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 PAROLES AMÉRINDIENNES

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Localisation : Tarn

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MessageSujet: PAROLES AMÉRINDIENNES   PAROLES AMÉRINDIENNES Icon_minitimeSam 30 Mai 2009 - 15:51

PAROLES AMÉRINDIENNES






PAROLES AMÉRINDIENNES Amerin27




Les hommes blancs annonçaient bien haut que leurs lois étaient faites pour tout le monde,
mais il devint tout de suite clair que, tout en espérant nous les faire adopter,
ils ne se gênaient pas pour les briser eux-mêmes.

Leurs sages nous conseillaient d'adopter leur religion,
mais nous découvrîmes vite qu'il en existait un grand nombre.

Nous ne pouvions pas les comprendre, et deux hommes blancs
étaient rarement d'accord sur celle qu'il fallait prendre.

Cela nous gêna beaucoup jusqu'au jour où nous comprîmes
que l'homme blanc ne prenait pas plus sa religion au sérieux que ses lois.

Ils les gardaient à porté de la main, comme des instruments,
pour les employer à leurs guises dans ses rapports avec les étrangers.

Nous avons donc décidés de garder les traditions ancestrales de notre spiritualité,
considérant que leurs religions ne nous concernaient en rien.


PACHGANTSCHIHILAS
Chef des DELAWARES






PAROLES AMÉRINDIENNES Tinfbar





La vie dans un tepee est bien meilleure. Il est toujours propre, chaud en hiver, frais en été, et facile à déplacer.

L'homme blanc construit une grande maison, qui coûte beaucoup d'argent, ressemble à une grande cage,
ne laisse pas entrer le soleil, et ne peut être déplacée ; elle est toujours malsaine.

Les Indiens et les Animaux savent mieux vivre que l'homme blanc.

Personne ne peut être en bonne santé sans avoir en permanence de l'air frais, du soleil, de la bonne eau.

Si le Grand Esprit avait voulu que les hommes reste au même endroit, il aurait fait le monde immobile ;
mais il a fait qu'il change toujours, afin que les Oiseaux et les Animaux puissent
se déplacer et trouver toujours de l'herbe verte et des baies mure.

L'homme blanc n'obéit pas au Grand Esprit. C'est pourquoi nous ne pouvons être d'accord avec lui.


FLYING HAWK
Chef OCETI SAKOWIN OYATE OGLALA






PAROLES AMÉRINDIENNES Tinfbar





Le Lakota était rempli de compassion et d'amour pour la Nature, et son attachement grandissait avec l'âge.

C'est pourquoi les vieux Indiens se tenaient à même le sol plutôt que de rester séparés des Forces de la Vie.

S'asseoir ou s'allonger ainsi leur permettait de penser plus profondément, de sentir plus vivement.

Ils contemplaient alors avec une plus grande clarté les Mystères de la Vie
et se sentaient plus proches de toutes les Forces Vivantes qui les entouraient.

Le vieux Lakota est un Sage. Il savait que le coeur de l'homme éloigné de la Nature devient dur.
Il savait que l'oubli du Respect dû à tout ce qui pousse et à ce qui vit amène également à ne plus respecter l'homme.

Aussi maintenait-il les jeunes sous l'influence de la Nature.


STANDING BEAR
Chef OCETI SAKOWIN OYATE LAKOTA






PAROLES AMÉRINDIENNES Tinfbar





Je suis sensible au fait que des cérémonies à caractère Sacré sont plagiées et vendues par des non-Indiens ainsi que par des Indiens.

Nous devons unir nos efforts pour que cela cesse.

Nous sommes les héritiers légitimes de ceux à qui ces cérémonies ont été révélées afin que notre peuple reste uni et fort.

Il nous a été enseigné de manière à protéger ce savoir et de le transmettre à nos enfants et aux enfants de nos enfants.

Cela fait déjà trop longtemps que nous assistons aux effets néfastes que produisent ces abus sur notre peuple.

Il est grand temps de réagir et de prendre position afin de préserver notre patrimoine sacré.

Nous lançons un appel afin que cesse immédiatement ce lamentable spectacle.

Les gourous du nouvel âge et les " hommes - médecine " bon marché exploitent et singent sans scrupule
nos cérémonies les plus sacrées, et en donnent des représentations pâles et bâtardes.

La danse du soleil, la loge de sudation, la quête de vision ainsi que l’usage de la pipe
constituent l’héritage qui nous a été légué par notre créateur.

Cet héritage a permis aux nations indiennes de survivre à 500 ans de massacre.

Ces traditions sont très précieuses pour nous et nous ne pouvons tolérer toutes ces utilisations qui les désacralisent.

C'est notre patrimoine sacré et non le vôtre.

Il n’appartient qu’a nous et nous nous le transmettons de génération en génération.


WILMER MESTETH
Chef Spirituel et Traditionnel LAKOTA






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Le ciel au-dessus de nos têtes qui a pleuré des larmes de compassion pendant des siècles et des siècles,
qui nous paraît immuable et éternel est soumis au changement.

Aujourd'hui est clair, demain il sera peut-être recouvert de nuages.

Chaque parcelle de ce pays est sacrée dans l'esprit de mon Peuple,
chaque flanc de montagne, chaque vallée, chaque plaine, chaque bocage a été sanctifié
par un évènement heureux ou malheureux survenu à une époque depuis longtemps révolue.

Les rochers eux-mêmes apparemment muets et mort transpirent sous le soleil
le long du rivage silencieux et frémissant du souvenir important lié à la vie des miens.

Lorsque le dernier homme rouge aura péri, et que le souvenir de ma tribu sera devenu un mythe
parmi les hommes blancs, ces rivages s'animeront des morts invisibles de ma tribu.

Quand les enfants de vos enfants se croiront seuls dans les champs, les boutiques
ou le silence des bois sans chemin, ils ne seront pas seuls.

La nuit, quand les rues de vos villes seront désertes, elles seront remplies
des multitudes de revenants qu'elles contenaient jadis et qui aiment encore ce beau pays.

Et l'homme blanc ne sera jamais seul.

Qu'il soit juste et traite mon Peuple avec bonté, car les morts ne sont pas sans pouvoir.

Morts, ai-je dit ?

Il n'y a pas de mort. Seulement un changement de mondes".


Indien DWAMISH en 1855






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MARCHE AVEC LA VIE !


Puissent les désirs de ton coeur être purs, ne cherchant pas à obtenir mais t'initier,

t'élevant, tel l'Aigle, au dessus des épreuves et tribulation, amenant la Paix à tous ceux qui croisent ta voie,

n'autorisant jamais les nuages noirs à régner, laissant les Terres demeurer, libres et sauvages , intouchées.

Puisse l'Esprit de la Vie renforcer ta tolérance, ta sagesse et ton humilité .


TAHCA USTHE
OCETI SAKOWIN OYATE - LAKOTA
Son fils est Archie Fire Lame Deer






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C'est l'histoire de toute vie qu'il est bon de narrer, et nous autres créatures bipèdes
qui la partageons avec les créatures à quatre pattes et aux créatures ailées et à toutes choses vertes
ainsi qu'aux pierres car ils sont les enfants d'une seule Mère et leur père un Esprit Unique.

Nous devons bien comprendre que toutes choses sont oeuvre du Grand Esprit.

Nous devons savoir qu'Il est en toutes choses : dans les arbres, les herbes, les rivières, les montagnes,
et tous les quadrupèdes et les Peuples ailés; et ce qui est encore plus important, nous devons comprendre
qu'Il est aussi au delà de toutes ces choses et de tous ces êtres.

Quand nous aurons compris tout cela profondément dans nos coeurs, nous craindrons, aimerons et connaîtrons le Grand Esprit ;
alors nous nous efforcerons d'être, d'agir et de vivre comme Il le veut.


Chef de guerre et leader Spirituel des OCETI SAKOWIN OYATE.






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L'homme blanc prétend que nous sommes belliqueux, alors que nous sommes pacifiques.

Il nous traite de sauvages, mais c'est lui qui est un sauvage.

Regardez cette coiffure de plumes d'Aigle, il appelle cela un bonnet de guerre.

Bien sûr, nous l'utilisions autrefois pour la guerre, mais la plupart du temps,
nous l'arborions pendant nos cérémonies sacrées et pas pour aller au combat.

Chaque plume représente une bonne action, et ma coiffe en compte trente six.
Elles n'appellent pas à la guerre, elles montrent seulement qui nous sommes.

De même l'homme blanc appelle nos chants des chants de guerre,
mais il s'agit en fait de prière que nous adressons au Grand Esprit.

Il dit aussi à tort que nos tambours sont des tambours de guerre,
alors qu'ils servent uniquement à communiquer avec le Grand Esprit.

Parler de " tambours de guerre " n'a aucun sens pour nous.

Quand il observe comment nos guerriers se peignent le visage, il y voit encore de la peinture de guerre.

En réalité, ils ne se peignent pas pour se battre, mais pour permettre au Grand Esprit
de distinguer clairement leurs visages s'ils sont appelés à partir pour un autre monde.

Comment dans ces conditions, pouvons nous parler de paix à l'homme blanc, quand il ne voit partout que la guerre ?


MATHEW KING
OCETI SAKOWIN OYATE OGLALA






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Il est temps que les Indiens fassent connaître au monde ce qu'ils savent sur la Nature et sur Dieu

Dieu, c'est le Grand Esprit, l'Esprit, le Créateur, tous sont des termes utilisés pour signifier
que toutes les choses sont reliées entre elles et sont égales, que nous sommes semblables
à des gouttes de pluie appelées à rejoindre l'océan, à des bougies embrassées par le feu du soleil,
faisant à tout jamais partie de Lui.

Je vais donc vous dire ce que je sais et qui je suis, vous feriez bien de m'écouter.

Vous avez tellement à apprendre !

Dieu à tout créé d'une manière si simple.

Nos vies sont très simples.

Nous faisons ce que nous voulons.

La seule loi à laquelle nous devons obéir est la loi naturelle, la loi de Dieu.

Nous n'en connaissons aucune autre.

Nous n'avons pas besoin de votre église.

Les Black Hills sont notre église.

Nous n'avons pas non plus besoin de votre bible.

Notre bible, ce sont le vent, la pluie, le soleil et les étoiles.

Le monde est une bible ouverte, et nous autres, Indiens, l'étudions depuis des millions d'années.

Nous avons appris que Dieu dirige l'Univers, et que tout ce qu'Il a créé a reçu la vie.

Même les pierres sont vivantes.

Lorsque nous les utilisons pour nos rites sacrés, nous leurs parlons et elles nous répondent.

C'est aussi simple que cela.

Tout est si simple et vous vous compliquez tout, vous ne comprenez rien, et c'est bien dommage pour vous.


MATHEW KING
SIOUX OGLALA






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L'homme blanc nous propose cent millions de dollars pour nos Black Hills.

Mais cent millions de dollars ne suffiraient pas pour acquérir notre Montagne Sacrée.

Pas plus que quatre cents milliards.

Ils ne paieraient même pas les dégats que vous avez faits.

Vous ne pourrez jamais nous dédommager pour tout ce que vous nous avez volé et détruit.

Vous ne pourrez jamais rembourser les milliers d'Aigles que vous avez tués, ni les bisons et autres bêtes sauvages.

Et vous ne pourrez pas effacer votre dette pour tous les Indiens que vous avez massacrés.

Les Black Hills ne sont pas à vendre : nous sommes sortis de cette Terre,
nos ancêtres y sont enterrés et nous y célébrons nos cérémonies sacrées.

C'est le berceau et la Terre des Lakotas.

Que diriez-vous si nous vous offrions cent millions de dollars pour acquérir le Vatican ?

Croyez-vous que c'est un hasard que vous nous avez ramenés de force dans les Black Hills et les Badlands,
pour vous apercevoir ensuite que ces Terres sont riches en or, cuivre, charbon et uranium ?

Aujourd'hui vous convoitez l'uranium. Mais vous ne l'aurez pas.

Nous sommes les gardiens de l'uranium de Grand-Mère Terre.

Si vous l'obteniez, vous ne vous en serviriez que pour détruire le monde créé par Dieu.


MATHEW KING
OCETI SAKOWIN OYATE OGLALA






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Je ne vois pas de délégation de nos Frères à quatre pattes.

Je ne vois pas de siège pour les Aigles.

Nous oublions et nous nous croyons suppérieurs.

Mais nous ne sommes en fin de compte rien de plus qu'une partie de la Création.

Et nous devons réfléchir pour comprendre où nous sommes situés.

Nous sommes quelque part entre la montagne et la fourmi.

Quelque part? et seulement là? comme une partie et parcelle de la Création.


OREN LYONS
IROQUOIS ONONDAGA.
Extrait d'un appel aux organisations non gouvernementales
des Nations Unies - Genève - Suisse - 1977







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Sous quelle loi vivez-vous ? La loi du gouvernement des États Unis ?

C'est la loi de l'homme !

Si vous la violez, vous payez une amende ou vous allez en prison - en principe.

Il en va ainsi avec la loi de l'homme.

Vous pouvez ne pas l'appliquer et vous en tirez néanmoins à bon compte.
Peut-être même ne serez pas puni du tout.

Cela arrive tout le temps. Les gens croient toujours qu'ils peuvent faire n'importe quoi
et s'en sortir indemnes, et c'est vrai une fois sur deux.

Mais ils oublient qu'il y a une autre loi, celle du Créateur.

Nous l'appelons la Loi Naturelle...

La Loi Naturelle prévaut partout. Elle est plus forte que la loi humaine.

Si vous la violez, elle ne vous épargnera pas.

Elle fonctionne sans juges ni jurys, sans avocats ni tribunaux, sans personne
que vous pouvez soudoyer, séduire ou convaincre, pour éviter le châtiment.

Quand vous ne vous respectez pas la Loi Naturelle, elle vous frappe, et elle vous frappe durement.

Une des Loi Nature exige que vous mainteniez les choses pures, en particulier l'eau.

Préserver la pureté de l'eau est une des premières règles de vie.

N'importe qui sait cela.

Toute la vie sur notre Mère la Terre est liée à l'eau pure,
et pourtant nous ne cessons de la polluer avec nos ordures et nos poisons.

C'est agir en dépit du bon sens.

Vos gouvernements peuvent voter une loi disant que tout est désormais réglé, mais ce n'est pas vrai du tout !

La Loi Naturelle se moque de la loi de l'homme.

La Loi Naturelle vous poursuit et vous rattrape.

Vous ne pouvez pas lui échapper !

Vous ne pouvez pas jouer avec la Loi Naturelle sans en subir les conséquences.

Si vous tuez l'eau, vous tuez la Vie qui dépend d'elle - y compris la vôtre.

Telle est la Loi Naturelle.

C'est aussi le sens commun.

Selon une autre Loi de la Nature, toute vie est également respectable.

C'est notre philosophie.

Vous devez respecter la Vie - toute la Vie, mais pas seulement la vôtre - Le mot clé le " respect ".

Si vous ne respectez pas la Terre, vous la détruisez.

Si vous ne respectez pas toutes les formes de la Vie de la même manière que la vôtre,
vous devenez un destructeur, un meurtrier.

L'homme croit quelque fois - et même souvent - qu'il a été créé pour dominer, pour diriger.

Mais il se trompe.

Il fait seulement partie d'un tout.

Sa fonction ne consiste pas à exploiter, mais à surveiller, à être un régisseur.

L'homme n'a ni pouvoir ni privilèges, seulement des responsabilités !

Dans notre vie quotidienne - à nous - dans notre gouvernement,
nous ne prenons jamais aucune décision sans penser à la septième génération à venir.

Il est de notre devoir de veiller à ce que ceux qui vivront après nous, les générations encore à naître,
héritent d'un monde qui ne soit pas pire que le nôtre - qui soit peut-être meilleur, comme nous l'espérons tous.

Quand nous marchons sur la Terre Mère, nous la foulons toujours avec la plus grande considération,
parce-que nous savons que les générations futures, qui montent de sous le sol, nous regardent.

Nous pensons sans cesse à elles


OREN LYONS
IROQUOIS ONONDAGA






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Frère, notre territoire était grand et le vôtre petit.
Vous êtes maintenant devenus un grand peuple, et il nous reste à peine l'espace pour étendre nos couvertures.

Vous avez notre pays, mais cela ne vous suffit pas.

Vous voulez nous forcer à épouser votre religion.

Frère, continue à écouter.

Tu te dis envoyé ici pour nous apprendre à rendre le culte au Grand Esprit d'une manière qui lui soit agréable.

Et tu prétends que si nous n'adoptons pas la religion que vous les blancs vous prêchez, nous serons malheureux ici-bas.

Tu dis être dans le vrai et que nous sommes perdus.

Comment pourrions-nous vérifier la vérité de tes paroles ?

Frère, tu dis qu'il n'y a qu'une seule façon d'adorer et de servir le Grand Esprit.

Si il n'y a qu'une religion, pourquoi le peuple blanc est-il si partagé à ce sujet ?

Nous savons que votre religion est écrite dans un livre.

Pourquoi n'êtes-vous pas tous d'accord, si vous pouvez tous lire le même livre ?

Frère, nous ne comprenons pas ces choses.

On nous dit que la religion a été donnée à tes ancêtres, et s'est transmise de père en fils.

Nous aussi nous avons une religoin que nos ancêtres ont reçue et nous ont retransmise, à nous, leurs enfants.

Nous rendons le culte de cette manière.

Il nous apprend à être reconnaissants pour toutes les faveurs que nous recevons, à nous aimer les uns les autres et à être unis.

Nous ne nous querellons jamais à propos de religion parce-que c'est un sujet qui concerne chaque homme devant le Grand Esprit.


SA-GO-YE-WAT-HA ou RED JACKET
Chef SENECA IROQUOIS
Grand orateur des Six Nations






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Vous êtes déja si misérables que vous ne pouvez le devenir plus.
Quels genre d'homme doivent être les européens ?

Quelle espèce de créature choisissent-ils d'être, forçé de faire le bien
et n'ayant pour éviter le mal d'autre inspiration que la peur de la punition ?

L'homme n'est pas seulement celui qui marche debout sur ses deux jambes,
qui sait que la lecture et l'écriture et montrer mille exemples de son industrie.

En vérité mon cher frère, je te plains du plus profond de mon âme.

Suis mon conseil et devient Huron.

Je vois clairement la profonde différence entre ma condition et la tienne.

Je suis le maître de ma condition.

Je suis le maître de mon corps, j'ai l'entière disposition de moi-même,
je fais ce qui me plait, je suis le premier et le dernier de ma Nation,
je ne crains absolument aucun homme, je dépends seulement du Grand Esprit.

Il n'en est pas de même pour toi.

Ton corps aussi bien que ton âme sont condamnés à dépendre de ton grand capitaine, ton vice-roi dispose de toi.

Tu n'as pas la liberté de faire ce que tu as dans l'esprit.

Tu as peur des voleurs, des assassins, des faux-témoins...

Et tu dépends d'une infinité de personnes dont la place est située au-dessus de la tienne.

N'est-ce pas vrai ?


KONDIARIONK
Chef HURON
s'adressant au Baron de Lahontan,
lieutenant français en Terre-Neuve







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Avant de parler des choses sacrées, nous nous préparons nous-mêmes par des offrandes .

L’un de nous remplira son calumet et le tendra à l'autre qui l'allumera.

Puis l'offrira au ciel et à la Terre; ils fumeront ensemble.

Alors, ils seront prêts à parler.


CHASED BY BEARS
SIOUX SANTEE YANKTONAIS






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Tout ce que fait le Pouvoir de l'Univers se fait dans un cercle.

Tu enseigneras à d'autre medecine men.

Nous, les oiseaux, les aigles, les hiboux, nous sommes une nation et tu seras notre frère.

Tu ne tueras pas ou tu ne feras de mal à aucun d'entre nous.

Tu nous comprendras toujours lorsque tu viendras chercher une vision sur cette colline.

Tu apprendras les herbes et les racines et tu guériras les gens.

Tu ne demanderas rien en contrepartie.

La vie d'un homme est courte.

Fais en sorte que la tienne soit remarquable.


LAME DEER






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Le cercle est rond et j'ai entend du dire que la Terre est ronde comme une balle et que toutes les étoiles le sont aussi.

Le vent, dans sa plus grande puissance, tourbillonne.

Les oiseaux font leur nid en rond, car leur religion est la même que la nôtre.

Le soleil s'élève et redescend dans un cercle.

La lune fait de même, et ils sont ronds l'un et l'autre.

Même les saisons, dans leur changement, forment un grand cercle et reviennent toujoursoù elles étaient.

La vie d'un homme est un cercle d'enfance à enfance, et ainsi en est-il de toute choseoù le Pouvoir se meut.

Aussi nos tentes étaient rondescomme les nids des oiseaux et toujours disposées en cercle,
le cercle de la nation, nid fait de nombreux nids où nous couvions nos enfants selon la volonté du Grand Esprit.


ELAN NOIR
Indien SIOUX OGLALA






PAROLES AMÉRINDIENNES Tinfbar





Tout ce que fait un indien, il le fait dans un cercle.

Il en est ainsi parce que le Pouvoir de l'Univers opère toujours en cercle et que toute chose tend à être ronde.

Dans les temps anciens, lorsque nous étions un peuple heureux et fort, notre pouvoir nous venait
du cercle sacré de la nation et tant qu'il ne fut pas brisé, notre peuple a prospéré.


ELAN NOIR
Indien SIOUX OGLALA






PAROLES AMÉRINDIENNES Tinfbar





Les vastes plaines ouvertes, les belles collines qui ondulent et les ruisseaux
qui serpentent n'étaient pas sauvages à nos yeux.

C'est seulement pour l'homme blanc que la nature était sauvage,
seulement pour lui que la terre était "infestée" d'animaux sauvages et de peuplades "barbares".

Pour nous, la terre était douce, généreuse, et nous vivions comblés des bienfaits du Grand Mystère.

Ce n'est que lorsque l'homme poilu de l'Est est arrivé et, dans sa folie brutale,
a accumulé les injustices sur nous et les familles que nous aimions, qu'elle nous est devenue "sauvage".

Lorsque même les animaux de la forêt commencèrent à fuir à son approche, alors commença pour nous "l'Ouest Sauvage".


LUTHER STANDING BEAR
Chef SIOUX OGLALA






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Le temps est glacial et nous n'avons plus de couvertures. Nos enfants meurent de froid.

Une partie de mon peuple s'est enfui dans les montagnes où il n'a ni couvertures ni nourriture.

Je veux avoir le temps de rechercher mes enfants, de voir combien je pourrai en retrouver.
Peut être les trouverai-je parmi les morts.

Écoutez-moi mes chefs, mon cœur est triste et malade.
A partir de cette heure que marque le soleil, jamais plus je ne combattrai.

Nos pères nous ont transmis de nombreuses lois, qu'ils avaient apprises eux-mêmes de leurs pères.

Elles disaient de traiter les hommes comme ils nous traitent,
que nous ne devions jamais rompre un accord les premiers,
que c'était une honte de dire des mensonges, que seule la vérité devait être dite.


CHEF JOSEPH
Chef des NEZ PERCES






PAROLES AMÉRINDIENNES Tinfbar





Je ne comprenais pas alors tout ce qui c'est achevé là.

Quand je regarde maintenant vers le passé du sommet de mon vieil âge,
Je peux encore voir les femmes et les enfants étendus, massacrés, les corps jonchant le sol du ravin.

Je les vois aussi clairement que lorsque je les ai vus avec mes yeux encore jeunes,
et je peux voir qu'autre chose est mort dans cette boue sanglante,
enseveli dans la tourmente de neige, le rêve d'un peuple à été brisé là.

C'était un beau rêve, et moi à qui une si grande vision a été donnée dans ma jeunesse,
vous me voyez maintenant comme un vieil homme pitoyable qui n'a rien fait, car le cercle de la nation est brisé.

Il n'y a plus de centre depuis longtemps et l'arbre marqué d'une cicatrice est mort.


BLACK ELK
Chef SIOUX
Survivant du massacre de Wounded Knee






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Le Grand Esprit nous a donné une vaste terre pour y vivre et des bisons, des daims, des antilopes et autre gibier.


Mais vous êtes venus et vous m'avez volé ma terre.

Vous tuez mon gibier. Il devient dur alors pour nous de vivre.

Maintenant vous nous dites que pour vivre, il faut travailler.
Or le Grand Esprit ne nous a pas fait pour travailler, mais pour vivre de la chasse.

Vous autres, hommes blancs, vous pouvez travailler si vous le voulez, nous ne vous gênons nullement.

Mais à nouveau vous nous dites pourquoi ne devenez-vous pas civilisés ?

Nous ne voulons pas de votre civilisation !

Nous voulons vivre comme lefaisaient nos pères et leurs pères avant eux.


CRAZY HORSE
Chef des SIOUX OGLALA






PAROLES AMÉRINDIENNES Tinfbar





Quand tu te lèves le matin, remercie pour la lumière du jour, pour ta vie et ta force.
Remercie pour la nourriture et le bonheur de vivre.

Si tu ne vois pas de raison de remercier, la faute repose en toi-même.

Laisserons-nous détruire notre peuple sans combattre, abandonnerons-nous notre pays légué par le Grand Esprit,
les tombes de nos morts et tout ce qui nous est cher et sacré ?


TECUMSEH
Chef des SHAWNEES






PAROLES AMÉRINDIENNES Tinfbar





Qu'est ce que la vie ?

C'est l'éclat d'une luciole dans la nuit.

C'est le souffle d'un bison en hiver.

C'est la petite ombre qui court dans l'herbe et se perd au coucher du soleil.


CROWFOOT
Chef des BLACKFEET






PAROLES AMÉRINDIENNES Tinfbar





Les morts des blancs oublient le pays de leur naissance quand ils s'en vont pour cheminer sous les étoiles.

Nos morts n'oublient jamais cette terre merveilleuse, car elle est la mère des Indiens.

Nous faisons partie de la terre et elle fait partie de nous.

Les fleurs odorantes sont nos soeurs, les chevreuils, le cheval, le grand aigle sont nos frères.


SEATTLE
Chef des SUQUAMISH






PAROLES AMÉRINDIENNES Tinfbar





Mes jeunes gens ne travailleront jamais.

Les hommes qui travaillent ne peuvent rêver et la sagesse nous vient par les rêves.

Vous me demandez de labourer la terre.

Dois-je prendre un couteau et déchirez le sein de ma mère ?

Alors, quand je mourrai, elle ne voudra pas me prendre dans son sein pour que je m'y repose.

Vous me demandez de creuser pour trouver de la pierre.

Dois-je creuser sous sa peau pour m'emparer de ses os ?

Alors, quand je mourrai, je ne pourrai plus entrer dans son corps pour renaître.

Vous me demandez de couper l'herbe, d'en faire du foin, de le vendre pour être aussi riche que les hommes blancs.

Mais comment oserais-je couper les cheveux de ma mère ?


SMOHALLA
Indien NEZ PERCE






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Nous secouons les glands et les pommes de pin dans les arbres.

Nous n'utilisons que du bois mort.

L'homme blanc, lui retourne le sol, abat les arbres, détruit tout.

L'arbre dit: " Arrête, je suis blessé, ne me fais pas de mal ".

Mais il l'abat et le débite.

L'Esprit de la Terre le hait.

Il arrache les arbres et ébranle jusqu'à leurs racines.

Il scie les arbres. Cela leur fait mal.

Les Indiens ne font jamais de mal, alors que l'homme blanc démolit tout.

Il fait exploser les rochers et les laissent épars sur le sol.

La roche dit: " Arrête tu me fait mal".

Mais l'homme blanc n'y fait pas attention.

Quand les Indiens utilisent les pierres, ils les prennent petites et rondes pour y faire leur feu.

Comment l'Esprit de la Terre pourraît-il aimer l'homme blanc ?

Partout où il la touche, il laisse une plaie.

Je me demande si la Terre a quelque chose à dire.

Je me demande si le sol écoute ce qui se dit.

Je me demande si la Terre est venue à la vie et ce qu'il y a dessous.

J'entends pourtant ce que dit la Terre.

La Terre dit:" C'est le Grand Esprit qui m'a plaçée ici.

Le Grand Esprit me demande de prendre soin des Indiens, et de bien les nourrir.

Le Grand Esprit a chargé les racine de nourrir les Indiens".

L'eau dit la même chose:" Le Grand Esprit me dirige.

" Nourris bien les Indiens".

L'herbe dit la même chose: "Nourris bien les Indiens".

La Terre, l'eau, l'herbe disent: " Le Grand Esprit m'a plaçée ici pour produire tout ce qui pousse sur moi, arbres et fruits".

De même la Terre dit: " C'est de moi que l'homme a été fait".

Le Grand Esprit, en plaçant les hommes sur Terre, a voulu qu'ils en prissent grand soin et qu'ils ne fissent point de tort l'un à l'autre.


Vieille Femme WINTU
Du centre Nord de la Californie






PAROLES AMÉRINDIENNES Tinfbar





source:
ange 1 http://www.amerindien.over-blog.com/article-3584795.html








PAROLES AMÉRINDIENNES Barre_12







"Nous avons toujours eu beaucoup; nos enfants n'ont jamais pleuré de faim, notre peuple n'a jamais manqué de rien...
Les rapides de Rock River nous fournissaient un excellent poisson, et la terre très fertile a toujours porté
de bonnes récoltes de maïs, de haricots, ce citrouilles, de courges...
Ici était notre village depuis plus de 100 ans pendant lesquels nous avons tenu la vallée sans qu'elle nous fût jamais disputée.
Si un prophète était venu à notre village en ce temps-là nous prédire ce qui allait advenir,
et ce qui est advenu, personne dans le village ne l'aurait cru."

Black Hawk, chef indien






PAROLES AMÉRINDIENNES Tinfbar





"Nous aimons la tranquillité; nous laissons la souris jouer en paix;
quand les bois frémissent sous le vent, nous n'avons pas peur."

Chef indien au gouverneur de Pennsylvanie en 1796





PAROLES AMÉRINDIENNES Tinfbar




"Nous voyons la main du Grand Esprit dans presque tout: le soleil, la lune, les arbres, le vent et les montagnes;
parfois nous l'approchons par leur intermédiaire. (...)
Nous croyons en l'Etre Suprême, d'une foi bien plus forte que celle de bien des Blancs qui nous ont traité de païens...
Les Indiens vivant près de la nature et du Maître de la nature ne vivent pas d'ans l'obscurité.

Saviez-vous que les arbres parlent? Ils le font pourtant ! Ils se parlent entre eux et vous parleront si vous écoutez.
L'ennui avec les Blancs, c'est qu'ils n'écoutent pas !
Ils n'ont jamais écouté les Indiens, aussi je suppose qu'ils n'écouteront pas non plus les autres voix de la nature.
Pourtant, les arbres m'ont beaucoup appris: tantôt sur le temps, tantôt sur les animaux, tantôt sur le Grand Esprit."

Tatanga Mani (ou Walking Buffalo), indien Stoney (Canada)





PAROLES AMÉRINDIENNES Tinfbar




"Je peux me rappeler l'époque où les bisons étaient si nombreux qu'on ne pouvait les compter,
mais les Wasichus (hommes blancs) les ont tués tant et tant qu'il ne reste que des carcasses là où ils venaient paître auparavant.
Les Wasichus ne les tuaient pas pour manger; ils les tuaient pour le métal qui les rend fous et ils ne gardaient que la peau pour la vendre.
Parfois ils ne les dépeçaient même pas. Ils ne prenaient que les langues et j'ai entendu parler de bateaux-de-feu
descendant le Missouri chargés de langues de bison séchées. Parfois ils ne prenaient même pas les langues;
ils les tuaient simplement pour le plaisir de tuer. Ceux qui ont fait cela étaient des fous.
Quand nous chassions le bison, nous ne le faisions que selon nos besoins."

Hehaka Sapa, grand chef Sioux





PAROLES AMÉRINDIENNES Tinfbar




"Vous avez remarqué que toute chose faite par un indien est dans un cercle.
Nos tipis étaient ronds comme des nids d'oiseaux et toujours disposés en cercle.
Il en est ainsi parce que le pouvoir de l'Univers agit selon des cercles et que toute chose tend à être ronde.
Dans l'ancien temps, lorsque nous étions un peuple fort et heureux,
tout notre pouvoir venait du cercle sacré de la nation, tant qu'il ne fut pas brisé.

Tout ce que fait le pouvoir de l'Univers se fait dans un cercle.
Le ciel est rond et j'ai entendu dire que la terre est ronde comme une balle et que toutes les étoiles le sont aussi.
Les oiseaux font leur nid en cercle parce qu'ils ont la même religion que nous.
Le soleil s'élève et redescend dans un cercle, la lune fait de même, et tous deux sont rond.

Même les saisons forment un grand cercle dans leur changements et reviennent toujours là où elles étaient.
La vie de l'homme est dans un cercle de l'enfance jusqu'à l'enfance, et ainsi en est-il pour chaque chose où l'énergie se meut."

Hehaka Sapa, ou Black Elk, indien Oglala, branche des Dakotas (Sioux)





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"Notre terre vaut mieux que de l'argent. Elle sera toujours là. Elle ne périra pas, même dans les flammes d'un feu.
Aussi longtemps que le soleil brillera et que l'eau coulera, cette terre sera ici pour donner vie aux hommes et aux animaux.
Nous ne pouvons vendre la vie des hommes et des animaux. C'est pourquoi nous ne pouvons vendre cette terre.
Elle fut placée ici par le Grand Esprit et nous ne pouvons la vendre parce qu'elle ne nous appartient pas."

Chef indien Blackfeet (Pieds-Noirs)





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"Le Grand Esprit nous a donné une vaste terre pour y vivre, et des bisons, des daims, des antilopes et autres gibier.
Mais vous êtes venus et vous m'avez volé ma terre. Vous tuez mon gibier. Il devient dur alors pour nous de vivre.
Maintenant vous nous dites que pour vivre, il faut travailler.
Or le Grand Esprit ne nous a pas fait pour travailler, mais pour vivre de la chasse.

Vous autres, hommes blancs, vous pouvez travailler si vous le voulez. Nous ne vous gênons nullement.
Mais à nouveau vous nous dites « pourquoi ne devenez-vous pas civilisés? »
Nous ne voulons pas de votre civilisation ! Nous voulons vivre comme le faisaient nos pères et leurs pères avant eux."

Crazy Horse, grand chef Sioux du clan Oglalas





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"Chaque année notre envahisseur blanc devient plus avide, exigeant, oppressif et autoritaire...
La misère et l'oppression, tel est le lot qui nous échoit...
Ne sommes-nous pas dépouillés jour après jour du peu de liberté qui nous reste ?

A moins que les tribus ne se liguent unanimement pour modérer les ambitions et l'avidité des Blancs,
ils nous auront bientôt tous conquis et désunis, nous serons chassés de notre pays natal
et éparpillés comme les feuilles d'automne par le vent."

Tecumseh, chef Shawnee, en 1812





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"Nous ne voulons pas des chariots de feu qui font du bruit (trains à vapeur) sur les terrains de chasse au bisons.
Si les Visages Pâles s'avancent encore sur nos terres, les scalps de vos frères seront dans les wigwams des Cheyennes. J'ai dit !"

Roman Nose, chef-guerrier des Cheyennes, s'adressant au général Palmer en 1866 dans le Kansas





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"Regardez mes frères, le printemps est venu, la terre a reçu les baisers du soleil et nous verrons bientôt les fruits de cet amour.
Chaque graine est éveillée, et de même, tout animal est en vie.
C'est à ce pouvoir mystérieux que nous devons nous aussi notre existence.
C'est pourquoi nous concédons à nos voisins, même nos voisins animaux, autant de droit qu'à nous d'habiter cette terre.

Cependant écoutez-moi mes frères, nous devons maintenant compter avec une autre race,
petite et faible quand nos pères l'ont rencontrée pour la première fois,
mais aujourd'hui, elle est devenue tyrannique.
Fort étrangement, ils ont dans l'esprit la volonté de cultiver le sol, et l'amour de posséder est chez eux une maladie.
Ce peuple a fait des lois que les riches peuvent briser mais non les pauvres.
Ils prélèvent des taxes sur les pauvres et les faibles pour entretenir les riches qui gouvernent.
Ils revendiquent notre mère à tous, la terre, pour eux seuls et ils se barricadent contre leurs voisins.
Ils défigurent la terre avec leurs constructions et leurs rebuts.
Cette nation est comme le torrent de neige fondue qui sort de son lit et détruit tout sur son passage."

Tatanka Yotanka, ou Sitting Bull, grand chef Sioux





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"J'assiste avec tristesse au déclin de notre noble race.
Nos pères étaient forts et leur pouvoir s'étendait sur tout le continent américain.
Mais nous avons été réduits et brisés par la ruse et la rapacité de la race à peau blanche.
Nous sommes maintenant obligés de solliciter, comme une aumône, le droit de vivre sur notre propre terre,
de cultiver nos propres terres, de boire nos propres sources.

Il y a de nombreux hivers, nos sages ancêtres ont prédit qu'un grand monstre aux yeux blancs viendrait de l'Est,
et qu'eu fur et à mesure qu'il avancerait il dévorerait la terre.
Ce monstre, c'est la race blanche, et la prédiction est proche de son accomplissement."

O-no'-sa, chef indien





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"Le changement du costume tribal pour celui de l'homme blanc fut brutal.
Les effets sur la santé et le confort des enfants furent considérables.
Notre premier grief fut d'avoir les cheveux coupés. Les hommes Lakotas ont toujours porté les cheveux longs.
Plusieurs jours après avoir été tondus, nous nous sommes sentis bizarres et mal à l'aise.
Si l'argument avancé était vrai, à savoir l'élimination des poux,
pourquoi les filles n'avaient-elles pas subi le même traitement que les garçons?

La vérité, c'est qu'ils voulaient nous transformer.
Les cheveux courts étant la marque distinctive de l'homme blanc, on nous l'imposa,
alors que lui-même conservait sa propre coutume de se laisser pousser les poils du visage."

Standing Bear, chef indien Lakota






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"Les Wasichus nous ont mis dans ces boites carrées (maisons), notre pouvoir s'en est allé
et nous allons mourir parce que le pouvoir n'est plus en nous.

Nous sommes des prisonniers de guerre tant que nous attendons ici.

Mais il y a un autre monde."

Hehaka, ou Black Elk (Wapiti Noir), indien Sioux






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"Enfant, je savais donner. J'ai perdu cette grâce en devenant civilisé.
Je menais une existence naturelle, alors qu'aujourd'hui je vis de l'artificiel.
Le moindre joli caillou avait de la valeur à mes yeux. Chaque arbre était un objet de respect.
Aujourd'hui, j'admire avec l'homme blanc un paysage peint dont la valeur est exprimée en dollars !"

Chiyesa, écrivain indien contemporain





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"Je suis allé à l'école des hommes blancs. J'y ai appris à lire leurs livres de classe, les journaux et la bible.
Mais j'ai découvert à temps que cela n'était pas suffisant.
Les peuples civilisés dépendent beaucoup trop de la page imprimée.
Je me tournai vers le livre du Grand Esprit qui est l'ensemble de sa création.
Vous pouvez lire une grande partie de ce livre en étudiant la nature.

Si vous preniez tous vos livres et les étendez sous le soleil, en laissant pendant quelque temps
la pluie, la neige et les insectes accomplir leur oeuvre, il n'en restera plus rien.
Mais le Grand Esprit nous a fourni la possibilité, à vous et à moi, d'étudier à l'université de la nature
les forêts, les rivières, les montagnes, et les animaux dont nous faisons partie."]i

Tatanga Mani (ou Walking Buffalo), indien Stoney (Canada)





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"L'homme blanc, dans son indifférence pour la signification de la nature, a profané la face de notre Mère la Terre.
L'avance technologique de l'homme blanc s'est révélée comme une conséquence de son manque d'intérêt
pour la voie spirituelle, et pour la signification de tout ce qui vit.
L'appétit de l'homme blanc pour la possession matérielle et le pouvoir l'a aveuglé sur le mal
qu'il a causé à notre Mère la Terre, dans sa recherche de ce qu'il appelle les ressources naturelles.
Et la voie du Grand Esprit est devenue difficile à voir pour presque tous les hommes,
et même pour beaucoup d'Indiens qui ont choisi de suivre la voie de l'homme blanc.

Aujourd'hui, les terres sacrées où vivent les Hopis sont profanées par des hommes
qui cherchent du charbon et de l'eau dans notre sol, afin de créer plus d'énergie pour les villes de l'homme blanc.
On ne doit pas permettre que cela continue.
Sans quoi notre Mère la Nature réagirait de telle manière que presque tous les hommes auraient à subir la fin qui a déjà commencé.
Le Grand Esprit a dit qu'on ne devait pas laisser cela arriver, même si la prédiction en a été faite à nos ancêtres.
Le Grand Esprit a dit de ne pas prendre à la terre, de ne pas détruire les choses vivantes.

Aujourd'hui, presque toutes les prophéties se sont réalisées.
Des routes grandes comme des rivières traversent le paysage;
l'homme parle à travers un réseau de téléphone et il voyage dans le ciel avec ses avions.
Deux grandes guerres ont été faites par ceux qui arborent le swastika ou le soleil levant.

Le Grand Esprit a dit que si une gourde de cendres était renversée sur la terre,
beaucoup d'hommes mourraient, et que la fin de cette manière de vivre était proche.
Nous interprétons cela comme les bombes atomiques lancées sur Hiroshima et Nagasaki.
Nous ne voulons pas que cela se reproduise dans aucun autre pays pour aucun autre peuple;
cette énergie devrait servir à des fins pacifiques, non pour la guerre.

Nous, les chefs religieux et porte-parole légitimes du peuple indépendant des Hopis,
avons été chargés par le Grand Esprit d'envoyer au président des Etats-Unis et à tous les chefs spirituels
une invitation à nous rencontrer pour discuter du salut de l'humanité,
afin que la Paix, l'Unité et la Fraternité règnent partout où il y a des hommes."

Lettre des Indiens Hopis au président Nixon en 1970





Ces textes sont extraits du livre de T.C.Mac Luhan, "Pieds nus sur la terre sacrée",
une anthologie de la philosophie, du mode de vie et de la destinée des Indiens d'Amérique du Nord.






source:
ange 1 http://www.alterinfo.net/Le-message-premonitoire-des-Indiens-d-Amerique_a7738.html








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MessageSujet: Re: PAROLES AMÉRINDIENNES   PAROLES AMÉRINDIENNES Icon_minitimeMar 13 Avr 2010 - 5:46

CHEF JOSEH DE LA TRIBU DES NEZ PERCÉS
( 1840 - 1904 )



Mon père m'a fait appeler. J'ai vu qu'il allait partir. J'ai pris sa main dans la mienne. Il m'a dit :

"Mon fils, mon corps retourne vers ma mère la Terre, et mon esprit va bientôt voir le Grand Esprit.
Quand je serai parti, pense à ton pays. Tu es le chef de ce Peuple. Ils attendent de toi que tu les guides.

Rappelle- toi toujours que ton père n'a jamais vendu son Pays.
Tu dois te boucher les oreilles chaque fois qu'on te demandera de signer un traité pour vendre ton Pays natal.

Encore quelques années et les hommes blancs t'encercleront. Ils ont les yeux sur cette Terre.
N'oublie jamais, mon fils mes paroles. Cette Terre renferme le corps de ton père. Ne vends jamais les os de ton père et de ta mère".


J'ai pressé la main de mon père et je lui ai dit que je protègerais sa tombe de ma propre vie.

Mon père a souri et s'en est allé vers la Terre des Esprits. J'ai l'ai enterré dans cette belle vallée où l'eau serpente.

J'aime cette Terre plus que tout le reste au monde.
Un homme qui n'aimerait pas la tombe de son père serait pire qu'un animal sauvage .






PAROLES AMÉRINDIENNES 0271





Je suis fatigué de me battre. Nos chefs ont été tués.
Looking Glass est parti pour un autre monde. Too - Hul - Sote est aussi parti.

Tous les anciens sont également partis. Celui qui dirigeait nos jeunes gens, Ollokot, est parti.

Oh, il fait si froid et nous n'avons pas de couvertures. Nos petits enfants meurent de froid.
Certaines personnes parmi mon Peuple se sont enfuies dans les collines, elles n'ont ni couvertures ni nourriture.

Personne ne sait où elles sont allées, peut-être sont-elles déjà morte de froid.
Je veux qu'on me laisse du temps pour rechercher mes enfants, et voir combien je peux en retrouver vivants.

Il se peut que je les retrouve parmi les morts.

Ecoutez-moi et dite au général Howard que je connais son coeur. Le mien est triste et tourmenté.
À partir de ce jour, de l'endroit où se tient le soleil, je ne combattrai plus jamais .






PAROLES AMÉRINDIENNES 0271





J'ai serré la main à beaucoup d'ami, mais il y a des choses que je veux savoir et que pas un ne soit capable d'expliquer.

Je ne peux pas comprendre comment un gouvernement qui envoie un homme combattre,
comme il le fit avec le général Miles, peut ensuite rompre ses promesses.
Un tel gouvernement à quelque chose de mauvais en lui.
Je ne comprends pas pourquoi rien n'est fait pour mon Peuple.

J'ai entendu discours après discours, mais rien n'est fait.
Les bonnes paroles des blancs ne servent à rien s'il n'en sort pas quelque chose.

Les paroles ne me rendent pas mes morts. Elles ne me rendent pas mon pays envahi aujourd'hui par les blancs.
Elles ne protègent pas la tombe de mon père. Elles ne me rendent pas mes chevaux et mon bétail.

Les bonnes paroles ne me rendent pas mes enfants.
Les bonnes paroles ne changeront rien à la promesse de votre chef de guerre.
Les bonnes paroles ne donnent pas bonne santé à mon Peuple, ne donneront pas à mes gens
un lieu où ils puissent vivre en paix et prendre soin d'eux-mêmes.

Je suis fatigué de vos discours qui ne débouchent sur rien.
J'ai le coeur malade quand je me rappelle toutes les belles paroles et les promesses non tenues;
il y a eu trop de paroles venant d'hommes blancs qui n'avaient pas droit à la parole.
Trop de mauvaises interprétations ont été faites; trop souvent les hommes blancs se sont mépris sur les Indiens.

Si l'homme blanc veut vivre en paix avec l'Indien, il n'est pas nécessaire de se quereller.
Traitez tous les hommes pareillement.

Donnez leurs à tous une chance égale de vivre et de croître.

Vous pouvez aussi bien attendre des rivières qu'elles coulent à l'envers, qu'exiger de n'importe quel homme libre
qu'il soit content d'être enfermé et que la liberté d'aller où bon lui semble lui soit refusée.

Si vous attachez un cheval à un piquet, vous attendrez-vous à ce qu'il grossisse ?

Si vous parquez un Indien dans un coin de Terre et que vous l'obligez à rester,
il n'y sera pas heureux et il ne croîtra ni ne prospérera

J'ai demandé à certains grands chefs blancs d'où ils tenaient le droit de dire à l'Indien
qu'il resterait dans un endroit alors qu'il voit les hommes blancs aller où ils veulent.

Ils ne peuvent pas répondre !

Ce que je demande au gouvernement, c'est d'être traité comme tous les autres hommes sont traités.
Si je ne peux pas aller dans mon propre foyer, donnez-moi un foyer où mon Peuple ne mourra pas si vite.

Je sais que ma race doit changer. Nous ne pouvons rester tels que nous sommes à côté de l'homme blanc.
Nous ne demandons qu'une chance égale de vivre comme tous les hommes vivent.
Nous demandons à être reconnus comme des hommes.
Nous demandons que la même loi soit appliquée pareillement à tous les hommes.
Si un Indien viole la loi, punissez-le par la loi - si un homme blanc viole la loi punissez-le aussi.

Rendez-moi ma liberté, liberté de voyager, liberté de m'arrêter, liberté de travailler,
liberté de faire du commerce là où je le choisis, liberté de suivre la religion de mes pères,
liberté de penser et d'agir pour moi-même et j'obéirai à chaque loi ou je me soumettrai au châtiment ".


Discours prononcé le 14 Janvier 1879 devant le congrès






PAROLES AMÉRINDIENNES 0271





Nos père nous ont transmis de nombreuses lois, qu'ils avaient apprises eux-mêmes de leurs pères.
Elles disaient de traiter les hommes comme ils nous traitent, que nous ne devions jamais rompre un accord les premiers,
que c'était une honte de dire des mensonges, que seule la VÉRITÉ devait être DITE .






PAROLES AMÉRINDIENNES 0271





source:
ange 1 http://www.culture-amerindiens.com/3-categorie-506074.html








PAROLES AMÉRINDIENNES Barre_13






LA FIN DE LA VIE ET LE DÉBUT DE LA SURVIVANCE
CHEF SEATTEL DE LA TRIBU DES SUQUAMISH
s'adessant au président Grover Cleveland en 1854






Voici le texte prononcé par le chef indien Seattle de la tribu suquamish devant l'Assemblée des tribus d'Amérique du Nord en 1854
en réponse au président de l'époque G.CLEVELAND qui lui proposait d'abandonner sa terre aux blancs et leur promettait une réserve pour le peuple indien.




"Nous savons que l'homme blanc ne comprend pas nos moeurs.
Une parcelle de Terre ressemble pour lui à la suivante,
car c'est un étranger qui arrive dans la nuit et prend à la Terre ce dont il a besoin.

La Terre n'est pas sa soeur, mais son ennemi, et lorsqu'il la conquise, il va plus loin.
Il abandonne la tombe de ses aïeux, et cela ne le tracasse pas.
Il enlève la Terre à ses enfants et cela ne le tracasse pas.

La tombe de ses aïeux et le patrimoine de ses enfants tombent dans l'oubli.
Il traite sa mère la Terre , et son frère le Ciel,
comme des choses à acheter, piller, vendre comme les moutons ou les perles brillantes.
Son appétit dévorera la Terre et ne laissera derrière lui qu'un désert.

Je ne sais pas. Nos moeurs sont différentes des vôtres.
La vue de vos villes fait mal aux yeux de l'homme rouge.
Mais peut-être est-ce parce que l'homme rouge est un sauvage et ne comprend pas.

Il n'y a pas d'endroit possible dans les villes de l'homme blanc.
Pas d'endroit pour entendre les feuilles se déroulées au printemps ou le froissement des ailes d'un insecte.
Mais peut-être est-ce parce que je suis un sauvage et ne comprend pas.

Le vacarme semble seulement insulter les oreilles.
Et quel intérêt y a-il à vivresi l'homme ne peut entendre le cri solitaire de l'engoulevent
ou les palabres des grenouilles autour d'un étang la nuit ?
Je suis un homme rouge et ne comprend pas.

L'Indien préfère le son doux du vent s'élançant au-dessus de la face d'un étang,
et l'odeur du vent lui-même, laver par la pluie de midi ou parfumé par le pin pignon.

L'air est précieux à l'homme rouge, car toutes choses partagent le même souffle,
la bête, l'arbre, l'homme, ils partagent tous le même souffle.

L'homme blanc ne semble pas remarquer l'air qu'il respire.
Comme un homme qui met plusieurs jours à expirer, il est insensible à la puanteur.

Mais si nous vous vendons notre Terre, vous devez vous rappeler que l'air nous est précieux,
que l'air partage son esprit avec tout ce qu'il fait vivre.

Le vent qui a donné à notre grand-père son premier souffle a aussi reçu son dernier soupir.
Et si nous vous vendons notre Terre, vous devez la garder à part et la tenir pour sacrée,
comme un endroit ou l'homme blanc peut aller goûter le vent adouci par les fleurs des prés.

Comment pouvez-vous acheter ou vendre le ciel, la chaleur de la Terre ? L'idée nous paraît étrange.

Si nous ne possédons pas la fraîcheur de l'air et le miroitement de l'eau, comment est-ce que vous pouvez les acheter ?
Chaque parcelle de cette Terre est sacrée pour mon Peuple.

Chaque aiguille de pin luisant, chaque rive sableuse, chaque lambeau de brume dans les bois sombres,
chaque clairière et chaque bourdonnement d'insecte est sacré dans le souvenir et l'expérience de mon Peuple.

La sève qui coule des arbres transporte les souvenirs de l'homme rouge.

Les morts des hommes blancs oublient le pays de leur naissance losqu'ils vont se promener parmi les étoiles.

Nos morts n'oublient jamais cette Terre magnifique, car elle est la mère de l'homme rouge.

Nous sommes une partie de la Terre , et elle fait partie de nous.

Les fleurs parfumées sont nos soeurs, le cerf, le cheval, le grand aigle, ce sont nos frères.
Les crêtes rocheuses, les sucs dans les prés, la chaleur du poney, et l'homme-tous appartiennent à la même famille.
Aussi lorsque le grand chef de Washington envoie dire qu'il veut acheter notre Terre, demande-t-il beaucoup de nous.

Le grand chef envoie dire qu'il nous réservera un endroit de façon que nous puissions vivre confortablement entre nous.

Il sera notre père et nous serons ses enfants. Nous considérerons donc, votre offre d'acheter notre Terre.
Mais ce ne sera pas facile. Car cette Terre est Sacrée.

Cette eau scintillante qui coule dans les ruisseaux et les rivières n'est pas seulement de l'eau mais le sang de nos ancêtres.

Si nous vous vendons de la Terre , vous devez vous rappeler qu'elle est sacrée
et que chaque reflet spectral dans l'eau claire des lacs parle d'évènements et de souvenirs de la vie de mon Peuple.

Le murmure de l'eau est la voix du père de mon père. Les rivières sont nos soeurs, elles étanchent notre soif.

Les rivières portent nos canoés et nourrissent nos enfants.
Si nous vous vendons notre Terre, vous devez désormais vous rappeler, et l'enseigner à vos enfants,
que les rivières sont nos soeurs et les vôtres, et vous devez désormais montrer pour les rivières
la tendresse que vous montreriez pour une soeur.

Nous considérerons donc votre offre d'acheter notre Terre.
Mais si nous décidons de l'accepter, j'y mettrai une condition:
l'homme blanc devra traiter les bêtes de cette Terre comme ses frères.

Je suis un sauvage et je ne connais pas d'autre façon de vivre.
J'ai vu un millier de bisons pourrissant sur la prairie, abandonnés par l'homme blanc
qui les avait abattus d'un train qui passait.

Je suis un sauvage et ne comprends pas comment le cheval de fer fumant
peut-être plus important que le bison que nous tuons que pour subsister.

Qu'est-ce que l'homme sans les bêtes ?
Si toutes les bêtes disparaissaient, l'homme mourrait d'une grande solitude d'esprit.
Car ce qui arrive aux bêtes, arrive bientôt à l'homme.

Toutes les choses se tiennent. Vous devez apprendre à vos enfants
que le sol qu'ils foulent est fait des cendres de nos aïeux.
Pour qu'ils respectent la Terre , dites à vos enfants qu'elle est enrichie par les vies de notre races.

Enseignez à vos enfants ce que nous avons enseigné aux notres, que la Terre est notre mère.

Tout ce qui arrive à la Terre arrive aux fils de la Terre.
Si les hommes crachent sur le sol, ils crachent sur eux-même.

Nous savons au moins ceci : la Terre n'appartient pas à l'homme,
l'homme appartient à la Terre. Cela , nous le savons.

Toutes choses se tiennent comme le sang unit une famille. Toutes choses se tiennent.

Tout ce qui arrive à la Terre , arrive aux fils de la Terre.
Ce n'est pas l'homme qui a tissé la trame de la vie: il en est seulement un fil.
Tout ce qu'il fait à la terre, il le fait à lui-même.

Même l'homme blanc, dont le Dieu se promène et parle avec lui comme deux amis ensemble,
ne peut-être dispensé de la destinée commune.
Après tout nous sommes peut-être frères. Nous verrons bien.

Il y a une chose que nous savons, et que l'homme blanc découvrira peut-être un jour,
c'est que notre Dieu est le même Dieu.

Il se peut que vous pensiez maintenant le posséder comme vous voulez posséder notre Terre, mais vous ne pouvez pas.
Il est le Dieu de l'homme, et sa pitié est égale pour l'homme rouge et le blanc.

Cette Terre Lui est précieuse, et nuire à la Terre , c'est accabler de mépris son créateur.
Les blancs aussi disparaîtront; peut-être plus tôt que toutes les autres tribus.

Contaminez votre lit, et suffoquerez une nuit dans vos propres détritus.
Mais en mourrant vous brillerez avec éclat, ardents de la force de Dieu qui vous a amenés jusqu'à cette Terre
et qui pour quelque dessein particulier vous à fait dominer cette Terre et l'homme rouge.

Cette destinée est un mystère pour nous, car nous ne comprenons pas lorsque les bisons sont tous massacrés,
les chevaux sauvages domptés, les coins secrets de la forêt chargés du fumet de beaucoup d'homme
et la vue des collines en pleines fleurs ternies par des fils qui parlent.

Où est le hallier ? Disparu. Où est l'aigle ? Disparu.






PAROLES AMÉRINDIENNES 0271






source:
ange 1 http://www.culture-amerindiens.com/article-82006.html









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MessageSujet: Re: PAROLES AMÉRINDIENNES   PAROLES AMÉRINDIENNES Icon_minitimeMar 13 Avr 2010 - 7:19

PROVERBES








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étoile 1 Avant de juger son frère, il faut avoir marché plusieurs lunes dans ses souliers.



étoile 1 La où sont mes pieds, je suis à ma place.



étoile 1 La Terre n'est pas un don de nos parents. Ce sont nos enfants qui nous la prêtent.



étoile 1 Marche en harmonie avec l'univers navajo tout en étant conscient de ce que tu es.



étoile 1 Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson capturé,
alors seulement vous vous apercevrez que l'argent ne se mange pas. Prophétie d'un Amérindien Cree.



étoile 1 Fais du bien à ton corps pour que ton âme ait envie d'y rester.



étoile 1 Rien ne peut être vendu. Cette terre nous ne pouvons pas la vendre car elle ne nous appartient pas.
Nous ne pouvons pas vendre la vie des animaux et des hommes. Pourquoi ne pas vendre l'air ou la mer immense ?



étoile 1 La terre a un chant. Elle porte le sons de l'univers. Chaque créature à un chant. Chaque plante à un chant.



étoile 1 La terre est notre corps. Notre esprit vient du soleil et notre passé est une étincelle du soleil.



étoile 1 Le sol sur lequel nous nous tenons est un sol sacré. Il est le sang de nos ancêtres. Chef Plenty Coups, Crow



étoile 1 Je suis en accord avec la terre



étoile 1 Le pouvoir d'une chose ou d'un acte se trouve dans la signification que nous en avons.



étoile 1 Écoute, sinon ta langue te rendra sourd !



étoile 1 Que le Grand-Esprit guide nos pas sur la route de la vie.
Respectons sa création, notre mère la Terre, et préservons-la afin qu'elle nous préserve.



étoile 1 Les guerres sont livrées pour savoir qui possède la terre, mais au bout du compte, c’est elle qui nous possède.
Celui qui ose affirmer la posséder, ne repose-t-il pas sous elle? Cochise, Apache Chiricahua



étoile 1 Chaque pas fait sur elle (la terre) devrait être reconnu comme une prière.



étoile 1 Les âmes des morts restent là où ils ont vécu. Lorsqu'il n'y a pas de bruit, pas de vent, on entend les esprits.



étoile 1 Ne nous appelez pas Sioux, nous a-t-on mille fois répété.
C’est le nom que nous a donné l’Homme Blanc. Nous sommes les Lakotas.



étoile 1 Les hommes d’aujourd’hui recherchent les connaissances, pas la sagesse.
Les connaissances concernent le passé, la sagesse l’avenir.



étoile 1 Ne faites pas de mal aux arbres, ni à la terre, ni à la mer !



étoile 1 L’amitié entre deux personnes dépend de la patience de chacun.



étoile 1 Les oiseaux quittent la terre avec leurs ailes, et nous, les hommes, pouvons également quitter ce monde,
non pas avec des ailes mais dans l'esprit.



étoile 1 Nous autres les Indiens avons toujours aimé et respecté la nature.
Que des hommes tentent de la modifier, nous préoccupe énormément.
Sachez qu'il est toujours plus difficile de rétablir l'équilibre naturel que de produire un déséquilibre.
L'homme n'est pas né sur Terre pour corriger la nature, mais pour en être le fidèle gardien.



étoile 1 La terre est notre corps. Notre esprit vient du soleil et notre pensée est une étincelle du soleil.



étoile 1 Que le Grand-Esprit guide nos pas sur la route de la vie.
Respectons sa création, notre Mère la Terre, et préservons-la afin qu'elle nous préserve.



étoile 1 Le destin s'écoule comme le torrent, d'une manière irrévocable.
Celui qui lui résiste retourne grain par grain au rivage de sable. Indiens Algonquins



étoile 1 Celui qui n'est pas prêt a affronter la mort au terme de sa vie,
ne sera pas en paix quand tombera la nuit. Indiens Chippewa du lac Huron.



étoile 1 Seuls ceux qui espèrent peuvent survivre au destin lui faire face et l'absorber. Indiens Chippewa du lac Huron



étoile 1 L’humanité n’a pas tissé la toile de la vie. Nous n’en constituons qu’un fil.
Tout ce que nous faisons à la toile, c’est à nous que nous le faisons. Chef Seattle.






source:
ange 1 http://www.culture-amerindiens.com/categorie-506074.html








PAROLES AMÉRINDIENNES Amerin17


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MessageSujet: Re: PAROLES AMÉRINDIENNES   PAROLES AMÉRINDIENNES Icon_minitimeMar 22 Juin 2010 - 6:36




Un Ancien Cherokee transmet son savoir à son petit-fils:
« Il se livre en moi un combat permanent, dit-il à l’enfant, un combat terrible entre
deux loups... L'un des deux est haine, envie, regrets, arrogance, culpabilité, victime,
supériorité et infériorité, vengeance, mensonges, orgueil, ressentiment, regrets...
L'autre est joie, paix, amour, espérance, sérénité, humilité, gentillesse, compassion,
pardon, générosité, vérité et foi... Le même combat a lieu en toi et en chaque
personne que tu croises...
»

Son petit-fils réfléchit un moment et demande:
« Lequel des deux loups va gagner ? »

Et le vieux Cherokee répond:
« Celui que tu nourris... »




Dernière édition par invitée le Sam 16 Fév 2013 - 22:19, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: PAROLES AMÉRINDIENNES   PAROLES AMÉRINDIENNES Icon_minitimeSam 16 Fév 2013 - 22:07


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MessageSujet: Re: PAROLES AMÉRINDIENNES   PAROLES AMÉRINDIENNES Icon_minitime

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