Le rapport suivant provient d'un homme qui a étudié la médecine de 1946 à 1954 à l'Université de Lomonossow à Moscou et à l'Académie militaire de médecine à Leningrad. Il a émigré entre-temps et vit maintenant en République fédérale d'Allemagne. Son nom et son adresse me sont connus, l'auteur souhaite toutefois qu'ils ne soient pas publiés. Je le remercie chaleureusement de l'autorisation de pouvoir imprimer ce rapport intéressant en arrière-plan.
LA COMBOUCHA
De l'histoire de la médecine de l'URSS.
Un épisode de 1951 à 1953 et les connaissances que les Etats-Unis en ont tirées depuis 1983.
Les raisons de l'interruption d'un projet de recherche prometteur sur la thérapeutique du cancer en Union Soviétique.
La guérison du président américain Ronald Reagan du cancer avec métastases.
Après la Grande Guerre Patriotique (1941 à 1945), le nombre des maladies du cancer augmenta également sensiblement d'année en année en Union Soviétique. Début 1951, l'Académie des Sciences de l'URSS et l'institut central de recherche oncologique à Moscou décidèrent, entre autres mesures importantes de recherche, une analyse extrêmement poussée des données statistiques sur la fréquence diverse des maladies du cancer dans les régions, départements et villes d'URSS.
A cet effet, les habitudes de vie et les conditions ambiantes de la population dans les départements dans lesquels les cancers étaient particulièrement peu fréquents devaient être particulièrement analysées et contrôlées. De cette manière - donc relevant presque de la criminalistique -, l'on voulait obtenir de nouvelles connaissances dans les domaines de la pathogénèse et si possible une thérapeutique efficace contre le cancer.
A cet effet, dans les régions de Ssolikamsk et Bereneski dans le département de Perm, sur la Kama, dans l'Oural central occidental, il n'y avait ici pratiquement pas de cas de cancers et ceci seulement lorsque des personnes y avaient émigré. Les conditions ambiantes n'étaient pas tellement meilleures que dans les anciennes régions industrielles. Dans les régions de Ssolikamsk et Bereneski, il y avait une nouvelle industrie en pleine croissance qui, en raison de ses émissions, était bien plus dangereuse que l'ancienne industrie dans les autres régions de l'Union Soviétique: des mines de potassium, de plomb, de mercure, d'amiante et les lieux de productions y afférents, particulièrement dangereux.
La densité de la population y était certes nettement plus minime, mais les émissions y étaient plus dangereuses. A cette époque déjà, les bois et les poissons mourraient dans la Kama.
Deux équipes d'exploration composées chacune de 10 collaborateurs et des auxiliaires nécessaires furent mises à contribution. Le Dr. Molodejew dirigeait l'équipe dans le rayon de Ssoiikamsk, le Dr. Grigorijew l'équipe de Bereneski.
Nous ne décrirons pas ici les techniques de cette exploration, qui étaient très complexes et très longues. Entre autres, l'on explora: l'origine de la population, les différences ethniques, les conditions de vie et de logement, les habitudes de nourriture, de boisson, de travail et de sommeil ainsi que l'occupation des loisirs, la tranche d'âge, et bien d'autres encore.
Dans aucun des points, les données de ces innombrables facteurs, qui étaient encore divisés en d'autres classifications, n'indiquaient de différences essentielles avec les populations dans d'autres régions de l'URSS. Les mesures techniques de laboratoire des émissions industrielles et de leurs effets sur le sol, l'eau, la faune et la flore donnèrent des résultats très défavorables.
Si ces résultats défavorables d'étaient pas venus renforcer la contradiction du fait qu'il n'y avait ici, en dépit de tout, pratiquement pas de cas de cancer, les analyses auraient vraisemblablement été interrompues depuis longtemps. Les longues analyses ne mirent pas à jour de résultat essentiel. Ce qui sautait aux yeux, c'était que l'attitude envers le travail était bien meilleure que dans les autres parties de l'URSS, en dépit de la consommation plus élevée d'alcool et de nicotine. Les interruptions pour cause de maladie étaient nettement moins fréquentes. Les délits d'ivresse étaient extrêmement rares. En dépit d'une consommation élevée d'alcool, il y avait peu de cas d'ivresse. On avait l'impression que les hommes pouvaient supporter ici plus d'alcool. Les nonnes de travail et de production étaient remplies constamment et avec honnêteté. L'ambiance générale dans la population était plutôt élevée. Il n'y avait toutefois pas d'explications pour ces phénomènes. Et il y avait peu de chances de trouver des explications.
Un jour torride d'été, le directeur de l'équipe, le Dr. Molodejew, rendit en personne visite à une famille qu'il voulait interroger. L'homme et la femme étaient au travail, les enfants au jardin d'enfants ou à la crèche. Seule la vieille Babuschka était présente, c'était elle qui s'occupait du ménage. Elle s'occupait encore de quelques familles de cette façon, et c'est la raison pour laquelle elle ne pouvait pas avoir en plus les petits-enfants à charge.
La Babuschka offrit au Dr. Molodejew une boisson rafraîchissante, que ce dernier accepta avec gratitude, vu la chaleur de cette journée d'été. Le Dr. Molodejew trouva cette boisson, qu'il ne connaissait pas, agréable au goût et rafraîchissante. Il demanda quelle sorte de boisson c'était, et la vieille femme lui expliqua qu'il s'agissait là d'un "kwas de thé".
Le Dr. Molodejew s'étonna. Il ne connaissait que le kwas, qui était fabriqué à base de fermentation de pain. Sur sa demande, la vieille femme lui expliqua que le "kwas de thé" n'était pas fait à base de pain, mais de thé sucré, qui était fermenté à l'aide du "champignon de longue vie" ou du "champignon de thé". Lorsque la Babuschka remarqua que le Dr. M. ne comprenait pas ce qu'elle voulait dire, elle lui montra dans une petite pièce attenante environ 10 grands pots de pierre qui étaient placés les uns à côtés des autres sur des étagères et qui étaient recouverts de tissus de gaze ou de lin. Elle découvrit un pot. Une odeur de fermentation s'en dégageait. A la surface nageait une grande chose gélatineuse marron, ronde et plate comme une crêpe, qui ressemblait à une méduse. "Pas très appétissant", déclara le Dr. M. "Mais très sain, digestible et gratuit de surcroît", lui répliqua la vieille femme.
Ensuite, elle décrivit en détails au Dr. M. la méthode de fabrication: dans un pot de pierre, l'on remplit 3 à 5 litres de thé noir chaud (1 cuillerée à café de thé pour 1 litre d'eau) que l'on a sucré avec 100 à 150 grammes de sucre par litre. Lorsque le thé n'est plus que tiède, l'on pose un champignon ou un "bourgeon" à la surface, après avoir ajouté une tasse de kwas de thé tout prêt. L'on recouvre alors le pot avec un tissu de lin ou de gaze. Au bout d'une période de repos de 10 à 12 heures (où une fermentation se produit) entre 20 et 30 degrés C, le nouveau kwas de thé, ou "vin au champignon" est prêt.
Naturellement, le champignon se multiplie de temps à autre par division transversale cylindrique. L'on peut également couper, au bord du champignon, des morceaux de champignon en forme de roue dentée d'une taille de trois à quatre kopeks (de la taille d'une pièce de 1 Mark) avec une lame tranchante, et les mettre à cultiver dans de petits bocaux (150 ml) sur du thé noir et de la boisson à la comboucha (rapport 1:1), sucrés comme décrit ci-dessus. Au bout de trois à quatre jours, l'on a de nouveaux champignons, que l'on peut cultiver tout d'abord sur 2 litres de thé avec de la boisson à la comboucha.
La vieille femme pouvait dire avec assurance que dans tout le rayon de Ssolikamsk, il n'y avait pas une famille qui ne fabriquait pas et ne buvait pas le "vin au champignon". Ceci se produisait depuis de nombreuses centaines d'années. Des voyageurs instruits l'avaient apporté un jour, de Chine. Les Chinois l'auraient reçu du Japon. Les voyageurs instruits avaient offert au tsar ce champignon permettant de préparer du vin à partir de thé. Le tsar avait remarqué au bout d'un certain temps que ce "vin" n'était pas à son goût. Il ordonna de le répandre dans le peuple avec la mention que chacun pouvait maintenant préparer du vin délicieux à partir de thé. Le petit moujik ne serait plus aussi exigeant, et ce "vin" ne le rendrait pas ivre non plus. Une coïncidence similaire fit également connaître à l'équipe du Dr. Grigorijew à Bereneski pendant ses recherches le champignon de longue vie, sinon plutôt inconnu. Des explorations longues et approfondies confirmèrent que dans les deux rayons il n'existait pratiquement aucun ménage qui ne possédait pas de "champignon de longue vie", produisant ce "vin au champignon" et le consommant en grandes quantités.
C'était ici une boisson populaire bon marché et très digeste. Même des alcooliques en buvaient en grandes quantités avant, pendant et après la consommation d'alcool. L'on remarqua alors que les buveurs présentaient à peine de signes d'ivresse après avoir consommé beaucoup d'alcool. Les délits d'ivresse et les accidents dus à la consommation d'alcool - de circulation ou de travail - étaient extrêmement rares. La consommation d'alcool et de tabac était plutôt supérieure dans les territoires analysés à celle relevée dans les autres rayons d'URSS.
L'on passa alors à l'analyse scientifique des résultats des recherches: ce qui était d'autant plus compliqué qu'aucun membre des deux équipes n'était en mesure de déterminer ou de définir exactement, du point de vue scientifique, ce terrible "champignon de longue vie". L'institut central de bactériologie de Moscou put venir rapidement en aide. Sur la base de photographies en couleur et d'échantillons, l'on constata clairement qu'il s'agissait de la COMBOUCHA, qui était peu connue.
La comboucha était un champignon japonais se présentant sous forme de gélatine provenue de Bacterium xylinum avec des cellules de levure stockées sous forme de nid de l'espèce Saccharomyces. Font partie de cette symbiose, en outre: Saccharomyces ludwigii, espèces Saccharomyces apicalutus, Bacterium xylinoides, Bacterium gluconicum, Schizosaccharomyces pombe, Acetobacter ketogenum, espèces Torula, Pichia fermentans et autres levures. Il était également connu que cette comboucha était utilisée dans certaines parties de l'Union Soviétique pour préparer une boisson ressemblant à du cidre, le "kwas de thé".
L'on n'en savait pas beaucoup plus non plus sur la COMBOUCHA à l'institut central de bactériologie de Moscou. L'on s'y référait surtout au manuel de l'Allemand W. HENNEBERG: "Handbuch der Grungsbakteriologie", 2ème tome de 1926. Le manuel allemand ne pouvait rien dire de plus non plus sur les fonctions biochimiques de cette symbiose COMBOUCHA. L'on consulta alors l'institut central de biologie-biochimie de Moscou.
Aujourd'hui, l'on sait que le "champignon de longue vie COMBOUCHA" n'est pas un champignon, mais un lichen. La COMBOUCHA est une symbiose de cellules de levures avec bactéries, une membrane de lichen de champignon qui ne se multiplie pas par spores, comme le champignon, mais par bourgeonnement. (Remarque de G. W. Frank: que l'auteur de ce rapport veuille bien me pardonner, si je ne suis pas d'accord avec la classification de la comboucha comme lichen. Un lichen est une communauté de vie d'algues et de champignons et a besoin, pour la photosynthèse typique chez les algues pour la formation de la chlorophylle, de lumière comme source d'énergie. En revanche, la comboucha prospère également dans l'obscurité, justement parce qu'elle ne comporte pas de composants d'algues typiques des lichens.)
Des analyses détaillées ont eu pour résultat que la COMBOUCHA produit, outre de nombreuses substances à effet antibiotique difficilement définissables, avant tout de l'ACIDE GLUCURONIQUE, les vitamines B1, B2, B3, B6 et B12 ainsi que l'acide folique, donc l'ACIDE LACTIQUE D à rotation à droite (+). Ce qui était particulièrement intéressant ici, c'étaient l'ACIDE GLUCURONIQUE et l'ACIDE LACTIQUE D à rotation à droite (+). L'ACIDE GLUCURONIQUE se forme dans une quantité suffisante dans le foie et ne peut jusqu'à présent pratiquement pas être fabriqué synthétiquement. Il lie dans le foie des toxines du métabolisme propres au corps et les toxines étrangères parvenues dans le corps à partir de l'environnement. Ces toxines sont ensuite expulsées via la vésicule biliaire dans l'intestin, et via les reins dans l'urine. Les toxines liées par l'acide glucuronique ne peuvent pas être résorbées de nouveau dans l'intestin et dans le système urinaire. Ainsi, l'acide glucuronique assure une fonction extrêmement importante de désintoxication. L'organisme sain peut en fabriquer suffisamment dans le foie dans des conditions normales, de telle sorte qu'une désintoxication suffisamment est en général assurée. La situation devient critique dans un environnement comportant trop de toxines ainsi que dans un corps enrichi de trop de toxines propres à l'organisme.
Le foie de plus en plus affaibli ne réussit plus à produire suffisamment d'acide glucuronique. Lorsque les toxines propres à l'organisme ou étrangères, du fait de l'environement, sont en trop grand nombre, cela crée une situation favorable à la formation du cancer et autres maladies. Avant tout, le système immunitaire du corps (RES) ne fonctionne plus.
En outre, il est extrêmement important de savoir que l'ACIDE GLUCURONIQUE est contenu sous forme liée dans des polysaccharides aussi importants que l'acide hyaluronique (substance de base des tissus conjonctifs), le sulfate de chondroltine (substance de base du cartilage), le sulfate de mucoltine (composant de la muqueuse de l'estomac et du cristallin) et l'héparine. Il n'est donc pas étonnant que la COMBOUCHA soit utilisée avec grand succès également en cas de faiblesse de tissus conjonctifs, d'arthroses et d'arthrites, de lésions des muqueuses de l'estomac et de lésions du cristallin. Elle aide également en cas de thromboses et de thrombophlébites.
Le composant antibiotique de la COMBOUCHA est sinon L'ACIDE USNIQUE retiré du lichen. Il a un effet fortement antibactérien, et rend même les virus inactifs en partie. L'ACIDE USNIQUE est un dérivé du Dibenzofuran. L'ACIDE LACTIQUE D (+) (à rotation à droite) n'est pratiquement jamais présent dans les tissus des personnes atteintes de cancer. Tant qu'il est prédominant dans les tissus, il n'y a pas formation de cancer. Il est encore intéressant de savoir que chez les malades du cancer, le pH dépasse 7,58. Les organismes exempts de cancer (également exempts de précancérose) ont un pH de moins de 7,5. Le manque d'ACIDE LACTIQUE D (+) (à rotation à droite) dans la nourriture entraîne une défaillance de la respiration cellulaire, une décomposition du sucre avec fermentation et à la formation d'acide lactique D-L dans les tissus. Des mélanges des deux acides lactiques (à rotation à gauche (-) et à rotation à droite (+), donc d'acides lactiques D et L) en quantité semblable, dont les directions de rotation s 'anihilent mutuellement, sont appelés racémeux. Ces mélanges racémeux favorisent ou rendent même possible la formation de cancer.
Une nourriture suffisante contenant de l'acide lactique D à rotation à droite, un travail manuel, un entraînement musculaire, le sauna, etc. permettent, outre l'élimination de toxines, la libération de cet acide lactique et régularisent de ce fait le pH en le faisant tomber. Des mesures en réries dans le sang des veines ont eu pour résultat que la boisson à la comboucha décale nettement le pH dans la direction acide. Nous devrions avoir ainsi fait le tour des idées qui nous intéressent sur la comboucha.
Des analyses détaillées d'urine ont eu pour résultat qu'après avoir bu la boisson à la comboucha, des personnes qui n'en n'avaient jamais bu jusque là avaient dans leur urine des traces importantes de toxines de l'environnement (comme le plomb, le mercure, le benzine, le césium, etc.). Pourtant, il était sûr que la boisson ne contenait absolument pas de ces substances. Le Prof. Dr. Winogradow, membre de l'Académie des sciences en URSS, qui était également le médecin attitré de Lénine, ordonna d'autres séries de tests médicaux et pharmacologiques avec la comboucha. Des bruits courant sur la présence d'une panacée universelle future contre le cancer parvinrent jusqu'au ministre de l'intérieur et chef des services secrets, L. P. Berija, qui se fit conduire à travers les laboratoires des divers établissements de recherches étudiant désormais la comboucha, et se fit tout expliquer en détails.
Lorsque Berija apprit comment l'on avait découvert la COMBOUCHA, il jubila: "Voilà la méthode de recherche de la criminalistique la plus élaborée de notre KGB! Voyez un peu: la science peut en apprendre long du KGB! Mais apprendre du KGB, cela signifie: apprendre à vaincre! - Je dois en informer le camarade Staline. Il m'a récemment reproché de ne pas travailler avec suffisamment d'efficacité, nous disant donc qu'il nous faut travailler plus scientifiquement."
A cet égard, il faut dire que la peur de Staline d'un cancer possible croissait constamment. n faisait beaucoup de cauchemars, rêvant qu'il mourrait du cancer. De plus, il y avait un traité scientifique du Prof. Dr. Petrowskij, le directeur de l'institut de Leningrad de parapsychologie, expliquant que les hommes meurent très souvent de la maladie dont ils ne cessent de rêver, Staline avait également lu ce traité et était, dans sa "foi en la science", tellement déprimé qu'il fallait que quelque chose se passe.
Considéré cette situation et parce qu'il pouvait être exclu avec certitude que la comboucha n'avait pas d'effets secondaires nocifs, il fallait traiter Staline, pour le calmer, avant le développement d'un produit pharmaceutique adéquat, avec le produit brut de la COMBOUCHA, la boisson qu'on en tirait. Le Prof. Dr. Winogradow rendait une décision à ce sujet dépendante de l'accord d'un concile de médecins. Un concile de 12 médecins accorda son approbation en automne 1952. Berija donna le feu vert. Mais il avait donné son autorisation sans tenir compte de ses deux représentants, les généraux de KGB Rjumin et Ignatijew. Tous les deux avaient eu vent de l'affaire et visitèrent également les laboratoires, naturellement en écoutant les explications scientifiques correspondantes, mais ils en tirèrent une autre conclusion.
Rjumin et Ignatijew étaient d'une ambition maladive. Chacun d'entre eux voulaient chasser Berija et prendre eux-mêmes le poste de ministre de l'intérieur et chef du KGB. Comme Staline nourrissait à l'époque des antipathies contre les Juifs, ce qui n'avait jamais été le cas auparavant, ils utilisèrent le fait que Winogradow et la plupart des membres du concile des médecins étaient des Juifs. Ils mirent au point un complot tout à fait primitif, mais toutefois bas et effectif, en faisant savoir à Staline que Wonogradow et ses "complices" avaient cultivé des "moisissures" particulièrement dangereuses pour en faire du poison avec lequel ils voulaient l'empoisonner, lui, Staline, lentement et sans être remarqué, mais sûrement.
Staline, dans sa méfiance trop maladive, donna immédiatement pleins pouvoirs à Rjumin et Ignatijew, sans laisser parler Berija, pour faire emprisonner Winogradow et ses adeptes, et préparer un procès. Cette affaire est connue sous la désignation "procès des médecins de Moscou", en 1953.
Winogradow et son équipe de médecins se retrouvèrent derrière les murs de la prison de Moscou Lubljanka. Les travaux de recherche avec la COMBOUCHA trouvèrent une fin abrupte. Les juges d'instruction et procureurs moscovites trouvèrent bientôt d'autres "crimes" et les formulèrent également dans la plainte écrite: atteinte à la célébrité de la médecine et de la pharmacologie soviétiques en retournant à la médecine naturelle préscientifique. C'est intentionnellement que l'on voulait ouvrir la science soviétique au monde entier, en la ridiculisant. On ne pouvait pas sérieusement remplacer des produits développés scientifiquement par ce que l'on appelait des "produits naturels" pré-scientifiques sans faire un retour en arrière et donc se ridiculiser.
Certes, Winogradow et les autres membres du "concile des médecins traitants" furent réhabilités après la mort de Staline. Berija, Rjumin et Ignatijew, condamnés à mort et exécutés pour leurs intrigues, mais, à ma connaissance, les recherches sur la COMBOUCHA n'ont pas repris. Les comités de recherche soviétique donnèrent les raisons suivantes à cela: La science soviétique refuse une imitation et une utilisation serviles des processus naturels. La pensée et la recherche de la science soviétique doit être autonome et créatrice autant que productrice. L'on ne doit pas rester fixé sur des processus naturels et les copier. Ceci serait indigne d'un homme de sciences soviétique. L'objectif de la médecine soviétique est de créer une théorie sûre de la pathogénèse du cancer et de développer à partir de là des mesures menant à la thérapeutique efficace de cette maladie. La médecine soviétique ne doit pas se laisser réduire au rang de charlatanerie ne jurant que par la nature. La médecine naturelle d'antan est pré-scientifique, il ne faut pas y retourner. Mais on n'avait rien contre le fait de continuer à faire des essais, dans les hôpitaux des prisons et des camps de redressement de travail sur des prisonniers malades du cancer, qui étaient pratiquement sous la main, avec la COMBOUCHA. Dieu merci, ceci ne leur causa pas de mal, mais fut tout à leur avantage.
Un nombre infini de livres spécialisés pourraient être écrits sur la matière. Comme témoignages, qu'il soit mentionné ici les ouvrages d'Alexander Ssolshenyzin, avant tout "Die Krebsstation" (la station du cancer), "Die rechte Hand" (la main droite), ses autobiographies, etc. -
Il y explique en détail comment, alors qu'il se trouvait dans un camp, atteint lui-même sans issue de cancer de l'estomac avec de nombreuses métastases dans le poumon, le foie, l'intestin, etc., il fut entièrement guéri, comme par miracle, par le champignon de longue vie, qui avait été cultivé sur de la tisane de feuilles de bouleau. Il décrit ensuite la "station du cancer", comment il se trouve, pour examen ultérieur de contrôle, dans une seule chambre avec de hauts fonctionnaires atteints du cancer, qui donneraient toute leur fortune pour obtenir ce "champignon-miracle".
A cet endroit, une remarque est nécessaire: dans tous les cas, que l'on cultive la COMBOUCHA sur de la tisane de feuilles de bouleau, afin d'exciter la fonction urinaire. Les toxines liées à l'ACIDE GLUCURONIQUE peuvent être éliminées du corps aisément et efficacement, de cette façon. Mais il ne faut pas oublier qu'il faut toujours ajouter un peu de thé noir à la solution de thé sur laquelle l'on place la COMBOUCHA. Sans thé noir, la COMBOUCHA pousse mal ou pas du tout.
Il est à peine connu que Paracelsus déjà faisait fermenter tous les simples possibles avec la COMBOUCHA. Ces simples ainsi fermentés étaient particulièrement efficaces.
En 1983, les média publièrent que le président des Etats-Unis, Ronald Reagan, était atteint du cancer. A intervalles réguliers, l'on entendait sans cesse parler de nouvelles métastases qui apparaissaient et devaient être enlevées de l'intestin, de la vessie et du nez. Une chimiothérapie commencée lui causa beaucoup de difficultés. D'autres métastases se formèrent. Des médecins célèbres des Etats-Unis se rappelèrent les conseils thérapeutiques contenus dans l'autobiographie et le livre "Krebsstation" d'Alexandre N. Ssolshenyzin. Ce dernier avait été guéri du cancer rapidement, sans problème et en totalité du cancer dans les hôpitaux des champs de travail forcé soviétiques. L'on fit des recherches sur un horrible "champignon de longue vie" qui était, prétendait-on, la cause de la guérison, sur des conseils reçus. L'on demanda conseil à A. N. Ssolshenyzin, qui vit comme émigré aux Etats-Unis. Il donna des indications importantes à ce sujet. L'on se procura immédiatement du Japon quelques exemplaires du "champignon de longue vie japonais", qui porte également la désignation "Comboucha". L'on commença à utiliser la boisson sur le président. Il en boit tous les jours un litre. Désormais, l'on n'entend plus parler que rarement ou pas du tout du cancer de Ronald Reagan et de ses métastases. Il pourra profiter encore de nombreuses années d'une vie heureuse et en bonne santé.
Extrait du livre "KOMBUCHA - La boisson au champignon de longue vie"
(Instructions pratiques de préparation et d'utilisation) par
Günther W. Frank Editeur: W. Ennsthaler, A-4402 Steyr, Autriche
150 pages, 10 illustres, Format: 16,5 x 24 cm, Prix: 12.60 Eurosource:
http://www.kombu.de/stalin-f.htm