ÉQUARRISSAGE À LA FRANCAISE
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une photo de restes ayant appartenu à Eliane Kabile, d'après le rapport d'autopsie. Le plus ignare verra qu'il s'agit d'un enfant...
Dernière minute: Le 23 juin 2010 a eu lieu la première audience du procès en diffamation suite à la plainte déposée par la famille d'Eliane Kabile contre le Dr Michel Durigon accusant la famille injustement d'être psychologiquement dérangée dans l'interview pour l'émission de Julien Courbet (visible sur cette page).
Signer la pétition pour la réouverture du procès:
http://lapetition.be/sign_petition.php?etid=7280&signed=true
Plus d'infos:
http://blogs.myspace.com/index.cfm?fuseaction=blog.view&friendId=530754347&blogId=535806980#ixzz0r0M3IZgM
1. Un scandale ordinaireMarie-Christiane Daugimond en est sûre: on a tué sa sœur à l’hôpital pour lui voler ses organes. Et elle en est réduite à supplier la XVIIème chambre de prendre en compte au moins sa plainte pour injures contre le médecin qui a traité sa famille de « famille pathologique », de « malades mentaux », en direct à la télévision (il s’agissait de M. Michel Durigon, de l’Institut de médecine légale). Les autres procès qu'elle a mis en route, avec 4 autres membres de la famille, leur ont déjà coûté une amende de 15 000 euros pour procédure abusive, et un non lieu
[1]. Depuis le début, c'est la famille qui est persécutée, et presque dix ans après les faits, les assassins d'Eliane Kabile courent toujours. C’est maintenant le juge Nicolas Bonnal qui vient de se débarrasser de la patate chaude, ou de refiler le bébé à d’autres, comme on voudra, par décision du 13 avril 2010.
La soeur de Christiane Daugimont était entrée à l'hôpital de Gonesse pour une douleur au mollet, du 22 au 30 décembre 2001, puis elle était rentrée chez elle. Quelques jours plus tard, on la fait revenir pour des examens complémentaires (4 jours, exactement le temps nécessaire pour un prélèvement d'organes):
- Un document, caché à la famille, fait état de la mort de la patiente le 9 février;
- Entre elles, le 10 février, les infirmières annonçaient, dans leur langage codé: « on va déboucher madame Kabile », ce qui signifie éviscérer.
- On lui avait fait un « prélèvement de moelle épinière » sans justification, puis, en réanimation, on ne prend pas la peine de pratiquer d'électrocardiogramme. La famille constate sur le corps une plaie a l’épaule gauche recousue « comme un cochon »; l'iris ainsi que le cristallin de ses yeux lui ont été arrachés. Elle était encore vivante.
- Le 13 février 2001, la famille apprend qu’Eliane Kabile est morte; il y a un rapport d’autopsie du Dr. Durigon, mentionnant ouverture du corps du pubis au menton; mais dans sa bière, elle ne portait aucune trace d'autopsie…
- Tout de suite, le médecin de famille avait concédé: « elle n'est pas morte de mort naturelle ». Lors de l’inhumation, le 26 février 2001, plusieurs irrégularités sont commises: la veillée funèbre a été refusée, et pourtant, des « soins de conservation » non demandés par la famille ont eu lieu.
Indignée, la famille obtient l'ordre d'exhumation le 1er juillet 2003. Juste avant, à 5h du matin, a lieu un échange de cercueils, sous protection policière. Et, à 8h, le cercueil qui sort de terre n’est pas le cercueil d’Eliane Kabile. Et un autre cercueil, celui de son fils, a disparu du caveau !!!! L’avocat le signale au juge. Le juge ne fait rien. Les restes examinés se composent de morceaux divers, certains trop grands, d’autres trop petits, pour avoir appartenu à Eliane
[2] . «
Il n’y avait ni bras, ni jambes, ni bassin, aucun os. Nous sommes restés 2h30 au dessus de ce maudit cercueil », dit Christiane Daugimont; et elle raconte tous les détails de ce qu’elle a vu: cercueil, mâchoire, vêtements, morceaux d’un enfant, bracelet d’identification, cheveux: non, ce n’était pas sa sœur ! Et les professionnels autour de Michel Durigon font tout pour empêcher la famille de comprendre ce dont elle est témoin. L’avocat n’arrive même pas à récupérer les photos de l’examen.
La famille obtient une deuxième exhumation le 20 juin 2007 et une « troisième » autopsie; encore des bouts de viande ne pouvant avoir constitué Eliane. Mais l’ADN prélevé sur quelque chose est celui d’Eliane, dit-on à la famille; et le juge condamne les plaigants.
Toutes ces horreurs, au fur et à mesure qu’elle étaient découvertes, ont été reprises par les chercheurs d’internet et par quelques journalistes
[3]. Les insultes du Dr. Durigon ont été enregistrées et diffusées le 22 décembre 2006... Depuis ce temps-là, la bureaucratie judiciaire refuse de prendre en compte l’ensemble des faits, et tout cela s’enlise dans des procédures qui font de Marie-Christine Daugimond et du fils d’Eliane des victimes de vengeance para-judiciaire, pour avoir osé réclamer des funérailles normales, dans l’élucidation des faits, l’une pour sa sœur, l’autre pour sa mère.
Ce schéma tragique et classique d’une famille piétinée par la légèreté du pouvoir judiciaire, complice de la morgue d’assassins en blouse blanche, relève du coeur de notre société. Dans l’affaire s’ajoute une dimension criminelle supplémentaire: les plaignants sont des Antillais. Eliane a a été choisie pour un dépeçage rentable parce que les bouchers n’ont pas l’habitude de redouter la colère de ces gens-là: ils la rentrent depuis des siècles, leur colère, qu’ils continuent !
«
La douleur a une couleur », conclut Maître Missamou qui a une longue expérience de ces discriminations qu’il faut bien qualifier d’institutionnelles, car les institutions protègent chaque fois, comme par réflexe, les individus qui ont mis en marche la machine à broyer les gens, avec une impunité renforcée si ce sont des noirs qui réclament justice. Routine de toutes les vieilles bureaucraties impériales ou volonté concertée et tenace ? Le résultat est là.
Et maintenant, que faire ? Mme Daugimond a travaillé 40 ans dans l’administration; elle sait s’y retrouver, dans la paperasse, et elle sait ce qu’elle veut: elle a créé une association, dans l’espoir que d’autres cas refassent surface, que des plaintes collectives puissent franchir les barrages « légaux » que dressent les criminels: l'assoc « 4A » association4a@rocketmail.com (Association pour l’Aide, l’Assistance et l’Accompagnement des Receveurs et Donneurs d’Organes, Sang et Tissus et Leurs Familles et Proches, en Mémoire D’Eliane Kabile, Téléphone: 01 41 41 07 05). Que faire, donc ? Envoyer vos dons à Association 4A, B.P. 10 006, 92101 Boulogne Cedex. La famille a transmis le dossier à la Cour européenne des droits de l’homme.
2. Une ignominie tentaculaireTout ce qui a trait au prélèvement d’organes est protégé par une omerta active. Des riches sont prêts à tout pour s’offrir des vies de rechange. Des pauvres acceptent de vendre leurs reins, leurs yeux. Autrefois, des jeunes filles pauvres, mais qui refusaient de se prostituer, vendaient leurs dents et leurs cheveux, et c’était une honte immense pour toute la société.
(...)Avec son flair habituel, le président Sarkozy a fait l'apologie de cette «
chirurgie de pointe », juste au moment où le scandale des jeunes Palestiniens assassinés pour ce trafic éclatait. Quand Shylock (le marchand de Venise et de chair vivante, personnage de Shakespeare) rencontre Fagin (le voleur d’enfants, personnage tortionnaire d’Oliver Twist, par Dickens), comme dit Gilad Atzmon
http://www.plumenclume.net/articles.php?pg=art503 , notre président, l’homme qui a enterré le scandale des enfants volés au Darfour, tient à exprimer sa solidarité ! Avec qui ? Avec son petit frère qui est dans le labos de mèche avec «
Children Rescue », l’ONG qui parrainait
l’Arche de Zoé.
C’est tout ? Non, bien sûr, allez voir
http://www.voltairenet.org/article152777.html
et
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Arche-de-Zoe-que-faisaient-Nicolas-Cecilia-et-Francois-dans-cette-galere-91.html , par Thierry Meyssan !
Le chercheur Gregory Pasqueille, l’un des organisateurs du
No Sarkozy Day, repère maintenant des coïncidences: un avocat médiatique en qui la famille Kabile-Daugimont a cru pouvoir trouver un soutien est maître Gilbert Collard. Celui-là même que Sarkozy a envoyé ensuite au Tchad pour protéger l’Arche de Zoé. On se doute qu’il n’a point fait avancer le dossier… La famille est suivie par les RG et la page de soutien à la famille sur facebook a disparu… Découvrez des tas de connexions supplémentaires sur
https://www.dailymotion.com/.../x45ga0_explosif-arche-de-zoe-enfants-cobay
30 000 personnes disparaissent en France, chaque année, un certain nombre n’est jamais retrouvé, tandis que des corps non identifiés sont régulièrement envoyés à la fosse comune. Saviez-vous que, jusqu’à maintenant, les corps enterrés sous X ne font l’objet d’aucun relevé d’empreintes, ou d’ADN?
[4]Mme Daugimond et sa famille sont l’avant-garde des héros de notre temps. Non seulement ils donnent leur vie au combat pour l'application de la justice élémentaire, mais leur armure de guerriers brille pour tous: pour que le néo-cannibalisme permis par la technologie de pointe soit banni, en tant que tel. C’est une guerre contre la barbarie qui s’abrite derrière le sophisme du progrès. Nul doute que la mémoire de générations d’ancêtres antillais sacrifiés à l’esprit de lucre dans le cadre « légal » de la déportation des Africains et de leur exploitation féroce, comme du bétail, inspire l’endurance de cette famille dans la résistance au pouvoir médical, politique et financier, qui soumettent de concert le judiciaire.
(...) Le traitement des personnes comme des carcasses, et ce, par des gens « respectables », bien installés dans l’élite nationale de certains pays, fait toucher du doigt la filiation religieuse de ces sacrifices: c’est la dévotion au dieu des riches et des richesses qui exige ce prix, celui qui, dans la Bible, est appelé Mammon, ou le Veau d’or. Ne pas livrer la guerre à cette divinité, c’est en être le serviteur, l’esclave consentant, l’eunuque volontaire.
[1] En date du date 3 janvier 2008.
Les juges: Madame Anne-Sylvie SOUDOPLATOFF: Vice Présidente à l’instruction ;
Madame LEBAIL, juge d’instruction
Madame BURGUIERE, juge d'instruction
Madame PICHONNIER, Marie-Denise juge d'instruction
Madame REIS Sylvaine, Vice Présidente Instruction
[2] Madame Anne-Sylvie SOUDOPLATOFF: Vice Présidente à l’Instruction a été le juge qui a assisté a la 2ème autopsie, celle qui a eu lieu le 1er juillet 2003, et c'est elle qui a géré le plus ce dossier.
[3] Julien Courbet, voir la vidéo de l’émission « Sans aucun doute », du 22 décembre 2006; Le Parisien, Libération ( 29 mars 2005, article de Renaud Lecadre, dans un texte disponible maintenant sur abonnement, "Où est passé le cadavre d’Eliane Kabile ?) ont repris le dossier. Tous les détails sont regroupés sur http://www.plumenclume.net/articles.php?pg=art174 .
[4] « Chaque année entre 500 et 800 personnes sont enterrées anonymement selon des estimations de la police. Des associations parlent elles de 2000 à 3000 cas. Or pour faire baisser ce nombre, il suffirait de procéder à des prélèvements génétiques sur le cadavre avant l’inhumation pour que certains de ces morts soient identifiés en faisant des tests avec l’ADN par exemple de familles qui ont signalé la disparition d’un proche. Cela éviterait des mois voire des années d’incertitudes.
Un projet de loi devait être examiné en juillet 2009 dans ce sens pour obliger police et gendarmerie à faire un minimum de travail sur ces cadavres anonymes : relevés au niveau de l’ADN, des empreintes digitales, des tests génétiques... Et cela pour donc permettre certaines identifications ». http://www.lepost.fr/article/2009/11/01/1769195_quelques-disparitions-non-elucidees-en-france.html source:
http://maria-poumier.net/francia.php?s=equarrissage-a-la-francaise
(...) J'ai volontairement coupé certains passages car je les trouve antisémites, racistes et historiquement mensongers. Si je soutiens à 100% le juste combat de cette famille dont un membre a manifestement été assassiné pour des motifs crapuleux, je refuse que sa douleur soit instrumentalisée par des personnages qui participent au plan de nos prédateurs, probablement sans s'en rendre compte, en diffusant des propos aussi partisans et parfois franchement malhonnêtes. déjà le titre présageait d'une partie du contenu... N'ayant pas trouvé ces infos ailleurs, j'ai tout de même recopié ici les extraits qui me semblaient importants.
Si vous souhaitez lire cet article dans son intégralité, vous pourrez le trouver en cliquant sur le lien de la source.)