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 ANALYSES D'UN CHEVEU D'ALIEN - JEAN SIDER

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MessageSujet: ANALYSES D'UN CHEVEU D'ALIEN - JEAN SIDER   ANALYSES D'UN CHEVEU D'ALIEN - JEAN SIDER Icon_minitimeLun 20 Juil 2009 - 15:09

ANALYSES D'UN CHEVEU D'ALIEN
Par Jean SIDER
Article publié le 23 octobre 2005






Le lecteur se souviendra sans doute d'un texte publié récemment sur le site du JdU et dans Le Monde de l'Inconnu (n°313, 15 mars-15 mai 2005--article « La femme au sang bleu »). J'y avais fait connaître notamment une contre-enquête sur un incident vieux de plus de soixante-dix ans, impliquant une femme dont le groupe sanguin était inconnu de notre espèce, et qui disparut dans des conditions d'étrangeté extrêmes de la clinique où elle avait été admise.

Depuis la publication de cet article, j'ai pu obtenir d'autres informations sur des cas différents liés à de possibles créatures inconnues de notre espèce, mais qui nécessitent de multiples vérifications au niveau des sources qui les divulguent, très difficiles à retracer, indispensables pour réaliser des contre-enquêtes. À ce propos, si certains lecteurs possèdent des éléments sérieux sur ce type d'affaire, qu'ils n'hésitent pas à me les transmettre--avec leurs sources exactes--par l'entremise du JdU. D'avance, merci.

Récemment un cas tout à fait étonnant vient d'être révélé par l'ufologue australien Bill Chalker dans une revue spécialisée américaine. Il est relatif à un incident qui s'est produit dans son pays, avec pour témoin un certain Peter Khoury, lequel a vécu en 1992 une expérience paranormale impliquant une relation sexuelle avec une créature alien, autrement dit d'un supposé Extraterrestre. Il s'agit d'un cas « classique », si j'ose dire, de Ufo-abduction selon l'expression utilisée par les Anglo-saxons, soit d'un apparent enlèvement dans un ovni.

L'ufologue Bill Chalker est de formation scientifique et œuvre dans l'industrie chimique. Il est très connu en Australie et aux Etats-Unis car il a publié de nombreux articles dans le fameux trimestriel spécialisé américain IUR (International UFO Reporter). Il est aussi l'auteur d'un très bon livre sur les phénomènes ovnis et paranormaux rapportés en Australie et en Nouvelle-Zélande, The Oz Files, publié en 1996, que j'ai dans ma bibliothèque. Il est considéré comme l'ufologue australien le plus sérieux de son pays. Depuis 1988 il enquête avec des psychologues sur les témoignages de Ufo-abductions. En 1996 il a aidé feu le psychiatre américain John Mack dans ses recherches sur ce type d'incidents signalé par des Aborigènes.





UN TÉMOIN À MULTIPLES EXPÉRIENCES


Peter Khoury est d'origine libanaise, né en 1964, émigré en Australie depuis 1973 avec ses parents. Il semble avoir suscité l'intéressement d'intelligences inconnues sur sa personne à plusieurs reprises depuis sa tendre enfance.

Dès l'âge de sept ans, durant l'été 1971 au Liban, il se trouvait en compagnie de plusieurs autres enfants sur le toit en terrasse de la résidence d'un voisin, où tout ce petit monde aimait jouer. Soudain il remarqua que tous ses camarades étaient transformés en statues, incapables de se mouvoir. Levant la tête, il aperçut au-dessus du toit un appareil aérien silencieux en forme d'œuf. Plus tard, tous les enfants se retrouvèrent ensemble sur le sol avec une période de temps non mémorisée.

Plusieurs années plus tard à Sydney, le 12 juillet 1988 exactement, il se réveilla dans son lit entièrement paralysé. Autour de lui apparurent plusieurs créatures. L'une d'elle, d'une taille élancée élevée, à la peau jaune or avec de grands yeux noirs, lui enfonça une sorte de longue aiguille dans un côté de sa tête, puis le témoin perdit conscience. Quand il reprit ses esprits, il se rua dans la chambre voisine où il trouva sa famille dans un état de semi léthargie. Puis il s'aperçut qu'un laps de temps d'une à deux heures s'était écoulé entre la vue des entités groupées autour de son lit et son « réveil », avec la même anomalie temporelle pour son épouse et son enfant.

C'est le 23 juillet 1992 qu'il vivra une scène qui nous intéresse ici au premier chef. Il était convalescent, se remettant de blessures à la tête. Vers sept heures du soir il venait de rentrer à son domicile. Se sentant fatigué et mal en point il s'étendit sur son lit où il sombra rapidement dans le sommeil. Il se réveilla brusquement un moment plus tard conscient que quelque chose ou quelqu'un se trouvait sur sa souche. Il aperçut avec effarement deux étranges femmes agenouillées sur l'extrémité de son lit. Toutes deux étaient nues. L'une avait l'apparence d'une Scandinave blonde et l'autre d'une Asiatique.

La blonde avait un très long visage au menton en pointe. Ses yeux étaient bleus et deux ou trois fois plus grands que les nôtres, et elle était pourvue d'une chevelure très volumineuse. Sa peau était claire. Elle était très grande car sa taille fut estimée être de six pieds (1m80), et avait une force musculaire hors du commun contre laquelle Peter ne put résister. Quant à l'autre entité, elle paraissait avoir des yeux presque entièrement noirs et des cheveux noirs coupés courts à la manière d'un garçon.

Il s'en suivit un épisode luxurieux impliquant un coït entre la grande blonde et le témoin. Puis ce dernier perdit conscience pour la reprendre un moment plus tard et constater que les deux visiteuses avaient disparu. C'est en allant prendre une douche qu'il découvrit sur son pénis, deux cheveux blonds identiques à l'abondant système pileux de la blonde créature inconnue. L'un faisait de 10 à 12 cm, l'autre de 6 à 8 cm, éléments qu'il eut le bon réflexe de mettre à l'abri dans un flacon.

D'autres expériences s'ensuivirent, en 1994, 1995 et 1996 notamment, impliquant surtout des phénomènes de poltergeist : effets de paralysie momentanée, bruits divers (de coups, et d'explosions), impressions de présences invisibles, etc.

C'est en 1996 que feu le professeur de psychiatrie John Mack, qui enseignait à l'époque à la fameuse Université d'Harvard, aux Etats-Unis, soumit Peter à plusieurs séances de régression hypnotique. Il se trouvait en Australie à ce moment-là pour une tournée de conférences, ce qui explique qu'il avait été sollicité par Bill Chalker, à qui le témoin s'était confié. Des informations additives furent ainsi obtenues. Comme à l'habitude, pourrait-on dire, elles firent apparaître un enlèvement dans un apparent vaisseau spatial, mais peu de détails additionnels émergèrent.





ENQUÊTE SUR LES CHEVEUX


C'est à partir de 1998 que l'ufologue australien commença ses recherches sur les deux cheveux. Comme il œuvre dans le milieu scientifique, il réussit à sensibiliser des collègues biochimistes, lesquels furent d'accord pour entreprendre des analyses sur l'ADN des matériaux en effectuant d'abord un test PCR (Polymerase Chain Reaction) afin de déterminer leur nature biologique, notamment par le séquençage mitochondrial de l'ADN. Les mitochondries sont des corpuscules qui se situent dans le cytoplasme de chaque cellule, mais en dehors du noyau où sont stockés les chromosomes, et elles contiennent les éléments héréditaires du lignage originel maternel.

Parmi les scientifiques impliqués dans ce type d'investigations scientifiques, il y avait le Dr. Kary B. Mullis, qui reçut le Prix Nobel de chimie en 1993 pour sa découverte sur la technique du PCR cité ci-dessus. Il utilisa donc sa propre invention pour réaliser les analyses, lesquelles portèrent sur des éléments extraits de la tige du cheveu le plus court. Certes, elles confirmèrent que cette pilosité était issue d'une personne génétiquement proche du standard humain, mais d'un type racial très inhabituel. En effet, les experts y identifièrent un ADN mitochondrial d'un type chinois ou mongol, l'un des plus rares lignages connus, qui se trouve plus éloigné de l'axe principal humain que n'importe quel autre, excepté celui des Pygmées et les Aborigènes.

Le fait de trouver un tel ADN asiatique aussi peu commun dans un cheveu blond, au lieu d'un ADN caucasien, est déjà anormal mais il y a encore plus étrange.

D'autres analyses portèrent sur des extraits tendres de la racine du même cheveu. Cette fois-ci l'ADN mitochondrial se révéla être d'origine gaélique ou basque. Après vérifications, ce résultat ahurissant persista. En effet, deux origines totalement différentes ne peuvent se trouver dans les mitochondries, et encore moins dans des prélèvements effectués sur deux endroits différents du même échantillon de matériau, du moins selon les collègues de Bill Chalker qui ont effectué les analyses. Le chercheur australien précise aussi qu'il ne s'agissait pas d'un très rare exemple d'hétéroplasmie, situation dans laquelle deux types d'ADN mitochondrial, l'un « mutant », l'autre « sauvage » peuvent coexister.

Ces analyses, selon l'enquêteur, ne peuvent absolument pas provenir d'une contamination ni d'une erreur de laboratoire où ces analyses ont été effectuées. Les biochimistes qui les ont menées à bon terme n'ont pu expliquer cette surprenante identification.

En outre, les articles et le livre de Bill Chalker laissent entrevoir d'autres découvertes potentielles. Par exemple les biologistes ont observé que l'échantillon ne possède pas les deux gènes qui contrôlent la production de la protéine CCR5. Or, cette protéine rend possible la pénétration du virus du SIDA dans les cellules, donc son absence peut conférer l'immunité à cette terrible maladie, tout comme elle peut fournir une résistance à d'autres virus tel celui de la variole. Les implications de ces résultats sont effrayantes, ajoute Chalker, puisqu'à l'en croire, moins de 1% de la population ne possède pas ces deux gènes qui fabriquent la protéine CCR5, et que cette mutation s'est produite seulement il y a environ 5.000 ans.

Chalker donne encore de nombreux autres détails d'ordre scientifique qu'il m'est impossible de retranscrire en français dans ce texte, car j'éprouve de grosses difficultés pour traduire correctement certains termes scientifiques anglo-saxons. Aussi le lecteur intéressé doit se reporter à mes sources citées en références. (Mufon UFO Journal, mensuel américain, n°399, juillet 2001, p. 7 ; et n° 447, juillet 2005, p. 3, articles de Bill Chalker ; et pour son livre, Hair of the Alien : DNA & Other Forensic Evidence of Alien Abduction, Paraview, 2005).

Il fait aussi le parallèle entre le cas Peter Khoury et celui d'Antonio Villas-Boas, un brésilien qui prétendit avoir copulé avec une petite créature féminine d'apparence humaine, à l'intérieur d'un ovni posé au sol. Cela se passait le 16 octobre 1957 près de San Francisco de Salles, dans l'État de Minas Gerais. La chevelure de cet être était également blonde, ses yeux en amande et son menton pointu (Jerome Clark, The UFO Book, Visible Ink, New York, 1998, p. 534-535).

En conclusion, l'ufologue australien considère les analyses des deux cheveux comme une preuve physique incontestable de la réalité physique des occupants des ovnis, ce qui est son droit. Toutefois, d'autres éléments permettent d'interpréter cette découverte d'une autre manière. Ils viendront s'insérer dans un article plus long réservé à la revue Lumières Dans La Nuit.

Bill Chalker, fort de ce qu'il estime être une percée magistrale en génétique, et en ufologie, va encore plus loin. Il écrit notamment ceci : « Une partie de cette approche impliquant des examens de l'ADN a mis en évidence des "modèles non darwiniens" qui pourraient refléter l'influence d'une intelligence peut-être extraterrestre, autrement dit un signe d'évolution ou d'intervention artificielle ». Il cite également l'avis du professeur Paul Davies du Centre australien d'astrobiologie à l'Université Macquarie à Sydney qui, le 12 avril 2005, questionné par Bill Chalker, a avoué que spéculer sur un lien possible extraterrestre dans l'ADN de l'espèce humaine pouvait se faire sur des bases sérieuses. Il considérait cette idée aussi crédible que la recherche de signaux radios issus d'autres civilisations cosmiques dans le cadre du programme SETI. (Mufon UFO Journal, juillet 2005, op. cit. p. 6).

C'est exactement l'opinion à laquelle je suis parvenu, exposée dans mes livres dont le dernier est Ovnis créateurs de l'humanité, éditions JMG, 2005. Je signale qu'un autre scientifique, Francis H. C. Crick, Prix Nobel de physiologie en 1962 pour sa découverte de l'ADN, a émis depuis longtemps l'idée--avec le chimiste Leslie Orgel--que la vie sur Terre serait le résultat d'une panspermie dirigée, autrement dit d'une entreprise de gigantesque envergure menée par des Extraterrestres pour faire naître la vie sur notre planète. Il avait d'abord publié cette théorie en 1973 dans la revue américaine Icarus, pour la développer plus amplement en 1981 dans son livre (Life Itself Simon & Schuster).

Il y a toutefois un aspect de cette affaire qui me chiffonne. En effet, M. Kary B. Mullis, le chimiste américain qui a œuvré sur les analyses des cheveux fournis par Peter Khoury, est le seul Prix Nobel qui a admis avoir vécu une expérience de type «Alien-abduction», autrement dit un supposé enlèvement par des Extraterrestres. Effectivement, Il a d'ailleurs confirmé cela à Bill Chalker et lui a même avoué avoir enregistré d'autres incidents similaires dans l'une de ses résidences du nord-est de la Californie.

Dès lors, je pose la question suivante : « Combien y a-t-il de chances pour qu'un Prix Nobel, inventeur d'une technique nouvelle (PCR) pour identifier le type mitochondrial de l'ADN d'une espèce, puisse œuvrer sur un cheveu censé appartenir à un Extraterrestre, tout en utilisant lui-même son invention à cette fin, et en même temps avoir vécu plusieurs expériences paranormales du genre « enlèvement » par des ravisseurs censés venir d'un autre monde que le nôtre ? »

De là à dire qu'il a été influencé par le phénomène pour faciliter ce que j'entrevois comme une extraordinaire manipulation visant à mystifier les enquêteurs et leur faire croire que la femme blonde était bien une créature humanoïde en chair et en os, il y a un pas que l'on peut franchir allègrement.

N'oublions pas que l'intelligence qui met en œuvre ces incidents, est experte dans l'art de la tromperie.

Méfiance, donc, et évitons de pavoiser.



Jean SIDER





source:
petit gris http://rencontre.r.4.free.fr/alienencounters/articles.php?lng=fr&pg=164
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