quitta les premières pages et se déplaça légèrement vers l'arrière de la conscience de l'esprit de groupe des foules. Après la période d'attente, vint le dégel, quand la vérité fut sortie de la congélation profonde et présentée au public. […]

    L'ouverture du tunnel en septembre 1996, avec son bain de sang rituel, un précurseur du sang sacrificiel ordonné pour couler si le Temple est reconstruit, fut orchestré en 1867. Ce fut ensuite que le futur Général Sir Charles Warren, Préfet de Police de l'Angleterre, et co-conspirateur dans le meurtre rituel occulte connu historiquement comme "Jack l'Eventreur", avait été détaché sur une autre mission maçonnique, pour poser les fondations de la reconstruction du Temple de Jérusalem. Et ainsi, ce fut en 1867 qu'un des Francs-maçons les plus importants d'Angleterre, un membre de sa "loge de recherche" (Ars Quator Coronatorum), "redécouvrit" le tunnel de 500 yards causant la claustrophobie.

    Les "instruments" de l'ancien Temple, selon le Talmud, étaient cachés sur le Mont du Temple avant la destruction du Second Temple. Avec le Tunnel de Warren maintenant ouvert, la "chasse au trésor" commence, comme les médias de l'establishment l'ont admis entre les lignes, durant son "dégel" à la mi-octobre.

    Durant la deuxième semaine d'octobre, des fanatiques sionistes impliqués dans des crimes de terrorisme liés à la destruction espérée de la mosquée Al-Aqsa, entrèrent soudainement au milieu de la scène depuis leurs positions d'obscurité imposées par l'establishment. En conséquence, la mi-octobre fut le moment désigné pour tirer le rideau lentement et révéler le jeu réel en cours. À cette jonction, les médias de l'establishment dévoilèrent M. Yehuda Etzion, chef de Hai Vekayam, tête de file du mouvement pour reconstruire le Temple de Hérode, sur les ruines de la mosquée Al-Aqsa révérée par l'Islam. Comme une allusion, sept "activistes" de Hai Vekayam furent arrêtés par la police israélienne alors qu'ils essayaient de forcer leur passage vers le Dôme du Rocher en octobre.

    Aussi comme une allusion, une pétition fut présentée aux Israéliens en octobre, en mettant les points sur les "i" de chaque peur palestinienne à propos de ce que les Palestiniens prévoient avec leur tunnel. La pétition, déposée par l'organisation Temple Mount Faithful, un groupe financé par des fondamentalistes judéo-chrétiens à grands moyens aux États-Unis et de riches Sionistes internationaux et riches maçons, appelle à l'enlèvement de la mosquée du Mont du Temple. James Shelby Downard et moi avons un terme pour cet appel: Vérité ou Conséquences via la Révélation de la Méthode. Pour plus sur cela, les personnes intéressées peuvent consulter ma conférence Vérité ou Conséquences, disponible sur cassette audio.
    » — Michael Hoffman

Avec toutes les choses qui sont arrivées depuis 1996, avec tout ce que Halsell et Gorenberg ont découvert, Hoffman ne semble pas si cinglé, n'est-ce pas? Le fait est qu'après son expédition, Warren écrivit un livre intitulé The Land of Promise (La Terre Promise), un livre disant que l'East India Company britannique devrait coloniser la Palestine avec des Juifs. L'idée était tout à fait populaire en Angleterre pour deux raisons: 1) Elle promouvait les intérêts impériaux britanniques et 2) elle convenait à la prophétie biblique. Ces deux facteurs motivèrent la Déclaration Balfour de 1917 en faveur d'un État Juif.

Bien sûr, les Britanniques avaient des intérêts territoriaux en Palestine, mais on ne peut ignorer la question des aspirations religieuses et millénaristes à propos des Britanniques. Oui, la logique impériale dirait que la Grande-Bretagne devrait prendre la Palestine parce que c'était le passage vers l'empire Ottoman et l'Afrique également, mais notez ce que Gorenberg écrit:


    « Le 2 novembre 1917, deux jours après que la Force Expéditionnaire Égyptienne du Général Edmund Allenby ait pris Beersheba aux Turcs Ottomans et se préparait à marcher au nord vers Jérusalem, le gouvernement britannique annonça une raison entièrement différente pour la campagne: le secrétaire aux Affaires Étrangères Arthur Balfour envoya une lettre au chef sioniste britannique Lord Rothschild, l'informant que le cabinet avait approuvé " une déclaration de sympathie avec les aspirations sionistes juives: le gouvernement de Sa Majesté voit favorablement l'établissement en Palestine d'une patrie nationale pour le peuple juif... "

    Cinq semaines plus tard, l'armée d'Allenby prit Jérusalem. Pendant deux jours avant la conquête réelle, l'arrivée du général fut planifiée méticuleusement. ... Les armées chrétiennes revenaient à la cité pour la première fois depuis les Croisades. Allenby arriva à la porte de Jaffa chevauchant un cheval blanc, avec le faste d'un roi. Puis, avant d'entrer dans la Vieille Ville, il descendit de cheval et marcha. Un récit standard de la raison du général: Son Sauveur est entré dans cette cité à pied, et il ferait de même.
    » — Gorenberg

    « L'action d'Allenby est logique suivant la Déclaration Balfour: Conquérir Jérusalem ne devait pas être considéré uniquement stratégiquement, ce devait être accompli "selon la prophétie". La logique britannique était enracinée dans leur ferveur pour l'Ancien Testament et l'espoir pour le millénium. Cette logique était dérivée des enseignements de culte des Christadelphiens et du prémillénariste Plymouth Brethren de John Darby, de même que les espoirs des Anglicans du courant dominant. Leur désir était de convertir les Juifs et de les renvoyer dans leur patrie. Barbara Tuchman écrit sur ces passions à propos de l'influent Comte de Shaftesbury, que, malgré tout son zèle au nom des Juifs, il est douteux que Lord Shaftesbury pensât jamais à eux comme un peuple avec ses propres langues et traditions... Pour lui, comme pour toute l'école d'Israël-pour-le-but-de-la-prophétie, les Juifs étaient simplement l'instrument par lequel la prophétie biblique pouvait être accomplie. Ils n'étaient pas un peuple, mais une Erreur massive qui doit être apportée au Christ dans le but que toute la réaction en chaîne menant à la Seconde Venue ... puisse être mise en route.

    Ni Balfour ni Lloyd George n'étaient des millénaristes, mais ils étaient des produits d'une Angleterre recouverte d'une telle croyance, et de l'ardeur qu'elle produisait envers l'Ancien Testament. Balfour défendit sa déclaration devant le Parlement en arguant que le Christianisme ne doit pas être " oublieux du service [que les Juifs] ont rendu aux grandes religions du monde ". Lloyd George commenta cela quand il discuta de la Palestine avec Weizmann, l'apôtre du Sionisme au Gouvernement britannique: " Weizmann continua à amener des noms de lieux qui m'étaient plus familiers que ceux du front occidental. " Les deux politiciens pouvaient regarder la restauration des Juifs dans leur pays comme une tâche britannique parce que le millénarisme anglais avait transformé ceci en projet raisonnable, même pour ceux qui ne pensaient pas au millénium. Mis à part qu'à une époque, l'Angleterre dirigeait réellement la Palestine, le simple engagement de la Déclaration Balfour claqua dans le monde réel..
    » — Gorenberg

Le 16 août 1929 fut le jour où le Mandat de la Palestine éclata en flammes comme prévu, comme le note Gorenberg. Le jour d'avant, à l'anniversaire de la destruction du Temple, des centaines de Juifs avaient manifesté le long du Mur des Lamentations, en réclamant des droits pour ce lieu. Une photographie préservée des manifestants est intéressante parce qu'elle montre certains hommes en shorts et en chaussures habituelles. Pourquoi est-ce intéressant? Parce qu'en tant que signe de deuil lors de telles journées, les Juifs religieux ne portent pas de chaussures en cuir un jour de jeûne. Cela signifie que des manifestants ne réclamaient pas des droits sur le Mur des Lamentations pour des raisons religieuses, mais pour des raisons nationalistes et territoriales. Ils plantèrent le drapeau sioniste et chantèrent l'hymne sioniste.

Ainsi, le jour suivant, les manifestants musulmans arrivèrent et tabassèrent les fidèles juifs pieux qui n'avaient rien à voir avec la manifestation du jour d'avant. Le Vendredi suivant, les tensions avaient augmenté à un tel niveau que les Arabes commencèrent à attaquer les Juifs dans la vieille ville, armés de clubs et de couteaux. En une heure, les attaques s'étaient étendues à d'autres quartiers de la ville et la police britannique manquait tellement d'effectifs qu'elle ne put rien faire.

La violence s'étendit et, le deuxième jour (24 août), à Hébron, les émeutiers se déplacèrent de maison en maison en tuant et en pillant. Soixante-sept Juifs furent tués, y compris une douzaine de femmes et trois enfants. La plupart des Juifs de la ville furent sauvés par leurs voisins arabes.

Un historien note que les Juifs allèrent bien au-delà de l'autodéfense. Dans un cas, en représailles, des Juifs entrèrent de force dans une mosquée et détruisirent des livres sacrés. Une version palestinienne des événements nous dit que le peuple de Palestine a réagi à la provocation d'extrémistes juifs religieux sur le site sacré, ce qui semble être ce qui s'est réellement passé.

En une semaine et demi de terreur, 133 Juifs et 116 Arabes furent tués. À tout point de vue, l'événement fut un tournant dans la lutte pour le contrôle de la Palestine. Le fait est qu'il y avait, à ce début, une grande opposition des Palestiniens à la création d'une état juif en Palestine, et il est facile de le comprendre. La Palestine était fondamentalement "donnée aux Juifs" par la Grande-Bretagne. Mais beaucoup en Grande-Bretagne commençaient à penser que la promesse de la Déclaration Balfour d'une "patrie nationale" pour les Juifs avait été une erreur.

Les faits sont les suivants: deux groupes nationaux luttaient pour un seul morceau de terre. Un des groupes avait été là pendant très, très longtemps, et l'autre groupe avait l'intention de venir prendre possession de ce dont ils étaient convaincus être leur bien soit par le droit du mandat britannique, soit par le droit de leur dieu. Le plan britannique d'installer les Juifs en Palestine fut un désastre et ils partirent la queue entre les jambes, en laissant les Palestiniens et les Juifs se battre tout seuls.

Mais le combat n'était pas égal. Le désir parmi l'Occident Chrétien que les Juifs restent en Palestine pour recréer Israël, reconstruire le Temple et accomplir la prophétie, était derrière la présence juive. Les Palestiniens n'avaient pas une chance dès le début.

    « Avraham Stern était un rebelle parmi les rebelles, trop extrême pour l'extrémiste moyen. Un Juif, né en Pologne, qui admirait Mussolini. Il avait été un membre de l'Irgun Tzva'i Le'umi (Organisation Militaire Nationale), l'aile droite souterraine juive en Palestine. À la fin des années 30, les Arabes de Palestine se révoltèrent contre le gouvernement britannique; des attaques contre les Juifs étaient courantes. L'Irgun rejetait la politique courante de restreinte de la Haganah et lança des attaques vengeresses contre les Arabes: tir sur un bus ici, une bombe dans un marché là, le meurtre d'innocents comme paiement pour le meurtre d'innocents. De là, on en vint à combattre les Britanniques, qui cherchaient à satisfaire les Arabes en restreignant l'immigration, même alors que des Juifs désespérés essayaient de quitter l'Europe. Mais quand la Seconde Guerre Mondiale éclata, l'Irgun déclara une trêve: combattre l'Allemagne était plus important que d'expulser les Anglais. Un tel zigzag n'était pas pour Stern: au printemps 1940, lui et ses partisans quittèrent l'Irgun pour créer un groupe plus radical qui continuerait à combattre les Britanniques. Ils attaquaient les banques, essayaient d'assassiner des fonctionnaires mandataires. En Hébreu, le groupe était appelé Lehi... les Anglais l'appelèrent le Gang Stern, même après que la police eût arrêté Stern dans un appartement de Tel-Aviv en 1942 et le tuât. Les leaders du groupe incluaient Yitzhak Yezernitzky, qui changea son nom plus tard en Yitzhak Shamir, et, des décennies plus tard, devint le Premier Ministre israélien.

    Dans un journal appelé The Underground, Lehi publia ses dix-huit principes de la renaissance nationale juive. Le numéro 18 dit: " Construire le Troisième Temple, comme symbole de l'ère du Troisième Royaume. " Après l'indépendance d'Israël, les vétérans du groupe republièrent les principes avec un amendement. Maintenant, le numéro 18 dit: " Construire le Troisième Temple comme un symbole de l'ère de la totale rédemption. " L'historien Joseph Heller explique que "Troisième Royaume" sonnait trop proche de "Troisième Reich" – un point sensible puisque Lehi était entâché en ayant offert sans succès ses services aux forces de l'Axe contre la Grande-Bretagne en 1941.

    L'amendement clarifie le point: " Ils étaient un mouvement messianique, particulièrement sous Stern ", dit Heller.
    » — Gorenberg

Gorenberg raconte l'histoire de David Shaltiel, qui était commandant de la Haganah, l'armée juive de type milice. Shaltiel avait été élevé dans un foyer orthodoxe à Hambourg. Il prétend qu'à l'âge de treize ans, il sortit de la synagogue le jour du Yom Kippour, mangea du porc et attendit que Dieu le frappât. « Quand rien ne se passa, il en avait fini avec la religion. Shaltiel rejoignit ensuite la Légion Étrangère Française et devint plus tard un marchand d'armes pour la Haganah en Europe. En 1936, la Gestapo l'arrêta à Aix-la-Chapelle. On dit qu'il a été à Dachau et à Buchenwald et dans seize autres prisons. » D'une manière ou d'une autre, il fut relâché avant que la Seconde Guerre Mondiale ne commencât, et retourna en Palestine où il devint un officier de la Haganah.

En novembre 1947, après la Seconde Guerre Mondiale (qui a dû certainement avoir profondément affecté Shaltiel), les Nations Unies (qui étaient aussi profondément affectées par la Seconde Guerre Mondiale, comme le monde entier) votèrent le partage de la Palestine entre un état juif et un état arabe. Vous pourriez même dire que ce vote était un résultat direct des événements de la Seconde Guerre Mondiale et beaucoup de gens ont suggéré qu'il y avait une complicité sioniste dans le meurtre de millions de Juifs dans le but express de générer de la culpabilité et de la sympathie pour le peuple juif, pour les mettre dans une position de "droit moral" irréfutable vers la Palestine.

En tout cas, les Arabes étaient opposés au partage (pas une surprise) et combattaient les Juifs, même quand les Britanniques se sont retirés de la Palestine en pagaille.

Le 28 mai 1948, deux semaines après que le leadership sioniste eût proclamé l'établissement de l'État d'Israël, le quartier juif de Jérusalem tomba aux mains des forces jordaniennes.

À l'aube du 17 juillet, un cessez-le-feu des Nations Unies fut imposé par la force. Shaltiel, le type qui avait mangé du porc de manière solennelle le jour du Yom Kippour il y a tant d'années, décida alors – avant qu'il n'ait à s'arrêter de combattre à l'exécution du cessez-le-feu – qu'il allait être un héros et re-prendre la vieille ville comme son dernier Hourrah. La Vieille Ville n'avait aucune valeur stratégique, mais, apparemment, sa signification symbolique était énorme pour les Juifs. Shaltiel avait l'aide des forces de l'Irgun et de Lehi, de même qu'une charge explosive spéciale conçue par un physicien.

Shaltiel était si confiant dans la victoire qu'il avait un agneau prêt pour le sacrifice sur le Mont du Temple.

Shaltiel mourut en 1969, et personne ne sait s'il attendait la reprise du sacrifice animal comme une pratique régulière, mais il est certain qu'il pensait que sacrifier un agneau était la manière adéquate de célébrer la re-prise de Jérusalem. Shaltiel n'aurait probablement pas contrevenu aux ordres de David Ben-Gourion de ne pas endommager les lieux saints musulmans s'il avait réussi dans son offre de re-prendre le mont, mais la même chose ne peut pas être dite du commandant des forces Lehi, Yehoshua Zetler. Si l'attaque réussissait, il avait des plans définis pour raser les lieux saints musulmans sur le Mont et il équipa ses hommes avec des explosifs pour faire cela.

Il se trouve que l'offensive échoua. La bombe spéciale fit une marque noire sur les murs musulmans vieux de quatre cents ans, mais ne les fissura même pas. À 5h00, le cessez-le-feu entra en vigueur.

Yisrael Eldad écrivit sur ses sentiments à propos de cette nuit, publié plus tard dans un mémoire:

    « Et le cœur imagine: Peut-être se brisera-t-il ce soir...

    Si seulement ils avaient un sens de l'histoire. Oh, si seulement ! Et précisément cette nuit, la nuit de la première destruction, la nuit de la seconde destruction, précisément cette nuit, si seulement ils pouvaient faire irruption et y aller – car ils sont capables de faire irruption et d'y aller... Il y a assez d'armes, et il y a des hommes jeunes, et il y a Jérusalem, tout en elle le désirant, prête pour une nuit terrible comme ceci, si seulement ils pouvaient faire irruption, si seulement ils pouvaient y aller.

    Au mur, au deuil, à ce qui a été abandonné.

    À enfoncer et à mettre tout en feu. Dans le feu elle est tombée, et dans le feu elle renaîtra à nouveau. Pour la raser entièrement là, tous les mensonges et l'hypocrisie sanctifiés. Pour purifier, purifier, purifier.
    »
(En parlant de mensonges et d'hypocrisie sanctifiés, l'Ancien Testament doit être la mère à tous.)

Mais ce n'est pas arrivé: l'État Juif naquit sans la Vieille Ville, qui resta dans les mains des Palestiniens qui y avaient vécu depuis 2000 ans. Beaucoup d'entre eux sont des descendants des Juifs d'origine qui se sont convertis.

Dans son livre de 1996 Beginning of the End: The Assassination of Yitzhak Rabin and the Coming Antichrist (Le Commencement de la Fin: l'Assassinat de Yitzhak Rabin et la Venue de l'Antéchrist), le pasteur texan John Hagee se souvient être assis avec son père quand les nouvelles arrivèrent par la radio qu'Israël était une nouvelle nation. Son père lui dit: « Nous venons d'entendre le message prophétique le plus important qui sera jamais délivré jusqu'à ce que Jésus retourne sur la Terre. » Pour les millénaristes, la Déclaration Balfour avait été excitante, mais la "naissance" d'Israël produisit des frénésies absolues d'extase apocalyptique. Les prophéties des Derniers Jours devenaient VRAIES !


    « À part les histoires que j'ai entendues dans mon enfance à l'École du Dimanche, je savais peu de chose ou rien sur une Jérusalem où les gens y vivent tous les jours, où ils sont nés, sont allés à l'école, se sont mariés, ont des enfants, rient et font la fête à l'occasion, pleurent et sont en deuil à d'autres moments. Puis, un jour, allant à Jérusalem, j'ai commencé à éprouver les réalités d'un peuple qui avait toujours vécu là.

    Je marchais dans les rues aux pavés ovales avec un Arabe musulman, Mahmud Ali Hassan, qui était né à Jérusalem, avait acheté ses premières chaussures, eu son premier rasage chez un barbier, fut équipé de son premier costume, fut marié, vit tous ses enfants naître et les vit grandir – tous dans la Vieille Cité Fortifiée.

    Avec Mahmud, je marchais dans des passages étroits dans un des rares exemples restant dans le monde d'une ville complètement entourée de murs. Les murs se dressent partiellement sur les fondations de la Place d'Hadrien, construite en 135 ap. J.-C., ils incluent des restes de murs plus anciens, ceux du Roi Hérode en 37 av. J.-C., et d'Agrippa de 41 ap. J.C., et de Saladin en 1187. Et finalement, les murs furent reconstruits par le Musulman Turc, Soliman le Magnifique, au seizième siècle.

    " La Vieille Cité Fortifiée a été habitée par les Arabes tout au long de sa longue histoire ", me dit Mahmud. " Et les marchés arabes, les maisons arabes, et les sites religieux arabes représentent environ quatre-vingt-dix pour cents de la Vieille Ville. "

    " En tant qu'Arabes, nous sommes descendants d'un peuple indigène, un peuple qui n'a jamais quitté la Palestine, ayant vécu continuellement à l'intérieur de ces anciens murs ", continue Mahmud. " Je peux remonter mes ancêtres à plus de dix générations. Et dans le cas de mon père et de son père et de son père, nos familles ont vécu dans la même maison durant les derniers trois cents ans. " [….]

    " C'est une des plus anciennes villes du monde ", me rappelle Mahmud. " Les Arabes appelés Amorrites arrivèrent ici il y a quatre ou cinq mille ans. Ils établirent ce site comme fondation religieuse pour honorer leur dieu. Et ces premiers adorateurs arabes d'un dieu qu'ils appelaient Shalem nous donnèrent le nom de notre cité sacrée, Jérusalem. Puis arrivèrent d'autres de nos ancêtres, les Cananéens de Canaan. Ils firent de Jérusalem un des premiers centres d'adoration du Dieu Unique. Les Cananéens avaient un roi nommé Melchisédech, et il est écrit qu'il était aussi un prêtre de Dieu le Plus Haut. "
    [Les Amorites n'étaient pas des Arabes, mais des sémites. Les Arabes sont bien des sémites aussi, mais tous les sémites ne sont pas des Arabes; les Hébreux, dont sont issus une partie des Juifs actuels, l'étaient également. L'origine exacte du mot "arabe" est inconnue, mais il est communément admis qu'il désignait l’identité bédouine, au sens strict, c’est-à-dire l’ensemble des tribus nomades vivant de pastoralisme en Arabie. Les Arabes ne sont arrivés à Jérusalem qu'en 638, et les Hébreux y étaient déjà. Les Amorites n'honoraient pas qu'un seul dieu, puisqu'ils adoraient principalement Addu, Dagan et les divinités du panthéon mésopotamien, comme Enlil, Ea, Shamash, Sîn et Ishtar, ainsi qu'Amurru (Mar-tu en sumérien). Shalem n'était pas un dieu amorite, mais cananéen. Les Cananéens, qui n'étaient pas d'origine arabe mais phénicienne, n'ont certainement pas fait de Jérusalem un centre d'adoration du Dieu Unique, puisqu'ils étaient polythéistes et adoraient notamment El, Baal, Asherah et pratiquaient le sacrifice humain. Selon Don Bradley, ils auraient même été des hybrides nephilims. Un peu ballot, pour un Musulman, de se revendiquer d'un tel héritage, pour vouloir légitimer sa présence en Palestine... Les Palestiniens qui vivent là depuis plusieurs générations sont sur leurs terres, peu importe leurs origines ou leur religion, et les sionistes n'ont pas à les en expulser pour fonder un état "juif". Point Barre !]

    " Toute cette histoire première précède l'arrivée des Hébreux de beaucoup de siècles... Et quand une tribu d'Hébreux, une des nombreuses tribus dans la région, arriva, ils restèrent moins de 400 ans. Et ils furent vaincus aussi, comme beaucoup avant et après. Et il y a 2000 ans, ils furent chassés. "

    " En tant qu'Arabes, en tant que Musulmans, notre querelle n'a jamais été avec les Juifs en tant que Juifs, ni avec la grande religion du Judaïsme. Les lieux que les Juifs et les Chrétiens révèrent comme saints, nous les révérons comme saints. Les prophètes que les Juifs et les Chrétiens révèrent comme saints, nous les révérons comme saints. Mon point est que chacun dans l'histoire a emprunté de ce qui était avant lui. Personne ni aucun groupe a des droits exclusifs ici. Il y eut des batailles sans fin pour Jérusalem. Et les Hébreux ne furent au pouvoir ici que durant soixante ans. "
    » — Halsell

Un lettre de nouvelles de fin 1998 postée sur le site web Voice of the Temple Mount dit que son but est "la libération" des lieux saints musulmans et la construction sur ce site d'un Temple Juif: « Maintenant, le temps est venu pour que le Temple soit reconstruit », dit la lettre israélienne. La lettre appelle « le gouvernement israélien à terminer l'occupation islamique païenne » de terres où se trouve la mosquée. Elle ajoute: « La construction du Troisième Temple est proche. »


    « Il ne reste plus qu'un événement pour mettre en place la scène pour la part d'Israël dans le dernier grand acte de son drame historique. C'est de reconstruire l'ancien Temple d'adoration sur son ancien site. Il n'y a qu'un seul lieu où ce Temple peut être construit, selon la loi de Moïse. C'est sur le Mont Moriah. C'est là que les deux précédents Temples étaient construits. » — Hal Lindsey, The Late Great Planet Earth.

    Un Antisémite « est quelqu'un qui hait les Juifs plus qu'il n'est supposé l'être. » — Evangéliste de la télévision Jomes Robison.

L'Église Chrétienne, tout au long de la plupart de son histoire, a été antisémite. Avec la Réforme, cependant, beaucoup de Chrétiens passèrent de l'antisémitisme à une nouvelle sorte de discrimination rampante dans le monde aujourd'hui: philo-sémitisme. C'est une position qui voit les Juifs comme pratiquement nécessaires EN TANT que Juifs, parce qu'ils ont un rôle à jouer dans le salut des Chrétiens ! Cet "amour des Juifs" inclut dans ses paramètres l'assurance suffisante que les Juifs SONT différents et sont destinés à l'extinction une fois qu'ils auront effectué leur tâche assignée.

Il y a certainement des différences personnelles et politiques parmi les Chrétiens qui rend une généralisation imprécise et peut-être dangereuse, mais le fait reste que beaucoup de fondamentalistes qui mènent le "aidons Israël de toutes les manières dont nous pouvons" et "courons après les Musulmans" du jour présent ont une histoire établie d'avoir enseigné à leurs disciples que les Juifs étaient derrière tous les ennuis du monde.

Ce fut après que furent révélées les horreurs de l'Allemagne Nazie que le Christianisme Occidental réalisa que promouvoir l'antisémitisme comme Les Protocoles des Sages de Sion pourrait être vu comme sympathiser avec les Nazis. Donc, ces fondamentalistes qui étaient ouvertement antisémites firent machine arrière et se regroupèrent.

Avec la naissance d'Israël en 1948, les Chrétiens antisémites changèrent leur tactique. Ils étaient encore antisémites (le SONT encore), mais ils agirent différemment à l'extérieur; ils devinrent "aimants" et "reconnaissants", bons et condescendants, envers les Juifs. Grâce à la bonté, les Juifs faisaient MAINTENANT ce qu'ils étaient supposés faire: se regrouper en Israël afin que Jésus puisse revenir et les réduire en miettes !

Comme cette nouvelle appréciation du rôle juif fusionna avec les croyances dispensionalistes, les Chrétiens Occidentaux devinrent des supporters farouches du nouvel état juif. Rien ne doit arriver entre Israël et sa destinée ! Quiconque peut critiquer toute autre nation dans le monde, mais PAS Israël. Critiquer la France, l'Allemagne ou même les États-Unis était juste "politique". Critiquer Israël était critiquer Dieu Tout-Puissant.

Au même moment où les millénaristes proclament leur amour pour Israël, ils révèlent fréquemment qu'ils n'ont pas du tout de préférence pour les Juifs.


    « Debout, surplombant la vallée de Megiddo, Clyde, un compagnon de voyage, m'expliquait que c'était le site où le Christ mènerait les forces du Bien contre le Mal. " Les deux tiers des Juifs seront tués ", dit Clyde, citant Zacharie 13:8-9. Faisant une pause pour calculer, il arriva à neuf millions de Juifs morts. " Sur trois cents kilomètres, le sang montera jusqu'aux brides des chevaux. "

    Quand j'exprime mon souci sur ce scénario, Clyde explique: " Dieu le fait principalement pour son ancien peuple, les Juifs. Il a imaginé une période de Tribulations de sept années principalement pour purger les Juifs, pour qu'ils puissent voir la lumière et reconnaître le Christ comme leur sauveur. "

    Mais pourquoi, demandé-je, Dieu aurait choisi un peuple = "favori de Dieu", comme le dit Clyde, uniquement pour tuer la plupart d'entre eux?

    " Comme j'ai dit, Dieu doit les purger ", dit Clyde. " Il veut qu'ils se courbent devant Son seul fils, notre Seigneur Jésus-Christ. "

    Mais quelques-uns resteront? Pour enterrer leurs morts?

    " Oui ", me dit Clyde. " Il y en aura 144.000 d'épargnés. Puis ils se convertiront au Christ. "
    » — Halsell



    « Il ne restera que 144.000 Juifs vivants après la bataille d'Armageddon. Ces Juifs restants – hommes, femmes et enfants – se courberont devant Jésus. En tant que Chrétiens convertis, tous les adultes commenceront à prêcher immédiatement l'évangile du Christ. Imaginez ! Ce seront comme 144.000 Billy Grahams lâchés d'un seul coup ! » — Hal Lindsey

    « Tant qu'ils ne se convertissent pas, ils sont "aveugles spirituellement. " » — Jerry Falwell

Traditionnellement, les Juifs ont été libéraux et soutenaient les ordres du jour libéraux. Ayant connu la discrimination et le racisme, ils furent alliés des ordres du jour libéraux. Cependant, en 1967, après qu'Israël se soit emparé des terres arabes qu'il ne voulait pas abandonner, l'état d'Israël se déplaça rapidement vers la droite conservatrice. Les Juifs américains, précédemment supporters libéraux des droits des autres, furent persuadés que leur priorité numéro un était de soutenir Israël. Sous cette influence, ils se déplacèrent rapidement à droite.

La Droite israélienne et la Droite chrétienne devinrent d'étranges amis, chacun avec une doctrine centrée sur Israël et un culte de la terre. Nathan Perlmutter de l'ADL expliqua pourquoi les Juifs américains soutiennent la Droite chrétienne en Amérique: D'abord, dit-il, il se sent en quelque sorte un Juif américain typique en ce qu'il pèse chaque problème dans la vie selon une mesure: « Est-ce bon pour les Juifs? Cette question satisfaite, je passe aux questions secondaires. »

Les Juifs américains soutiennent Jerry Falwell parce qu'il soutient les visées expansionnistes d'Israël. Perlmutter sait que les évangélistes fondamentalistes interprètent les Écritures comme disant que tous les Juifs doivent accepter en fin de compte Jésus ou être tués. Mais, entre temps, il dit: « Nous avons besoin de tous les amis que nous avons pour soutenir Israël… Si le Messie vient, ce jour-là, nous considérerons nos options. Entre-temps louons le Seigneur et passons les munitions. »

Irving Kristol presse les Juifs américains de soutenir quelqu'un comme Falwell en leur disant que, "dans le monde réel", il vaut mieux que les Juifs soutiennent la Droite, ceux qui sont fortement pro-Israël. Pour être sûr, ajoute-t-il, que les prédicateurs fondamentalistes diront que Dieu n'entend pas la prière d'un Juif. Mais, « après tout, pourquoi les Juifs devraient se soucier de la théologie d'un prédicateur fondamentaliste quand ils ne croient pas un seul instant qu'il parle avec une quelconque autorité sur la question de l'attention de Dieu envers la prière des humains? Et quelle importance de telles abstractions théologiques ont, contre le fait habituel que le même prédicateur est vigoureusement pro-Israël? »


    « Douglas Krieger, un leader profane évangélique de Denver au Colorado, lié étroitement à Terry Reisenhoover pour récolter des fonds pour éradiquer la mosquée Al-Aqsa et le Dôme du Rocher pour reconstruire le Temple à Jérusalem, pressa très tôt Israël pour un travail en commun et embrasser totalement les questions fondamentalistes-évangéliques en échange de leur soutien à Israël.

    Dans une longue analyse préparée pour les leaders Juifs et Américains, Krieger fait remarquer qu'en tant que conséquence de ses guerres d'agression, Israël fait face à deux choix: chercher la paix en se retirant les "territoires acquis par la guerre", ou continuer la fidélité envers une puissance militaire encore plus grande, c'est-à-dire la Droite Chrétienne contrôlée par les États-Unis.

    Si les Israéliens prennent le second choix, ce que Krieger les presse de faire (en tant que millénariste, il veut qu'ils re-prennent toute la Palestine et re-construisent le Temple), alors les Israéliens et les Juifs américains feraient face à une manifestation de l'antisémitisme.

    À cause de la saisie militaire d'Israël des terres arabes, " une montée d'antisémitisme pourrait déferler en Occident ". Cela pourrait être évité, cependant, dit Krieger, par son alliance avec la Nouvelle Droite Chrétienne. Il fit remarquer qu'Israël pourrait utiliser les fondamentalistes-évangéliques pour projeter par leurs vastes réseaux de radio et de télévision une image d'Israël que les Américains aimeraient, accepteraient et soutiendraient.

    En outre, Krieger dit: " La Droite Religieuse pourrait vendre aux Américains l'idée que Dieu voulait un Israël militant, militarisé. Et que plus Israël deviendrait militaire, plus la Droite américaine deviendrait enthousiaste dans son soutien.
    »

Les Juifs sionistes et les Chrétiens fondamentalistes militants ont formé en conséquence une alliance qui embrasse le même dogme. Ce dogme n'a rien à voir avec les valeurs spirituelles ou vivre une bonne vie comme un Chrétien ou un Juif. L'alliance est à propos du pouvoir politique et des possessions matérielles. C'est à propos d'un groupe de gens prenant possession d'une terre sacrée pour trois religions, occupée pendant deux mille ans par un peuple qui s'oppose certainement à ce que leurs terres, leurs droits, et leurs vies leur soient retirés. C'est un dogme centré sur une petite entité politique, Israël. Les leaders d'Israël et de la Droite Chrétienne rendent le droit de propriété la plus haute priorité de leurs vies, en créant une religion culte, et chaque groupe agit ainsi cyniquement, pour ses propres raisons égoïstes, attendant que l'autre soit détruit par ses propres arrogances.


    Les croyances dispensationelles réduisent « les sociétés complexes et diverses d'Afrique, Asie et du Moyen-Orient à des rôles de figurants comme alliés de Gog dans le grand drame de la fin des temps... le consensus était clair: des impératifs prophétiques exigeaient l'élimination des Arabes pas seulement de (Jérasulem) mais de la plupart du Moyen-Orient... Ils se trouvent en travers du chemin des promesses de Dieu aux Juifs." – Paul Boyer, When Time Shall Be No More (Quand le Temps ne sera plus)

    La Nouvelle Droite Evangéliste … prit systématiquement le contrôle du leadership de la Convention Baptiste du sud, la dénomination Protestante la plus grande … modifiant des positions théologiques tenues depuis longtemps pour un avantage politique. – Sidney Blumenthal dans The New Republic

    Je ne sais pas combien de générations futures nous pouvons compter avant que le Seigneur ne revienne.
    » – James Watt, Secrétaire américain à l'Intérieur, parlant devant le Comité Intérieur de la Chambre, dans une réfutation apparente des arguments pour conserver les ressources naturelles.[/i] »

Le Président Reagan représentait une vue dispensionaliste qui disait que puisque "le Christ est à la porte," passer du temps à des questions intérieures ne devrait pas être pris trop sérieusement. "La plupart des décisions politiques de Reagan," dit James Mills, un ancien fonctionnaire d'état de la Californie, étaient basées sur son "interprétation littérale des prophéties bibliques." Ceci mena à l'idée de Reagan qu'il n'y avait pas de raison de se faire du souci à propos de la dette nationale si Dieu va bientôt confisquer le monde entier."

George W. Bush a apparemment le même point de vue.

Le soutien de Reagan des néo-conservateurs enthousiastes peut seulement être compris à la lumière de la pensée millénariste du président. "Pourquoi gaspiller du temps et de l'argent à préserver des choses pour l'avenir? Pourquoi se soucier de la conservation? Il s'ensuit que tous les programmes intérieurs, particulièrement ceux qui occasionnent des dépenses capitales, peuvent et devraient être diminués pour libérer de l'argent pour mener la guerre d'Armageddon.

Les Dispensionalistes qui prêchent la Théologie d'Armageddon sont un culte relativement nouveau – âgé de moins de 200 ans. Il y a quatre aspects principaux à leur système de croyance:

1) Ils sont antisémites. Ils professent un amour fervent pour Israël. Leur soutien envers Israël, cependant, ne vient pas d'un véritable amour pour les Juifs et leurs souffrances. Plutôt, leur "amour et soutien" est basé sur leur volonté de voir Israël "en place" pour la "Seconde Venue du Christ," quand ils s'attendent à ce que la plupart des Juifs soit détruite.

2) Les Dispensionalistes ont une vue très étroite de Dieu et des six milliards sur la planète. Ils adorent un dieu tribal qui est seulement concerné par deux peuples: les Juifs et les Chrétiens, qui disent qu'un Dieu tribal a l'intention d'opposer l'un contre l'autre en Sa faveur. Les autres cinq milliards de gens sur la planète ne sont pas sur le radar de ce Dieu sauf pour être tués dans la bataille finale.

3) Les Dispensionalistes sont certains jusqu'à la moelle qu'ils comprennent l'Esprit de Dieu. Ils fournissent un scénario, comme un scénario de film, qui se déplie selon des séquences, des époques ou des "distributions" finissant toutes heureusement avec une évasion à la fin des temps appelée le Ravissement – pour quelques élus comme eux. Ils attirent ceux qui veulent sentir qu'ils sont sur l'"intérieur" d'un "groupe spécial" avec un savoir secret et profond. Ce désir pour la certitude cause des millions des disciples du Dispensionalisme à faire confiance à leurs leaders à un degré extraordinaire.

4) Le Fatalisme est le quatrième aspect des Dispensionalistes. Le monde, disent-ils, empire constamment et nous n'y pouvons rien, donc il n'y a pas lieu de faire quelque chose. Les professeurs nous enseignent la colère d'un dieu vengeur et déclarent que Dieu ne veut pas qu'on travaille pour la paix, que Dieu exige que nous menions une guerre nucléaire: Armageddon qui détruira la planète.

Le sous-produit effrayant de ces croyances est que, puisque le Culte est au pouvoir aux Etats-Unis, il est tellement facile de créer les situations mêmes qui sont décrites, s'assurant ainsi l'accomplissement des idées des Dispensionalistes: le Culte qui veut créer Armageddon et a besoin de 5 milliards de gens sur la planète pour aller volontairement sur l'autel sacrificiel, et les Musulmans ont été choisis pour être les premiers.



C'est le Culte le Plus Dangereux dans le Monde.




Laura Knight-Jadczyk - Le 30 juillet 2005

Traduction française: Henri R.






source:
cligno étoile http://cassiopaea.crystunix.com/fr/article-lkj-culte_dangereuse-fr.htm







FIN


Dernière édition par invitée le Ven 3 Aoû 2012 - 22:33, édité 2 fois
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CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? Empty
MessageSujet: Re: CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ? POURQUOI ?   CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? Icon_minitimeDim 21 Nov 2010 - 17:39

JERUSALEM, SPACIOPORT ANUNNAKI POSTDILUVIEN





- 11 000 avant Jésus-Christ.
Le déluge balaie la Terre, les Anunnakis assistent à la destruction totale depuis leurs vaisseaux en orbite.


- 10 500 avant Jésus-Christ.
Les Anunnakis réservent la péninsule du Sinaï au spacioport postdiluvien,
un centre de contrôle est établi sur le Mont Morija (la future Jérusalem).


- 9780 avant Jésus-Christ.
Râ/Mardouk, fils premier-né d'Enki, divise son domaine égyptien entre Osiris et Seth.


- 9330 avant Jésus-Christ.
Seth s'empare d'Osiris, le démembre, et s'octroie la totalité du pouvoir sur la vallée du Nil.


- 8970 avant Jésus-Christ.
Horus se venge en lançant la Première Guerre des Pyramides.
Seth s'enfuie en Asie et s'empare de la péninsule du Sinaï et de Canaan.
Opposés au contrôle des installations spaciales par les descendants d'Enki,
les Enliliens lancent la Deuxième Guerre des Pyramides.
Victoire de Ninourta qui vide la Grande Pyramide de ses équipements.

Niharsag, demi-soeur d'Enki et d'Enlil, réunit une conférence de paix.
La division de la Terre est réaffirmée.

Les reines d'Égypte sont transférées de la dynastie de Râ/Mardouk à celle de Thot.

Construction d'Héliopolis comme Cité-Balise de substitution.


- 8500 avant Jésus-Christ.
Les Anunnakis établissent des avant-postes aux entrées des installations spaciales.
Jéricho est l'un d'eux.


- 2193 avant Jésus-Christ.
Térach, père d'Abraham, naît à Nippour d'une famille de prêtres royaux.


- 2123 avant Jésus-Christ.
Naissance d'Abraham à Nippour.


- 2113 avant Jésus-Christ.
Enlil confie les pays de Sem à Nanar, Our devient la capitale du nouvel empire.
Our-Nammou monte sur le trône et est nommé protecteur de Nippour.
Un prêtre nippourien, Terach, père d'Abraham, vient à Our faire la liaison avec la cour royale.


- 2096 avant Jésus-Christ.
Our-Nammou meurt au combat.
Le peuple voit dans sa mort prématurée un lâchage d'Anou et d'Enlil.
Terach part avec sa famille et ses enfants pour Charan.


- 2055 avant Jésus-Christ.
Sur l'ordre de Nanar, Shoulgi envoie les troupes élamites calmer l'agitation des cités cananéennes.
Les Élamites parviennent jusqu'à l'entrée de la péninsule du Sinaï et du Spacioport.


- 2048 avant Jésus-Christ.
Mort de Shoulgi.
Mardouk se rend au pays des Hittites.
Abraham reçoit l'ordre de gagner le Canaan du sud avec un corps de cavaliers d'élites.


- 2047 avant Jésus-Christ.
Amar-Sin (l'Amraphel biblique) devient roi d'Our.
Abraham se rend en Égypte, y reste 5 ans, et revient avec des troupes supplémentaires.


- 2041 avant Jésus-Christ.
Guidé par Inana, Amar-Sin monte une coalition de rois de l'Est et lance une expédition militaire
sur Canaan et le Sinaï conduite par l'Élamite Kedorlaomer.
Abraham bloque leur avance à l'entrée du Spacioport.


- 2024 avant Jésus-Christ.
Alors que Nabou organise ses partisans cananéens pour s'emparer du Spacioport,
les Grands Anunnakis approuvent l'emploi d'armes nucléaires.
Nergal et Ninourta détruisent le Spacioport et les cités cananéennes dissidentes.


- 2020 avant Jésus-Christ.
Les vents poussent les nuages radioactifs vers Sumer.
La population est décimée, les animaux périssent, l'eau est empoisonnée, la terre devient stérile.
Sumer et sa grande civilisation sont abattues.
L'héritage passe à la descendance d'Abraham quand il engendre, à l'âge de 100 ans, un héritier légitime: ISAAC.

- Commença alors l'Âge Sombre.
Ce n'est que 70 ans après sa profanation, le même intervalle qui sera appliqué plus tard
au temple profané de Jérusalem, que le temple de Nippour put être rebâti par Ishme-Dagan,
le troisième successeur sur le trône d'Isin.

Dans un long poème de 12 strophes dédié à Nippour, celui-ci relata comment le couple divin de la cité
répondit à ses appels en faveur de la restauration de la cité et de son grand temple
"afin que soit restauré le briquetage de Nippour" et que "retournent à Nippour les tablettes divines".

Le pays connu une grande liesse en 1953 avant Jésus-Christ, quand le grand temple fut une nouvelle fois
consacré à Enlil et Ninlil, alors seulement, les cités de Sumer et d'Akkad furent déclarées à nouveau habitables.

Le retour officiel à la normale ne fit toutefois que réveiller les vieilles rivalités entre les "dieux".
Le successeur d'Ishme-Dagan prit un nom indiquant son allégeance à Ishtar.
Ninourta y mit rapidement bon ordre et le souverain suivant d'Isin,
le dernier qui porterait jamais un nom summérien, fut un partisan à lui.
Le nom du sucesseur suivant montre que ce fut ensuite Sin qui tenta de rasseoir son autorité.

Mais sa suprématie et celle d'Our étaient désormais d'un autre temps.
Et c'est ainsi, qu'en vertu de leur autorité, Anou et Enlil finirent par accepter
que Mardouk détienne le pouvoir suprême à Babylone.

Dans le préambule de son Code, le roi babylonien Hammourabi
devait commémorer en ces mots cette décision capitale:
L'éminent Anou, seigneur des dieux qui du Ciel vinrent sur la terre,
et Enlil, seigneur du Ciel et de la Terre qui détermine les destinées du pays,
assignèrent à Mardouk, premier-né d'Enki, les fonction d'Enlil sur l'Humanité entière.
Ils le firent grand parmi les dieux qui observent et voient.
Ils appelèrent Babylone à être exaltée par son nom, ils la firent suprême dans le monde,
et établirent, pour Mardouk, en son milieu, un royaume éternel.


Babylone, puis l'Assyrie, devinrent de grandes puissances.
Sumer n'exsitait plus, mais, dans un lointain pays, les insignes de son héritage
allaient passer des mains d'Abraham et de son fils Isaac, à celles de Jacob,
Celui qu'on appellerait IS-RÂ-EL.



Cette chronologie des évènement a été tirée des travaux de ZECHARIA SITCHIN.
étoile 1 http://transition888.heavenforum.org/t76-chroniques-de-la-terre-d-apres-les-travaux-de-zecharia-sitchin




CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? Barre_16



La vieille plate-forme de lancement à Sippar fut maintenant sous les eaux du Golfe Persique. De même pour Larak, le centre de contrôle de communications. Elle fut déplacée à Ur-Salem, connue éventuellement sous le nom de Jérusalem.

Un emplacement de lancement et un centre de contrôle alternatif furent établis à Jebel ou le mont Pelé, situé dans le Nord du Sinaï ou selon la Bible, le mont Horeb ou le mont Sinaï.

Un complexe de support fortifié fut localisé près du groupe d'oasis Cadès-Barné pour protéger le flanc est du complexe spatial. L'astronaute en chef Outou, qui avait précédemment gouverné Sippar, la ville spatiale, réapparut maintenant dans la terre du Liban sous le nom sémite de Shamash.

Des références aux trois emplacements principaux du complexe spatial sont situées dans le livre des Jubilés bien qu'elles soient formulées en termes religieux. Selon cette source, trois endroits sur la Terre furent sacrés au Seigneur. Après le Déluge, ils firent parties de la répartition des terres assignée à Shem. Cela explique peut-être pourquoi Shem fut favorisé au-delà de tout autre fils de Noé. Le Livre des Jubilés décrit ces emplacements comme suit : le jardin d'Eden, aussi appelé l'endroit sacré (tabernacle, propitiatoire); le mont Sinaï au milieu du désert; et le mont Sion au milieu du nombril de la Terre.

Dans ce passage, il est clair que les trois emplacements furent relativement près les uns des autres et ne furent pas étendus sur le vaste étendu du Moyen-Orient. Le livre des Jubilés dit qu'ils furent « créés comme endroits sacrés se faisant face l'un l'autre ».

Mettant de côté le verbiage théologique, la référence au jardin d'Éden est le Liban, dont la capitale de Baalbek fut « l'habitation du seigneur ». Le mont Sinaï est situé sur la frontière du désert du Sinaï et servit de complexe spatial alternatif. Le mont Sion est un des trois sommets qui composent la ville de Jérusalem.

Sa plate-forme en roc massif devint par la suite l'emplacement du temple de Salomon et est maintenant occupée par le lieu de pèlerinage islamique appelé le Dôme du rocher. Comme "nombril de la Terre", Jérusalem servit de quartiers généraux et de centre administratif pour les installations spatiales de l'ouest.



OUR-SALEM, LE CENTRE DE CONTRÔLE ET DE COMMUNICATIONS

Bien avant l'époque des rois hébreux, Jérusalem avait été considéré comme ville sacrée par les gens natals de la terre de Canaan. Connue sous Salem ou Ur-Salem (ville capitale de Salem), elle comprenait trois sommets: le mont Tsophim au nord (maintenant appelé le mont Scopus) ou littéralement le "mont des observateurs", le mont Sion au sud qui signifiait "mont du signal", et au centre, le mont Morija ou le "mont de la direction".

Le mont Sion est présentement occupé par le lieu de pèlerinage musulman appelé le Dôme du rocher et est censément l'endroit où Salomon y construit son temple. Ce lieu musulman est construit sur un roc façonné ayant une longueur de 57 pieds et une largeur de 44 pieds. Actuellement, de quatre à six pieds de roc dépassent du plancher avec, dit-on, des cavernes et des couloirs souterrains. D'une certaine manière, le monolithe est semblable à la plate-forme de roc de Baalbek, bien que plus petite.

Les trois sommets de Salem furent en quelque sorte le centre de contrôle semblable à ceux de Larak ou Nippour dans l'ancienne Sumérie. Dans les Saintes Écritures, Jérusalem fut appelé le "centre de la Terre" et la "montagne sacrée". Le mont Sion fut connu comme étant "au milieu du nombril du Monde".

Il est à noter que Jérusalem ne fut pas une ville sacrée pour les Israélites avant le temps de David. Cela n'est mentionné qu'une fois dans la Torah, les cinq premiers livres de l'Ancien Testament, et ce n 'est que dans un des livres qui le suit, Josué, chapitre 10, que nous retrouvons le nom. En fait, Sichem, une ville au nord de Jérusalem, fut considérée par les Hébreux comme site sacré, son lieu de pèlerinage étant situé tout près du mont Guézer. Son statut sacré est reflété par le fait qu'ils s'en servirent pour l'emplacement des téraphim, les idoles sacrées ou appareils de communications. Par contre, vu son importance, ce rôle pouvait aussi être dû à quelque raison inconnue, peut-être même comme radio régionale avec un appareil permanent pour contacter les dieux.

Dans le temps de Salomon, le temple fut construit sur le monolithe de roc à Sion qui fut en ce temps là considéré comme sacré. Toutefois, à cette époque là, son usage originel comme plate-forme d'atterrissage et de lancement fut perdu dans le passé, bien qu'il ait retenu son statut sacré. [Note de l'éditeur: Tel que décrit dans le livre de Sitchin, The Lost Realms, après la destruction du complexe spatial du Sinaï durant les Guerres des Pyramides, la ville spatiale fut déplacée à Machu Picchu et le complexe spatial à la plaine de Nazca en Amérique du Sud. Donc, le roi Salomon fut, pour ainsi dire, capable de construire son temple sur la "montagne de dieu".]

Au temps de David, le monolithe ne fut qu'utilisé comme plancher pour le battage du blé, mais David dut soupçonner son statut sacré lorsqu' il l'acheta pour construire le temple. De plus, il fut aussi situé près du roc à Sion où Jacob avait observé les anges qui montaient et descendaient une échelle ou un escalier vers les cieux: « Il eut un songe : Voilà qu'une échelle était dressée sur la terre et que son sommet atteignait le ciel, et des anges de Dieu y montaient et descendaient ! ... Jacob s'éveilla de son sommeil et dit: En vérité, Yahvé est en ce lieu et je ne le savais pas ! Il eut peur et dit: Que ce lieu est redoutable ! Ce n'est rien de moins qu'une maison de Dieu et la porte du ciel ! »

Soi dit en passant, l'expression "la porte du ciel" est la même terminologie employée par Gilgamesh pour décrire la terre de Shamash dans l'histoire de son voyage à la terre de cèdres où les dieux prirent la navette spatiale vers le vaisseau-mère orbitant la Terre.




OÙ ÉTAIT SITUÉ LE MONT SINAÏ CONNU ÉGALEMENT COMME LE MONT HOREB ?

Lorsque Moïse prit refuge dans la terre de Madiân pour s'enfuire du Pharaon, il rencontra Jéthro et élut domicile près du mont Horeb. La terre de Madiân fut localisée dans le nord-est de l'Arabie sur la rive est du Golfe d'Akaba. De là, les gens du pays de Madiân se répandirent au nord dans le Sinaï et dans le Moab, et aux terres à l'ouest d'Édom. Les gens du pays de Madiân s'appelèrent "les fils du serpent", et furent apparemment des descendants des Anounnaki qui furent assignés la tâche de défendre les installations du mont Sinaï et ceux de Cadès.

Puisque Jéthro est directement associé à la montagne sacrée et semble en être son grand-prêtre, il est presque certain que le mont Horeb serait situé dans la partie est du Sinaï, peut-être même à l'intérieur de la région générale de Madiân.

Cadès-Barné est également située dans cette région. Le mont Horeb serait situé relativement près de Cadès, car durant les deux ans avant leur migration dans le désert, cette ville fut le lieu de rassemblement des Israélites. Jebel Pelé, une montagne en forme de haut plateau à l'ouest de Cadès-Barné, semble avoir été le mont Sinaï ou le mont Horeb historique.

L'emplacement du mont Sinaï dans une région qui est la jonction du Sinaï, du Séïr, du Parân et de Cadès est indiqué dans Deutéronome, chapitre 33, à l'époque où Moïse récapitule les événements de l'Exode juste avant de mourir: « Yahvé est venu du Sinaï. Pour eux, depuis Séïr, il s'est levé à l'horizon, il a resplendi depuis le mont Parân. Pour eux, il est venu depuis les rassemblements de Cadès, depuis son midi jusqu'aux Pentes ».

Dans cette élocution remarquable, Moïse juxtapose ces quatre emplacements comme s'ils furent tout le même endroit. Dans le même sens, il est pertinent que l'objectif des rois envahisseurs de l'est quelque 600 ans auparavant fut un endroit appelé El-Parân dans le Nord du Sinaï.

Ainsi, le mont Horeb, le mont Sinaï, et le mont Parân semblent être des noms pour la même montagne ou peut-être un complexe de montagnes dans le Nord du Sinaï qui servit de centre spatial alternatif après la destruction de Baalbek. Cadès et son complexe d'oasis firent partie de ce réseau.

La preuve principale que le mont Sinaï fut situé relativement près de l'oasis Cadès est fournie dans la narration de Deutéronome, chapitre 1, où la distance entre les deux est affirmée en temps du voyage: « Il y a onze jours de marche depuis l'Horeb, par le chemin de la montagne de Séïr, jusqu'à Cadès Barné ».

Nous devons assumer que les Israélites franchirent peu de distance dans une journée durant leur Exode d'Égypte car leur mouvement fut en grande partie limité par ceux des troupeaux de moutons et de bétails qui devaient fourrager tout au long du parcours. Vu cette restriction, cela prendrait environ onze jours pour voyager du mont ou Jebel Pelé au complexe d'oasis à Cadès, soit une distance d'environ trente milles.

Dans la tradition orale des Juifs, il existe une légende intéressante racontant comment le mont Sinaï fut choisi comme l'endroit de la divinité. Connu sous le nom "Le concours des montagnes", il décrit comment le mont Thabor, le mont Hermon, et le mont Carmel luttèrent entre eux pour l'honneur d'être l'endroit du repos du "Shekinah du Seigneur", en d'autres termes, l'emplacement d'atterrissage de son vaisseau spatial. Cette controverse fut réglée par une voix du ciel qui leur dit: « Le Shekinah ne se posera pas sur ces hautes montagnes qui sont si fières, car il n'est pas la volonté de Dieu que le Shekinah devrait se poser sur les hautes montagnes qui se querellent entre-elles. Il préfère les basses montagnes, et parmi eux le Sinaï, parce qu'il est le plus petit et le plus insignifiant ».

Le mont Thabor a une altitude de 1938 pieds, le mont Hermon, 9055, le mont Carmel, 1791, et le mont Pelé, 2994. Les montagnes du Sud du Sinaï, les monts Musa et Ekaterina qui sont traditionnellement identifiés comme le mont Sinaï mesurent respectivement 7497 et 8668 pieds. Cette hauteur seule les éliminerait bien sûr de la légende. De plus, ils n'ont pas été associés à l'ancienne religion des Cananéens.

Les Monts Thabor, Carmel, et Hermon furent tous sacrés à l'ancien peuple de Canaan. Au 2ème millénaire avant J.-C., ces trois montagnes formèrent une trilogie d'endroits sacrés à Baal, où d'anciens lieux de pèlerinage à ce dieu furent localisés. Le fait que ces trois montagnes furent considérées par les Hébreux comme l'emplacement de leur montagne sacrée démontre les éléments cananéens qui faisaient partie de la religion hébraïque du temps.

La légende dit qu'une basse montagne fut choisie comme emplacement du vaisseau spatial. Le mont Pelé près de Cadès est une basse montagne avec un sommet plat qui, non seulement caractérise la légende, mais est très approprié à servir de plate-forme de lancement et d' atterrissage.




L'IMPORTANCE DU COMPLEXE DE CADÈS

Anciennement, la région autour de Cadès-Barné semble avoir été de grande importance. En l'an 2085 avant J.-C., elle semble avoir été un des objectifs des rois envahisseurs. Après avoir vaincu les forteresses des Réphaïm en Cisjordanie, ils écrasèrent alors « les Horites dans les montagnes de Séïr jusqu'à El-Parân, qui est à la limite du désert. Ils firent un mouvement tournant et vinrent à la Source du Jugement c'est Cadès; ils battirent tout le territoire des Amalécites et aussi les Amorites qui habitaient Haçaçôn-Tamar (En-Gedi) ».

Ils durent éviter Cadès pour frapper leur cible principale - le complexe spatial au mont Sinaï (El-Parân). Ils retournèrent alors pour détruire les fortifications et les installations de support spatial à Cadès. Allant vers le nord, ils détruirent la citadelle d'En-Gedi qui protégea la vallée de Siddim du côté sud.

Le nom Cadès-Barné (Cadès signifie sacré) est généralement appliqué à un grand complexe d'oasis nourries par des sources souterraines de cette région. Dans les temps anciens, ce complexe fut grandement fortifié. Des ruines de nombreuses fortifications dans la région datent d'environ 2000 avant J.-C., temps auquel ils semblent avoir été détruits pour ne jamais être reconstruits.

La région du mont Sinaï et de Cadès fut de grande importance aux Hébreux car elle servit d'endroit de rassemblement à l'époque de l' Exode. Ce fut de cet endroit que le Seigneur leur dit d'envoyer des éclaireurs à Canaan pour inspecter la terre et faire un compte rendu de l'état de ses défenses. Les éclaireurs ne rencontrèrent pas le corps principal des Amalécites, puisqu'en ce temps, ils furent déjà présents en Égypte. Ils se mêlèrent aux habitants de la région, se rendant vers le nord aussi loin que Hébron. Ce qu'ils trouvèrent et rapportèrent à Moïse fut décourageant - la terre fut habitée par les fils d'Anak qui, comme les Amalécites, furent de féroces guerriers. Vraisemblablement, ils virent les forteresses des Anakim de type-glacis.

[...]


LE MONT SINAÏ - LES INSTALLATIONS SPATIALES DE CADÈS SONT DÉTRUITES

Dans la narration de la Genèse, trois anges apparurent à Abraham à Mamré pour apporter les nouvelles en personne d'Adad. Ils le prévinrent que les villes seraient détruites à moins qu'Abraham puisse trouver une raison suffisante pour que cela ne se produise pas. Les anges volèrent au-dessus des villes en reconnaissance aérienne, « S'étant levés, les hommes partirent de là et arrivèrent en vue de Sodome ». Les messagers conduirent une reconnaissance aérienne des villes pour sans doute prévenir tous les amis et alliés d'Abraham.

Par la suite, deux d'entre eux se rendirent à Sodome pour ramener Lot et sa famille. Ces derniers furent « sortis et déposés » à l'extérieur de la ville et prévenus de fuir vers les collines de crainte qu'ils périssent dans la destruction imminente. Lot et sa famille se retirèrent à Çoar dans la partie Sud de la vallée, mais prévenus qu'ils ne seraient même pas en sécurité à cet endroit, ils décidèrent de se diriger vers les montagnes.

La description de la destruction est fournie par la Genèse et des détails additionnels nous sont fournis par Josèphe et le Haggadah. La genèse dit, « Au moment où le soleil se levait sur la terre et où Lot entrait à Çoar, Yahvé fit pleuvoir sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu venant de Yahvé, et il renversa ces villes et toute la Plaine, avec tous les habitants des villes et la végétation du sol ».

Dans ce conte le « soufre et le feu » descendirent du ciel. Josèphe ajoute plus d'information avec l'énoncé que le Seigneur « jeta la foudre sur la ville et l'incendia avec ses habitants ». Dans le Haggadah, cette foudre provient du Shekinah, le char aérien du Seigneur: « Quand les anges sortirent et déposèrent Lot et sa famille à l'extérieur de la ville, ils leur prièrent de s'éloigner pour sauver leurs vies, et de ne pas regarder derrière, de peur qu'ils aperçoivent le Shekinah qui descendit causer la destruction des villes ».

Lot et sa famille furent prévenus de ne pas regarder derrière de peur qu'ils fussent éblouis par l'éclat de l'explosion, probablement de nature nucléaire. Le vaisseau spatial d'Adad ou de Yahvé descendit du ciel tirant une arme de destruction massive pour détruire les villes ainsi que la végétation de la plaine. La force de l'explosion ou des explosions fut si grande qu'elle rompit la faute géologique sous la vallée de Siddim, baissant le niveau de la vallée et scellant la faute, créant ainsi une grande mer intérieure.

Au moment de l'holocauste, Abraham se trouvait à Hébron où il grimpa le plus haut point à l'aube pour être témoin de l'événement. Hébron n' est qu'à 15 milles [24 km] de la vallée, et de son point de vue, Abraham dut avoir une excellente vue de l'événement: « Levé de bon matin, Abraham vint à l'endroit où il s'était tenu devant Yahvé et il jeta son regard sur Sodome, sur Gomorrhe et sur toute la Plaine, et voici qu'il vit la fumée monter du pays comme la fumée d'une fournaise ! »

Abraham fut-il été témoin d'un nuage en forme de champignon, un holocauste nucléaire qui détruisit les villes de la plaine ?

Adad est le suspect principal comme coupable de la destruction de la vallée de Siddim. Les rois de la troisième dynastie considérèrent ces villes trop précieuses pour les détruire et préférèrent les rendre sous leur contrôle et recueillir le tribut. Par contre, Adad avait une bonne raison pour détruire les villes. [Note de l'éditeur: Durant "Les Guerres de la Pyramide", le prince Ishkour Adad fut l'allié du prince-héritier Enlil. Ainsi, bien que Boulay se trompe de nouveau de mettre Yahvé sur le même pied qu'Enlil, il n'y a pas de contradictoire à savoir quel côté entreprit la destruction.]

Il n'avait pas réussi dans sa tentative de protéger les villes des déprédations des rois de l'est. Il ne réussit pas non plus à défendre le complexe spatial du mont Sinaï et le complexe de support de Cadès ou de prévenir leur destruction. Réalisant qu'ils ne pourraient pas dépendre sur Adad ou ses ressources pour les protéger des rois de l'est, et étant des entités commerciales pratiques, il semble que les villes décidèrent de revenir sous l'égide des monarques de l'est.

Adad et Abraham avaient rompu leur relation avec l'Égypte ou peut-être ce fut le contraire - les Égyptiens cessèrent ce qu'ils considéraient être une mauvaise alliance. Adad ou Yahvé furent connus partout dans l'Ancien Testament comme un dieu de vengeance. Cela semble avoir été son dernier grand acte de vengeance.

Il semble aussi qu'à ce temps, Outou abandonna Adad. Occupant en premier le Liban, Outou, semble-t-il, transféra ses activités spatiales au complexe du mont Sinaï après l'expédition destructrice de Naram-Sin. De plus, avec la destruction des deux complexes spatiaux, il n'avait pas de base d'opérations dans l'Ouest et revint à sa résidence en Mésopotamie.

Le Haggadah raconte qu'une des raisons de la destruction des villes de Sodome et Gomorrhe fut parce qu'ils adorèrent les dieux du soleil et de la lune. Il semble donc que ces villes aient transféré leur fidélité à Adad vers Sin, le dieu de la lune, et vers Shamash, le dieu du soleil, connu comme le dieu de la foudre des terres de l'ouest. [Note de l'éditeur: Tout cela crée quelque peu de confusion, contredisant la narration de ce même événement par Zecharia Sitchin; et votre éditeur trouvera cela intéressant de comparer la version révisée du livre de Boulay avec la version donnée ci-dessus. De plus, notons que suivant la destruction des installations spatiales du Sinaï, par qui que se soit, et votre éditeur supporte l'idée que cela fut accompli par le prince Outou sous l'ordre du commandant de l'air, la princesse-royale Inanna, les nouvelles installations spatiales ayant été déplacées à la plaine de Nazca au Pérou.]

La ruine de la vallée de Siddim fut la dernière de plusieurs dévastations dans les terres du Levant. Les villes d'Ebla et d'Arman, et la terre du Liban furent détruites auparavant. Par la suite, les villes des Rephaïm en Cisjordanie, le complexe du mont Sinaï/Cadès et les citadelles défensives du Sud de la Palestine. Et maintenant, les cinq villes de la vallée de Siddim disparurent dans un nuage brûlant et la terre devint inondée pour devenir enfin la Mer Morte.

Il ne resta rien de valeur dans les terres de l'ouest.


R.A.Boulay

étoile 1 http://transition888.heavenforum.org/t279-les-serpents-et-les-dragons-volants-ra-boulay




CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? Barre_16



Donc, selon les tablettes sumériennes, babyloniennes et assyriennes, les installations spaciales annunakies ayant été détruites lors du Déluge, de nouvelles installations ont été construites plus à l'Ouest, dans la région de Jérusalem.
Celles-ci ont été détruites à leur tour, en - 2024 avant Jésus-Christ, lors de guerres intestines entre factions annunakies.

À noter l'allégeance d'Abraham à Marduk, connu aussi sous le nom de Baal-Marduk, et non pas à Dieu comme le prétendent les trois religions du Livre.
Ces trois religions pour lesquelles la région de Jérusalem est sacrée...

La volonté de créer l' état d'Israël aurait-il un lien avec cet ancien passé ?
Pour moi, ça ne fait aucun doute.


Dernière édition par invitée le Jeu 2 Aoû 2012 - 18:53, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ? POURQUOI ?   CRÉATION DE L' ÉTAT D' ISRAËL - COMMENT ?  POURQUOI ? Icon_minitimeVen 4 Fév 2011 - 15:53

LE TROISIÈME TEMPLE DE SALOMON ?






An ou Anou et son épouse Antou qui résidaient dans une demeure céleste. Anou est le patriarche d'une famille de dieux très remuante, le chef suprême des cieux et de la terre et qui arbitre tous les litiges, donne les sanctions ou récompense selon son bon vouloir. Ce qui est étrange, c'est que pour recevoir et accueillir Anou, les textes soulignent la nécessité de l'édification d'une demeure, d'un temple (suivant des instructions architecturales très précises) et de tout un protocole d'accueil. Étrange pour une créature divine qui devrait normalement avoir la capacité d'apparaître n'importe où et n'importe quand. Il n'en est rien pour les dieux sumériens qui constituent plutôt une famille, un clan aux lignées et à la hiérarchie complexe et nombreuse. Quant à l'édifice appelée explicitement par les sumériens “ la maison qui sert à descendre des cieux ”, il fait plutôt penser à un astroport, à un lieu abritant une technologie et une procédure minutieuse qui permet aux dieux de se manifester. Malheureusement, le texte décrivant par le détail comment Anou et son épouse se manifestent et quels rituels suivis de repas de fêtes doivent être observés ont été détruits, du moins dans la partie la plus intéressante, celle concernant l'arrivée proprement dite d'Anou dans son palais terrestre.


cligno doré http://secretebase.free.fr/civilisations/sumeriens/annunaki/annunaki.htm